Archive pour le Tag 'internet'

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Non aux articles payants sur internet

Non aux articles payants sur internet

 

Une tendance qui progresse : l’accès payant à nombre d’articles des grands sites. On peut évidemment comprendre les difficultés à trouver un équilibre économique satisfaisant pour les grands médias présents sur Internet. Cela d’autant plus que la concurrence est rude non seulement avec les grands sites mais aussi avec des centaines d’autres plus petits. Certes sur le net, c’est parfois un peu l’auberge Espagnole, le pire côtoie le meilleur mais progressivement les internautes savent faire le tri. Ils savent faire la distinction entre les propos caraicaturaux, grossiers et malveillants d’un site partisan et les informations qui proposent une ouverture à la réflexion. Bien entendu aucun site ne peut prétendre à l’objectivité, une notion relative,  mais on peut toutefois tenter de  faciliter la compréhension de problématiques de plus en plus complexes   d’un monde contemporain en pleine mutation. Tenter aussi Décoder ainsi une information émanant des agences de presse reprises sans analyse par de trop nombreux médias.  Personne ne peut non plus revendiquer une neutralité complète mais on peut s’efforcer d’élargir le champ des sensibilités et des argumentations pour équilibrer la ligne éditoriale. Presque tous les sites sont financés par la publicité dont internet devient le premier support puisque que la presse traditionnelle voit son audience se réduire régulièrement au point pour certains titres d’être menacés de disparition. En cause sans doute, la concurrence de nouveaux médias aussi des gestions pas très rigoureuses des médias classiques, enfin la paresse intellectuelle de certains journalistes. L’accès payant de la plupart des grands sites informatiques ne paraît guère pertinent d’abord parce que la même information peut être obtenue gratuitement ailleurs.  Ensuite et peut-être surtout, parce que l’intérêt ou la pertinence des articles ne justifie guère le paiement. Quelques journaux ou sites font effectivement un vrai travail d’analyse et ou d’investigations mais trop se contentent  les infos parues partout au même moment et presque dans les mêmes termes. Bref la reprise presque in  extenso des dépêches d’agences. On peut comprendre que le paiement soit éventuellement exigé lorsque la pub est absente d’un site, c’est plus difficile à admettre quand la pub est présente ; en plus quand elle  se manifeste de manière particulièrement intrusive et envahissante. Dernière observation la tendance (en plus de la pub) à substituer des images et du bruit aux articles ; Les titres, les photos, les vidéos masquent souvent le vide rédactionnel. A moins de prendre tous les internautes pour des ados attardés.

 

Internet : l’inventeur Fillon rétropédale

Internet : l’inventeur Fillon  rétropédale

 

En plein salon du CES à Las Vegas Fillon s’est pratiquement déclaré inventeur de l’Internet en France. Suite aux critiques et moqueries de nombre d’internautes, Fillon tente maintenant de rétropédaler en  indiquant que l’accès s’est  démocratisé grâce à la mise en concurrence des opérateurs qu’il a favorisée. Certes la mise en concurrence à aider à augmenter l’utilisation d’Internet mais c’est surtout la DSL qui a fait exploser le nombre d’internautes. Rappel historique. Pendant l’été 1988, l’INRIA se connecte au réseau NSFNet de Sophia Antipolis à Princeton par une liaison satellite louée à France Telecom et MCI. La liaison est opérationnelle le 8 août 1988 et permet aux chercheurs de l’INRIA d’accéder au réseau américain et aux chercheurs de la NASA de consulter la base de données astronomique basée à Strasbourg. C’est la première fois que les réseaux français sont connectés directement à un réseau en utilisant TCP-IP, le protocole de l’Internet. Cela reste limité à la recherche et l’éducation pour quelques années. En 1992, presque simultanément, French Data Network et Altern (par l’intermédiaire du service minitel 3616 ALTERN) ont permis au grand public de se connecter au réseau Internet. L’accès au World Wide Web n’existait pas encore et les services offerts étaient le courrier électronique, les news par le réseau Usenet, l’accès à de nombreuses archives de logiciels et de documentation et l’accès aux machines du réseau Internet. Le premier véritable fournisseur d’accès grand public fut WorldNet qui ouvrit ses portes en février 1994 lors du Computer Associates Expo. Ensuite FranceNet lança son service en juin 1994. FranceNet fut fondé par Rafi Haladjian. Ensuite, suivirent dans l’ordre CalvacomInternet Way et Imaginet.  En FranceInternet est utilisé par le grand public depuis 1994, mais n’a réellement connu un essor qu’à partir du milieu des années 2000. Le 31 décembre 2014, la France comptait 26 millions d’abonnements Internet haut et très haut débit sur réseaux fixes1. En 2014, 80,7 % des foyers ont un accès Internet, soit 22,5 millions de foyers (47 millions d’internautes en janvier 2015 selon Médiamétrie2, tandis que 19,3 % des foyers n’y ont pas accès, soit 5,4 millions de foyers, sur un total de 27,8 millions de foyers3. En 2014, 82 % des Français âgés de 12 ans et plus ont accès à Internet à leur domicile bien que seulement 77 % l’utilisent ; parmi ces 82 %, 78 % se connectent tous les jours, ce qui fait que 64 % des Français de 12 ans et plus se connectent ainsi tous les jours à Internet depuis leur domicile. En 2014, tous lieux de connexion pris en compte (et non que domicile), 83 % des Français sont des internautes.  Accessible initialement à un nombre réduit d’utilisateurs dans un petit nombre d’entreprises et d’universités, l’utilisation de l’Internet par le grand public n’a commencé qu’à partir de 1994 et s’est vraiment démocratisé au début du siècle par l’apparition de l’ADSL.

(Avec Wikipedia)

 

Internet : grâce à Fillon ?

Internet : grâce à Fillon ?

 

La course à la modernité est engagée surtout entre Fillon et Macron. L’ancien premier ministre est sans doute conscient que Macron incarne mieux le modernisme que lui. Par ailleurs et surtout il constate avec inquiétude la montée de Macron dans les sondages tandis que son score se tasse après ses malheureuses déclarations notamment sur les remboursements de la sécurité sociale. Du coup, Fillon déclare sans scrupules qu’il est le promoteur d’Internet en France. Et d’ajouter sans honte  «Je ne suis pas au CES de Las Vegas pour sacrifier à une mode. Il y a les nouveaux convertis mais moi, je suis un pratiquant de longue date», a souligné l’ancien locataire de Matignon avec dans son viseur, Emmanuel Macron. «Qu’est-ce qu’a fait M. Macron en matière de technologie? Il a fait des choses? Qu’est ce que j’ai fait moi? J’ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si on avait toujours France Telecom avec des fonctionnaires? Et qui s’opposait à cette réforme? La gauche», a soutenu le député de Paris, au micro de l’émission Quotidien sur TMC. Une déclaration qui a bien entendu susciter de nombreuses réactions critiques et amusées. Certains internautes se demandant si Fillon n’avait pas aussi inventé l’écriture, l’imprimerie, le vaccin contre la rage ou le fils à couper le beurre. Une déclaration qui a suscité l’étonnement plus ou moins amusé des chercheurs, ingénieurs et techniciens notamment d’Orange. Pour un peu Fillon aurait affirmé que Macron était le défenseur du Minitel.

 

Pokémon Go : sujet mondial numéro 1 sur internet !

Pokémon Go : sujet mondial numéro 1 sur internet !

