Archive pour le Tag 'inutiles »'

Une liste pour dénoncer les fauteurs d’inflation…… et une autre liste pour les ministres inutiles ?

Une liste pour dénoncer les fauteurs d’inflation…… et une autre liste pour les ministres inutiles ?

Ce mercredi, Olivia Grégoire, Ministre qui ne sert pas à grand-chose en matière de consommation, a menacé sur RTL de citer publiquement les grandes marques qui refuseraient de rouvrir dans les prochaines semaines les négociations commerciales pour faire baisser les prix en rayons.

D’abord juridiquement, il n’est pas certain que la ministre puisse procéder à une telle dénonciation dans la mesure où le contenu des négociations relèvent du droit privé. Ensuite politiquement, c’est complètement inefficace. Inefficace comme la ministre elle-même qui ne sert strictement à rien et qui ferait mieux de faire des études approfondies sur les facteurs explicatifs des augmentations de prix.

« Il ne faut pas en arriver là », a réagi auprès de BFM Business Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania).

« Ces sociétés ne le méritent pas. On est responsable. Chaque société est libre de faire ce qu’elle veut. Mais Olivia Grégoire est dans son rôle. On peut le comprendre », a ajouté Jean-Philippe André. Mais « je ne suis pas certain que faire du ‘name and shame’ amène quoi que ce soit et améliore le débat public ».

Selon lui, il est « normal » que les membres du gouvernement « mettent la pression » sur les industriels en cette période d’inflation. Mais « il faut garder son calme », poursuit-il, assurant que les marques allaient rouvrir les négociations « au cas par cas » mais que cela ne peut pas se faire « du jour au lendemain ».

Il faut bannir les lois inutiles…et coûteuses

Il faut bannir les lois inutiles…et coûteuses

Jean-Louis Bourlanges, député MoDem , élu des Hauts-de-Seine ,proteste contre la boulimie législative dans l’Opinion : « On aura du mal à faire passer des lois mais ce n’est pas une mauvaise chose. J’ai toujours protesté ces cinq dernières années contre l’intoxication législative. On va donc réduire l’inflation normative car, comme le dit le Conseil d’Etat depuis des décennies, la loi bavarde. Nous avons moins besoin de lois que de changements réels. J’ai toujours le sentiment qu’un ministre embarrassé, quand il ne sait pas comment faire évoluer son administration, fabrique une loi. C’est souvent une stratégie d’esquive. »

Pour Jean-Louis Bourlanges, c’est bien la dépense publique qui devrait faire l’objet de toutes les attentions. « Sur le plan économique et financier, je suis un peu inquiet. Je vois se dessiner une sorte de consensus implicite qui sous-entend qu’au bout du compte, il ne faut pas faire tellement d’efforts. (…) Le second aspect de ce consensus, c’est de dire que l’argent public est fait pour couler à flots. Non. L’argent public n’est pas fait pour couler à flots. On a vraiment atteint, sinon dépassé, la limite du tolérable en matière de dépenses publiques. »

Sur le plan international, l’Otan, face à la menace russe, est en train de renaître et de se réinventer. « Il y avait une légère erreur de diagnostic de la part d’Emmanuel Macron, commente Jean-Louis Bourlanges : l’Otan n’était pas en état de mort cérébrale mais en coma profond ! On a eu un médecin diabolique qui nous a aidés à nous en sortir, Vladimir Poutine. Effectivement, à l’époque l’Otan ne savait plus à quoi elle servait, elle ne savait plus qui était son ennemi (…). On est dans une situation tout à fait différente, l’ennemi est clairement identifié et l’Otan attire. On a la Finlande et la Suède qui souhaitent rejoindre l’Otan, on réarme, on s’organise. Reste le problème de la Turquie, qui est compliqué. Est-ce une opposition de principe d’Erdogan à l’extension de l’Otan ou, plus vraisemblablement, un élément de chantage ? Depuis quelques années, la Turquie n’est pas un interlocuteur très clair et très fiable. »

J’ai toujours le sentiment qu’un ministre embarrassé, quand il ne sait pas comment faire évoluer son administration, fabrique une loi. C’est souvent une stratégie d’esquive. »
Pour Jean-Louis Bourlanges, c’est bien la dépense publique qui devrait faire l’objet de toutes les attentions. « Sur le plan économique et financier, je suis un peu inquiet. Je vois se dessiner une sorte de consensus implicite qui sous-entend qu’au bout du compte, il ne faut pas faire tellement d’efforts. (…) Le second aspect de ce consensus, c’est de dire que l’argent public est fait pour couler à flots. Non. L’argent public n’est pas fait pour couler à flots. On a vraiment atteint, sinon dépassé, la limite du tolérable en matière de dépenses publiques. »

Une réforme des retraites inutile financièrement

Une réforme des retraites inutile financièrement

Une hausse de dix points du taux d’emploi des 55-64 ans permettrait « d’équilibrer les comptes » du système de retraites d’ici 2032, sans toucher à l’âge légal ni à la durée de cotisation, selon une étude d’économistes publiée jeudi. Pour le gouvernement, la réforme des retraites va au-delà du seul équilibre comptable mais vise à financer d’autres chantiers sociaux. Elle est « indispensable » et « nous la ferons parce qu’il nous faut financer de grandes priorités », « notamment la question de l’autonomie, de la dépendance », a affirmé mercredi la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire. ( article de la Tribune)

« C’est une réforme que nous faisons pour dégager des marges de manoeuvre pour financer le progrès social dans notre pays et un meilleur accompagnement de nos concitoyens », a insisté Olivia Grégoire.

« L’objectif de la réforme des retraites dépasse le seul sujet des retraites , il y a derrière la volonté de ce gouvernement de financer les réformes à venir du prochain quinquennat (…), parmi lesquels la réforme de la dépendance, mais plus largement la réforme de la santé, et d’autres à venir », a poursuivi la porte-parole.  « Nous refusons de (les) financer par une augmentation d’impôts et nous refusons de (les) financer en laissant la dette aux générations à venir », a-t-elle ajouté.

« Ces choix se traduiront dans la réforme des retraites avec le double objectif, qui est fixé par le président de la République au gouvernement, à la fois la poursuite de l’objectif du plein emploi et en même temps la nécessité pour nous tous de travailler un petit peu plus longtemps de façon progressive », a précisé la porte-parole.

Augmenter le taux d’emploi des séniors

Ce rappel de l’objectif de la réforme intervient alors que de nombreuses études estiment que la réforme n’est pas nécessaire pour le seul financement du système des retraites. Pas plus tard que mercredi, une étude de l’économiste Jean-Hervé Lorenzi et de sa chaire « Transition démographiques, transition économique », rattachée à Sciences Po, assure que l’ équilibre les comptes » du système de retraites d’ici à 2032, sans toucher à l’âge légal ni à la durée de cotisation, serait possible avec une hausse de dix points du taux d’emploi des 55-64 ans.

65 ans avec Macron ou 60 ans avec Mélenchon? Ce débat « n’a pas lieu d’être », affirment-ils.

D’après leurs calculs, « l’équilibre pourrait être atteint » en conservant « les mesures d’âge actuelles » – âge légal de départ à 62 ans et durée de cotisation portée à 43 ans d’ici 2035. Pour combler un déficit estimé à 5 milliards d’euros en 2032, mais aussi et surtout les 30 milliards payés par l’Etat pour les régimes spéciaux et les retraites des fonctionnaires, il suffirait d’augmenter le taux d’emploi des seniors « de dix points », de 56% à 66%.

Augmenter les dépenses de formation professionnelle

Ce qui supposerait d’une part de réduire de moitié le chômage des 55-64 ans, soit 325.000 emplois supplémentaires, notamment en « doublant les dépenses de formation professionnelle » pour cette tranche d’âge.

Il faudrait d’autre part en inciter 500.000 autres à reporter leur départ en retraite, là aussi en doublant la surcote existante (de 1,25% à 2,5% par trimestre au-delà d’une carrière complète), « tout en maintenant le système de décote actuel » (1,25% par trimestre manquant). Le gain financier serait même suffisant pour « rétablir les critères de pénibilité supprimés en 2017″ et offrir un départ anticipé à 60 ans aux salariés ayant porté des charges lourdes, subi des postures pénibles, des vibrations mécaniques ou exposés à des produits chimiques.

Il resterait même assez de marge pour « augmenter la pension minimale à 1.100 euros pour une carrière complète ».

Politique–des régions inutiles

 

Dans une tribune au « Monde », l’historien André Larané estime que les électeurs auraient été plus nombreux à voter pour des conseils départementaux avec des compétences élargies et claires.

 

Tribune. 

