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Macron: Encore une intervention pour rien

Macron: Encore une intervention pour rien

 

Encore une intervention pour rien pour macron. La problématique qu’il évoque est bien connue à savoir le blocage politique actuel. Par contre, il ne donne aucune piste sérieuse et concrète concernant l’avenir. À part sa volonté de ne pas démissionner, sous-entendu de ne pas non plus être démissionné sous la pression de l’opinion. Pour le reste concernant le budget, ce sera faute de vote de l’assemblée et comme prévu une reconduction du budget 2024.Visiblement en panne d’idées, Macron annonce un gouvernement « d’intérêt général »; Comme si ce n’était pas déjà l’objet premier des gouvernements !

De toute manière, il est en il y a longtemps que Macron a perdu tout pouvoir et tout a débuté après l’échec de sa majorité en 2022 lors des législatives, pour se poursuivre avec les européennes et le renouvellement récents de l’Assemblée nationale. Le problème de Macron c’est qu’il ne dispose pas de majorité, ni même de force d’appui significative puisqu’il est même contesté au sein de sa propre majorité. Ne parlons pas de l’opinion publique où sa cote de popularité est autour de 17 %. Le roi est nu et il cache sa nudité derrière toujours ce langage fumeux des instituts politiques et de l’ENA. L’avenir est pourtant prévisible. Le futur premier ministre faute de majorité comme Barnier sera condamné à disparaître au premier obstacle économique, financier, social voire sociétal.

 

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Toute l’opposition et la plupart des observateurs regrettent cette nouvelle intervention du président avec cette lettre aux Français qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Notamment avec cette hypothèse de guerre civile qu’il évoque alors qu’il est personnellement responsable de la crise politique provoquée par la dissolution.

Le président a largement caricaturé les uns et les autres leur attribuant l’entière responsabilité de la crise politique qui se prépare notamment en cas d’absence de majorité absolue. D’une façon générale aussi bien dans l’opposition  que dans la majorité, on souhaiterait que le président se taise enfin et se mette en retrait. En effet ces interventions ne font qu’alimenter le climat de haine qu’il dénonce.

Le président n’a pas encore compris non seulement qu’il est rejeté par une énorme majorité en France mais qu’en plus il génère une vraie haine du fait même de sa posture jupitérienne et de sa condescendance vis-à-vis de tous y compris son entourage propre

Invité de France 5, en marge de son entretien accordé au Figaro , le premier ministre Gabriel Attal n’a pas repris à son compte les termes du président de la République concernant la perspective de guerre civile, tout en reprochant aux deux blocs d’avoir la «haine comme carburant» et de contribuer «à dresser les uns contre les autres» avec une «forme de confessionnalisation de la politique». «Probablement que la victoire des extrêmes, de l’extrême droite, libérerait» des «pulsions et pourrait conduire effectivement à des violences.»

Nouméa-Macron: Encore une intervention peut ne rien dire.

Nouméa-Macron: Encore une intervention peut ne rien dire.

Il ne faut sans doute pas s’attendre à des déclarations choc de Macon qui va s’efforcer de surfer sur les difficultés. Des difficultés d’abord politiques avec un faux changement de gouvernement caractérisé par la venue de quelques inconnus qui remplacent d’autres inconnus tout aussi inutiles. Avec aussi une première ministre en réalité en sursis et dont le sort sera scellé en fonction de la conjoncture économique et sociale de la rentrée. Une première ministre d’autant plus affaiblie qu’elle reçoit régulièrement des claques de la part du président de la république qui a toujours besoin de marcher sur le ventre de ses collaborateurs pour se glorifier lui-même.

Pourtant, la situation économique et sociale n’est guère réjouissante. Au plan économique la France avance doucement vers la récession. Sur le plan des équilibres financiers, c’est la véritable catastrophe que dénonce d’ailleurs régulièrement Bruxelles avec un déficit budgétaire de plus en plus grand et une dette globale maintenant incontrôlable. On peut s’attendre à ce que le président n’aborde que mezza voce la question gênante des violences et des émeutes récentes.

Jusque-là il n’a pratiquement pas dit un mot sur ce sujet qui met pourtant en cause l’unité nationale et la sécurité. Étant à Nouméa le président devra traiter de la question politique de l’avenir de l’archipel. Question encore difficile car la situation est bloquée après le troisième rejet des référendums successifs. Macron va sans doute se borner à appeler les deux camps à engager le dialogue sur le futur statut. Macron va aussi évoquer le rôle stratégique de la France dans la région qui devient en fait complètement anecdotique face aux grandes puissances. Bref encore un discours pour rien ou presque, juste le rappel de quelques priorités intemporelles mais toujours aussi théoriques ( Transition écologique, services publics, sécurité etc.).

Sondage intervention Macron à la télé : sans intérêt pour 70 % des Français

Sondage intervention Macron à la télé : sans intérêt pour 70 % des Français

L’omniprésence de Macron dans les médias a pour conséquence de saturer l’opinion publique qui a jugé pour 70 % sa dernière intervention à la télé sans intérêt.

À l’issue de son interview télévisée lundi soir au 20 heures de TF1, 68% des Français l’ont jugé «plutôt pas convaincant», selon les résultats d’un sondage Odoxa. Pire, 39% n’ont pas du tout suivi l’intervention du chef de l’État, ni en direct, ni en revoyant des extraits ou des commentaires. Un chiffre record de non-intérêt pour une intervention du Président de la République. Emmanuel Macron enregistre ainsi son 3e plus mauvais score de «conviction» depuis cinq ans. Pourtant, derrière ce mauvais résultat, se cachent plusieurs indices d’un léger frémissement de l’opinion en faveur du chef de l’État.

«Si ce bilan est mauvais, il est tout de même significativement meilleur que celui de ses deux dernières interventions», observe Gaël Slimane, le président d’Odoxa. Pour sa dernière allocution officielle, le 18 avril dernier à propos de la réforme des retraites déjà, seulement 22% des Français l’ayant écouté s’étaient dits convaincus.

Sondage Macron : une intervention télé sans intérêt pour 70 % des Français

Sondage Macron : une intervention télé sans intérêt pour 70 % des Français

L’omniprésence de Macfon dans les médias a pour conséquence de saturer l’opinion publique qui a jugé pour 70 % sa dernière intervention à la télé sans intérêt.

À l’issue de son interview télévisée lundi soir au 20 heures de TF1, 68% des Français l’ont jugé «plutôt pas convaincant», selon les résultats d’un sondage Odoxa. Pire, 39% n’ont pas du tout suivi l’intervention du chef de l’État, ni en direct, ni en revoyant des extraits ou des commentaires. Un chiffre record de non-intérêt pour une intervention du Président de la République. Emmanuel Macron enregistre ainsi son 3e plus mauvais score de «conviction» depuis cinq ans. Pourtant, derrière ce mauvais résultat, se cachent plusieurs indices d’un léger frémissement de l’opinion en faveur du chef de l’État.

«Si ce bilan est mauvais, il est tout de même significativement meilleur que celui de ses deux dernières interventions», observe Gaël Slimane, le président d’Odoxa. Pour sa dernière allocution officielle, le 18 avril dernier à propos de la réforme des retraites déjà, seulement 22% des Français l’ayant écouté s’étaient dits convaincus.

Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé

Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé


Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron de lundi dernier . En effet les Français, eux, sont prês de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Intervention à la télé : Macron n’a convaincu personne

Intervention à la télé : Macron n’a convaincu personne

Comme d’habitude les réactions des éditorialistes sont assez mesurées si tôt après l’intervention d’un chef de l’État. D’une certaine manière ,o n attend que la tonalité soit donnée. Curieusement, on observera qu’aucune chaîne d’information n’a cette fois demandée de sondage d’appréciation de l’opinion sur cette intervention de Macon. Rien d’étonnant à cela puisque la majorité de ces médias dépendent des grands financiers de l’État.

Mais sur un plan qualitatif, les experts conviennent que cette intervention du chef de l’État manquait sérieusement de clarté, de concret et même de sérieux.
Même le Medef qui n’est pas spécialement à l’extrême gauche a considéré que ce calendrier voire les propositions du chef de l’État étaient assez douteuses en tout cas que le Medef se tiendrait à son programme et qu’il était inutile d’engager des négociations quand on est pas sur aboutir.

La vérité c’est que ce discours ressemblait à un espèce de patchwork assez morne rabâchant pour la énième fois les orientations du chef de l’État. Une espèce de mélange permettant difficilement non seulement de voir le contenu concret mais aussi l’objectif st la programmation. À cet égard cette perspective de 100 jours est une sorte de promesse publicitaire qui n’a guère de sens quand il faudra des années pour changer réellement et radicalement et de manière concertée la situation présente.