 

 

 

 

On ne sait pas s’il faut en rire ou s’en inquiéter mais le sujet numéro1 des internautes sur Google est Pokémon Go. La preuve qu’internet n’est pas prioritairement  un outil d’émancipation et d’information mais aussi et peut-être d’abord un support distractif. Pas étonnant que les investissements (et les profits) en matière de jeux vidéos sur le web connaissent   des progressions exponentielles. Le jeu mobile Pokémon Go a en effet été la requête la plus populaire cette année à l’échelle mondiale sur le moteur de recherche en ligne de Google, selon un classement publié aujourd’hui par le groupe internet américain. Il est suivi par l’iPhone 7 d’Apple, sorti en septembre, puis par Donald Trump, qui a remporté l’élection présidentielle américaine en novembre, et par le chanteur Prince, décédé en avril. Donald Trump arrive également en tête du classement des personnalités, devant sa rivale démocrate Hillary Clinton. Pour ce qui est des sujets d’actualité ayant intéressé les internautes, l’élection présidentielle américaine arrive en tête des recherches, suivie par les jeux Olympiques et par le Brexit. Google publie cette liste des tendances mondiales tous les ans, de même que des listes par pays résumant les grands centres d’intérêt des internautes. En France, Pokémon Go était arrivé cette année en deuxième place parmi les sujets d’actualités les plus recherchés, derrière l’Euro de football et devant le Tour de France, les jeux Olympiques et l’élection présidentielle américaine. Sur le réseau social Facebook, qui avait publié sa propre liste début décembre, l’élection présidentielle américaine et la politique brésilienne étaient ressortis comme les sujets les plus discutés cette année à l’échelle de la planète. Pokémon Go pointait en troisième position.

La pub sur internet enfin régulée ?

La pub sur internet enfin régulée ?

 

.83% des Français sont agacés par la pub en ligne, surtout les pubs très intrusives. Le régulateur veut s’intéresser à cette pub de plus en plus envahissante surtout de la part des géants d’internet  en position de quasi monopole. Le marché de la pub sur internet est en pleine expansion, il représenterait actuellement autour de 3 milliards en France avec des taux de progression de l’ordre de 20% par an. Certes le modèle économique de nombre de site repose sur la pub lorsque l’accès est gratuit pour autant la pub est notamment  insupportable quand elle est imposée avant l’accès à l’info proprement dite. Ce lundi, le régulateur a annoncé l’ouverture d’une enquête qui débouchera d’ici un an sur des recommandations voire sur l’ouverture d’enquêtes antitrust. Bruno Lasserre, le président de l’autorité explique qu’il s’agira de « savoir si la concurrence s’exerce de façon satisfaisante sur ce marché. [...] On veut garder un écosystème qui présente une chance pour l’innovation, qui donne un avenir au startups« . Le régulateur va s’intéresser tout particulièrement au degré d’intégration verticale de la publicité en ligne, l’exemple le plus criant étant celui de Google. En effet, le géant américain possède DFP, une plateforme pour optimiser l’inventaire publicitaire d’un éditeur, mais aussi Adexchanges, une place de marché. Il a aussi lancé un service de DMP (data management platform) pour permettre aux clients de gérer leurs données et de les enrichir. L’Autorité de la concurrence étudiera également la publicité sur les réseaux sociaux pour déterminer s’il s’agit d’un marché distinct des autres formes de pub. Et elle cherchera à vérifier des informations ayant filtrées dans la presse sur des restrictions de collecte de données imposées par Google, Yahoo!, ou encore Facebook vis-à-vis des DMP.  Pour Bruno Lasserre, cette enquête, « c’est un travail de très grande ampleur. » A ce stade, a-t-il poursuivi, cela reste « une enquête dans un cadre coopératif« . Autant dire que l’autorité ne pourra pas procéder à des perquisitions. D’après le syndicat des régies de l’Internet (SRI), le chiffre d’affaires de la publicité en ligne en France a atteint 3,216 milliards en 2015, un chiffre en progression constante. Depuis 2012, le CA a grimpé de plus de 500 millions d’euros, ce qui représente une hausse de 19%.

(Avec Reuters et AFP)

 

Débat « Loi Travail » : le triomphe démocratique d’Internet

Débat  « Loi Travail » : le triomphe  d’Internet

 

 

Il se passe sans doute des choses assez fondamentales en matière de fonctionnement démocratique avec la montée des réseaux sociaux sur Internet. Dernier exemple en date, la pétition lancée contre la loi qui ce matin 26 février avait recueilli près de 600 000 signataires et qui risque de dépasser 1 million d’ici quelques jours. Au-delà du nombre de signataires de cette pétition il faut prendre aussi en compte les innombrables prises de position réflexions, analyses développées  sur les sites d’internautes. Une autre manière d’exercer la démocratie qui rend un peu obsolète d’autres formes d’expression comme les manifestations voir les grèves mêmes si ces moyens peuvent se révéler encore utiles dans certains cas. Mais pendant que les syndicats pour une fois réunis éprouvent les pires difficultés à trouver les terrains d’entente nécessaires soit pour amender la loi sur le marché du travail, soit pour la rejeter entièrement, les citoyens peuvent en temps réel faire valoir leur point de vue. Le succès de la pétition mais aussi des sites qui ont contribué à l’appropriation de la problématique marquera de toute évidence une étape dans l’évolution de notre pratique démocratique. Le gouvernement l’a tellement compris qu’il a pris une initiative -inédite avec premier compte Twitter certifié dédié à … une loi Confronté à une forte mobilisation sur Internet – une pétition qui dépasse les 600.000 signatures et un appel à la grève lancé sur Facebook- contre son projet de réforme du Code du Travail, le gouvernement a voulu faire usage des mêmes armes en lançant un compte Twitter certifié « La loi Travail », instantanément moqué par les Internautes. Ce qui est en cause c’est à la fois le fond et la forme de cette loi travail. De toute évidence le gouvernement a fait une grave faute de communication en indiquant d’entrée que cette loi ne serait pas amendée et qu’elle ferait l’objet de l’application du 49-3, or cette loi est largement déséquilibrée, elle privilégie essentiellement la flexibilité au détriment de la sécurité. Elle manque surtout d’une vision globale sur l’évolution des conditions sociales. Une plus grande souplesse en matière de licenciement ne pouvant constituer le seul mode de régulation de conditions sociales qu’il convient cependant de faire évoluer.

Internet neutre dans l’UE

Internet neutre dans l’UE

C’est désormais l’interdiction pour un pays dans l’UE d’imposer des frais supplémentaires en fonction du pays d’origine ou de surtaxer les mobiles de l’étranger.  Le Parlement européen a définitivement adopté mardi un projet de règlement mettant fin à partir du 15 juin 2017 aux frais d’itinérance (« roaming »), surcoûts imposés aux télécommunications mobiles dans un autre pays de l’UE. L’Union européenne a déjà imposé une réduction progressive des frais d’itinérance qui ne peuvent dépasser aujourd’hui 20 centimes par méga-octet. Les opérateurs pourront toutefois « appliquer une politique d’utilisation raisonnable » en matière de consommation de services d’itinérance. En d’autres termes, un client qui souhaiterait souscrire un abonnement téléphonique dans un pays où celui-ci est moins cher pour l’utiliser essentiellement dans un autre, pourra se voir opposer la réglementation communautaire. Les eurodéputés ont également entériné un chapitre plus controversé de ce même règlement relatif à la « neutralité d’internet ». On entend par là le fait de garantir une égalité de condition d’accès à la toile mondiale à tous les usagers et fournisseurs de contenus.

Amazon découvre les faux avis sur internet !

 

Amazon découvre les faux avis sur internet !

 

D’une certaine manière Amazon découvre la lune et la réalité des faux avis sur internet. Ou fait dans l’hypocrisie. Il est clair que-un grand nombre d’avis sont truqués. En France par exemple le ministère de l’économie a relevé des anomalies sur environ 50% d’avis. En général les marques ne diffusent que des avis  positifs avec quand même quelques avis négatifs pour donner un minimum de crédibilité aux commentaires favorables ; un phénomène observé sur tous les sites internet où finalemenet les avis diffusés  n’ont que peu d’intérêt.ils peuvent auusi être entièrement truqués comme pour Amazone et bien d’autres. En faveur de la marque ou contre. Ce qu’on appelle l’évaluation bidonnée. Sans parler des délires et autres insultes, que permet de manière anonyme le net.  Le géant américain de la distribution Amazon vient en faire le frais en ligne Amazon a porté plainte aux Etats-Unis contre plus d’un millier de personnes accusées d’avoir écrit contre paiement de faux avis sur des produits proposés dans sa boutique en ligne. La plainte vise des individus non identifiés (« John Doe ») numérotés de 1 à 1.114, accusés de proposer sous des pseudonymes leurs services pour inventer des revues d’articles sur Amazon, avec un prix unitaire démarrant à 5 dollars pièce. Ils ont pour point commun d’utiliser le site fiverr.com, utilisé par des travailleurs indépendants pour trouver des emplois à la tâche dans divers domaines (traductions, design, édition…) et qui n’est pas lui-même ciblé par la plainte. Les individus visés promettent par exemple au vendeur d’un produit qu’ils n’ont pas acheté de publier des critiques positives ou assorties de la note maximale de 5 étoiles, certains permettant même au vendeur d’écrire lui-même la critique, détaille Amazon, qui dit avoir lui-même réussi à acheter de faux avis en se faisant passer pour un vendeur ou un fabricant.

Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

 

Finalement la cour de justice de l’Europe s’est montrée moins laxiste que la commission pour autoriser les États-Unis à stocker les données personnelles des Européens. Sans doute a-t-on tenu compte des réticences des grands opérateurs américains pour respecter réellement des règles de déontologie en la matière. La Cour européenne de justice (CEJ), suivant l’avis de son avocat général, a invalidé mardi une directive de la Commission adoptée en juillet 2000 autorisant le transfert de données personnelles d’internautes européens vers les Etats-Unis. La Commission européenne avait fixé un cadre juridique accordant aux Etats-Unis un régime de « Safe Harbour », autrement dit la possibilité de stocker sur des serveurs américains des données personnelles de ressortissants européens. La Cour de justice, dans un communiqué, déclare la décision prise par « la Commission le 26 juillet 2000 invalide ». Elle argue du fait que le cadre juridique prévoit qu’une entreprise ou une société qui entend faire sortir des données de l’UE doit disposer de la part du pays destinataire, en l’occurrence les Etats-Unis, d’un « niveau de protection adéquat à ces données » en prenant en compte « toutes les circonstances » légales ou de fait. Or, dans son avis, l’avocat général auprès de la CEJ estimait que les circonstances n’étaient plus de nature à assurer ce niveau de protection depuis les révélations faites par l’ancien analyste Edward Snowden sur le programme de surveillance Prism de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA). Lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré que l’UE travaillait à une réforme du système actuel afin de tenir compte de la décision de la CEJ. « Dans l’intervalle, les transferts de données peuvent se poursuivre sur la base d’autres mécanismes » juridiques, a-t-il dit. « Nous travaillons avec les autorités américaines pour rendre les transferts de données plus sûrs pour les citoyens européens. A la lumière de ce jugement (de la CEJ), nous allons poursuivre ce travail pour mettre en place un nouveau cadre, sûr, de transfert des données personnelles à travers l’Atlantique. »

Intrenet: nouvelle défense anti pub

Nouvelle défense anti pub

Il est clair que devant le développement de la pub intrusive et agressive des programmes  se développent  pour lutter contre l’envahissement des écrans. Certes l’équilibre financier de site Internet ne peut reposer aujourd’hui que sur la publicité. Pour autant cette publicité sature souvent l’information au point de l’étouffer. Dernier exemple de la lutte contre la pub excessive l’initiative d’Apple avec la A version iOS9 qui sort ce mercredi 16 septembre, et qui rend possible le blocage de publicité sur le navigateur Internet d’Apple pour mobile. Les pubs insérées dans les applications mobiles ne sont pas concernées. Les utilisateurs d’iPhone et d’iPad allergiques à publicité vont être contents. La version du logiciel qui est téléchargée par Apple (iOS9) sur presque tous ses iPhone (à partir du 4S) et iPad (à partir du 2), rend possible le filtrage de contenus publicitaires web dans la version mobile du navigateur web Safari.  Cette possibilité de filtrage vaut pour les publicités et les programmes qui traquent la navigation sur le web de l’internaute. Elle existait déjà pour la version de Safari pour les Mac. Apple ne fait qu’en étendre le fonctionnement dans son navigateur mobile.  Pour bloquer la publicité et le traçage de la navigation web à des fins publicitaire (au travers des cookies), les possesseurs d’iPhone et d’iPad doivent eux-mêmes télécharger et installer un logiciel bloqueur. Tout en satisfaisant ses clients lassés par les publicités intrusives, Apple a dans le collimateur Google qui fait son miel de la publicité sur mobile, y compris sur iPhone. Mais Apple risque aussi de mécontenter les éditeurs de sites web qui vivent des revenus tirés de la publicité sur Internet.  Jusqu’à présent, les adeptes du blocage publicitaire se trouvent essentiellement parmi les internautes équipés d’ordinateurs fixes. Compte tenu des centaines de millions de possesseurs d’iPhone et d’iPad, la donne pourrait changer et étendre le filtrage de la publicité au monde du mobile. Toutefois, les fans des mobiles Apple ne pourront pas s’affranchir complètement de la publicité. Seule la navigation sur le Web mobile est potentiellement concernée. Les publicités contenues dans les applications mobiles, sur lesquelles Apple perçoit une commission de 30%, continueront de s’afficher sur les écrans. 

 

 

 

 

Pas de taxe sur les boxs internet et les ordinateurs

Pas de taxe sur les boxs internet et les ordinateurs

 

Emmanuel Macron a pris position, il n’y aura pas de taxe sur les boxs Internet. De toute manière cette éventuelle taxe sur les boxs aurait été d’un faible rapport fiscal puisque la plupart des détenteurs de boxs paient déjà la taxe audiovisuelle. Seuls ceux qui n’ont  pas accès à la télévision par les voies classiques auraient donc été concernés (ceux qui regardent exclusivement la télé sur ordinateurs). Mais l’enjeu est plus large il concerne l’éventuelle élargissement de l’assiette fiscale de la redevance. Si cette redevance devait être appliquée aux ordinateurs, tablettes et Smartphones le rendement serait autrement important. À défaut de cet élargissement il faut sans doute s’attendre à une augmentation de l’actuelle taxe de redevance audiovisuelle compte tenu  d’une part du désengagement de l’État, d’autre part des immenses gaspillages financiers tant de France Télévisions que de Radio France. Il faudra toutefois que le relèvement de la taxe audiovisuelle soit faible et discrète pour ne pas venir en contradiction avec la décision deux Hollande de ne pas augmenter les impôts. &Fleur Pellerin a indiqué que c’était une « option » envisagée. Mais Emmanuel Macron n’est pas d’accord : il ne veut pas d’une redevance audiovisuelle élargie aux box Internet. Emmanuel Macron n’est pas d’accord avec Fleur Pellerin : il ne veut pas d’une redevance audiovisuelle élargie aux box Internet. En tout cas pas dans l’immédiat. Il estime qu’il faut une réflexion sur une refonte plus globale de la redevance mais que cela prendra du temps. Il y a quelques jours sur France Info, la ministre de la Culture avait indiqué qu’une extension de la redevance audiovisuelle aux box Internet était « une option » envisagée. Ce serait un « moyen de moderniser l’assiette de la redevance » audiovisuelle. En revanche, « pas question de taxer les smartphones et les tablettes », avait ajouté Fleur Pellerin.  Les arbitrages « seront pris dans les prochains jours » par le président de la République et le Premier ministre, avait-elle fait savoir. Emmanuel Macron a fait connaître sa position.