 

Les élections régionales ont été marquées par une abstention sans précédent. Différentes raisons ont déjà été évoquées mais il en est une qui a été occultée, parce que trop énorme ou trop gênante : les treize régions métropolitaines, qui ont focalisé l’attention des médias et de la classe politique, ne servent à rien.

Au total, les régions perçoivent près de 30 milliards d’euros par an. C’est 13 % du budget total des collectivités locales (communes, départements et régions). Il leur appartient de distribuer cet argent à qui bon leur semble : rénovation d’un lycée, financement d’une carte de transport, subventions à des associations, etc. Rien que les départements ne puissent faire au moins aussi bien.

Mais, dira-t-on, les départements sont trop petits. Ils n’ont pas la taille critique ! Vraiment ? Ces départements sont en moyenne trois fois plus étendus et deux fois plus peuplés que les cantons suisses, lesquels représentent le nec plus ultra de la décentralisation, avec plus de compétences et d’autonomie que nos régions et nos départements réunis.

 

En bonne politique, il appartient à l’Etat de gouverner et de gérer les relations avec le monde extérieur, et aux collectivités locales d’administrer, au plus près des citoyens. De là, l’intérêt des départements, qui remontent à deux cents ans, voire deux mille ans !


Chacun sait que ceux-ci ont été créés par l’Assemblée constituante en 1790. Mais, l’on sait moins que les députés ont reproduit le tracé des anciens pays gaulois et des comtés carolingiens qui leur ont succédé. Cela se voit dans les chefs-lieux, dont beaucoup reprennent le nom de l’ancienne tribu locale : Tarbes, ce sont les Tarbelles ; Vannes, les Vénètes ; Paris, les Parisii, etc. Cette coïncidence résulte de la géographie qui rapproche les hommes selon ses impératifs : relief, cours d’eau, sols, etc.

Aujourd’hui encore, chacun s’identifie prioritairement à son département. Et si certains se disent volontiers bretons, normands ou alsaciens, cela ne reflète pas pour autant une identification à la région éponyme. Les Brestois ne sont pas plus solidaires des Rennais que les Strasbourgeois des Mulhousiens ou les Caennais des Rouennais.

Des élections régionales inutiles

Des  élections régionales inutiles

 

 

Des élections régionales et départementales inutiles et dont la plupart des Français ignorent le rôle. Résultat sans doute un taux d’abstention sans doute le record d’autant qu’il est certain qu’il faudra dans la quasi-totalité des régions voter à nouveau la semaine prochaine. En cause, le fait de l’empilage de nombre de structures administratives et politiques. À la base on trouve parfois des délégués de communes, partout des communes, souvent des structures intercommunales (communautés de communes), ensuite des départements, des régions et bien sûr l’Etat. Il y a au moins deux étages de trop.

u coup de façon un peu arbitraire on se partage les compétences sans grande cohérence. Ainsi les départements sont surtout chargés des dépenses sociales (RSA, aide sociale à l’enfance, création et gestion de maisons de retraite), de la construction, l’entretien et l’équipement des collèges, de l’administration de la voirie départementale, ainsi que de la gestion des bibliothèques de prêt, des services d’archives et de musées.

Une sorte de bric-à-brac ou d’auberge espagnole. Cela d’autant plus la législation sociale est souvent du ressort de l’État. L’État décide par exemple l’augmentation des conditions du RSA et les départements financent. Même chose pour le financement et l’entretien des routes. L’État décide de la fiscalité et les départements entretiennent ce qui relève de leurs compétences avec ce que leur attribue l’État. Résultat dans les zones démographiques peu peuplées les infrastructures sont dans un attentat pitoyable.

Évidemment les électeurs sont bien incapables de dire qu’elles sont en général les responsables du département et la responsable. N’empêche ses électeurs sont appelés aux urnes. Seule une minorité s’y rendra et il faudra encore compter près de 60 % d’abstention qui pose un vrai problème de démocratie et de remise en cause  des structures politiques et administratives en France.

Crise sanitaire : des mesures inutiles

Crise sanitaire : des mesures inutiles

 

Sur un Europe 1, l’épidémiologiste Martin Blachier considère que certaines mesures sont complètement inutiles.