D’une certaine manière, l’intervention de Macon était existentielle. Il s’agissait de montrer pour lui qu’il était toujours président de la république et qu’il détenait la maîtrise des horloges. En fait, ce président est de plus en plus seul même au sein de sa majorité pourtant guère contraignante. Pour preuve, le calendrier social va être imposé d’une part par les syndicats de salariés, d’autre part par les syndicats des patrons. De toute manière l’étatisation n’est pas souhaitable dans tous les domaines loin s’en faut et mieux vaudrait que Macon se consacre à gouverner plutôt qu’à vouloir moderniser à tout prix pour afficher un pseudo modernisme. La conséquence politique de cette nouvelle intervention à la télévision sera sans doute une nouvelle détérioration de la popularité déjà basse du président.

Politique- Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls  » ( CFDT)

Politique- Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls  » ( CFDT)

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger n’a guère été tendre quant à l’intervention de la première ministre jeudi sur France 2. Le leader de la CFDT a en effet considéré qu’il s’agissait d’une nouvelle intervention pour les nuls. « On a l’impression de revivre la conférence de presse du 10 janvier. En fait la conférence de presse qui présentait la réforme des retraites pour les nuls. Il y a rien de bougé. On a le sentiment qu’entre temps, il n’y a pas eu un mouvement social de grande ampleur qui ne s’était pas produit depuis les années 90″.

Il faut dire qu’Élisabeth Borne s’est montrée comme à son habitude, une technocrate assez pâle s’efforçant de montrer avec des chiffres la légitimité comptable de la réforme. En réalité, rien de nouveau car la première ministre n’avait rien d’autre à offrir que le texte initial du gouvernement. Certains dans la majorité considèrent que le mécontentement des Français provient d’une insuffisance de pédagogie. Or les Français ont bien compris les enjeux et les modalités. Ils ont bien compris les efforts injustes qu’on leur demandait, ils ont bien compris l’inefficacité de cette réforme. Il ne s’agit donc pas d’un problème de communication mais d’une opposition radicale à une réforme insuffisante, bâclée et non réellement discutée avec les partenaires sociaux. Pour preuve d’ailleurs l’attitude du Medef favorable des lèvres à la réforme mais surtout qui ne veut pas entendre parler d’ »index » mesurant la part des séniors dans l’entreprise.

Face à une opposition grandissante à sa réforme des retraites, Élisabeth Borne s’est expliquée jeudi soir sur France 2 sur le sens de son projet qu’elle n’a pas qualifié de « juste » comme elle le disait jusqu’ici. Et pour cause : le gouvernement a été critiqué pour avoir utilisé ce vocable au moment de la présentation du projet alors qu’il subsistera des disparités de durées de cotisations et que ceux qui ont commencé à travailler plus jeunes devront contribuer plus longtemps au système. La situation de certaines femmes a aussi été soulignée.

Elisabeth Borne a plutôt insisté sur l’« effort » demandé pour convaincre les Français. Alors que la pression de la rue est forte et qu’une majorité à l’Assemblée nationale sur le texte n’est pas acquise, la Première ministre a déclaré qu’elle « n’envisage pas l’hypothèse » d’un recours au 49.3 pour faire adopter sa réforme qui repousse notamment l’âge de départ de 62 à 64 ans.
Elisabeth Borne a redit le côté « indispensable » de la réforme « pour sauver le système de retraites », même si « ça n’est pas simple de demander aux Français de travailler progressivement plus longtemps ».
Concernant le travail de seniors, aspect crucial de la réforme, Elisabeth Borne s’est dite favorable à des « sanctions » contre les entreprises qui ont de « mauvaises pratiques » en matière d’emploi des seniors. Au sujet de l’index d’emploi des seniors que le gouvernement veut mettre en place, Elisabeth Brtne « pense qu’on peut aller plus loin (…) en disant que les entreprises dont l’index montre qu’elles n’ont pas des bonnes pratiques à l’égard des seniors, doivent mettre en oeuvre un plan d’action qui évidemment sera négocié dans l’entreprise ». « Et si elles ne le font pas, ou s’il n’y a pas d’effets pour corriger les mauvaises pratiques, alors il pourrait y avoir des sanctions », a-t-elle ajouté. Une première est bien vague à laquelle s’oppose totalement le Medef qui ne veut même pas le temps de parler d’index.

Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls  » (CFDT)


Retraites–Élisabeth Borne à la télé : « encore une intervention pour les nuls  » ( CFDT)


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger n’a guère été tendre quant à l’intervention de la première ministre hier sur France 2. Le leader de la CFDT a en effet considéré qu’il s’agissait d’une nouvelle intervention pour les nuls. « On a l’impression de revivre la conférence de presse du 10 janvier. En fait la conférence de presse qui présentait la réforme des retraites pour les nuls. Il y a rien de bougé. On a le sentiment qu’entre temps, il n’y a pas eu un mouvement social de grande ampleur qui ne s’était pas produit depuis les années 90″.

Il faut dire qu’Élisabeth Borne s’est montrée comme à son habitude, une technocrate assez pâle s’efforçant de montrer avec des chiffres la légitimité comptable de la réforme. En réalité, rien de nouveau car la première ministre n’avait rien d’autre à offrir que le texte initial du gouvernement. Certains dans la majorité considèrent que le mécontentement des Français provient d’une insuffisance de pédagogie. Or les Français ont bien compris les enjeux et les modalités. Ils ont bien compris les efforts injustes qu’on leur demandait, ils ont bien compris l’inefficacité de cette réforme. Il ne s’agit donc pas d’un problème de communication mais d’une opposition radicale à une réforme insuffisante, bâclée et non réellement discutée avec les partenaires sociaux. Pour preuve d’ailleurs l’attitude du Medef favorable des lèvres à la réforme mais surtout qui ne veut pas entendre parler d’ »index » mesurant la part des séniors dans l’entreprise.

Face à une opposition grandissante à sa réforme des retraites, Élisabeth Borne s’est expliquée jeudi soir sur France 2 sur le sens de son projet qu’elle n’a pas qualifié de « juste » comme elle le disait jusqu’ici. Et pour cause : le gouvernement a été critiqué pour avoir utilisé ce vocable au moment de la présentation du projet alors qu’il subsistera des disparités de durées de cotisations et que ceux qui ont commencé à travailler plus jeunes devront contribuer plus longtemps au système. La situation de certaines femmes a aussi été soulignée.

Elisabeth Borne a plutôt insisté sur l’« effort » demandé pour convaincre les Français. Alors que la pression de la rue est forte et qu’une majorité à l’Assemblée nationale sur le texte n’est pas acquise, la Première ministre a déclaré qu’elle « n’envisage pas l’hypothèse » d’un recours au 49.3 pour faire adopter sa réforme qui repousse notamment l’âge de départ de 62 à 64 ans.
Elisabeth Borne a redit le côté « indispensable » de la réforme « pour sauver le système de retraites », même si « ça n’est pas simple de demander aux Français de travailler progressivement plus longtemps ».
Concernant le travail de seniors, aspect crucial de la réforme, Elisabeth Borne s’est dite favorable à des « sanctions » contre les entreprises qui ont de « mauvaises pratiques » en matière d’emploi des seniors. Au sujet de l’index d’emploi des seniors que le gouvernement veut mettre en place, Elisabeth Brtne « pense qu’on peut aller plus loin (…) en disant que les entreprises dont l’index montre qu’elles n’ont pas des bonnes pratiques à l’égard des seniors, doivent mettre en oeuvre un plan d’action qui évidemment sera négocié dans l’entreprise ». « Et si elles ne le font pas, ou s’il n’y a pas d’effets pour corriger les mauvaises pratiques, alors il pourrait y avoir des sanctions », a-t-elle ajouté. Une première est bien vague à laquelle s’oppose totalement le Medef qui ne veut même pas le temps de parler d’index.

Politique- Macron à la télé: Intervention ratée

Macron à la télé:  Intervention ratée

 Une étude Odoxa Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro indique que peu de personnes ont regardé l’entretien présidentiel diffusé sur TF1 et LCI.

Sans doute une intervention de trop pour Macron, très peu suivie et en plus raté sur le fond. En effet Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro, ils sont seulement 9% à l’avoir suivie en entier, et 16% à l’avoir vue en partie. «Des indicateurs très faibles par rapport aux standards habituels», relève Emile Leclerc, directeur d’études de l’institut.

D’autant plus faibles que les précédentes apparitions du chef de l’État ont suscité un vif intérêt. Le 9 novembre dernier, son allocution présidentielle avait été suivie par 64% des citoyens. Quant à celle du 12 juillet dernier, ils étaient 71% à s’y être arrêtés. Les deux prises de parole étaient toutefois consacrées à la situation sanitaire, et de nouvelles annonces étaient attendues.

« Seuls 37% des Français ont trouvé le locataire de l’Élysée «convaincant», soit «le plus bas niveau enregistré sur toutes ses interventions depuis le début de la crise sanitaire», souligne Odoxa. Sa clarté en a également pris un coup, puisque la moitié des Français seulement estime qu’Emmanuel Macron a montré «qu’il savait où il allait», et 40% l’ont trouvé rassurant.

Finalement, cette interview semble donc avoir produit l’effet inverse de celui recherché. Si le chef de l’État a cherché à valoriser son bilan en défendant ses choix, 6 Français sur 10 estiment que ce dernier est mauvais. Y compris sur des thèmes comme l’immigration (79%), le pouvoir d’achat (76%) ou le chômage (61%). «Dans notre baromètre politique réalisé une semaine auparavant, 44% d’entre eux le qualifiaient de ‘bon président’. Non seulement il n’a pas amélioré la proportion de Français qui le jugent positivement mais il l’a dégradée», analyse Emile Leclerc.

Le jugement est également sévère sur la posture adoptée par Emmanuel Macron, puisque deux-tiers de l’opinion estiment qu’il s’est «davantage exprimé comme un candidat que comme un président» et qu’il «profite de sa fonction de président pour faire campagne dans les médias en vue de sa réélection».

Que cette interview ait modifié ou non l’avis des Français, le résultat n’est pas bon : 63% d’entre eux ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron se présente en 2022.

Sondage Macron à la télé: Intervention ratée

Macron à la télé:  Intervention ratée

 Une étude Odoxa Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro indique que peu de personnes ont regardé l’entretien présidentiel diffusé sur TF1 et LCI.

Sans doute une intervention de trop pour Macron, très peu suivie et en plus raté sur le fond. En effet Selon un sondage Odoxa Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro, ils sont seulement 9% à l’avoir suivie en entier, et 16% à l’avoir vue en partie. «Des indicateurs très faibles par rapport aux standards habituels», relève Emile Leclerc, directeur d’études de l’institut.
D’autant plus faibles que les précédentes apparitions du chef de l’État ont suscité un vif intérêt. Le 9 novembre dernier, son allocution présidentielle avait été suivie par 64% des citoyens. Quant à celle du 12 juillet dernier, ils étaient 71% à s’y être arrêtés. Les deux prises de parole étaient toutefois consacrées à la situation sanitaire, et de nouvelles annonces étaient attendues.

« Seuls 37% des Français ont trouvé le locataire de l’Élysée «convaincant», soit «le plus bas niveau enregistré sur toutes ses interventions depuis le début de la crise sanitaire», souligne Odoxa. Sa clarté en a également pris un coup, puisque la moitié des Français seulement estime qu’Emmanuel Macron a montré «qu’il savait où il allait», et 40% l’ont trouvé rassurant.

Finalement, cette interview semble donc avoir produit l’effet inverse de celui recherché. Si le chef de l’État a cherché à valoriser son bilan en défendant ses choix, 6 Français sur 10 estiment que ce dernier est mauvais. Y compris sur des thèmes comme l’immigration (79%), le pouvoir d’achat (76%) ou le chômage (61%). «Dans notre baromètre politique réalisé une semaine auparavant, 44% d’entre eux le qualifiaient de ‘bon président’. Non seulement il n’a pas amélioré la proportion de Français qui le jugent positivement mais il l’a dégradée», analyse Emile Leclerc.

À LIRE AUSSI«Un moulin à paroles égocentré» : l’opposition fustige l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1

Le jugement est également sévère sur la posture adoptée par Emmanuel Macron, puisque deux-tiers de l’opinion estiment qu’il s’est «davantage exprimé comme un candidat que comme un président» et qu’il «profite de sa fonction de président pour faire campagne dans les médias en vue de sa réélection».

Que cette interview ait modifié ou non l’avis des Français, le résultat n’est pas bon : 63% d’entre eux ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron se présente en 2022.

Sur TF1 Macron: Intervention ratée, fausse compassion mais vraie autosatisfaction

Sur TF1 Macron: Intervention ratée, fausse compassion mais vraie autosatisfaction

 

 

 

 

Cette fois l’intervention de Macron constitue certainement un échec dans la mesure où il n’y avait pas véritablement d’objets nouveaux à traiter et qu’il s’était déjà exprimé il y a quelques jours. En fait, il ne s’agissait pas véritablement d’une interview mais d’une opération promotionnelle brosse à reluire du chef de l’État. L’intéressé a quand même pris soin de faire dans la fausse compassion reconnaissant qu’il avait pu commettre des erreurs mais qu’il avait appris. Sans beaucoup d’états d’âme, il a avoué l’erreur vis-à-vis de Hulot. On ne sait pas s’il s’agit de la personnalité de Hulot ou des orientations fantaisistes des écolos d’EELV. Macron dont  la particularité est d’aimer personne surtout dans son entourage proche par contre a déclaré son amour français. Un propos qui ne mange pas de pain et vide de tout sens. Du sentimentalisme à bon marché.

 

«J’ai aimé la France et aujourd’hui je l’aime encore plus follement. J’aime les Françaises et les Français.» Mais tout en laissant penser à ces «Françaises et ces Français» qu’il pourrait toutefois les quitter bientôt, si, par exemple, l’épidémie de Covid-19 redevenait hors de contrôle – ce qui, avec la vaccination et l’absence de variant résistant, reste aujourd’hui très peu probable… «Je ne suis pas là pour conserver le pouvoir», a ainsi promis le chef de l’Etat. «Il y a une vie avant et une vie après», a-t-il également souligné avant d’y aller (très) fort dans les mots adressés aux «Françaises et aux Français» : «Ce que nous avons vécu ensemble est inoubliable.» Le seul problème est de définir le caractère inoubliable du passage de cet ovni politique qui est r!

Pour s’excuser de son inefficacité, le chef de l’Etat a évoqué l’idée que cette «révolution» n’en était qu’au «début» «elle est encore en cours, a-t-il ajouté. Il faut continuer de faire advenir ce futur possible.» Soulignant ensuite, pour ceux qui n’auraient pas compris que la France a besoin de lui pour poursuivre le travail, qu’«on ne transforme pas le pays en cinq ans». Il a donc besoin de plus de temps.

Avec un culot qu’on lui connaît Macron a indiqué que lui ne faisait pas de campagne électorale contrairement aux candidats déclarés. Vraiment ? Il ne s’est pourtant pas privé de critiquer la volonté de la candidate LR de réduire la fonction publique de 200 000 agents : «Supprimer des enseignants ? Des infirmiers ? Des militaires ? Des policiers ? […] L’illusion de la réduction sèche du nombre de fonctionnaires, ça ne marche pas.» Il faut rappeler que Macron avait promit la suppression de 120 000 fonctionnaires. Résultat zéro suppression.

Sur le sujet central de la réforme des retraites, il a tenté de sortir de la situation à laquelle il est englué. Il comprend l’anxiété mais a réaffirmé l’idée de «fusion» de certains régimes pour en garder «trois», dont ceux du privé et du public ( quel est le troisième !).

bref un bel exercice d’autopromotion politique qui n’a pas grand-chose à voir avec le régalien puisqu’aucune analyse ou orientation nouvelle n’a été annoncée. TF1 une nouvelle fois a servi la soupe à Macron en plus avec la bénédiction du CSA

Intervention de Macron au 20h: redite et aveu d’échec

Intervention de Macron au 20h: redite et aveu d’échec  

Pour le professeur Arnaud Benedetti, la communication du chef de l’État, notamment à travers le ton employé, laissait transparaître un léger aveu d’échec et la sensation d’un exécutif tiraillé entre la pression du virus et la crainte de l’opinion.( Tribune dans le Figaro)

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne. Il est rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire. Il a notamment publié «Le coup de com’ permanent» (éd. du Cerf, 2018) dans lequel il détaille les stratégies de communication d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron rattrapé par la pression médiatico-épidémique est monté au front. Il lui fallait desserrer l’étau, tant du virus qui n’obéit à aucune autre loi que la sienne que des critiques qui se densifient sur sa gestion sanitaire des dernières semaines.

Alors que le parti des médecins multiplie les alertes, se cabre même depuis l’intervention présidentielle défendant le choix du 29 Janvier de ne pas confiner, l’allocution du Chef de l’État, annoncée dès le matin, a replongé le peuple politico-médiatique de la V ème République dans cette atmosphère monarchique qui instaure la parole d’un seul homme, un instant tout au moins, comme une délivrance messianique.

Or, le temps messianique en régime médiatique est celui de l’attente. La technique de l’Élysée, de ce point de vue, reste inchangée: pré-annoncer, faire mijoter, chaîne info et réseaux aidant, et certifier par l’apparition sur les écrans ce que l’Elysée a laissé inexorablement et de manière pointilliste «fuiter»…

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception « victorieuse » de la gestion française, redouble cette impression de recul.

Le décor en quelque sorte était planté avant la prestation, la «bande-annonce» communicante ayant déjà amplement infusé, via les chaînes info et les réseaux.

La déclaration d’Emmanuel Macron dans ce contexte s’est articulée autour de trois blocs dont l’objectif consistait à démontrer qu’il existait…une stratégie, que celle-ci était maîtrisée, s’inscrivait dans une continuité et une cohérence d’ensemble, que la carte d’état-major était tenue et surtout que l’on ne reculait pas.

Le premier bloc auto-justificateur constitue désormais une figure pérenne du discours macroniste par temps de crise. Seules les modulations de la voix et de la sémantique le graduent sur un axe allant du péremptoire à l’humilité modérée. C’est cette tonalité qu’a cette fois retenue le Président, après une intervention suite au dernier sommet européen qui avait opté pour le premier registre, frisant l’auto-satisfaction.

 

Le second bloc, central sur le plan discursif, avait pour visée de délivrer les nouvelles mesures dont la plupart traduisent un relèvement des contraintes, lesquelles illustrent en creux la perte de contrôle de l’épidémie par l’exécutif. La généralisation sur tout le territoire des dispositifs s’appliquant jusque-là à dix-neuf départements dit «l’enfoncement de nos défenses» et avoue pratiquement ce que l’expression verbale présidentielle se refuse à reconnaître: l’insuffisance des mesures engagées depuis quelques semaines par le gouvernement.

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception «victorieuse» de la gestion française, redouble cette impression de recul. Tout se passe comme si la politique du Président pliait toujours plus, mais que seule sa communication ne rompait pas malgré cette forme d’évidence qui dans l’opinion se propage: le retard est la marque de fabrique de cette gestion de crise.

 

Le troisième bloc relevait du combat et de l’espoir, les mots et les annonces se succédant en cascades: le réarmement à venir des réanimations, l’accélération de la vaccination et au bout du bout de ce tunnel qui n’en finit pas l’aurore très pâle d’une réouverture progressive, à pas comptés des commerces et des lieux de vie pour Mai, où les Françaises et les Français auront compris qu’ils ne feront pas, malgré tout, ce qui leur plaît.

Au moment d’évoquer la stratégie, s’est imposée l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Au final, n’est-ce pas l’inconscient du Président qui a beaucoup plus dit qu’il n’entendait dire lorsqu’il a prévenu au détour d’une phrase que nous dépasserions, hélas bientôt, la barre dramatique des 100 000 morts, anticipant comme pour le déminer ce que le franchissement de ce seuil produira dans ses répercussions médiatiques et, mutadis mutandis, dans les plis profonds de l’opinion?

C’est ce même inconscient, paradoxe d’une rhétorique aspirant à la pédagogie, qui s’est exprimé lorsqu’évoquant sa stratégie de la tenaille, freiner l’épidémie et accélérer la vaccination, s’est imposée surtout l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Remake d’un long remake, la communication présidentielle aura-t-elle redonné sa chance à la parole politique et la parole politique à la puissance publique? Il est permis d’en douter tant la politique justement ne cesse de courir après le virus et la communication après la politique…

Intervention de Macron au 20h: du rabâché

Intervention de Macron au 20h: du rabâché

Pour le professeur Arnaud Benedetti, la communication du chef de l’État, notamment à travers le ton employé, laissait transparaître un léger aveu d’échec et la sensation d’un exécutif tiraillé entre la pression du virus et la crainte de l’opinion.( Tribune dans le Figaro)

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne. Il est rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire. Il a notamment publié «Le coup de com’ permanent» (éd. du Cerf, 2018) dans lequel il détaille les stratégies de communication d’Emmanuel Macron.


Emmanuel Macron rattrapé par la pression médiatico-épidémique est monté au front. Il lui fallait desserrer l’étau, tant du virus qui n’obéit à aucune autre loi que la sienne que des critiques qui se densifient sur sa gestion sanitaire des dernières semaines.

Alors que le parti des médecins multiplie les alertes, se cabre même depuis l’intervention présidentielle défendant le choix du 29 Janvier de ne pas confiner, l’allocution du Chef de l’État, annoncée dès le matin, a replongé le peuple politico-médiatique de la V ème République dans cette atmosphère monarchique qui instaure la parole d’un seul homme, un instant tout au moins, comme une délivrance messianique.

Or, le temps messianique en régime médiatique est celui de l’attente. La technique de l’Élysée, de ce point de vue, reste inchangée: pré-annoncer, faire mijoter, chaîne info et réseaux aidant, et certifier par l’apparition sur les écrans ce que l’Elysée a laissé inexorablement et de manière pointilliste «fuiter»…

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception « victorieuse » de la gestion française, redouble cette impression de recul.

Le décor en quelque sorte était planté avant la prestation, la «bande-annonce» communicante ayant déjà amplement infusé, via les chaînes info et les réseaux.

La déclaration d’Emmanuel Macron dans ce contexte s’est articulée autour de trois blocs dont l’objectif consistait à démontrer qu’il existait…une stratégie, que celle-ci était maîtrisée, s’inscrivait dans une continuité et une cohérence d’ensemble, que la carte d’état-major était tenue et surtout que l’on ne reculait pas.

Le premier bloc auto-justificateur constitue désormais une figure pérenne du discours macroniste par temps de crise. Seules les modulations de la voix et de la sémantique le graduent sur un axe allant du péremptoire à l’humilité modérée. C’est cette tonalité qu’a cette fois retenue le Président, après une intervention suite au dernier sommet européen qui avait opté pour le premier registre, frisant l’auto-satisfaction.

 

Le second bloc, central sur le plan discursif, avait pour visée de délivrer les nouvelles mesures dont la plupart traduisent un relèvement des contraintes, lesquelles illustrent en creux la perte de contrôle de l’épidémie par l’exécutif. La généralisation sur tout le territoire des dispositifs s’appliquant jusque-là à dix-neuf départements dit «l’enfoncement de nos défenses» et avoue pratiquement ce que l’expression verbale présidentielle se refuse à reconnaître: l’insuffisance des mesures engagées depuis quelques semaines par le gouvernement.

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception «victorieuse» de la gestion française, redouble cette impression de recul. Tout se passe comme si la politique du Président pliait toujours plus, mais que seule sa communication ne rompait pas malgré cette forme d’évidence qui dans l’opinion se propage: le retard est la marque de fabrique de cette gestion de crise.

 

Le troisième bloc relevait du combat et de l’espoir, les mots et les annonces se succédant en cascades: le réarmement à venir des réanimations, l’accélération de la vaccination et au bout du bout de ce tunnel qui n’en finit pas l’aurore très pâle d’une réouverture progressive, à pas comptés des commerces et des lieux de vie pour Mai, où les Françaises et les Français auront compris qu’ils ne feront pas, malgré tout, ce qui leur plaît.

Au moment d’évoquer la stratégie, s’est imposée l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Au final, n’est-ce pas l’inconscient du Président qui a beaucoup plus dit qu’il n’entendait dire lorsqu’il a prévenu au détour d’une phrase que nous dépasserions, hélas bientôt, la barre dramatique des 100 000 morts, anticipant comme pour le déminer ce que le franchissement de ce seuil produira dans ses répercussions médiatiques et, mutadis mutandis, dans les plis profonds de l’opinion?

C’est ce même inconscient, paradoxe d’une rhétorique aspirant à la pédagogie, qui s’est exprimé lorsqu’évoquant sa stratégie de la tenaille, freiner l’épidémie et accélérer la vaccination, s’est imposée surtout l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Remake d’un long remake, la communication présidentielle aura-t-elle redonné sa chance à la parole politique et la parole politique à la puissance publique? Il est permis d’en douter tant la politique justement ne cesse de courir après le virus et la communication après la politique…

Islamisme: Macron reporte encore son intervention

Islamisme: Macron reporte encore son intervention

 

 

Une nouvelle fois on attendra l’intervention de Macron sur la laïcité et l’islamisme. En effet,  le président de la république a encore décalé son discours au 2 octobre. Cela démontre à l’évidence que les reports successifs d’expression du chef de l’État sur une problématique délicate correspondent au flou du positionnement et donc de la stratégie. Il faut d’abord noter que la principale action va consister à soumettre à l’assemblée une loi sur le séparatisme, un choix sémantique très approximatif pour ne pas avoir à traiter la question centrale de la laïcité et de l’islamisme. Macron ménage depuis longtemps la population musulmane qui évidemment ne verse pas globalement dans l’extrémisme. Reste que même minoritaire, le mouvement islamiste gangrène  nombre de quartiers profitant en outre de sa tolérance vis-à-vis du trafic de drogue pour développer son influence. Le moment électoral n’est pas forcément bien choisi pour s’exprimer sur des sujets aussi clivant car le parti du président vient de subir une défaite encore cinglante lors des élections législatives partielles. Le président doit encore ménager les électeurs potentiels y compris ceux qui peuvent être concernés en tout cas intéressés par un discours sur le séparatisme et l’islamisme. Il n’est pas certain que Macron soit aussi clair que Jean Castex,  le premier ministre qui s’est exprimé à l’Assemblée nationale dès sa nomination :. «La France c’est la République. Et celle-ci aussi se trouve aujourd’hui ébranlée dans ses fondements par la coalition de ses ennemis – terroristes, extrémistes, complotistes, séparatistes, communautaristes -, dont les armes habituelles de la violence […] et de la lâcheté […] ont pris ces dernières années une intensité » avait déclaré le premier ministre qui faisait clairement le lien entre extrémistes, séparatistes et atteinte à la république. Le président de la république choisira sans doute des expressions beaucoup plus ésotériques, beaucoup plus floue. Le danger c’est évidemment qu’il ne soit pas compris par la demande d’une grande partie des électeurs de clarification mais aussi d’action.

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