 

Contre la taxe box Internet (Axelle Lemaire )

Contre la taxe box Internet (Axelle Lemaire )

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que le projet de taxe sur les box Internet est particulièrement ambigu. Tellement ambigu que même Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique, a dit jeudi ne pas être favorable à l’extension de la redevance télévisuelle aux box des opérateurs télécoms, une piste pourtant évoquée par la ministre de la Culture. La question se pose en effet de savoir six cette taxe frappera tous les utilisateurs de box Internet en plus de la taxe classique sur l’audiovisuel ou si cette taxe n’affectera que les détenteurs de box Internet qui actuellement ne payent pas la redevance indiquée audiovisuelle. Dans cette dernière hypothèse l’assiette serait très peu élargie et on ne voit guère l’intérêt fiscal d’une telle modification. Par contre si on devait créer une taxe supplémentaire pour tous les détenteurs de box Internet possédant aussi la télévision ( payant donc déjà la redevance audiovisuelle), l’assiette fiscale serait considérable. Mais dans ce que la il serait plus facile d’ augmenter l’actuelle redevance audiovisuelle. Une nouvelle taxe box Internet présente donc peu d’intérêt sauf à vouloir matraquer vraiment fiscalement les utilisateurs du net. Interrogée mercredi sur France Info, Fleur Pellerin avait indiqué qu’il s’agissait d’une « option sur la table », tout en excluant de taxer les smartphones ou les tablettes. « Je pense qu’il est heureux que l’option d’une contribution sur les smartphones et les tablettes tactiles ait été écartée », a déclaré jeudi Axelle Lemaire dans un entretien vidéo à L’Opinion.  Quant à la question d’une redevance sur les box internet : « je n’y suis pas tellement favorable même si (…) il faut se poser la question du financement de l’audiovisuel public », a-t-elle dit. « Ça concerne moins de 2% des foyers en France parce qu’en réalité, 98% des foyers ont une télévision, donc déjà c’est assez mineur comme public touché », a poursuivi Axelle Lemaire, ajoutant que les jeunes seraient sans doute les premiers touchés.  La secrétaire d’Etat s’est en outre interrogée sur la possibilité, pour les autorités, de vérifier l’utilisation de la télévision par les détenteurs de box.

 

Chine : 15 000 personnes arrêtées pour délit d’Internet

Chine : 15 000 personnes arrêtées pour délit d’Internet

 

Une curieuse conception de la liberté d’expression en Chine avec ce délit d’Internet. La police nationale chinoise a en effet annoncé mardi avoir arrêté 15.000 personnes pour « mise en péril de la sécurité sur internet », rapporte une dépêche de l’agence Reuters, publiée par Business Insider. Le mois dernier, les autorités ont lancé une opération baptisée « Nettoyer internet », prévue pour durer six mois. « Pour la prochaine étape, les organes chargés de la sécurité publique continueront à accroître les moyens nécessaires pour enquêter et pour agir contre les cybercrimes », a déclaré le ministère de la Sécurité publique dans un communiqué publié sur son site internet, avant de préciser que 7.400 « actes criminels » font l’objet d’enquêtes, sans préciser depuis quelle date. Le régime chinois est très répressif en matière de libertés sur internet. Depuis  2013, date de l’investiture du président Xi Jinping, internet fait l’objet d’une surveillance massive et systématique.

Achat sur internet : la méfiance monte encore

Achat sur internet : la méfiance monte encore

Un internaute sur cinq se dit réticent à communiquer ses données et trois sur quatre craignent la géolocalisation d’après  le dernier baromètre  consacré à « La confiance des Français dans le numérique » que la Caisse des dépôts et l’Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne) publient tous les deux ans. Pour 6 Français sur 10, l’usage d’Internet est risqué Et ce phénomène est en pleine explosion. En 2009, la crainte de mettre en ligne des informations personnelles ne touchaient que 5%. En 2013, ce pourcentage a été multiplié par trois. Il touche désormais plus d’une personne sur cinq. Parmi les internautes qui n’achètent toujours pas en ligne, les freins invoqués sont tous en hausse en quatre ans: 38% « préfèrent toucher les produits » (contre 30% en 2011), 36% ne veulent « pas communiquer leur numéro de carte bancaire en ligne » (contre 26%) et 31% « n’aiment pas acheter à distance » (15%), notamment. Un internaute interrogé sur deux (50%) n’a pas confiance dans les sites de e-commerce étrangers. Une nette majorité (61%) juge « risqué » d’enregistrer leurs coordonnées bancaires sur internet, une proportion en hausse de 14 points en deux ans. Et environ les deux tiers des internautes (68%) ne sont pas intéressés par l’authentification par empreintes digitales pour le paiement mobile. Et parmi les internautes qui se sont équipés d’objets connectés ou projettent de le faire, 61% se disent « gênés » par le stockage de données des objets connectés sur internet, tandis que 86% le sont par « le partage de ces données avec d’autres acteurs, avec ou sans consentement ». Seuls 18% des internautes interrogés affirment qu’ils communiqueraient en ligne des informations relatives à leur santé, contre 29% il y a deux ans. Et 29% se disent prêts à mettre en ligne des photos, contre 49% en 2013. Enfin, 86% des internautes ne voient « pas d’intérêt à valoriser leurs données en échange d’avantages ».

Emploi : internet plus efficace que pôle emploi

Emploi : internet plus efficace que pôle emploi

Plus efficace que Pôle emploi, ce n’est pas très étonnant tellement les 50 000employés de ce service sont nuls en matière de recrutement. Comment  des fonctionnaires ( ou assimilés) seraient-ils  capable de comprendre le marché du travail ?  Pôle emploi, un service dont on ferait mieux de limiter l’objet à la distribution des allocations chômage , le reste étant sous-traité aux cabinets de recrutement..  D’après un sondage c’est internet qui vient en tête des supports pour l’embauche. Pour les employeurs à la recherche de collaborateurs, les réseaux sociaux sont en effet jugés plus efficaces que les services officiels comme Pôle emploi ou l’Apec (58%) mais aussi que les petites annonces (55%).  Seuls les cabinets de recrutement sont, à l’heure actuelle, jugés plus efficaces qu’internet pour 55% des employeurs interrogés, selon un sondage Odoxa pour RTL et Facebook.  Un constat similaire pour les employeurs qui sont de plus en plus nombreux à utiliser les nouvelles technologies dans leurs recherches d’emploi. 54% d’entre eux estiment que les réseaux sociaux sont plus efficaces que les services officiels et 64% que les petites annonces. Et à la question « à l’avenir, pensez-vous que pour rechercher un emploi les réseaux sociaux et les sites internet joueront un rôle plus important, aussi important ou moins important que… », les employeurs et les actifs ont une nouvelle fois été unanimes.  34% des employeurs (36% des actifs) pensent que les sites internet vont être plus importants que les petites annonces dans l’avenir, 36% (33% des actifs) qu’ils seront plus importants que les services officiels et 27% (29% des actifs) estiment qu’ils seront plus importants que les cabinets de recrutement. À noter tout de même que la majorité des personnes interrogées estime que les réseaux sociaux joueront un rôle aussi important que les manières traditionnelles actuelles.

 

 

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