La deuxième vague est devenue réalité. L’expression a été employée dimanche par le chancelier Autrichien. Israël a décidé de confiner à nouveau l’ensemble de sa population pour trois semaines, tandis que l’Angleterre interdit les rassemblements de plus de six personnes, et même les rencontres entre amis ou familles à Birmingham. En France, le cap symbolique des 10.000 nouveaux cas positifs au Covid-19 en 24 heures a été franchi samedi, un record depuis le lancement des tests à grande échelle. Invité d’Europe Midi, l’épidémiologiste Martin Blachier alerte toutefois sur la tentation de multiplier les limitations et les interdits au nom de la protection sanitaire, certaines mesures pouvant à la fois braquer la population et se révéler complètement inefficaces.

« Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Nous ne sommes pas en face d’un cataclysme. Le risque est d’avoir des services [hospitaliers] embouteillés mais nous n’y sommes pas encore », veut rassurer Martin Blachier. « Cette deuxième vague démarre plus doucement car les mesures barrière permettent de la calmer. Les niveaux ne sont pas encore ceux de mars-avril », ajoute-t-il. À ses yeux, le port du masque et la limitation des rassemblements dans les lieux clos restent les deux mesures barrières les plus pertinentes pour limiter l’impact de cette reprise épidémique.

Les préfets de Guadeloupe, de Marseille et de Bordeaux pourraient annoncer dans la journée de lundi une nouvelle batterie de restrictions, dont la fermeture anticipée des bars et des restaurants.  »La bonne mesure est de [limiter l’accès] aux bars et aux restaurants », abonde Martin Blachier. « Fermer une plage, par exemple, est complètement délirant », ajoute-t-il, en référence à la proposition de Renaud Muselier, le président LR de la région PACA, qui a demandé à la préfecture la fermeture des plages et des parcs à 20 heures.

« C’est là que je vois qu’il n’est pas possible de laisser totalement la décision au local. […] Au bout d’un moment, il faut des scientifiques pour leur dire ce qui est utile et ce qui ne l’est pas », s’agace notre épidémiologiste.  »Il y a des mesures qui ne servent à rien. Il faut laisser les gens aller faire des pique-niques sur les plages et ne pas les mettre dans des restaurants ou des bars en pleine explosion épidémique. »

Lois controversées anti-fake news : inutiles et dangereuses

Lois controversées anti-fake news : inutiles et dangereuses

Adoption le 20 novembre des lois Fake news. Des lois pour empêcher la diffusion de fausses nouvelles en période électorale. Encore un texte inutile et dangereux. Inutile car il existe déjà un arsenal juridique pour sanctionner les auteurs de tels faits. Dangereux car toute la question est de savoir ce qui est faux et ce ne l’est pas. Ce qui est faux à un moment donné faute d’éléments de preuve peut se révéler vrai avec le temps et inversement. En outre la véracité en politique est un concept très approximatif. Exemple le financement de la campagne de Macron par les milieux économiques. Macron a bénéficié de ristourne jusqu’à 90% pour la location des salles de réunions de la campagne ; ristourne ou financement occulte ? On pourrait trouver des exemples concernant des partis non majoritaires.   “L’objet n’est pas de sanctionner l’auteur mais d’endiguer la propagation” en période électorale, avait  déclaré la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, à propos de ce texte demandé par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse en janvier. Une déclaration quine change rien sur la complexifier à qualifier de faux ou de vraies une information. En outre dangereuse.  “Ce texte ne crée aucune interdiction nouvelle” mais il vise à “mieux faire respecter les règles existantes en les adaptant aux nouvelles réalités caractérisées par le poids croissant des réseaux sociaux, la viralité de l’information et le développement du sponsoring”, Si ce texte ne change rien pourquoi l’adopter ? Deuxièmement Macron largemenet soutenu par les milieux financiers  aurait intérêt à faire profil bas sur cette question. Le premier texte a été voté par 183 voix contre 111, avec l’appui de la majorité LREM-MoDem. Le second a été approuvé par 347 voix contre 204. Droite et gauche ont voté contre ou se sont abstenues, dénonçant des lois « inutiles » et pointant « un risque » notamment pour la liberté d’expression. Des associations et syndicats de journalistes s’étaient aussi élevés contre ces textes, craignant notamment un premier pas vers une possible « censure ».

