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Réforme sociale : le débat doit d’abord intervenir entre partenaires sociaux

Réforme sociale : le débat doit d’abord intervenir entre partenaires sociaux

Il faut arrêter la folie de Macron de vouloir lui-même procéder aux réformes du champ social. Il n’en a ni la légitimité, ni la connaissance. Les réformes sociales (qui touchent aussi au plan économique la plupart du temps) doivent en priorité être débattue entre partenaires sociaux. Ce n’est qu’ensuite que le politique doit prendre le relais s’il y a lieu de légiférer.

Il serait temps que le Medef et les organisations syndicales de salariés tirent la sonnette d’alarme pour rappeler au chef de l’État son rôle et ses limites. Macron est en effet en train de transformer la démocratie française en autocratie où il se prend à la fois pour le syndicaliste en chef, pour le patron de toutes les entreprises, pour les organisations intermédiaires, pour le Parlement, pour le gouvernement et pour le monarque.

De ce point de vue, il y a sans doute une erreur du Medef à adopter une position qui consiste à faire le dos rond en acceptant finalement le transfert de responsabilité sociale sur le gouvernement.

Ce Medef doit aussi changer sa culture trop souvent réactionnaire et bien loin de ce qui se pratique en matière de négociation sociale dans les pays du Nord de l’Europe et en particulier en Allemagne. Le Medef et autres organisations patronales avec les syndicats doivent cogérer le débat sur les questions socioéconomiques.

Et les syndicats de salariés de leur côté ne doivent pas tomber dans le piège de la politisation de la problématique sociale. Il ne faut pas se tourner systématiquement vers les partis politiques, le Parlement, le gouvernement ou le chef de l’État. Il faut se retourner vers les chefs d’entreprises au niveau national et au plan local selon la nature des questions.

Les partenaires sociaux doivent aussi faire leur révolution culturelle et en quelque sorte se dépolitiser à tout point de vue.

Mozambique: la France toujours prête intervenir

Mozambique: la France toujours prête intervenir

 

La France n’est même pas sorti du bourbier malien avec sa force barkhane qu’elle est déjà prête à s’engager au Mozambique.

Paris fait feu de tout bois contre le djihadisme. La France est prête à apporter un soutien militaire aux pays d’Afrique australe s’ils décidaient d’intervenir contre les groupes djihadistes au Mozambique, a déclaré Emmanuel Macron, vendredi 29 mai, pendant une visite en Afrique du Sud.

Des djihadistes liés au groupe Etat islamique ont multiplié les attaques dans le nord du Mozambique ces dernières années, notamment dans la région de Cabo Delgado riche en gaz naturel, contraignant notamment Total à annoncer le retrait de son personnel le mois dernier.

La France, qui craint aussi une contagion de la rébellion islamiste aux Comores, voisines du département de Mayotte, de l’autre côté du canal du Mozambique, observe avec attention l’évolution de la situation sur le terrain, confiait récemment le ministère des Armées à Reuters.

« Nous sommes à disposition pour aider, mais dans le cadre d’une solution politique qui sera d’abord demandée par le Mozambique et ensuite structurée par la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) », a précisé Emmanuel Macron au côté de son homologue Cyril Ramaphosa. Dans ce cas-là, « la France est disponible pour prendre part à des opérations sur la partie maritime », a déclaré le chef de l’Etat.

Les principaux pays de la SADC se sont réunis jeudi pour étudier les besoins du Mozambique et les options disponibles pour rétablir la stabilité, mais aussi apporter une aide économique à l’un des pays les plus pauvres du continent, a indiqué le président sud-africain.

L’option d’une intervention militaire n’a pas été retenue pour le moment, le président mozambicain Filipe Nyusi et ses voisins privilégiant, au nom de la souveraineté du Mozambique, un renforcement des forces de sécurité locales.

Le Portugal, ancienne puissance coloniale au Mozambique, pousse de son côté pour que l’Union européenne mette en place dans les prochains mois une mission de formation de l’armée mozambicaine, même si peu de pays européens semblent prêts à y participer.

Le Drian, dit le poisson rouge veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

Le Drian, dit le poisson rouge  veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

 

 

 Jean Yves le Drian, dit le poisson rouge pour sa capacité à évoluer entre tous les courants politiques, a déclaré vouloir s’immiscer dans le conflit entre Washington et Téhéran en marge des discussions de l’assemblée générale de l’ONU. Une intention louable mais un peu tardive et illusoire car l’Europe s’est montrée incapable de peser dans le conflit irano- Américains alors qu’elle était partie prenante de l’accord sur le nucléaire de l’Iran. La vérité, c’est que l’Europe- et la France en particulier- s’est couchée devant les États-Unis et a fait le dos rond devant l’Iran. Comme d’habitude Macron a délivré quelques propos grandiloquents pendant quelque temps avant de se réfugier dans la résignation et le silence. On voit mal comment Jean-Yves le Drian pourrait maintenant s’interposer dans un conflit qui a été négligé et qui maintenant dépasse l’Europe et la France L’enjeu des discussions sur l’Iran en marge de l’Assemblée générale des Nations unies est de savoir s’il est possible de relancer un processus de désescalade dans le Golfe, a pourtant déclaré naïvement dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Une éventuelle rencontre entre les présidents américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani «n’est pas le sujet numéro un», a-t-il dit. «Le sujet numéro un, c’est est-ce qu’on peut reprendre un itinéraire de désescalade avec les différents acteurs ?» «C’est le message qui va être transmis aux intéressés que le président de la République (Emmanuel Macron) et moi-même auront l’occasion de rencontrer dans les jours qui viennent», a poursuivi le chef de la diplomatie française.

Huit jours après les attaques contre des installations majeures de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, le chef de la diplomatie français a redit que la revendication des rebelles Houthis du Yémen manquait de crédibilité. Ryad affirme que l’Iran est derrière les frappes contre les sites d’Abkaïk et de Khouraïs. Ces attaques, a ajouté Jean-Yves Le Drian lors d’un point de presse au siège new-yorkais des Nations unies, marquent un tournant dans la crise que traverse le Golfe depuis plusieurs mois. Appelant l’Iran à revenir pleinement à ses engagements pris dans le cadre de l’accord de juillet 2015 sur son programme nucléaire, il a également prôné l’ouverture de négociations plus larges intégrant notamment la question des programmes iraniens de missiles. Un n’argument concernant les missiles évoqués par Macon qui n’a guère été entendue ni par Téhéran ni par Washington.

 




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