Archive pour le Tag 'internet'

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Taxe internet, une grosse erreur

Taxe internet, une grosse erreur

La taxe internet appelée taxe Google est une erreur économique et technique. Cette taxe va renforcer la dépendance des éditeurs (les grands journaux) vis-à-vis de Google ; elle va nécessairement d’une manière ou d’uen autre être payée par l’internaute. Enfin le risque c’est de délocaliser l’info ; Les éditeurs se plaignent de l’équilibre économique de leurs activités ; ils ont raison mais à qui la faute ? Au contenu de leurs journaux insipides qui ne sont pour l’essentiel qu’une compilation des dépêches des agences de presse. Instaurer une taxe serait « néfaste pour internet et pour les internautes », a aussi timé Olivier Esper, responsable de Google, dont le siège social est basé en Irlande et échappe ainsi à la taxation sur les sociétés dans l’Hexagone.  Pendant son étape parisienne, le président exécutif du groupe Eric Schmidt, qui entame ainsi une tournée européenne, doit être reçu par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, favorable à la demande des éditeurs.  Selon le site internet du Figaro, François Hollande serait favorable à une loi pour contraindre Google à partager les bénéfices créés par l’information en ligne.  Il l’aurait affirmé aux éditeurs de la presse quotidienne régionale qu’il recevait à déjeuner mercredi dernier avec Mme Filippetti : « Il connaissait bien le dossier et il nous a affirmé qu’il soutiendra l’adoption d’un texte de loi dès janvier 2013″, a raconté un convive, affirme Le Figaro.  La ministre de la Culture est du même avis et juge les revendications des éditeurs « légitimes ».  En revanche, Fleur Pellerin, ministre déléguée au numérique, qui sera présente au côté de François Hollande lundi après-midi à l’Elysée, selon son agenda, préfèrerait se passer d’une « Google Lex » et prône « une discussion apaisée ».   »S’il peut y avoir un accord de gré à gré entre les organisations représentatives des organismes de presse et la société Google, ce serait évidemment bien mieux que d’aller alimenter des polémiques ou d’entrer dans des combats judiciaires », indiquait-elle à l’AFP lors de son passage à Berlin le 19 octobre.  Selon le site d’information américain spécialisé Quartz – abondamment cité ce week-end par la presse française – auquel s’est confiée la ministre lors de sa visite aux Etats-Unis la semaine dernière, Fleur Pellerin préconiserait un délai de « trois mois ».   »Ce que je vais suggérer à Google et à la presse est de commencer la négociation (…) pour peut-être trois mois, et d’essayer de trouver un accord sur la base d’une négociation », a-t-elle déclaré, notant que « les deux parties tirent avantage du trafic croisé ».  Google fait valoir qu’il redirige quatre milliards de clics par mois vers les éditeurs français.  Mais pour la présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale Nathalie Collin, Google est avant tout une « régie publicitaire géante (…) qui engrange en France plus de 1,2 milliard (d’euros) de revenus publicitaires, contre moins de 200 millions pour toute la presse en ligne ».   »Chaque visiteur rapporte entre 40 et 50 euros par an à Google », affirme-t-elle au Journal du Dimanche en demandant que « l’Etat (monte) en première ligne et (joue) son rôle de régulateur, comme il le fait avec le marché des télécoms ».  Les éditeurs sont divisés néanmoins sur le dossier: pour le syndicat de la presse en ligne (Spiil), qui regroupe les sites d’information sur internet, les « pures players » tels Mediapart, Atlantico, Slate ou Rue89, une telle taxe « renforcerait l’hégémonie de Google ».   »La presse est déjà totalement dépendante de Google au niveau de l’audience, si à cela on ajoute une dépendance économique, Google pourra décider de tout », estime le président du Spiil Maurice Botbol.

 

 

Nouvelle taxe internet : guerre gouvernement-Google, l’internaute finira par payer !

Nouvelle taxe internet : guerre gouvernement-Google, linternaute finira par payer !

 

Une taxe pour chaque lecture d’un article que d’une manière ou d’une autre l’internaute finira par payer. Le gouvernement qui chaque jour innove en matière d’ingénierie fiscale veut cette fois fiscaliser l’accès à internet. Aurélie Filippetti, la ministre française de la Culture et de la Communication, a réagi jeudi soir à l’AFP face à l’opposition de google : «Je suis un peu surprise par le ton de cette correspondance, qui s’apparente à une menace. Ce n’est pas avec des menaces qu’on traite avec un gouvernement démocratiquement élu», a-t-elle déclaré. Tout en rappelant qu’elle est favorable à cette taxe. «Aujourd’hui, affirme Filippetti, des sites qui agrègent des contenus comme Google utilisent aussi la notoriété des éditeurs de presse, ainsi que ce qu’ils produisent. Il est donc légitime que les éditeurs de presse s’interrogent sur la manière dont il faut faire participer ceux qui diffusent leur contenu à leur financement». Et d’ajouter : «Aujourd’hui la presse traverse une crise très difficile. Le lectorat part vers d’autres supports, notamment numériques, et pas forcément sur des journaux en ligne mais aussi sur des sites qui agrègent des contenus.» Le cabinet de la ministre chargée de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, recevra ce vendredi des représentants de Google France sur ce projet de taxation des moteurs de recherche et les recommandations de la Cnil en matière de confidentialité. Les récentes recommandations émises à son égard mardi par les 27 autorités européennes sur la protection des données sont également au menu des discussions.  Les éditeurs français ont demandé en septembre au gouvernement un projet de loi pour que les moteurs de recherche, comme Google, les rétribuent via le versement de droits voisins, une sorte de prolongation des droits d’auteur, en cas d’utilisation indirecte de leurs contenus. Cela reviendrait pour Google à payer pour chaque lecture d’un article, vers lequel le moteur de recherche aura redirigé l’internaute.  Google «ne peut accepter que l’instauration d’un droit voisin pour le référencement de sites de presse français mette en cause son existence même et serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français», écrit le groupe dans un courrier du mois d’octobre à plusieurs cabinets ministériels. Il rappelle qu’il «redirige quatre milliards de clics par mois vers les pages internet des éditeurs» français. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti s’était exprimée en faveur de ce type de taxe. «Parmi les outils qu’il me semble important de pouvoir développer, je pense qu’il y a cette idée de créer un droit voisin pour les éditeurs de presse – ce que l’on a appelé un peu facilement la Lex Google – qui me semble extrêmement pertinente», a déclaré mercredi la ministre devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) «y travaille», a-t-elle ajouté. Pour Google, «en réalité, l’ambition de ce texte est d’interdire le référencement non rémunéré. Une telle loi aboutirait à limiter l’accès à l’information, à réduire le nombre de sites français référencés sur internet, mais aussi à freiner l’innovation». Le projet de texte actuel, «en soumettant le référencement à rémunération et punissant le défaut de versement de celle-ci de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende, ne ferait que multiplier les conflits et ralentir l’internet», écrit la géant américain de l’informatique.