 

SONDAGE. Trop de ministres inconnus et inutiles

SONDAGE. Trop de  ministres inconnus et inutiles

Dans sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait promis de resserrer très sérieusement le nombre de ministres. En réalité, il a fait comme ses prédécesseurs un gouvernement pléthorique d’une trentaine de membres pour faire plaisir aux uns, récompenser les autres et réaliser un subtil dosage politique. Au final, ce gouvernement dit de techniciens n’est pas plus efficace que les autres ;  deux ou trois personnalités seulement émergent en particulier le ministre de l’éducation nationale. D’après un sondage du JDD, une douzaine de ministres demeurent  inconnus du grand public. Pas étonnant la plupart de ses ministres ne disposent pas d’administrations et de moyens pour agir  dans leur champ de responsabilité. Ils font surtout double emploi avec d’autres titulaires de portefeuilles. Compte tenu des grandes missions régaliennes,  un gouvernement d’une quinzaine de personnes serait grandement suffisant. Cela d’autant plus qu’Emmanuel Macron  a imposé une discipline de fer vis-à-vis des initiatives et des communications des ministres. Douze membres du gouvernement parmi les moins médiatisés dans la presse française en 2018 ont été testés par le JDD. Parmi ces « invisibles », on retrouve par exemple la ministre des Outre-mer Annick Girardin. Déjà présente au gouvernement durant une partie du mandat de François Hollande, elle reste une inconnue pour 64% des Français. L’un des plus jeunes membres du gouvernement, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi, reste quant à lui un anonyme pour 71% des Français.

Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, n’est pas identifiée par 83% des Français, un niveau similaire à celui de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées (84%). De même, 85% des Français ne connaissent pas Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur (la « madame Corse » du gouvernement), ni Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.

Logiquement, Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès de ce dernier, est inconnu pour 86% des Français, au même niveau que Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Trois des membres du gouvernement testés dans cette enquête sont pour leur part inconnus pour au moins neuf Français sur dix : Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères (90%), Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics (92%) et Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances (94%).

 

Sondage maires : trop de dépenses inutiles …..et trop de fiscalité

Sondage maires : trop de dépenses inutiles …..et trop de fiscalité

80 % des Français considèrent que les maires font trop de dépenses inutiles et cela en dépit du haut niveau de fiscalité locale (en moyenne 1000 € pour la taxe habitation et encore 1000 € pour la taxe foncière). Résultat nombre de villes sont très endettées ;  63,4 milliards d’euros c’est en 2014 le montant de la dette cumulée des près de 36 700 villes de France (métropole + Dom). C’est 12,5 milliards d’euros de plus que dix ans auparavant (+24,6%) et 574 millions de plus qu’en 2013 (+0,9%). C’est aussi la 11e année consécutive de hausse pour l’encours de la dette des communes tricolores. En cause des investissements parfois somptuaires et une dérive des coûts de fonctionnement. Une majorité de Français (80%) estiment donc que leurs maires font trop de dépenses inutiles et qu’ils pourront très bien faire face aux baisses de dotations de l’État, selon un sondage Odoxa pour FTI, Les Échos, Radio classique. Les Français sont 80% (30% tout à fait d’accord, et 50% plutôt d’accord), à penser que les communes font trop de dépenses inutiles, contre 17% qui sont plutôt pas d’accord et seulement 3% « pas du tout » d’accord. Un avis partagé par les sympathisants de gauche (78%) comme de droite (84%).  Par ailleurs, une majorité de Français (55%) pensent que les communes pourront très bien faire face aux baisses de dotations de l’État sans augmenter leurs tarifs ni leurs impôts, contre 44% qui pensent le contraire. Ils sont plus partagés sur la fusion de communes pour réduire les dépenses: 51% pensent que ce n’est pas « une solution efficace pour améliorer le service et améliorer les dépenses des collectivités locales », tandis que 48% sont d’un avis contraire.

Des régions inutiles

Des régions inutiles

 

Traditionnellement les élections régionales sont délaissées par les Français. Première raison, les régions sont des entités administratives et non des régions économiques ; Pour l’essentiel, c’est encore le préfet qui décide ; La région se charge seulement de payer les factures pour les routes et les lycées sans pouvoir intervenir sur les orientations et les contenus. Par ailleurs les crédits des régions représentent 10% du total des crédits des collectivités locales. Finalement le seul vrai rôle de la région c’est de saupoudrer de maigres crédits notamment pour l’ économie. Comment intéresser les Français à la consultation régionale dès lors que les régions ne servent à peu prés à rien ? En réalité pour l’essentiel les régions ne s’occupent  que des transports et des lycées. Le rôle dans l’animation économique est relativement marginal. L’ambition de la grande réforme était de supprimer les départements et de regrouper les régions. Cela pour disposer des moyens financiers suffisants à fin de peser de manière significative sur la vie économique sociale et culturelle dans le champ territorial. Comme les départements n’ont pas été supprimés, le rôle des régions continuera d’être marginal. D’autant que ces régions, comme d’autres structures, sont  largement hypothéquées par des coups de fonctionnement incontrôlés «Dégraisser le mammouth régional pour muscler l’action économique de la région. Dégraisser le mammouth régional, car, pendant 11 ans, la gauche n’a cessé de renforcer le poids de l’administration régionale, en recrutant toujours plus d’agents, en multipliant les structures et les dépenses inutiles. Résultat, la dette de la région a triplé», affiche comme priorité Bruno Retailleau, sénateur LR, qui brigue la présidence de Pays de la Loire. De toute façon le rôle des régions concernant les lycées et la formation se limite au financement des dépenses les régions n’ayant aucune responsabilité quant au contenu des politiques d’éducation. Dans le domaine des transports l’action des régions est également contrainte et pour l’essentiel se concentre sur le financement des lignes déficitaires de la SNCF. D’une façon plus globale c’est toute la problématique de la décentralisation qui est à repenser tant en termes d’objectifs que le moyen

Des régions inutiles

Des régions inutiles

 

Comment intéresser les Français à la consultation régionale dès lors que les régions ne servent à peu prés à rien ? En réalité pour l’essentiel les régions ne s’occupent  que des transports et des lycées. Le rôle dans l’animation économique est relativement marginal. L’ambition de la grande réforme était de supprimer les départements et de regrouper les régions. Cela pour disposer des moyens financiers suffisants à fin de peser de manière significative sur la vie économique sociale et culturelle dans le champ territorial. Comme les départements n’ont pas été supprimés, le rôle des régions continuera d’être marginal. D’autant que ces régions , comme d’autres structures, sont  largement hypothéquées par des coups de fonctionnement incontrôlés «Dégraisser le mammouth régional pour muscler l’action économique de la région. Dégraisser le mammouth régional, car, pendant 11 ans, la gauche n’a cessé de renforcer le poids de l’administration régionale, en recrutant toujours plus d’agents, en multipliant les structures et les dépenses inutiles. Résultat, la dette de la région a triplé», affiche comme priorité Bruno Retailleau, sénateur LR, qui brigue la présidence de Pays de la Loire. De toute façon le rôle des régions concernant les lycées et la formation se limite au financement des dépenses les régions n’ayant aucune responsabilité quant au contenu des politiques d’éducation. Dans le domaine des transports l’action des régions est également contrainte et pour l’essentiel se concentre sur le financement des lignes déficitaires de la SNCF. D’une façon plus globale c’est toute la problématique de la décentralisation qui est à repenser tant en termes d’objectifs que le moyen.

Départementales : des élections inutiles et illégales

Départementales : des élections inutiles et illégales

 

 

 

 

L a France va voter alors qu’on ne connait pas le rôle des départements ce qui est parfaitement illégal. Inutile aussi car cela va perpétuer le gaspillage financier des collectivités locales. Car la France détient un autre record celui du nombre d’élus. Environ 600 000 dont beaucoup des départements et des communes. Chaque élu dispose d’uen administration, d’un budget. C’est existentiel. Chaque  élu peut engager des dépenses inutiles ( qui font souvent double emploi avec ceux d’autres élus). Du coup au record d’ élus ( en Europe) il faut ajouter le record d’administration, donc de fiscalités ( environ 400), de lois ( 10 500), de bureaucratie. C’est évidemment le paradoxe fondamental des élections départementales, on ne connait pas quelles seront les attributions ( pas étonnant que 30% ignorent tout de ces élections départementales qui ne sont que des cantonales rebaptisées). Au départ c’était clair:  l’économie aux régions, le social aux départements. Mais d’amendement en amendement on a  complètement détricoté le projet initial. Du coup ce sera comme avant le même empilage administratif et politique avec le communes, les communautés de communes, les syndicats intercommunaux, les métropoles ; les départements et les régions. Forcément dès lors qu’il y a des élus ils veulent des compétences, des budgets du personnel.  Le texte n’a cessé d’évoluer. Il a été quasi totalement détricoté par le Sénat. Pourtant Hollande avait annoncé la fin des départements d’ici 2020. Il n’en sera rien car le lobby des élus a obtenu gain de cause. Du coup la fameuse réforme territoriale est complètement dénaturée. Depuis son arrivée mi-février devant l’Assemblée nationale, le projet  continue de prendre des « coups » via les quelque 2.000 amendements déposés. Résultat, on s’éloigne de plus en plus de la cohérence de départ. Et le texte va davantage ressembler à un empilage de dérogations locales. Certes, comme prévu, dans un souci de clarification, la clause de compétence générale, qui permet à une collectivité d’intervenir dans tous les domaines, va disparaître pour les régions comme pour les départements. Mais, sous l’impulsion d’élus de tous bords, cet objectif est petit à petit rogné. « C’est une somme d’exceptions à la française que l’on surajoute. A un moment on s’occupe des élus de la montagne, à d’autres de ceux du littoral Tout cela aboutit à un maquis d’organisation territoriale qui sera probablement moins efficace qu’auparavant », constate le chef de file de l’UDI Philippe Vigier. « C’est une espèce d’imbroglio dans lequel personne ne se retrouve », renchérit son homologue de l’UMP Christian Jacob. Par exemple, alors que, initialement, il était prévu que la gestion des collèges soit transférée des départements aux régions, finalement, le Sénat en a décidé autrement en gardant la compétence des départements. Et les députés se sont ralliés à cette décision. En revanche les transports scolaires seront, eux, transférés aux régions… Difficile de comprendre. Idem pour la voirie urbaine qui va rester finalement de la compétence des départements alors qu’elle devait aller aux régions.  D’autres amendements votés par l’Assemblée ne vont pas simplifier les choses en accordant des dérogations aux départements sur le développement économique – notamment dans le domaine du tourisme -  au moins jusqu’en 2017… Alors que, initialement, ce sont les régions qui devaient piloter toute la politique économique. Mais, là aussi, la défense des intérêts locaux l’emporte… Il Hollande avait annoncé la fin des départements pour 2020 afin d’alléger le « mille-feuille » français. Résultat :  on maintient tout , on complique et en plus les élections sont illégales. Au fait ça sert à le conseil constitutionnel ? A reclasser les anciens présidents de la république qui s’ennuient ? Ils font la sieste ?

 

Vœux présidentiels : convenus, inutiles, obsolètes

Vœux présidentiels : convenus,  inutiles, obsolètes

 

Une tradition cette cérémonie des vœux présidentiels, souvent pour ne dire, que des banalités :  la crise, ça va aller mieux, demain on rase gratis. Quelle curieuse démocratie où le président se prend pour un monarque sur fond de palais  de la monarchie républicaine. De quoi sourire ou plutôt pleurer ; Ils se sont mis à plusieurs experts en com. pour pondre cette allocution historique. Le port était royal, le propos rapide, assuré, presque martial ; Là ou aurait pu se contenter de dire simplement « bonne année », même sans conviction. Finalement à peu près le même exercice depuis des années, un exercice évidemment décalé par rapport aux réalités et au ressenti des français. Pour résumer, l’année n’a pas été facile mais l’avenir sera plus rose et je suis là ! Une discipline que s’imposent chaque année nos présidents et pourtant tellement obsolète. Mélenchon qui na pas toujours tort dans sa critique de la gouvernance « hollandaise » (mais qui n’a pas toujours raison dans ses propositions programmatiques) a bien résumé la situation dans un tweet » Hollande a parlé, les huitres baillent, à table ! »

Des réglementations européennes inutiles et coûteuses (Cameron)

Des  réglementations européennes inutiles et coûteuses (Cameron)

Il a raison Cameron, nombre de réglementations européennes étoffentl’  initiative, la compétitivité et la croissance. Le Premier ministre britannique, reprenant à son compte un rapport rédigé par des chefs d’entreprises, estime que l’ensemble de la réglementation européenne étrangle la croissance des pays de l’Union et coûte des milliards d’euros « Bien trop souvent, les réglementations de l’Union européenne sont un handicap pour les entreprises. Elles gênent leurs efforts pour réussir », et « coûtent des milliards d’euros » a déclaré le Premier ministre britannique, David Cameron, en commentant, le 14 octobre, un rapport rédigé pour son administration par six chefs d’entreprises anglais.  « Il existe de nombreux moyens simples et pratiques de réduire la bureaucratie de l’UE et de permettre aux entreprises de toute l’Europe d’économiser des dizaines de milliards d’euros », a-t-il ajouté. Les entreprises doivent passer beaucoup trop de temps à se conformer à des « réglementations inutiles, pesantes et coûteuses». Le rapport en question formule une trentaine de recommandations pour limiter la bureaucratie et les réglementations dans des domaines aussi divers que l’extraction du gaz de schiste, l’autorisation de mise sur le marché de médicaments ou les précautions environnementales. Il évoque également les règles trop contraignantes en matière de limitation du temps de travail. David Cameron a promis de revoir la place du Royaume-Uni en Europe, avant la tenue du référendum qu’il a annoncé d’ici la fin 2017, à la condition bien sûr qu’il remporte un second mandat aux élections législatives de 2015.Ses chances de remporter un nouveau mandat dépendront pour partie de son aptitude à convaincre les électeurs conservateurs tangents de ne pas se laisser tenter par l’UKIP (Parti de l’indépendance du Royaume-Uni), dont l’appel à se retirer de l’UE risque de diviser l’électorat conservateur.

 

Assurances  » trop chères et inutiles, selon l’UFC

 

Assurances  » trop chères et inutiles, selon l’UFC

Trop chères, souvent inutiles et difficiles à résilier, les assurances accessoires (moyens de paiement, fuites d’eau…) devraient être mieux encadrées par la loi, estime l’association de consommateurs UFC-Que Choisir au terme d’une enquête présentée mardi.   »Les consommateurs estiment très mal le coût et la réalité de ces assurances » qui « passent sous le radar, car séparément elles ne représentent que quelques euros », a expliqué le président de l’association, Alain Bazot, lors d’une conférence téléphonique.  Egalement appelées assurances affinitaires, ce type de produits comprend 6 grandes familles: les extensions de garanties, les assurances sur les moyens de paiement (AMP), sur les produits nomades, sur la téléphonie, sur les chiens et chats et les assurances annulation.  Selon l’UFC, ce marché pèse 3 milliards d’euros en France, et en moyenne chaque Français est équipé d’au moins 2,4 assurances de ce type.  L’association recense trois problèmes majeurs: le démarchage massif en magasin, qui fait que le consommateur ne peut pas faire jouer la concurrence, l’inutilité des produits, car ils peuvent faire doublon avec la loi ou avec d’autres assurances (habitation, CB..), et la difficulté de les résilier.  Ces petites assurances sont souvent des assurances de groupe, régime qui leur permet d’échapper à la loi Châtel, et donc de ne pas avoir à informer leurs clients de la date anniversaire des contrats afin de pouvoir les résilier.  L’assurance des moyens de paiement (AMP), qui permet de rembourser les clients en cas de perte, de vol et d’utilisation frauduleuse de leur carte bancaire ou chéquier, constitue un exemple emblématique des mauvaises pratiques, selon l’association.  Incluses d’office dans les packages vendus par les banques qui équipent 55% des clients, les AMP ont vu leur couverture diminuer considérablement après l’adoption d’une directive qui prévoit un remboursement par la banque en cas de fraude sur internet.  Dans les autres cas, une franchise de 150 euros reste à la charge du consommateur, seule somme couverte par l’assurance là où auparavant elle couvrait des montants illimités.  En outre, les dépôts de plainte pour ce type de fraude, corrélés au remboursement, ont baissé de 19% entre 2009 et 2012.  Dans le même temps, les tarifs de ces assurances n’ont baissé que de 0,8%, constate l’UFC, qui estime que ces produits représentent des « revenus massifs » pour les banques.  Autre exemple, l’assurance « fuites d’eau » censée couvrir les pertes/fuites d’eau du branchement au domicile, a également « considérablement perdu de son intérêt depuis le passage d’une loi de mai 2011 obligeant les distributeurs d’eau à prendre en charge une large part du coût d’une fuite », relève l’association.   »Ces assurances sont distribuées principalement par des professionnels qui ne sont pas assureurs et jouent sur la peur du consommateur, particulièrement dans le contexte de crise actuel où il a besoin d’être rassuré », regrette M. Bazot ajoutant que « par moment, on frôle l’imposture ».  En conséquence, l’UFC demande à ce que le projet de loi sur la consommation soit amendé pour mieux encadrer ces assurances.  Elle demande à ce que « dans toute communication, les exclusions soient mentionnées de manière aussi explicite que les garanties ». Elle réclame également l’obligation pour le vendeur de ce type de produit d’indiquer son niveau de commissionnement.  Enfin, l’UFC souhaite la mise en place d’un véritable dispositif de rétractation sur ces assurances et la possibilité de les résilier à tout moment à partir d’un an

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol