Archive pour le Tag 'internautes ?'

Réseaux sociaux : des internautes davantage politisés ?

Réseaux sociaux : des internautes davantage politisés ?

Un article intéressant mais qui ne prouve nullement que les internautes qui s’expriment sur les réseaux sociaux sont davantage politisés -au sens militant- que les autres.

 

On note un surinvestissement sur les réseaux sociaux de citoyens s’exprimant des préférences politiques plus polarisées que l’électorat dans son ensemble. Par Marie Neihouser, Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées; Felix-Christopher von Nostitz, Institut catholique de Lille (ICL); François Briatte, Institut catholique de Lille (ICL); Giulia Sandri, Institut catholique de Lille (ICL) et Tristan Haute, Université de Lille.

 

 

Les usages électoraux d’Internet et des réseaux sociaux ont été particulièrement scrutés lors de la campagne d’avant premier tour. De nouvelles plates-formes, telles que TikTok ou Twitch, ont été fortement investies afin de toucher les plus jeunes, et certains candidats semblent y avoir été plus performants que d’autres – notamment Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour. À cet égard, des études montrent que l’activisme sur Internet se structure souvent sur des bases idéologiques et est plus élevé aux extrêmes de l’échiquier politique. D’où une question : les citoyens actifs sur Internet sont-ils politiquement plus radicaux que l’ensemble des électeurs ?

Les citoyens actifs sur Internet sont-ils plus radicaux ?

En France, les usages électoraux d’Internet et des réseaux sociaux se sont développés depuis la présidentielle de 2012. Ils restent cependant relativement minoritaires.

 

Les commentaires à la suite de messages de candidats restent relativement peu nombreux tant sur Twitter que sur Facebook. Ainsi, si Jean-Luc Mélenchon récolte respectivement 23 491 et 126 465 commentaires, ce qui en fait le candidat le plus commenté, ces chiffres restent relativement modestes si on les rapporte au nombre d’inscrits sur les listes électorales, ou même au nombre de personnes inscrites sur les réseaux sociaux en France (40 millions d’utilisateurs mensuels de Facebook, 8 sur Twitter, 22 sur Instagram, 50 sur YouTube).

Surtout, certains candidats ne récoltent que quelques centaines de commentaires – ou même moins. Même si l’on regarde le nombre de likes, pratique moins coûteuse pour les internautes que le commentaire, les réactions aux messages des candidats restent relativement rares, a fortiori lorsqu’on les compare à leurs nombres d’abonnés. Pour ne prendre que quelques exemples, les likes recueillis par Emmanuel Macron sur Twitter durant la première semaine de janvier ne représentent que 2,6 % de ses abonnés, ceux reçus par Jean-Luc Mélenchon 4,4 %, ceux reçus par Marine Le Pen 1,8 %, et ceux reçus par Anne Hidalgo 0,8 %.

Reste que certains candidats suscitent plus de réactions que d’autres, et qu’à l’exception du cas particulier du président sortant, les candidats recueillant le plus d’interactions (likes et commentaires) sont les candidats d’extrême droite (Marine Le Pen, Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan) et Jean-Luc Mélenchon, ce qui tend à accréditer l’idée que les citoyens mobilisés sur Internet exprimeraient des choix électoraux plus radicaux et plus polarisés que la population électorale générale.

On sait que les citoyens politiquement actifs sur Internet présentent différentes caractéristiques : ils sont plus intéressés par la politique, plus diplômés, et plus jeunes que la moyenne. Hormis en termes d’âge, ils ressemblent en réalité beaucoup aux citoyens actifs « hors ligne ». Ces pratiques politiques s’imbriquent d’ailleurs fortement : en 2012, par exemple, les électeurs ayant participé à un meeting étaient aussi parmi les plus actifs sur Internet.

Mais l’on sait aussi – et surtout – que, après avoir contrôlé par le sexe, l’âge, le niveau de diplôme, la situation professionnelle et l’intérêt pour la politique, les individus politiquement actifs sur Internet en 2012, ceux qui ont consulté le site ou la page Facebook d’un candidat lors des élections régionales de 2015, ou encore ceux qui ont suivi un candidat sur Internet lors de la campagne présidentielle de 2017, sont soit sensiblement plus à gauche, soit, pour une part plus faible, plus à droite, que le reste des citoyens. C’est en particulier le cas lorsque l’intensité de l’activisme sur Internet est plus faible, comme lors des régionales de 2015.

Si Facebook semble autant mobilisé à l’extrême droite que par les individus se déclarant très à gauche, on note cependant des différences concernant tous les autres réseaux sociaux, qui sont bien plus utilisés à l’extrême droite.

L’écart est très important sur Twitter : seuls 2,5 % des individus se déclarant très à gauche affirment avoir consulté, partagé, « liké » ou commenté du contenu sur cette plate-forme dans les sept jours précédant l’enquête. Ce chiffre est quatre fois plus élevé chez ceux qui se positionnent très à droite (12 %), soulignant possiblement en miroir l’activisme intense des soutiens d’Éric Zemmour sur cette plate-forme.

Notons, enfin, que la sociologie des organisations partisanes offre une piste d’explication complémentaire à celle esquissée ci-dessus : contrairement aux partis structurés en courants ou tendances, les partis d’extrême droite, plus centralisés et constitués autour d’un leader charismatique, ont peut-être moins de difficulté à concevoir un discours unitaire et à le faire diffuser sur Internet par leurs bases militantes.

Sur la base de ces résultats, et bien qu’il faille relativiser l’influence des réseaux sociaux sur le résultat final d’une élection, on peut s’attendre à ce que les électeurs soutiens d’Emmanuel Macron se mobilisent moins fortement sur Internet que les électeurs d’extrême droite – alors même qu’il est le président sortant et que sa stratégie numérique tiendra compte de ce paramètre. De même, lors des élections législatives, on peut s’attendre à nouveau à un sur-investissement des réseaux sociaux par les citoyens exprimant des préférences politiques plus polarisées que l’électorat dans son ensemble.

________

Par Marie Neihouser, Chercheuse en science politique, Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées ; Felix-Christopher von Nostitz, Research and Teaching Assistant in Political Science, Institut catholique de Lille (ICL) ; François Briatte, Assistant Lecturer in Political Science, Institut catholique de Lille (ICL) ; Giulia Sandri, Professeur en science politique, ESPOL, Université Catholique de Lille, Institut catholique de Lille (ICL) et Tristan Haute, Maître de conférences, Université de Lille.

Cet article a été co-publié dans le cadre du partenariat avec Poliverse qui propose des éclairages sur le fonctionnement et le déroulement de la présidentielle.

Marie Neihouser, Felix-Christopher von Nostitz, François Briatte, Giulia Sandri et Tristan Haute

Sondage-Taux d’alcoolémie à zéro: internautes plutôt pour

Sondage Taux d’alcoolémie à zéro: internautes plutôt pour

La bataille contre l’alcool au volant est encore loin d’être gagnée. Pour preuve ce sondage auprès des internautes qui montrent que seulement 52 % seraient pour la norme alcool taux zéro. Il faut dire qu’il n’est guère facile de respecter la norme actuelle de 0,5 g en consommant de l’alcool. Un verre ou deux selon la nature du breuvage absorbé peut permettre d’atteindre ou de dépasser cette limite. Du coup la mesure la plus radicale consisterait à ne boire aucun alcool avant de conduire. Une mesure qui de toute s’imposera un jour si l’on considère l’évolution du nombre de tués en augmentation ou le facteur alcool est impliqué, souvent d’ailleurs avec la vitesse. Deux  facteurs  qui a le seul explique 50 % du nombre de tués. A la suite de l’appel lancé par l’association « 40 millions d’automobilistes » pour baisser le taux d’alcoolémie au volant jusqu’à la tolérance zéro, BFM a donc  interrogé les internautes pour savoir si, oui ou non, une telle mesure pourrait être la solution? Un vote qui s’est révélé très serré. La tolérance zéro, est-ce pour bientôt? L’association « 40 millions d’automobilistes (40 ma) » a lancé en cette fin de semaine une campagne « Je suis un héros, je roule à zéro » contre l’alcool au volant. But de l’opération: convaincre les conducteurs de rouler sans avoir bu la moindre goutte d’alcool, là où le taux légal est aujourd’hui fixé à 0,5 gramme par litre de sang. Et 0,2, à titre expérimental, pour les conducteurs novices. Alors que la mortalité sur les routes est en hausse en France depuis l’an passé, mettre en place la « tolérance zéro », comme conseillé par 40ma, est-elle une bonne solution? Interrogés à ce sujet, les s internautes se sont montrés très partagés sur la question: au terme d’un vote très serré, c’est finalement le « oui » qui l’a emporté, à près de 52%.

 

E-commerce : les trois quarts des internautes achètent en ligne

E-commerce : les trois quarts des internautes achètent en ligne

Internet est de plus en plus utilisé pour acheter mais surtout comme comparateur de prix. D’après  la Fédération du commerce en ligne les ventes sur internet ont généré dans notre pays 57 milliards d’euros l’année passée. Le chiffre d’affaires du e-commerce a bondi de 11% sur cette période. Selon une enquête Médiamétrie, 34 millions de Français ont acheté en ligne en 2014. Cela signifie que nous achetons toujours plus sur le web. Notre panier moyen diminue : il est descendu à 80 euros par achat en moyenne (c’est 4% de moins sur un an). Mais au global, c’est compensé par le fait que les Français achètent plus souvent sur internet (un peu plus de deux fois par mois). La France compte de nouveaux cyberacheteurs (430.000 de plus en un an). Proportionnellement, les hommes sont un peu plus nombreux que les femmes à acheter en ligne. Les messieurs se tournent surtout vers les produits techniques, les voyages, les livres, les films, mais aussi les pièces détachées automobiles. La nouveauté, c’est que les Français achètent globalement plus d’alimentation en ligne depuis l’arrivée du drive. Ils font aussi de plus en plus appel aux sites de co-voiturage ou de location d’appartement entre particuliers. C’est, là encore, une nouvelle façon de consommer.  Surtout, les Français utilisent beaucoup les sites internet pour comparer les prix et les produits, avant d’aller acheter dans les magasins. Les grandes enseignes françaises ont toutes, maintenant, leur site internet.

Les idées des internautes pour relancer la croissance

Les idées des internautes  pour relancer la croissance

Une sorte d’inventaire à la Prévert pour les internautes du Figaro économie qui proposent des solutions pour relancer la croissance.  La baisse des fonctionnaires, celle des impôts ou encore la démission de François Hollande ;  certains pensent  qu’il faut «changer les Français».  Autre cible des internautes les salaires ou primes des élus, des ministres ou encore des fonctionnaires qu’ils trouvent trop élevés. «Commençons par faire des économies: réduction des indemnités des plus hauts fonctionnaires, plus de maintien de leurs indemnités, faire payer aux prisonniers le «gite et le couvert». Laissez les anciens présidents s’occuper de leur sécurité», Comme le prônait le candidat Sarkozy avant son élection en 2007, certains Français doivent retrouver le goût du travail. «Il faut donner aux gens l’envie de travailler, ce qui passe par la carotte et le bâton. La carotte qui permettra à ceux qui travaillent de gagner leur vie, pas trop mal, si possible, et la bâton pour inciter ceux qui n’ont pas envie de se lever le matin de s’acheter un réveil»,. «Faire bosser les chômeurs de longue durée pour la collectivité ». Quand on est chômeur longue durée on est souvent démotivé, désociabilisé et on manque de confiance en soi. C’est une manière efficace pour remettre le pied à l’étrier. C’est une mesure terriblement utopique mais je pense que si la prise de conscience était globale, ça marcherait bien»  Autre proposition…  « Ne rien changer », comme ne cesse de le répéter le premier ministre, Manuel Valls. Une obstination qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Français. Pour résumer moins de gaspillages et plus de travail.

 

Lescure : taxe sur Google ou les internautes ?

Lescure : taxe sur Google ou les internautes ?

 

Pas claire la proposition de Lescure en matière de nouvelle taxe sur internet ; officiellement elle doit toucher les terminaux connectés (fabricants et géants de internet), en faiat elle risque de se répercuter sur l’utilisateur d’une manière ou d’une autre (interview le Figaro)

 

Pierre LESCURE. – En 2006, le gouvernement avait institué une contravention spéciale pour atteinte au droit d’auteur, qui bafouait le principe de l’égalité. Aujourd’hui, nous proposons une amende classique pour négligence caractérisée après les trois avertissements aux internautes indélicats prévus par la réponse graduée. Nous conservons cette réponse graduée, qui a démontré son efficacité.

Vous instituez une taxe sur les PC, Smartphones, tablettes. Remplace-t-elle la taxe pour copie privée?

Non. Nous faisons le constat que la taxe pour la copie privée est un élément essentiel du financement de la création car elle rapporte 200 millions d’euros par an. Mais cette taxe est assise sur les capacités de stockage des terminaux. Or, la révolution des usages fait que les internautes ne stocke plus leurs contenus, mais ils y ont de plus en plus accès directement dans les réseaux via l’accès permanent au Cloud computing. Nous pensons donc que dans trois à cinq ans le produit de la taxe pour copie privée pourrait disparaître. Nous ne pouvons pas attendre cela les bras croisés. Donc nous proposons d’épauler ce système par une taxe d’un taux très faible de 1% sur une assiette très large des terminaux connectés qui représente un marché de 8,5 milliards d’euros. Cette mesure permet en plus de rétablir une justice fiscale puisqu’elle porte sur des produits fabriqués par des géants internationaux de l’Internet qui ne participent pas au financement de la création. Si la taxe pour copie privée décline effectivement, cette nouvelle fiscalité prendra progressivement le relais. L’objectif est de conserver dans le temps environ 200 millions de recettes pour la création.

Vous voulez avancer la fenêtre de la vidéo à la demande par abonnement à 18 mois contre 36 mois. Un coup de pouce pour Netflix et Amazon?

Ce système était absurde. Il consistait à faire payer des clients pour avoir accès à des films déjà diffusés en télévision gratuite! Pour lancer ce genre de service, il faut le mettre à disposition des internautes plus tôt: 18 mois, c’est entre la fenêtre de diffusions de Canal + et celle des chaînes gratuites. Si la vidéo à la demande par abonnement se développe en France, les acteurs français en profiteront. Nous n’avons jamais imaginé que des acteurs étrangers ne viennent pas en France. Quant à la vidéo à la demande, il serait logique d’avancer la fenêtre de mise à disposition des films à 3 mois après la sortie en salle contre 4 mois actuellement. Et pour certains films, je propose qu’une commission réunie sous l’égide du CNC puisse statuer au cas par cas pour avancer la date de sortie.

Fallait-t-il vendre ou non Dailymotion à Yahoo!?

Je n’imagine pas qu’un opérateur comme France Télécom n’ait pu trouver un accord meilleur que celui de céder 75% du capital à Yahoo!. La prise de position d’Arnaud Montebourg a fait désordre, mais, sur le fond, je suis assez d’accord avec lui.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol