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Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Intox-Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites »

Intox-Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » 

 

Quelques jours avant le 19 février, la plupart des grands médias et le gouvernement pronostiquaient généralement une mobilisation assez moyenne en raison notamment du faible impact des syndicats. Depuis le 19 février, ils ont certes acté la réussite de la mobilisation à Paris comme en province mais ils prévoient désormais que le temps jouera contre les anti réforme voire annoncent un éclatement du front syndical. . Dans deux nombreux grands médias , on assiste à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées  font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias dépendent des grangs financiers ou du gouvernement. Pour preuve,  cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un échange  sur Radio classique  .

 

Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.

À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme.

La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres.

L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.

 

Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ?

L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ?

Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».

Intox- Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites »

Intox- Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » 

 

Quelques jours avant le 19 février, la plupart des grands médias et le gouvernement pronostiquaient généralement une mobilisation assez moyenne en raison notamment du faible impact des syndicats. Depuis le 19 février, ils ont certes acté la réussite de la mobilisation à Paris comme en province mais ils prévoient désormais que le temps jouera contre les anti réforme voire annoncent un éclatement du front syndical. Dans deux nombreux grands médias , on assiste à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées  font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias . de cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un débat sur Radio classique soit au gouvernement sociaux grands financiers .

 

Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.

À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme. La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres. L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.

Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ? L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ? Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».

Économie–L’inflation va diminuer ou la grande intox !

Économie–L’inflation va diminuer ou la grande intox !

 

Christine Lagarde déclare avec « autorité » ( La même sans doute que celle qui lui a fait attribuer indûment 400 millions à Tapie lorsqu’elle était ministre des finances en France !) que l’Europe n’est pas concernée par la stagflation. Une intox de plus de sa part si on se souvient qu’il y a à peine quelques semaines elle est considérait  l’inflation comme un phénomène conjoncturel qui allait disparaître. Le problème est que cette inflation va durer  . Et comme par hasard un économiste américain reprend à son compte cette idée que l’inflation va diminuer et que les banques centrales maîtrisent bien la situation.

La vérité sans doute c’est que le pouvoir d’achat des ménages va mécaniquement être amputé. Ce sont des consommateurs qui faute de réévaluation de leurs revenus vont payer la facture des énormes sommes attribuées au monde des affaires y compris à la bourse. En moyenne, l’inflation risque d’être dans le monde d’au moins 5 % alors que les revenus en moyenne ne seront évalués qu’à peine de la moitié. La vieille méthode classique qui consiste à amortir les dettes par l’inflation et donc la dévaluation pouvoir d’achat des ménages, des salariés et les épargnants

 

Barry Eichengreen, L’économiste américain se livre dans le Monde un bel exercice hypocrisie

 

Les Etats-Unis ont, de toute évidence, un problème avec l’inflation. Mais on ne sait pas encore quelle va être l’évolution de celle-ci ni sa durée. Inquiets, certains observateurs font le parallèle avec les années 1970, lorsque les prix de l’énergie et des matières premières avaient explosé. La Réserve fédérale (Fed) avait tardé à réagir, et les anticipations d’inflation n’avaient alors plus connu de limite. Les producteurs, les consommateurs et les travailleurs s’attendaient à ce que la hausse des prix se poursuive ou s’accélère. En conséquence de quoi, les ménages avaient adapté leurs dépenses, les syndicats leurs revendications salariales et les entreprises leurs prix, ce qui avait déclenché une spirale inflationniste.

En revanche, aujourd’hui, l’anticipation d’inflation reste stable. Selon une enquête de l’université du Michigan, les consommateurs s’attendent à ce que l’inflation approche 5,4 % cette année, pour ensuite descendre un peu au-dessus de 2 % au cours des quatre années suivantes. L’anticipation d’inflation liée aux bons du Trésor indexés sur l’inflation à cinq ans montre à peu près la même chose : elle est en moyenne de 3,4 % au cours des cinq prochaines années. Compte tenu de l’anticipation de 5 % pour 2022, on peut en déduire que l’attente d’inflation pour la période 2023-2026 est inférieure à cette valeur. Autrement dit, rien ne laisse présager d’importantes variations de l’anticipation d’inflation.

Pourtant, aussi stable soit-elle pour le moment, le restera-t-elle à l’avenir ou bien évoluera-t-elle à la hausse comme dans les années 1970 ?

Répondre à cette question suppose de déterminer dans quelle mesure les conditions qui ont conduit à la « grande inflation » des années 1970 appartiennent désormais, ou pas, aux oubliettes de l’histoire. N’oublions pas que, en 1973, lorsque la hausse des prix à la consommation a atteint 6 %, il était logique que les consommateurs, les producteurs et les travailleurs extrapolent ce taux pour l’avenir. Ils estimaient que l’inflation allait persister, car il n’y avait aucune raison de penser que la Réserve fédérale allait la juguler.

La Fed, en tout cas ses dirigeants, ne disposait même pas, à l’époque, d’un modèle de relation entre politique monétaire et inflation. Dans les années 1950 et jusqu’au début des années 1960, la politique monétaire se décidait avant tout dans le cadre du système international de Bretton Woods, mis en place en 1944. Les banques centrales et les Etats étrangers pouvaient, à l’époque, échanger leurs dollars contre de l’or au prix fixé par les Etats-Unis, à savoir 35 dollars l’once d’or.

L’inflation va diminuer ou la grande intox !

L’inflation va diminuer ou la grande intox !

 

Christine Lagarde déclare avec « autorité » ( La même sans doute que celle qui lui a fait attribuer indûment 400 millions à Tapie lorsqu’elle était ministre des finances en France !) que l’Europe n’est pas concernée par la stagflation. Une intox de plus de sa part si on se souvient qu’il y a à peine quelques semaines elle est considérait  l’inflation comme un phénomène conjoncturel qui allait disparaître. Le problème est que cette inflation va durer  . Et comme par hasard un économiste américain reprend à son compte cette idée que l’inflation va diminuer et que les banques centrales maîtrisent bien la situation.

La vérité sans doute c’est que le pouvoir d’achat des ménages va mécaniquement être amputé. Ce sont des consommateurs qui faute de réévaluation de leurs revenus vont payer la facture des énormes sommes attribuées au monde des affaires y compris à la bourse. En moyenne, l’inflation risque d’être dans le monde d’au moins 5 % alors que les revenus en moyenne ne seront évalués qu’à peine de la moitié. La vieille méthode classique qui consiste à amortir les dettes par l’inflation et donc la dévaluation pouvoir d’achat des ménages, des salariés et les épargnants

 

Barry Eichengreen, L’économiste américain se livre dans le Monde un bel exercice hypocrisie

 

Les Etats-Unis ont, de toute évidence, un problème avec l’inflation. Mais on ne sait pas encore quelle va être l’évolution de celle-ci ni sa durée. Inquiets, certains observateurs font le parallèle avec les années 1970, lorsque les prix de l’énergie et des matières premières avaient explosé. La Réserve fédérale (Fed) avait tardé à réagir, et les anticipations d’inflation n’avaient alors plus connu de limite. Les producteurs, les consommateurs et les travailleurs s’attendaient à ce que la hausse des prix se poursuive ou s’accélère. En conséquence de quoi, les ménages avaient adapté leurs dépenses, les syndicats leurs revendications salariales et les entreprises leurs prix, ce qui avait déclenché une spirale inflationniste.

En revanche, aujourd’hui, l’anticipation d’inflation reste stable. Selon une enquête de l’université du Michigan, les consommateurs s’attendent à ce que l’inflation approche 5,4 % cette année, pour ensuite descendre un peu au-dessus de 2 % au cours des quatre années suivantes. L’anticipation d’inflation liée aux bons du Trésor indexés sur l’inflation à cinq ans montre à peu près la même chose : elle est en moyenne de 3,4 % au cours des cinq prochaines années. Compte tenu de l’anticipation de 5 % pour 2022, on peut en déduire que l’attente d’inflation pour la période 2023-2026 est inférieure à cette valeur. Autrement dit, rien ne laisse présager d’importantes variations de l’anticipation d’inflation.

Pourtant, aussi stable soit-elle pour le moment, le restera-t-elle à l’avenir ou bien évoluera-t-elle à la hausse comme dans les années 1970 ?

Répondre à cette question suppose de déterminer dans quelle mesure les conditions qui ont conduit à la « grande inflation » des années 1970 appartiennent désormais, ou pas, aux oubliettes de l’histoire. N’oublions pas que, en 1973, lorsque la hausse des prix à la consommation a atteint 6 %, il était logique que les consommateurs, les producteurs et les travailleurs extrapolent ce taux pour l’avenir. Ils estimaient que l’inflation allait persister, car il n’y avait aucune raison de penser que la Réserve fédérale allait la juguler.

La Fed, en tout cas ses dirigeants, ne disposait même pas, à l’époque, d’un modèle de relation entre politique monétaire et inflation. Dans les années 1950 et jusqu’au début des années 1960, la politique monétaire se décidait avant tout dans le cadre du système international de Bretton Woods, mis en place en 1944. Les banques centrales et les Etats étrangers pouvaient, à l’époque, échanger leurs dollars contre de l’or au prix fixé par les Etats-Unis, à savoir 35 dollars l’once d’or.

Plaidoyer intox pour les éoliennes

Plaidoyer intox pour les éoliennes

L’exemple même du travail d’intoxication des lobbys des éoliennes qui se gavent des subventions publiques et qui réussissent même à persuader certains Journalistes approximatifs de la  Tribune.

Alors que la flambée des prix spot de l’énergie, et notamment des hydrocarbures, a permis aux opérateurs de parcs éoliens de dégager des marges exceptionnelles, ceux-ci ont pu rendre l’intégralité des subventions publiques qui leur ont été accordées l’année dernière, ont fait savoir les professionnels du secteur. Si la crise durait, les producteurs d’énergie renouvelable pourraient même permettre à l’Etat français d’engranger des recettes nettes dès 2025.

A l’heure où les deux finalistes à l’élection présidentielle souhaitent reculer sur l’éolien terrestre, la filière craint pour son avenir. Et pour cause, tandis qu’Emmanuel Macron a revu ses ambitions à la baisse sur le sujet, mettant en avant la « préservation des paysages », Marine Le Pen plaide purement et simplement pour un démantèlement, en plus d’un moratoire, qui mettrait donc directement en péril les installations existantes.

Face à ces propositions et alors que 13,7 GW de projets sont actuellement en cours d’instruction, les professionnels du secteur comptent bien se faire entendre. Et brandissent cette fois-ci l’argument économique, jusqu’ici souvent utilisé contre eux. Car l’équation budgétaire s’est inversée, affirment-ils : longtemps subventionnés, ces géants à pales qui mouchettent le territoire français, notamment dans le nord et l’est du pays, pourraient en fait soulager les finances publiques en ces temps de flambée des prix de l’énergie, assure l’association France Energie Eolienne (FEE). Et ainsi permettre à l’Etat de redistribuer les « gains » obtenus, afin de « protéger le pouvoir d’achat » des citoyens.

Une recette nette pour l’Etat dès 2025

En 2021, la filière éolienne a en effet remis à l’Etat l’intégralité des 1,8 milliards d’euros de subventions qu’elle avait perçues, et donc « cessé d’être une charge pour les finances publiques », se félicite l’association. Surtout, si l’on en croit ses prévisions, le secteur devrait même générer des « recettes exceptionnelles » en 2022, puisqu’il sera excédentaire de 3,7 milliards d’euros. Il ramènera par là-même cette somme « équivalente au budget du ministère de la Culture » à l’Etat d’ici à la fin de l’année, souligne FEE, qui appelle à sortir des « postures » de certains politiques accusant l’éolien d’être « cher et inutile ».

« La filière éolienne aura reversé à la fin de l’année 34 % de ce qu’elle a perçu depuis le début du soutien, en 2003 », précise sa présidente, Anne-Catherine de Tourtier.

Surtout, le calcul devrait in fine bénéficier au budget de la France, qui a jusqu’ici mis la filière sous perfusion afin d’accompagner son développement. Car l’équivalent de l’ensemble du soutien public qu’elle a perçu depuis 2003 « aura été reversé d’ici le dernier trimestre 2024 », soit près de 11 milliards d’euros, si les prix restent conformes aux prévisions de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).

D’ici à 2035, l’éolien rapportera même une recette nette estimée à 18 milliards d’euros à l’Hexagone, si tant est que le pays respecte les objectifs ambitieux qu’il s’est fixés en la matière, assure FEE. De quoi pousser les candidats à revenir sur leurs positions, et les encourager à développer massivement cette source d’énergie renouvelable, espère Anne-Catherine de Tourtier.

L’éolien profite de la hausse des cours

Mais cette nouvelle rentabilité ne vient pas de nulle part. Elle tient en fait dans l’explosion du prix « spot » de l’électricité, qui est passé d’environ 50 euros le MWh en moyenne à plus de 250 euros aujourd’hui. Ce qui a rendu les éoliennes très compétitives par rapport aux combustibles fossiles, jusqu’ici considérés comme bon marché mais dont les cours n’en finissent plus de s’envoler. S’y ajoute un mouvement plus structurel de baisse des coûts des renouvelables, puisque ceux-ci se sont effondrés au cours de la décennie. Longtemps estimé à 200 euros le MWh, l’éolien offshore est même passé à 45 euros seulement (tarif d’achat du futur parc de Dunkerque), soit bien en dessous des prix actuels du gaz fossile sur le marché.

Or, les contrats prévoient une compensation financière aux opérateurs d’énergie renouvelable lorsque les prix « spot » sont inférieurs à un prix cible, fixé lors des appels d’offres, mais aussi, en retour, un versement de l’excédent à la puissance publique quand ces prix lui sont supérieurs. « Un mécanisme gagnant-gagnant pour l’éolien et l’Etat », vante aujourd’hui FEE, puisque les producteurs éoliens peuvent « profiter » de la crise pour rembourser leur « dette ».

Et si l’association estime que l’intégralité aura été remboursé d’ici à 2025, c’est tout simplement parce que les prix sur le marché de l’électricité devraient continuer d’être hauts, et flirter autour des 200 euros le MWh jusqu’à cette date, avant de se stabiliser à 90 euros le MWh environ lors des dix années suivantes, selon les perspectives de la CRE. « En termes d’ordre de grandeur, les estimations de FEE sur les recettes de l’éolien semblent réalistes », confirme une source de la CRE à La Tribune.

 

Cependant, ces chiffres restent des estimations, et personne ne sait aujourd’hui prévoir avec exactitude l’évolution des cours dans les prochains mois. Le gouvernement avait d’ailleurs longtemps affirmé que la hausse des prix n’était que « conjoncturelle » et se calmerait dès l’arrivée du printemps, avant d’admettre qu’elle durera « probablement » longtemps, sans néanmoins mentionner de date. L’issue est d’autant plus incertaine que la guerre en Ukraine, qui a débuté il y a presque deux mois, déstabilise un peu plus les marchés, laissant les analystes désarmés.

« La CRE calcule les charges de service public de l’énergie une fois par an, et la prochaine évaluation sera publiée en juillet seulement, les travaux étant en cours », précise-t-on à la CRE.

La situation internationale pourrait d’ailleurs peser lourd sur l’industrie éolienne, alors que l’acier utilisé pour les tours offshore se vend actuellement à plus de 2.000 dollars la tonne, soit environ trois fois plus qu’il y a quelques mois. « L’état de la chaîne d’approvisionnement est [...] malsain à l’heure actuelle [...] parce que nous avons un marché inflationniste qui dépasse ce que quiconque avait prévu même l’année dernière », a ainsi récemment alerté Sheri Hickok, directrice générale de GE Renewable Energy (filiale française de l’Américain General Electric). Et de souligner que la guerre a « tout déréglé » pour l’éolien terrestre, dont le coût pourrait par là-même augmenter.

 

Météo politique et intox : une pluie de sondages pro Macron

 

Météo politique  et intox : une pluie de sondages pro Macron

 

 

Jusqu’au dernier moment, on risque de subir une pluie de sondages pro Macron. La plupart des grands médias détenus par les financiers et l’Etat  pronostiquent  en effet une victoire de plus en plus large de Macron sur Le Pen. Le problème évidemment est que ces sondages sont assez approximatifs. Pour preuve , on n’avait pas prévu le niveau de marine Le Pen au premier tour pas davantage que le score important de Mélenchon. Une erreur de près de 10 points pour ce dernier .

Comme l’écart entre les deux candidats risque d’être assez réduit en réalité, les grands médias instrumentalisent les sondages influencés les quelques pour cent d’électeurs qui feront pencher la balance.

La vérité sans doute c’est que les deux protagonistes sont aujourd’hui très près l’un de l’autre mais les grands médias veulent imprimer la tendance comme d’habitude.

Ainsi le média d’État France Info apporte sa contribution à cette petite manipulation.

« Emmanuel Macron devance Marine Le Pen de dix points dans les intentions de vote pour le second tour de l’élection présidentielle, selon le baromètre réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et « Le Parisien-Aujourd’hui en France ». Titre France Info

et d’affirmer aussi que les électeurs des candidats éliminés ont davantage de chances de voter pour Macon que pour Le Pen. Une étude tout à fête approximative puisque dans le même temps on reconnaît que 40 % des futurs votants peuvent encore changer d’avis.

Méthodologie approximative

Ce baromètre est réalisé pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France jusqu’au second tour de la présidentielle et s’appuie sur la méthodologie du « rolling poll », ou sondage roulant. Chaque jour, environ 500 personnes inscrites sur les listes électorales sont interrogées. Les résultats publiés au jour le jour font systématiquement état des trois derniers échantillons interrogés, pour obtenir un échantillon reconstitué d’environ 1 500 personnes.

Ce sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié le 13 avril s’appuie sur un échantillon total de 1 693 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les résultats présentés font état du cumul des interviews réalisées ces trois derniers jours. L’échantillon a été interrogé par internet et a été constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

Intox et Météo politique : une pluie de sondages pro Macron

Intox et Météo politique : une pluie de sondages pro Macron

 

 

Alors qu’environ 40 % des futurs votants ne sont pas encore certains  de leur vote, on assiste à une avalanche de sondages nettement favorables à Macron. Il est possible que ce dernier emporte  la victoire mais en l’état des interrogations des électeurs rien ne permet statistiquement de faire des pronostics qui se veulent scientifiques. Jusque au dernier moment, on risque de subir une pluie de sondages pro Macron. La plupart des grands médias détenus par les financiers et l’Etat  pronostiquent  en effet une victoire de plus en plus large de Macron sur Le Pen. Le problème évidemment est que ces sondages sont assez approximatifs. Pour preuve , on n’avait pas prévu le niveau de marine Le Pen au premier tour pas davantage que le score important de Mélenchon. Une erreur de près de 10 points pour ce dernier .

Comme l’écart entre les deux candidats risque d’être assez réduit en réalité, les grands médias instrumentalisent les sondages influencés les quelques pour cent d’électeurs qui feront pencher la balance.

La vérité sans doute c’est que les deux protagonistes sont aujourd’hui très près l’un de l’autre mais les grands médias veulent imprimer la tendance comme d’habitude.

Ainsi le média d’État France Info apporte sa contribution à cette petite manipulation.

« Emmanuel Macron devance Marine Le Pen de dix points dans les intentions de vote pour le second tour de l’élection présidentielle, selon le baromètre réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et « Le Parisien-Aujourd’hui en France ». Titre France Info

et d’affirmer aussi que les électeurs des candidats éliminés ont davantage de chances de voter pour Macon que pour Le Pen. Une étude tout à fête approximative puisque dans le même temps on reconnaît que 40 % des futurs votants peuvent encore changer d’avis.

Méthodologie approximative

Ce baromètre est réalisé pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France jusqu’au second tour de la présidentielle et s’appuie sur la méthodologie du « rolling poll », ou sondage roulant. Chaque jour, environ 500 personnes inscrites sur les listes électorales sont interrogées. Les résultats publiés au jour le jour font systématiquement état des trois derniers échantillons interrogés, pour obtenir un échantillon reconstitué d’environ 1 500 personnes.

Ce sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié le 13 avril s’appuie sur un échantillon total de 1 693 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les résultats présentés font état du cumul des interviews réalisées ces trois derniers jours. L’échantillon a été interrogé par internet et a été constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

Intox et Météo politique : une pluie de sondages pro Macron

Intox et Météo politique : une pluie de sondages pro Macron

 

 

Alors qu’environ 40 % des futurs votants ne sont pas encore certains  de leur vote, on assiste à une avalanche de sondages nettement favorables à Macron. Il est possible que ce dernier emporte  la victoire mais en l’état des interrogations des électeurs rien ne permet statistiquement de faire des pronostics qui se veulent scientifiques.Jusqu’au dernier moment, on risque de subir une pluie de sondages pro Macron. La plupart des grands médias détenus par les financiers et l’Etat  pronostiquent  en effet une victoire de plus en plus large de Macron sur Le Pen. Le problème évidemment est que ces sondages sont assez approximatifs. Pour preuve , on n’avait pas prévu le niveau de marine Le Pen au premier tour pas davantage que le score important de Mélenchon. Une erreur de près de 10 points pour ce dernier .

Comme l’écart entre les deux candidats risque d’être assez réduit en réalité, les grands médias instrumentalisent les sondages influencés les quelques pour cent d’électeurs qui feront pencher la balance.

La vérité sans doute c’est que les deux protagonistes sont aujourd’hui très près l’un de l’autre mais les grands médias veulent imprimer la tendance comme d’habitude.

Ainsi le média d’État France Info apporte sa contribution à cette petite manipulation.

« Emmanuel Macron devance Marine Le Pen de dix points dans les intentions de vote pour le second tour de l’élection présidentielle, selon le baromètre réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et « Le Parisien-Aujourd’hui en France ». Titre France Info

et d’affirmer aussi que les électeurs des candidats éliminés ont davantage de chances de voter pour Macon que pour Le Pen. Une étude tout à fête approximative puisque dans le même temps on reconnaît que 40 % des futurs votants peuvent encore changer d’avis.

Méthodologie approximative

Ce baromètre est réalisé pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France jusqu’au second tour de la présidentielle et s’appuie sur la méthodologie du « rolling poll », ou sondage roulant. Chaque jour, environ 500 personnes inscrites sur les listes électorales sont interrogées. Les résultats publiés au jour le jour font systématiquement état des trois derniers échantillons interrogés, pour obtenir un échantillon reconstitué d’environ 1 500 personnes.

Ce sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié le 13 avril s’appuie sur un échantillon total de 1 693 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les résultats présentés font état du cumul des interviews réalisées ces trois derniers jours. L’échantillon a été interrogé par internet et a été constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

Intox économique: qui est responsable ?

Intox  économique: qui est responsable ?

 

 

Les fake news financières prolifèrent et une question agite le monde des médias : au-delà des hackers et des activistes de la désinformation, qui de l’entreprise émettrice ou des journalistes doit en être tenu responsable ? Quelles réponses et solutions concrètes peut-on apporter? Par Jérôme Lascombe, président de Wiztopic et cofondateur de Wiztrust.

 

En 2021, les fausses informations ont connu un essor sans précédent. On se souvient notamment des hackers ayant diffusé la fake news selon laquelle Walmart allait utiliser le Litecoin, pour manipuler le marché des cryptomonnaies et faire une grosse plus-value. Ou encore du groupe d’activistes qui, en avril, relaie l’information selon laquelle Galp abandonne sa participation dans le nord du Mozambique, afin de dénoncer les pratiques jugées peu éco-responsables du groupe pétrolier portugais.

Qu’il s’agisse de hackers ou d’activistes, chacun s’accorde à pointer ces acteurs comme les premiers responsables de la publication de ces fausses informations. Mais dans un contexte où ces acteurs sont insaisissables, une question devient de plus en plus prégnante : qui, de l’entreprise émettrice de l’information ou du média qui la relaye, doit aussi assumer une part de responsabilité dans la publication de ces fake news ?

D’un côté, les médias connaissent un afflux d’informations à traiter et à diffuser jamais connu auparavant. Face à cet amas de communiqués de presse, bon nombre de journalistes peinent à jongler entre la vérification de l’authenticité de l’information et la nécessité de la publier au plus vite. Ce phénomène est amplifié pour les agences de presse financière qui publient en temps réel.

En France, la jurisprudence montre la responsabilité des médias dans ces situations. On peut notamment citer la condamnation de l’agence Bloomberg qui, après avoir repris un faux communiqué de presse en novembre 2016, avait été condamnée en première instance par l’Autorité des marchés financiers (AMF) puis en appel à payer une forte amende.

D’un autre côté, l’AMF décrit ce qu’elle attend des entreprises émettrices d’informations dans l’article 221-4 de son Règlement Général. Celui-ci indique que « L’information réglementée est transmise aux médias dans son intégralité et d’une manière qui garantisse la sécurité de la transmission, minimise le risque de corruption des données et d’accès non autorisé et apporte toute certitude quant à la source de l’information transmise« .

De ce point de vue, l’entreprise émettrice a aussi des obligations en termes de sécurité et de traçabilité de son information, ne serait-ce que pour éviter que ces actionnaires fassent les frais d’une fake news. De fait, elle a une part de responsabilité si elle n’adopte pas de bonnes pratiques. Sans compter le fait que les wires, systèmes de diffusion de communiqués de presse, sont souvent considérés par les entreprises et par les médias comme des canaux assurant l’authenticité des informations… alors que ce n’est pas leur rôle.

La responsabilité de la publication des fake news dans le secteur économique est donc un vrai sujet, où toutes les parties prenantes de l’information peuvent être mises en cause, de l’émetteur de ces informations aux médias, en passant par les entreprises et les wires qu’elles utilisent. L’accélération du temps des médias et la diffusion des communiqués de presse de manière archaïque, via des boîtes emails non-sécurisées, créent un terrain idéal  pour hackers et activistes, qui s’emparent de cette situation pour manipuler les cours ou secouer la réputation des entreprises.

Mais si les nouvelles technologies sont à l’origine du phénomène, c’est aussi par elles que l’on peut trouver une solution. Certains médias et entreprises adoptent des solutions de certification basées sur la blockchain permettant de réduire drastiquement le risque de publication de fausses informations.

Côté entreprise, la blockchain permet de tracer une information, donc d’en authentifier la source, et de pouvoir confirmer qu’un communiqué de presse n’a pas été altéré. Côté média, elle permet de vérifier en temps réel l’émetteur de l’information. De quoi lutter contre les hackers et les activistes, sans alourdir les process des différentes parties prenantes de l’information.

C’est donc bien dans la blockchain qu’émergent les solutions les plus pérennes à ce souci de fake news. L’idée ? Utiliser cette technologie pour offrir aux investisseurs et aux médias la possibilité de vérifier en temps réel l’authenticité des informations qu’ils diffusent. Le tout pour, in fine, protéger leurs actionnaires de la désinformation, leurs dirigeants d’une usurpation d’identité, et remettre la responsabilité judiciaire de la fausse information entre les mains du réel coupable : le créateur de la fake news lui-même.

Intox: « Macron a convaincu Biden et Poutine de se rencontrer »

 

 

 

Alors que la situation est déjà là relativement complexe, Macr on ne cesse de la compliquer encore avec des annonces bidon comme celle parue hier et ce matin dans nombre de grands médias qui bêtement reprennent les communiqués du gouvernement. Exemple d’articles de ce matin:

 »  Alors qu’une guerre était donnée pour imminente, le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine ont donné leur accord de principe à la tenue d’un sommet consacré à la crise ukrainienne, a annoncé lundi la présidence française ».

En fait de rencontres , Poutine a décidé d’envahir le Donbass  et de menacer l’Ukraine tout entière.

Il est clair que dans ces conditions une rencontre n’est pas pour demain entre Biden et Poutine. D’ailleurs les services diplomatiques russes n’ont jamais confirmé la rencontre prochaine de Biden et Poutine.

La vérité évidemment c’est que Macron veut se donner une dimension diplomatique internationale alors qu’il ne joue qu’un rôle accessoire entre les deux grandes puissances concernées.

Il serait utile que les grands médias ne ce limitent pas à la reprise sans analyse des déclarations du pouvoir en place. Une question de déontologie et de crédibilité.

Sondage intox : « Macron toujours largement en tête » !

Sondage intox : Macon toujours largement en tête !

 

Et encore un sondage qui confirme l’élection de Macron. Et qui souligne assez lourdement que tous les autres sont largués. Une affirmation quotidienne pour bien faire comprendre aux Français où est le vote utile. Ce mercredi, c’est sondage Opinion 2022 réalisé par l’institut Elabe qui explore les intentions de vote, à moins de deux mois de la présidentielle. L’avance d’Emmanuel Macron se tasse légèrement mais demeure confortable devant une droite déchirée par trois candidatures aux forces équivalentes. La cote de Jean-Luc Mélenchon grimpe encore à gauche.

Emmanuel Macron toujours en tête des intentions de vote à moins de deux mois du premier tour de la présidentielle, devant une droite dont les représentants se tiennent dans un mouchoir de poche, tandis que Jean-Luc Mélenchon confirme sa progression à gauche. Voici les enseignements essentiels de notre sondage Opinion 2022, réalisé par Elabe pour BFMTV et L’Express avec notre partenaire SFR .

 

Le président de la République sortant semble indéboulonnable en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle. Toutefois, à 53 jours du scrutin, sa cote se tasse légèrement au sein de l’électorat. Pointée à 24% dans ces projections, elle perd deux points en l’espace d’une semaine.

 

Mais le matelas de son avance demeure confortable. Car derrière lui, Marine Le Pen, en deuxième position, ne rassemble que 15% du panel autour d’elle, en recul de 0,5 point.

Valérie Pécresse, sacrée par la droite pour la représenter à l’élection suprême, chute d’un point, pour récolter 14% de ces intentions.

Et Eric Zemmour dans tout ça? Tandis que son entourage se renforce au gré des ralliements glanés dans la famille politique de sa rivale Marine Le Pen, il reprend son ascension sondagière. Il apparaît ici à 13,5% gagnant 0,5 point.

Intox–Macron en pyjama va s’adresser aux vieux sur France bleue

Intox–Macron en pyjama va s’adresser aux vieux  sur France bleue

Macron essaye de s’adapter et parle ainsi sur les réseaux sociaux en T-shirt pour plaire aux jeunes. Les services de communication de l’Élysée envisageraient maintenant que le chef de l’État vêtu d’un pyjama ou  d’une chemise de nuit s’adresse aux vieux sur France bleue.

La question qui se pose est en effet de savoir si Macron fait actuellement du marketing sanitaire ou du marketing politique. Plutôt de la propagande estimait lundi sur BFMTV Bertrand Guidet, chef du service de médecine intensive-réanimations à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

Que ces messages passent par le chef de l’État, « pourquoi pas », admet le médecin, « mais il y a malheureusement un certain nombre de personnes qui sont contre le vaccin parce qu’ils sont contre Macron et donc il y a un amalgame qui est fait. Je ne suis pas absolument certain que ça nous aide. En revanche, je pense que d’autres personnes, des sportifs, des acteurs, des personnes qui sont suivies sur les réseaux sociaux, doivent maintenant monter au créneau pour défendre la vaccination », croit savoir le soignant.

 

Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

 

Dans un échange de mails que franceinfo a pu consulter, l’agence de communication demande à un autre influenceur d’affirmer que les médias dissimulent des informations au public et que l’Union européenne a favorisé le vaccin Pfizer. Ces messages sont signés de l’agence Fazze, domiciliée au Royaume-Uni mais qui n’est pas inscrite au registre des sociétés britanniques. Son adresse à Londres est fausse et ses quelques employés, Russes ou ayant fait leurs études en Russie, suppriment leurs comptes sur les réseaux sociaux depuis que l’affaire est sortie.

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