 

 

Présidentielles : internet, l’outil de décryptage de l’info, une révolution sociétale

Présidentielles : internet, l’outil de décryptage de l’info, une révolution sociétale

 

 

La presse traditionnelle (radio, tél, presse écrite) conserve un rôle d’information mais sa place est de plus en plus contestée par Internet. D’une certaine manière, la presse fournit une info aseptisée qui le plus souvent se limite à reprendre les communiqués des agences de presse, des entreprises, du gouvernement, des lobbys,  des partis ; En cause l’équilibre économique qui ne permet pas de faire réellement un journalisme d’investigation. Tous les journaux se ressemblent juste influencés par la sensibilité des médias. L’approfondissement est désormais le domaine réservé d’internet ; certes sur le web, on trouve le pire et le meilleur et la pratique des pseudos ou des sites anonymes permet parfois tous les excès. Pour autant, la presse traditionnelle ne peut plus rivaliser avec les milliers de fournisseurs d’infos et d’analyses. Aujourd’hui, ce sont environ les trois quarts Français qui déclarent avoir accès à internet, tous lieux et modes de connexion confondus. Cette large diffusion conforte et consacre internet comme outil de communication, d’expression et de participation politique. Rapporté à la population en âge de voter, ceci représente environ 36 millions d’individus, soit 6 à 8 millions d’internautes supplémentaires par rapport à la précédente présidentielle. La proportion d’électeurs connectés a donc sensiblement progressé en cinq ans. Parallèlement, les usages ont eux aussi beaucoup évolué, avec une montée en puissance du web social (en 2007 on parlait essentiellement des blogs) qui démultiplie la diffusion des infos  et le développement considérable des usages en mobilité, grâce notamment au WIFI et surtout aux Smartphones. Aujourd’hui, on peut être connecté où que l’on soit, à condition de disposer de l’équipement nécessaire. Il faut aussi rappeler que les réseaux sociaux étaient pour ainsi dire inexistants pour le grand public internaute au printemps 2007. Par exemple, le développement de Facebook n’a été véritablement amorcé chez nous qu’au printemps 2008 avec la mise en ligne d’une version en français. La presse écrite en particulier souffre de la concurrence du net tant en matière de tirage que de qualité ; comment en effet exiger une information pertinente de la part de pigistes généralistes payés au mieux 2000 euros ? Hormis pour les grandes signatures, le journalisme souffre en effet de prolétarisation ; à cet égard internet n’est pas seulement une révolution technologique mais une révolution sociétale.

Emploi, gestion des comptes, achat : internet de plus en plus utilisé

Emploi, gestion des comptes, achat : internet de plus en plus utilisé

 

La consultation des comptes bancaires, le shopping et la recherche d’offres d’emploi sont les services les plus utilisés par les internautes à travers le monde, selon un sondage international Ipsos pour Reuters. Sur les plus de 19.000 adultes interrogés dans 24 pays sur leurs activités en ligne au cours des trois mois précédents, près de 60% avaient vérifié les mouvements sur leurs comptes bancaires ou suivi leurs autres actifs financiers, 48% avaient effectué des achats et 41% avaient utilisé internet pour rechercher un emploi. Les Suédois sont les plus gros utilisateurs des services de banque en ligne (90%), un usage également plébiscité non seulement en France mais aussi en Afrique du Sud, en Australie, en Belgique, au Canada et en Pologne (environ 75% des personnes interrogées). « C’est facile. On peut le faire à n’importe quelle heure de la journée et la plupart des transactions ne sont pas payantes », a souligné Karen Gottfried, directrice de recherche d’Ipsos Global Public Affairs. En ce qui concerne les achats via internet, Allemands et Britanniques arrivent en tête du classement (74%), devant les Suédois (68%), les Américains (65%) et les Sud-Coréens (62%). Près d’une personne sondée sur deux avait fait du shopping sur internet au cours du trimestre précédent l’enquête et plus de six personnes sur dix (61%) avaient surfé à la recherche d’informations sur des produits qu’elles projetaient d’acquérir. Quant à la consultation des offres d’emploi en ligne, elle est surtout le fait des Polonais (61%); Elle semble moins prisée des Français et des Sud-Coréens (environ un quart des personnes interrogées) ou des Japonais (17%). Selon Karen Gottfried, ces chiffres reflètent très fidèlement la proportion de personnes interrogées déclarant connaître quelqu’un ayant perdu son emploi ou cherchant un nouveau travail et représentent un révélateur du « degré d’anxiété lié à l’emploi » dans les différents pays.

 

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