Archive pour le Tag 'intox'

Menace ou intox concernant une intervention américaine en Iran

Menace ou intox concernant une intervention américaine en Iran

Trump évoque la perspective d’une intervention des États-Unis en Iran alors qu’il espérait un accord sur le nucléaire iranien il y a encore une semaine; le président américain réclame désormais une « capitulation sans condition » de la part de Téhéran.

« Personne – Et peut-être y compris lui-même NDLR – ne sait ce que je vais faire », a déclaré le président américain devant la Maison Blanche, affirmant que l’Iran était entré en contact avec ses services pour négocier. Dans une série de messages postés la veille sur son réseau Truth Social, il avait appelé Téhéran à une « capitulation sans conditions ».

Quelques heures plus tard, lors d’une conférence de presse, il a redit qu’il n’avait « pas encore pris de décision définitive ». Interrogé sur la possibilité que le régime iranien tombe, il a répondu « ça pourrait arriver ». Ces déclarations interviennent alors que les spéculations se multiplient sur une possible intervention des Etats-Unis dans le conflit entre Israël et l’Iran, qui fait rage depuis six jours.

Il semble aussi que Trump influencé par le fait que ce soit désormais Nétanyahou qui mène la danse et qu’il souhaite récupérer le leadership de cette affaire.

En fait il se pourrait bien que le président américain n’ait pas pris encore la décision d’intervenir ou non.

La perspective d’une implication directe des Etats-Unis dans le conflit inquiète, jusque dans le camp du président. Une large partie de la base Maga (« Make America great again ») souhaite ainsi voir Donald Trump honorer sa promesse « d’achever des guerres » et de « ne jamais s’engager » dans d’autres, relate Le Monde.

Intox Russe: Des Français aux côtés de Poutine !

Intox Russe: Des Français aux côtés de Poutine !


Comme d’habitude avec Poutine, plus c’est gros et plus ça passe. Ainsi le dictateur russe vient-il de déclarer que des troupes d’origines françaises luttent aux côtés des Russes contre l’Ukraine et de reprendre même le nom de la célèbre formation « Normandie Niemen » qui s’illustra lors de la seconde guerre mondiale.

Ce type d’information complètement tordue correspond bien à l’intoxication permanente pratiquée en Russie et qui maintient la population non seulement en sous information mais aussi dans la misère économique.

Des propos qui peuvent mordre sur une partie de la population russe privée de toute liberté d’expression sous toutes ses formes mais qui paraissent d’un ridicule grossier vis-à-vis d’une opinion aussi évoluée et informée qu’en France. Encore un effort de Poutine et il trouvera bientôt un descendant de De Gaulle parmi ses partisans !

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox russe: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Intox- Meta rejoint les réseaux poubelles

Intox- Meta rejoint les réseaux poubelles

Intox- Meta rejoint les réseaux poubelles dans politique trans

Pour Meta, la «DEI», c’est fini. Après McDonald’s, Ford, Jack Daniel’s ou WalMart, le géant des réseaux sociaux est la dernière entreprise américaine en date à mettre fin à ses programmes «Diversité, Egalité et Inclusion» en matière de recrutement ou de choix de ses fournisseurs, révèle le média Axios. Méta à également décidé de mettre fin à sa politique de modération des contenu et rejoint ainsi les réseaux poubelles. 

Concrètement, Meta va arrêter d’utiliser la méthode dite «Diverse slate» pour ses recrutements.

La fin des programmes DEI est le dernier gage en date du géant des réseaux sociaux envers la future administration Trump, qui arrivera au pouvoir le 20 janvier. Après avoir versé 1 million de dollars à l’équipe de transition, Meta a nommé le républicain Joel Kaplan à la tête de son département des affaires publiques, puis intégré un proche de Donald Trump, Dana White, à son conseil d’administration. Mark Zuckerberg a également annoncé cette semaine faire table rase sur les politiques de modération des propos tenus sur ses réseaux sociaux.

 

Intox : Interdire le réseau X en Europe ?

Intox : Interdire le réseau X en Europe ?

 

Il est clair que le réseau X (ex Twitter) est globalement devenu une véritable poubelle dont le contenu invraisemblable et ordurier est destiné à inciter les connexions….. et les profits. En outre son propriétaire Elon Musk maintenant en fait un outil d’influence politique en intervenant un peu partout par exemple dans la vie politique britannique en soutenant l’extrême droite ; même chose en Argentine. À l’inverse le milliardaire génial mais fou a fortement critiqué le pouvoir actuel en Grande-Bretagne. De la même manière, il milite pour que l’extrême droite triomphe en Allemagne. Et désormais il soutient évidemment Trump dans ses velléités néo colonialistes pour reprendre possession du Canada, du Groenland ou encore du canal de Panama.

Au-delà de ces objectifs politiques Musk se veut un leader politique qui veut s’attaquer à la démocratie libérale pour y substituer des régimes réactionnaires et illibéraux . Ces prises de position en outre valident d’une certaine manière les velléités de Poutine d’imposer aussi son régime politique et ses prétentions de conquête territoriale. De quoi faire réagir le monde libre qui tarde à s’unir pour élaborer une réplique à la hauteur de l’enjeu. Surtout en Europe particulièrement visée par Elon Musk.

C’est pourquoi, mercredi matin, l’ancien ministre de l’Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a affirmé sur LCI qu’il était «possible» d’interdire le réseau social dans l’Union européenne. A Tout le moins il faudrait cesser d’alimenter en information cette poubelle qui est devenue le réseau X.

IA et intox

IA et intox

 

À l’heure où l’intelligence artificielle accélère la propagation de fausses images et de photos sorties de leur contexte, apprendre aux élèves à sourcer leurs informations est plus important que jamais. Et les cours d’histoire se doivent d’intégrer aujourd’hui une formation à l’histoire numérique que peuvent faciliter des outils comme le projet VIRAPIC qui aide à repérer des photos virales.

( On pourrait appliquer la même analyse au citations virales également extraites de leur contexte NDLR)

 

par  ,Responsable éditorial de l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe (Sorbonne Université – Éducation nationale), agrégé, docteur en histoire contemporaine et chercheur associé au laboratoire SIRICE, Sorbonne Université et ,Enseignant-chercheur, Sorbonne Université dans The Conversation

 

Chaque jour, des images en lien avec des évènements historiques sont mises en ligne sans être référencées – avec leur auteur, leur date, leur localisation, leur lieu de conservation – et encore moins contextualisées par un commentaire historique.

Des exemples comme celui-ci, il en existe des milliers sur le web, les publications et partages d’images générant un brouillard de photographies décontextualisées, rendues virales par les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux numériques.

Ces quelques exemples doivent nous alerter sur l’usage illustratif de la photographie encore trop présent dans l’édition scolaire. Faute de place, les manuels se contentent, le plus souvent, d’une simple légende sans commentaire pour éclairer ou confirmer le cours de l’enseignant.

L’usage des photographies par les historiens a pourtant évolué ces dernières années, considérant désormais celle-ci comme de véritables archives auxquelles doivent s’appliquer les règles élémentaires de la critique des sources. Un tel usage gagnerait certainement à être généralisé dans l’enseignement de l’histoire pour sensibiliser les élèves à la critique documentaire – le plus souvent résumée par la méthode SANDI (Source, Auteur, Nature, Date, Intention). Car, si cette méthode est parfois jugée artificielle par les élèves, elle trouve une justification, pour ainsi dire immédiate, dans la critique de l’archive photographique.

En effet, le regard porté par les élèves sur l’image photographique change radicalement une fois connue son histoire.

Cette approche documentaire est d’autant plus nécessaire que les élèves et les étudiants s’informent aujourd’hui de plus en plus sur les réseaux sociaux, des réseaux où les photographies sont relayées par des armées de comptes sans scrupules méthodologiques et parfois orientées par des lectures complotistes du passé.

Il faut encore ajouter une autre donnée pour comprendre l’enjeu pédagogique qui attend les enseignants d’histoire dans les années à venir : d’ici 2026, selon un rapport d’Europol, la majorité du contenu disponible sur le web sera généré par l’IA. Cela impliquera probablement la publication de fausses photographies de plus en plus crédibles et sophistiquées, lesquelles tiendront lieu de preuve à des fictions déguisées en histoire.

La prolifération des IA génératives, l’accélération des échanges de photographies inventées, détournées ou décontextualisées constituent un véritable défi pédagogique. Comment enseigner l’histoire aux élèves sans leur transmettre les outils pour affronter la désinformation historique en ligne ? Comment expliquer aux élèves l’environnement numérique dans lequel ils sont immergés (IA, algorithmes, vitalités des images) sans proposer un cours d’histoire qui soit aussi un cours d’histoire numérique ?

Pour répondre à ces défis, l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe (EHNE-Sorbonne Université) et les équipes d’informaticiens du CERES-Sorbonne Université élaborent un nouvel outil qui vise autant un public d’enseignants que d’éditeurs et les journalistes : le projet VIRAPIC, une plate-forme numérique dont l’objectif est de repérer les photographies virales (reproduites en ligne à une très grande échelle et/ou sur un laps de temps réduit) lorsque celles-ci sont inventées, détournées ou décontextualisées des évènements historiques qu’elles prétendent illustrer.

L’objectif est double. Il s’agit d’injecter du contenu historique autour des photographies virales (source, légende, commentaire historiques) et d’analyser les viralités numériques des photographiques (Qui les publie ? Sur quels supports ? Avec quelle temporalité ?). Le projet VIRAPIC aborde surtout le problème de la désinformation historique par une approche pragmatique : lutter contre la viralité de la désinformation par le référencement du travail historien sur les moteurs de recherche.

L’originalité de cet outil tient en effet à la possibilité d’agir directement sur les pratiques des internautes grâce au référencement de l’Encyclopédie EHNE dont les pages web apparaissent dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Ainsi, les internautes recherchant des photographies pour illustrer les évènements historiques verront apparaître les pages web EHNE/VIRAPIC dans les premiers résultats de recherche comme Google Images.

En constituant une base de référencement des photographies virales, détournées, décontextualisées ou inventées autour d’évènement historiques, le projet VIRAPIC permettra d’accéder rapidement à un contenu historique solide et critique sur les images que les élèves, enseignants ou éditeurs souhaitent publier en ligne ou utiliser en cours.

Chantage et intox: Poutine arrête un chercheur français !

Chantage et intox:  Poutine arrête un chercheur français !

Laurent Vinatier, un chercheur français arrêté par la Russie et soupçonné d’espionnage . Une manipulation politique suite à l’arrestation d’un terroriste russe en France ( ancien militaire de l’armée russe) soupçonné, lui,  de préparer un attentat.

De toute manière en Russie n’importe qui peut être arrêté et pour n’importe quel motif en s’appuyant sure partie 3 de l’article 330.1 du code pénal russe.

Le conseiller de l’ONG suisse Humanitarian Dialogue est soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe. Une affaire pénale a été ouverte contre lui pour violation d’une loi russe sur les «agents étrangers».

Le chercheur français de 48 ans, soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe, a rapporté l’agence de presse TASS.
Il s’agit de Laurent Vinatier, 48 ans, docteur en philosophie et expert du conflit tchétchène, de la Russie et de l’Asie centrale, a précisé l’agence étatique ainsi que d’autres médias russes. Il travaille en tant que conseiller pour le programme Eurasie et Russie depuis 2014 pour Humanitarian Dialogue, une organisation de médiation basée à Genève, qui a confirmé à Reuters son arrestation. «Nous nous efforçons d’obtenir plus de détails sur les circonstances [de l’arrestation] et d’obtenir la libération de Laurent», a affirmé l’organisation au Figaro.

Chantage et intox: La Russie arrête un chercheur français !

Chantage et intox:  La Russie arrête un chercheur français !

Laurent Vinatier, un chercheur français arrêté par la Russie et soupçonné d’espionnage . Une manipulation politique suite à l’arrestation d’un terroriste russe en France ( ancien militaire de l’armée russe) soupçonné de préparer un attentat.

De toute manière en Russie n’importe qui peut être arrêté et pour n’importe quel motif en s’appuyant sure partie 3 de l’article 330.1 du code pénal russe.

Le conseiller de l’ONG suisse Humanitarian Dialogue est soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe. Une affaire pénale a été ouverte contre lui pour violation d’une loi russe sur les «agents étrangers».

Le chercheur français de 48 ans, soupçonné d’avoir recueilli des informations sur les activités de l’armée russe, a rapporté l’agence de presse TASS.
Il s’agit de Laurent Vinatier, 48 ans, docteur en philosophie et expert du conflit tchétchène, de la Russie et de l’Asie centrale, a précisé l’agence étatique ainsi que d’autres médias russes. Il travaille en tant que conseiller pour le programme Eurasie et Russie depuis 2014 pour Humanitarian Dialogue, une organisation de médiation basée à Genève, qui a confirmé à Reuters son arrestation. «Nous nous efforçons d’obtenir plus de détails sur les circonstances [de l’arrestation] et d’obtenir la libération de Laurent», a affirmé l’organisation au Figaro.

Grosse intox russe avec des cercueils vides

Grosse intox russe avec des cercueils vides

 

On ne peut pas dire que les services d’espionnage russes se caractérisent par une grande finesse. En fai,t ils opèrent en Europe avec les grosses ficelles qui marchent en Russie en l’absence de liberté de l’information. Ce sont les méthodes du KGB qui s’adresse à une population sous informée et souvent politiquement inculte. Le fait  d’avoir déposé des cercueils vides près de la tour Eiffel relève en effet d’une stratégie ridicule qui peut peut-être marcher à Moscou mais pas à Paris.

Des salariés de la tour Eiffel ont découvert, ce samedi 1er juin peu avant 9 heures, cinq cercueils déposés à proximité du monument, a appris BFMTV confirmant une information du Parisien. Des drapeaux français recouvraient les cercueils, de taille réelle, avec la mention « Soldats français morts en Ukraine ». Une intervention du laboratoire central a permis de découvrir qu’ils contenaient du plâtre.

 

« Les investigations conduites ont permis de retrouver deux personnes suspectées d’être les auteurs étrangers  recherchés sans doute à la solde de la Russie alors qu’ils s’apprêtaient à prendre un bus pour Berlin » à la gare routière de Bercy, selon une source policière.

Intox russe en gros sabots

Intox russe en gros sabots

Selon l’agence française Viginum,, la Russie Prépare ces dispositifs de propagande notamment dans la perspective des élections. Point une stratégie d’intoxication qui vise la France mais aussi l’Allemagne et la Pologne. Ce réseau, «Portal Kombat» , diffuse des contenus prorusses, «manifestement inexacts ou trompeurs», dans le but «de polariser» le débat public et «d’affaiblir» le soutien occidental à l’Ukraine, explique-t-on à Viginum.

«Portal Kombat» repose sur un réseau de 193 «portails d’information» constitué autour de «trois écosystèmes» numériques, explique Viginum. Le premier rassemble des sites prénommés «pravda» déclinés en France, en Allemagne, en Pologne, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les sites «pravda» ont été ouverts en juin 2023 pour relayer des comptes de réseaux sociaux russes ou prorusses, des agences de presse russes ou des sites institutionnels. Tous reprennent le discours de «l’opération militaire spéciale» du Kremlin et dénigrent l’Ukraine et ses soutiens.

. «Malgré un système élaboré, les conséquences en France sont restées modérées», explique Viginum, en soulignant la faible audience des plateformes de type «pravda» : 10.700 visites en novembre pour le site français, 17.600 pour le site polonais, 34.400 pour le site allemand, 36.700 pour le site anglais et 55.000 pour la version espagnole.

La fréquentation très marginale pour ne pas dire complètement anecdotique des réseaux d’influence russe s’explique surtout par le caractère grossier d’une taxe en gros sabots. Une intoxication qui passe en Russie où la majorité ignore à peu près tout et depuis toujours d’une vraie démocratie mais qui évidemment ne peut prendre dans les pays démocratiques où la liberté d’information s’exerce totalement.

Intox : « les salaires ont progressé davantage que l’inflation »

Intox : « les salaires ont progressé davantage que l’inflation »

Les Échos, journal sérieux mais forcément proche des intérêts patronaux reprend à son compte des affirmations mensongères émanant du ministère du travail. Ce dernier affirme que les salaires ont progressé plus vite que l’inflation en moyenne en 2023 en France.

La première critique fondamentale c’est que le ministère du travail se fonde sur l’indice des prix à la consommation pour mesurer l’évaluation des salaires. Un indice complètement obsolète compte tenu de la déformation de la nature des achats des ménages et plus généralement des charges mais aussi compte tenu du changement ( parfois forcé) du comportement des consommateurs. La vérité c’est que la hausse des prix en 2023 a été plus proche de 10 % que de 3,6 % comme l’affirme l’INSEE.

Les calculs du ministère du travail relèvent du bricolage politique et méthodologique. Ainsi d’après le ministère du travail, le salaire horaire de base des ouvriers et employés aurait gagné 0,5 % de pouvoir d’achat l’an dernier, contre 0,2 % pour le salaire mensuel de base, selon les données provisoires publiées par le ministère du Travail ce vendredi. Les cadres ont, eux, continué à perdre du pouvoir d’achat sur leur salaire de base.

Toujours d’après le ministère du travail, ces évolutions doivent être mises en regard de l’inflation : les prix à la consommation pour l’ensemble des ménages et hors tabac ont augmenté de 3,6 % entre fin décembre 2022 et fin décembre 2023. Cela représente un gain de pouvoir d’achat sur un an de 0,5 % pour le SHBOE et de 0,2 % pour le SMB.

Notons aussi la supercherie méthodologique qui consiste à utiliser deux fois les augmentations obtenues en 2023 : d’une part pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat de l’an passé mais qu’on reprend aussi pour indiquer l’augmentation du pouvoir d’achat en 2024 !

Le raisonnement global repris sans état d’âme par les Échos avait déjà été effectué de la même manière par le Figaro. Objectif commun évidemment : décourager la revendication salariale.

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Intox gouvernementale : Les salaires auraient rattrapé l’inflation

Intox gouvernementale : Les salaires auraient rattrapé l’inflation !


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Intox: Les salaires auraient rattrapé l’inflation !

Intox: Les salaires auraient rattrapé l’inflation !


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Ces gains de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

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