Archive pour le Tag 'internationale'

Politique-Bannon : Renaissance d’une internationale nazie

Politique-Bannon  : Renaissance d’une internationale nazie

 

Il n’y a aucune ambiguïté sur le caractère fasciste   et nazie des pires conservateurs américains et leurs alliés dans le monde. Ainsi ce n’est pas par hasard si l’ancien conseiller Bannon , principal instigateur de l’invasion du Capitole -ou encore Elon Musk -manifeste le geste qui traduit l’adhésion à la philosophie nazie. Tout dans leurs propos excessifs sur le fond comme sur la forme traduisent l’idéologie autoritaire qui les anime.

L’entourage de Trump constitue une bande de gangsters sans autre idéologie que la conquête du pouvoir et le fric. Beaucoup sont des fous furieux à commencer par un Trump par ailleurs complètement idiot et clownesque. Pour protester contre le nouveau salut nazi de banon,  ancien conseiller de Trump, Bardella a donc annulé une prise de parole à Washington . Bannon a allors accusé Bardella d’avoir «annulé à cause de ce que dit la presse mainstream de mon discours». Et de poursuivre : «C’est un petit garçon, il n’est pas digne de diriger la France».

Cet ancien conseiller de Donald Trump a tendu ostensiblement le bras lors d’une intervention à la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), un raout auquel doivent également participer le président américain et son conseiller Elon Musk, lui-même déjà épinglé pour un geste

Bannon et Trump: Renaissance d’une internationale nazie

Bannon  : Renaissance d’une internationale nazie

 

Il n’y a aucune ambiguïté sur le caractère fasciste   et nazie des pires conservateurs américains et leurs alliés dans le monde. Ainsi ce n’est pas par hasard si l’ancien conseiller Bannon , principal instigateur de l’invasion du Capitole -ou encore Elon Musk -manifeste le geste qui traduit l’adhésion à la philosophie nazie. Tout dans leurs propos excessifs sur le fond comme sur la forme traduisent l’idéologie autoritaire qui les anime.

L’entourage de Trump constitue une bande de gangsters sans autre idéologie que la conquête du pouvoir et le fric. Beaucoup sont des fous furieux à commencer par un Trump par ailleurs complètement idiot et clownesque. Pour protester contre le nouveau salut nazi de banon,  ancien conseiller de Trump, Bardella a donc annulé une prise de parole à Washington . Bannon a allors accusé Bardella d’avoir «annulé à cause de ce que dit la presse mainstream de mon discours». Et de poursuivre : «C’est un petit garçon, il n’est pas digne de diriger la France».

Cet ancien conseiller de Donald Trump a tendu ostensiblement le bras lors d’une intervention à la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), un raout auquel doivent également participer le président américain et son conseiller Elon Musk, lui-même déjà épinglé pour un geste ambigu analogue le mois dernier.

Politique-Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Politique-Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Trump qui entretient des liens très approximatifs avec la justice n’hésite pas à jouer le rôle du procureur mondial général. Ainsi c’est lui maintenant qui vient de décider de sanctions américaines contre le procureur de la cour pénale internationale ! Le président gangster des États-Unis ne recule devant rien ni l’indécent, ni le ridicule encore moins devant le déni de justice. Le département américain du Trésor a en effet imposé des sanctions à Karim Khan après le décret présidentiel signé par Donald Trump, qui accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël».

Le texte du décret signé par Donald Trump au début du mois accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël», en référence également à une enquête sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan.

La Cour basée à La Haye (Pays-Bas) avait condamné ce décret visant «à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial». Ni les États-Unis, ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Fondée en 2002, elle compte aujourd’hui 124 Etats membres et n’a prononcé depuis sa création qu’une poignée de condamnations. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d’alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines – levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Trump qui entretient des liens très approximatifs avec la justice n’hésite pas à jouer le rôle du procureur mondial général. Ainsi c’est lui maintenant qui vient de décider de sanctions américaines contre le procureur de la cour pénale internationale ! Le président gangster des États-Unis ne recule devant rien ni l’indécent, ni le ridicule encore moins devant le déni de justice. Le département américain du Trésor a en effet imposé des sanctions à Karim Khan après le décret présidentiel signé par Donald Trump, qui accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël».

Le texte du décret signé par Donald Trump au début du mois accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël», en référence également à une enquête sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan.

La Cour basée à La Haye (Pays-Bas) avait condamné ce décret visant «à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial». Ni les États-Unis, ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Fondée en 2002, elle compte aujourd’hui 124 Etats membres et n’a prononcé depuis sa création qu’une poignée de condamnations. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d’alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines – levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

Vers la fin de la Cour pénale internationale

Vers la fin de la Cour pénale internationale

 

Objet de critiques et de menaces, la Cour pénale internationale doit pouvoir répondre aux attentes des milliers de victimes civiles recensées depuis trois ans et veiller à l’application des conventions de Genève, estime Bruno Cotte, ancien président de chambre à la CPI, dans une tribune au « Monde ».

 

Robert Badinter (1928-2024) nous a quittés il y a un an. Pour lui, la justice pénale internationale, à l’essor de laquelle il a consacré toute son énergie, était une exigence. Selon ses propres termes, « la longue marche du droit international contre l’impunité des grands criminels tend vers un ordre juridique mondial de nature à satisfaire l’universalité des droits de l’homme ». Comment pourrait-on interrompre cette marche ? Que dirait-il s’il était encore présent à nos côtés alors que le droit international humanitaire est piétiné ? Ce n’est pas travestir sa pensée que d’oser dire qu’il serait désespéré, mais aussi déterminé car il ne baissait jamais les bras. Et le sillon qu’il a tracé doit être poursuivi.

Rappelons-nous : à Rome, le 17 juillet 1998, est signé dans l’enthousiasme le traité créant la Cour pénale internationale (CPI). Cinquante ans après le procès de Nuremberg, tribunal souvent critiqué pour être le fait d’une « justice de vainqueurs », six ans après la création des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, compétents pour traiter des crimes commis dans un contexte géopolitique bien précis, une cour, cette fois universelle et permanente, voyait enfin le jour. On en parlait depuis longtemps mais la guerre froide avait ruiné toute tentative en ce sens.

Sa création fut contestée et on ne peut que déplorer que les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, Israël aient refusé de ratifier le traité de Rome. Cent vingt-cinq Etats en sont toutefois aujourd’hui parties et croient en la CPI : ce n’est pas insignifiant !

Ses débuts ont été difficiles et les critiques, souvent justifiées, ne l’ont pas ménagée. Cela lui a permis de se remettre souvent en cause et de gagner en célérité et en efficacité. Critiquée pour ne s’attaquer qu’à de « seconds couteaux », elle a, depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie et le conflit qui embrase le Proche-Orient, visé plus haut. Et des mandats d’arrêt ont été délivrés contre des dirigeants haut placés. ….

Trump: Quelle politique internationale ?

Trump: Quelle politique internationale ?

Face au retour de Trump à la Maison Blanche, les puissances mondiales – partenaires comme adversaires de la prochaine administration – vont revoir leur politique étrangère. En effet, ce second mandat s’inscrira sans doute dans la ligne du premier, caractérisé par le principe d’« America First », et pourrait modifier profondément l’ordre mondial actuel. La réélection de Donald Trump marque un tournant pour les relations internationales. Son administration, axée sur « l’Amérique d’abord » (« America First ») et un engagement international limité, vise à redéfinir le rôle des États-Unis, se présentant comme « un acteur de paix » donnant la priorité à ses affaires intérieures. Aimant rappeler qu’il est le premier président depuis les années 1970 à n’avoir déclenché aucune guerre – alors même que les tensions mondiales atteignent un point critique –, Trump hérite d’un monde traversé par de nombreux conflits de grande ampleur, spécialement en Ukraine et au Proche-Orient. En Asie, sa volonté de réduire l’engagement militaire américain influencera sans doute la réponse de Washington à l’implication de la Corée du Nord en Ukraine et aux tensions entre Taïwan et la Chine.
Par , Responsable du programme « Politiques et relations internationales » à la faculté de langues étrangères, Université de Tours dans the Conversation 

Ces points chauds mettront à l’épreuve les alliances mondiales, forçant l’administration Trump à jongler entre prudence stratégique et préservation des intérêts de ses alliés. Mais qui Trump considère-t-il comme ses alliés, que veut-il précisément sur le plan de la politique internationale et comment compte-t-il arriver à ses fins ?

L’isolationnisme est profondément ancré dans la politique étrangère américaine, comme le montre le discours d’adieu de George Washington, en 1784, qui mettait déjà ses concitoyens en garde contre les alliances complexes. Ce principe réapparaît dans la doctrine trumpiste « America First ».

Durant son premier mandat, Trump avait limité l’implication des États-Unis à l’étranger et remis en question les institutions multilatérales, comme l’OTAN, préférant des percées diplomatiques gérées en bilatéral avec les États concernés, à l’instar des accords d’Abraham, ou des actions symboliques telles que l’élimination du général iranien Ghassem Soleimani, conduites sans déployer de troupes.

Bien que cette approche suscite des critiques – notamment dans la mesure où elle tend à fragiliser les alliances existantes –, elle s’inscrit dans une tradition américaine d’autonomie stratégique.

Le second mandat devrait confirmer et renforcer cette orientation : il s’agira, pour Washington, de mettre en garde contre des engagements à long terme qui pourraient compromettre les intérêts américains et de miser sur des alliances temporaires. Trump, en minimisant ses engagements internationaux, souhaite que l’Amérique demeure influente mais non contrainte, n’agissant qu’en fonction de ses propres intérêts.

Au Moyen-Orient, Donald Trump vise à renforcer les alliances de son premier mandat, notamment avec Israël et avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui s’est félicité de son retour au pouvoir.

Durant son premier mandat, Trump avait, acte hautement symbolique, transféré l’ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem, répondant ainsi à une vieille demande de la droite israélienne ; il avait également soutenu Israël à travers les accords d’Abraham, qui ont normalisé les relations de Tel-Aviv avec plusieurs nations arabes, tout en isolant l’Iran.

Lors du second mandat, il cherchera sans doute à approfondir ces alliances via des incitations diplomatiques et économiques qui permettraient d’élargir ces accords. Notamment pour satisfaire sa base évangélique, très investie dans le soutien à Israël.

La politique de Trump au Moyen-Orient est aussi marquée par une approche sélective et transactionnelle illustrée par sa coopération avec l’Arabie saoudite. Cette approche est centrée sur des ventes d’armes et la lutte contre l’influence iranienne, et a été mise en œuvre malgré les critiques dont elle a fait l’objet à la suite de l’affaire Khashoggi.

Son approche à l’égard de l’Iran reste quant à elle inflexible. Lors du premier mandat, il avait retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et mis en place des sanctions sévères à l’encontre de Téhéran. Il poursuivra sans doute cette ligne dure, privilégiant l’endiguement à la diplomatie. Ce second mandat pourrait donc renforcer un front uni avec Israël et l’Arabie saoudite contre l’Iran.

Enfin, concernant Gaza et le Liban, Trump a promis la paix en demandant à son ami Nétanyahou de mettre fin à ces guerres d’ici à son arrivée au pouvoir, sans commenter particulièrement les opérations israéliennes, lesquelles ne semblent nullement augurer d’une fin prochaine de ces conflits.

L’évolution des relations entre les États-Unis et l’Europe face au conflit ukrainien reflète un équilibre délicat entre priorités intérieures américaines et engagements internationaux. Le retour de Trump au pouvoir et son penchant pour la désescalade avec la Russie pourraient modifier le soutien américain envers Kiev, reprenant en partie l’approche initiale de l’administration Biden qui cherchait à éviter toute confrontation directe avec Moscou.

L’échange téléphonique entre Donald Trump et le président Zelensky, consécutif à l’élection du premier le 5 novembre dernier, illustre aussi l’existence de nouvelles influences non conventionnelles en diplomatie, puisqu’Elon Musk y a participé. Même si Zelensky a laissé entendre que son échange avec Trump ne l’a pas laissé « désespéré. », on pourrait assister à une nette réduction du soutien américain à l’effort de guerre ukrainien, ce qui pourrait faire basculer la dynamique régionale en faveur de Moscou. Une perspective qui inquiète les alliés européens de Kiev, particulièrement en Europe de l’Est.

Elle représente également un « signal d’alarme » pour l’Union européenne quant à la nécessité d’acquérir une autonomie stratégique – projet qui a motivé plusieurs récentes déclarations des membres de l’UE.

L’Europe pourrait ainsi se saisir de cette occasion pour renforcer son autonomie au sein de l’OTAN, et ouvrir la voie à des pays comme la France et la Pologne pour prendre les rênes de sa politique de défense.

Donald Trump a sélectionné des figures fidèles pour occuper des postes clés en politique étrangère et de défense. Marco Rubio, le futur secrétaire d’État, est un homme politique de premier plan, sénateur de Floride, connu pour ses positions conservatrices en matière de politique étrangère et sa rhétorique anti-chinoise virulente. Figure de proue du Parti républicain, Rubio a toujours plaidé en faveur d’une fermeté maximale en matière de sécurité nationale et d’un soutien entier à Israël.

Au poste de secrétaire à la Défense, Trump a nommé Pete Hegseth, animateur de Fox News et vétéran de la Garde nationale. Connu pour ses opinions conservatrices et ses critiques visant la diffusion du « wokisme » dans l’armée, Hegseth n’a qu’une expérience limitée en matière de stratégie militaire internationale, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les responsables de la défense quant à sa capacité à diriger Le Pentagone.

La Central Intelligence Agency (CIA) sera placée sous la férule de John Ratcliffe, ancien directeur du renseignement national (2020-2021) et fidèle allié de Trump. Le précédent mandat de Ratcliffe avait été pointé du doigt par de nombreux observateurs qui lui reprochaient de tenter de politiser la communauté du renseignement. Dans la prochaine administration, la direction du renseignement devrait être l’affaire de Tulsy Gabbard, transfuge du Parti démocrate connue pour ses positions très compréhensives à l’égard de Moscou dans le conflit russo-ukrainien.

En outre, Trump a choisi le représentant Mike Waltz, un Républicain de Floride et Béret vert de l’armée à la retraite, comme conseiller à la sécurité nationale. Waltz, qui est connu pour ses prises de position hostiles à l’égard de la Chine, apporte une vaste expérience militaire à ce poste. Sa nomination est le signe d’une évolution potentielle vers une position plus agressive en matière de sécurité nationale. Ils doivent tous être confirmés par le Sénat au cours des prochaines semaines.

Rappelons que la première administration Trump a été marquée par des conflits internes. Des figures comme James Mattis (premier secrétaire à la Défense) et Rex Tillerson (premier secrétaire d’État) ont, par exemple, souvent divergé de la ligne présidentielle ce qui a pu créer une politique étrangère parfois incohérente et a abouti à leur limogeage rapide.

Au vu des dernières nominations, la deuxième administration sera sans doute plus alignée, composée d’une équipe choisie pour soutenir pleinement le programme nationaliste du président. Le choix comme cheffe de cabinet de Susan Wiles, première femme à ce poste et soutien de longue date de Trump, souligne cette cohésion qui doit permettre au nouveau président de mettre en œuvre une politique étrangère plus affirmée et plus unilatérale, tout en réduisant les engagements internationaux et favorisant une approche transactionnelle des alliances.

La réélection de Trump pourrait redéfinir la dynamique mondiale à l’heure des conflits touchant l’Europe et le Moyen-Orient ainsi que d’un continent asiatique en proie aux tensions. En plaçant « l’Amérique d’abord », il pourrait pousser ses alliés à repenser leur politique extérieure et notamment à adopter une plus grande autonomie vis-à-vis de Washington.

En Europe, les dirigeants se réunissent déjà pour se préparer à une période d’instabilité, reconnaissant qu’une action décisive sera essentielle.

Les adversaires, eux aussi, pourraient faire preuve de prudence ; l’imprévisibilité de Donald Trump pourrait accroître la pression sur l’Iran, la Corée du Nord et la Chine. Ce nouveau chapitre promet donc une trajectoire turbulente où la capacité d’adaptation tiendra un rôle essentiel.

Politique Internationale : un risque d’anachronisme pour la France

Politique Internationale : un risque d’anachronisme pour la France

Si le Rassemblement national venait à gagner les législatives, l’incompatibilité des analyses sur la guerre en Ukraine, l’UE ou l’OTAN entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ouvrirait une période de fortes incertitudes diplomatiques, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

 

Qu’adviendra-t-il de la voix de la France au soir du second tour des élections législatives précipitées par la dissolution de l’Assemblée nationale à l’initiative d’Emmanuel Macron ? La question mérite d’être posée sans attendre le 7 juillet, compte tenu de la probabilité d’une cohabitation entre le président en place, qui entend le rester, et une majorité, absolue ou relative, portant les couleurs du Rassemblement national (RN).

Lors des expériences de cohabitation précédentes, de 1986 à 1988, de 1993 à 1995, puis de 1997 à 2002, la coexistence entre deux familles politiques opposées avait été facilitée par un consensus géopolitique. Il était résumé par une formule parfois contestée : le gaullo-mitterrandisme, soit l’attachement à l’indépendance stratégique d’une France rangée dans le camp occidental, « alliée, mais pas alignée » sur les Etats-Unis.

L’ancien ambassadeur Michel Duclos note qu’il n’existait « aucune divergence entre les deux camps sur les valeurs comme sur les grandes options diplomatiques » qui prévalaient alors. « Le gouvernement ne cherchait pas à embarrasser le président dont la compétence était reconnue », ajoute l’ancien ambassadeur Gérard Araud, qui avait vécu aux premières loges les deux dernières cohabitations.

Cette période est cependant révolue du fait de la profonde remise en cause des équilibres mondiaux à l’œuvre depuis près de deux décennies. Eu égard aux origines de son mouvement, se revendiquer sans vergogne du gaullisme, comme ne manque pas de le faire la dirigeante de fait du RN, Marine Le Pen, peut se concevoir par opportunisme politique, au prix cependant d’un péché d’anachronisme.

Macron envisage une coalition internationale de troupes en Ukraine

 Macron Envisage une coalition internationale de troupes en Ukraine

À l’avancée des troupes russes qui menacent maintenant tout le front ukrainien , renvisage avec d’autres pays la coalition d’une internationale de troupes destinées à entraîner les militaires ukrainiens; une action  ayant pour objet notamment la formation de l’armée ukrainienne aux armes fournies par l’Occident qui autorise désormais de frapper le sol russe.

Une menace qui évidemment inquiète fortement la Russie car de toute évidence le conflit prend désormais une tout autre dimension. Jusque-là en effet jamais il n’avait été envisagé ni n’envoyez des troupes en Ukraine ni de frapper le sol russe

Devant cette menace, Moscou a prévenu mardi que si la France envoyait des instructeurs militaires en Ukraine ceux-ci deviendraient des cibles légitimes. «Aucun instructeur s’occupant de la formation des militaires ukrainiens n’a d’immunité», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Quel que soit leur statut : militaires de l’armée française ou mercenaires, ils représentent une cible tout à fait légitime pour nos forces armées», a ajouté le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Pour les autorités françaises, c’est sans doute le meilleur signe que la Russie prend la proposition au sérieux. Pour l’état-major, les règles du jeu en Ukraine doivent changer pour peser sur le cours des événements.

La question des troupes occidentales en Ukraine est sur la table depuis des mois entre Européens. L’état-major a exploré l’option dans une note blanche partagée avec ses homologues, au moment où les forces ukrainiennes étaient…

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A nouveau l’idée de taxation des milliardaires à l’échelle internationale

A nouveau l’idée de  taxation des milliardaires à l’échelle internationale

En marge du G20, le ministre de l’Économie  s’est à nouveau prononcé pour la lutte contre le détournement fiscal mais pas en France….à l’échelle internationale. Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’économie avance des pistes intéressantes de régulation et de partage de la richesse. Il avait notamment souhaité une taxation des superprofits. Autant de propositions enterrées et renvoyées aux responsabilités européennes ou internationales.

La France veut «accélérer» les négociations internationales en vue de la mise en place d’une taxation minimale des milliardaires, a affirmé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire mercredi, s’exprimant en marge d’un G20 au Brésil. «Nous sommes pleinement engagés à accélérer le processus de mise en place au niveau international, au niveau de l’OCDE, au niveau du G20, et je l’espère au niveau des pays européens, d’une taxation minimale des individus afin de combattre toute forme d’optimisation fiscale des personnes à travers le monde», a affirmé le ministre français.

Près de 140 Etats se sont accordés à la fin 2021 sur une taxation minimale des multinationales sous l’égide de l’OCDE, consistant en deux piliers, le premier visant à une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second à une imposition minimale à 15% sur les sociétés. La communauté internationale a désormais besoin d’un «troisième pilier», a estimé mercredi le ministre français, affirmant que «la France sera en pointe sur le sujet».

Un nouveau pilier très hypothétique quand on constate notamment qu’à travers la crise de l’inflation le taux d’imposition des plus riches a encore nettement diminué.

Pollution plastique :Échec de la réunion internationale

Pollution plastique :Échec de la réunion internationale

Alors qu’à peines 10 % des plastiques sont recyclées et constituent évidemment un élément considérable de pollution durable, les pays n’ont pas réussi à s’entendre lors de la réunion internationale pour résoudre ce problème.

Les négociateurs de 175 pays ont passé une semaine au siège du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi pour tenter de trouver un terrain d’entente sur un projet de traité visant à résoudre le problème croissant de la pollution plastique.

Pourtant, des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel.

Si les différentes parties se rejoignent sur la nécessité d’un traité, le fond diverge entre les ONG qui plaident pour la réduction de 75 % de la production d’ici 2040 et des pays producteurs de pétrole et les lobbys des industries plastiques qui militent davantage en faveur du recyclage.

À Lucie de cette réunion n’a seulement acté les positions contradictoires des uns et des autres. Pour schématiser d’un côté des producteurs de pétrole et autre industries et de l’autre les associations d’environnements lesquels militent pour la réduction de 75 % de la production de plastique ici 2040. De leur côté les jeux industriels du pétrole et du plastique souhaite seulement le recyclage. Un recyclage qui représente seulement ce 9 % des plastiques aujourd’hui

Certains pays, notamment l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Russie, ont fait de «l’obstruction». «Sans surprise, certains pays bloquent les avancées, jouant de l’obstruction et de manœuvres procédurales», assure Carroll Muffett, directeur du Center for international environmental law (CIEL). «Compromettre les besoins des personnes les plus touchées pour satisfaire les désirs de ceux qui profitent du problème n’est pas une stratégie réalisable», déplore de son côté Graham Forbes, de Greenpeace.

Pour les ONG, le temps presse et un traité contraignant est nécessaire car la pollution plastique devrait s’aggraver : la production annuelle a plus que doublé en vingt ans pour atteindre 460 millions de tonnes. Elle pourrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait. Or, seulement 9 % des plastiques sont recyclés.

Le plastique joue aussi un rôle dans le réchauffement climatique : il représentait 3,4 % des émissions mondiales en 2019, chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici à 2060, selon l’OCDE.

L ’Iran à la manœuvre internationale contre Israël

l’Iran à la manœuvre internationale contre Israël


L’Iran rechigne à entrer directement en guerre contre Israël, mais mobilise volontiers les Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak, ainsi que le Hezbollah libanais. L’attaque dévastatrice du Hamas le 7 octobre a changé la donne au Moyen-Orient. Le dossier israélo-palestinien, relégué au second plan depuis au moins une dizaine d’années, est brutalement revenu au cœur de la géopolitique régionale. Alors que la guerre en cours entre le Hamas et Israël enhardit les mandataires de l’Iran dans la région, tous les acteurs impliqués (étatiques ou non étatiques) manœuvrent dans un jeu de pouvoir très complexe qui peut conduire à une guerre régionale à part entière ; mais un tel scénario peut être évité par une fin négociée. Nous sommes entrés en territoire inconnu, car les objectifs politiques et militaires israéliens n’ont pas été définis de façon claire, ce qui rend cette guerre de vengeance différente de toutes les opérations israéliennes précédentes contre le Hamas, que ce soit en termes de durée, d’objectifs ou de nombre de victimes des deux côtés.

Par Hussein Abou Saleh, Sciences Po
Hussein Abou Saleh

Le 7 octobre, au moment où le Hamas déclenchait son opération sans précédent, Mohammed Deif, le commandant militaire de sa branche armée a appelé tous les Arabes et musulmans et, spécialement, l’Iran et les États et organisations qu’il domine, à se lancer dans une guerre totale contre Israël. Il a cité, dans cet ordre, le Hezbollah libanais, l’Iran, le Yémen, les milices chiites irakiennes et la Syrie. Il a proclamé ce jour comme « celui où votre résistance contre Israël converge avec la nôtre », dans ce que l’on appelle « l’unité des fronts », qui est une stratégie de dissuasion initiée par le Hezbollah.

Cette stratégie de dissuasion consiste à coordonner, politiquement et militairement, les réponses de toutes les milices mandataires de l’Iran dans la région et à se rassembler pour se soutenir mutuellement si l’une d’entre elles est attaquée. La multiplicité des fronts dominés par les milices par procuration de l’Iran peut dissuader les adversaires de Téhéran de passer à l’action… ou au contraire accélérer la descente de la région dans un chaos total.

Après le 7 octobre, la situation sécuritaire s’est rapidement détériorée à la frontière libanaise d’Israël, du fait d’escarmouches de plus en plus intenses entre Tsahal et le Hezbollah.

De plus, deux nouveaux éléments intéressants sont apparus sur le front libanais. Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile, nous avons assisté à la réémergence « temporaire » des forces Al-Fajr, la branche militaire de la Jamaa Islamiya. Cette milice libanaise islamiste sunnite, qui a été dissoute en 1990, a annoncé qu’elle participait aux hostilités au-delà des frontières libanaises israéliennes « en défense de la souveraineté libanaise, de la mosquée Al Aqsa et en solidarité avec Gaza et la Palestine ». Le 29 octobre, elle a lancé des missiles depuis le Liban vers Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël. Cette milice combat de façon quasi-indépendante du Hezbollah (même s’il existe une coordination militaire entre les deux organisations).

En outre, le Hamas et le Jihad islamique palestinien au Liban ont publié des communiqués assumant l’entière responsabilité de plusieurs attaques contre Israël. Ils ont lancé ces attaques depuis les territoires libanais, rappelant les années où le sud du Liban était dominé par les activités militaires de l’OLP palestinienne (à partir de 1969), au point d’être surnommé « Fatah Land ».

Leur participation aux hostilités est encore limitée, mais elle est importante en termes symbolique. Il est clair que le Hezbollah coordonne les activités de toutes les milices opérant à la frontière libanaise pour envoyer un message clair : la zone est ouverte à toutes les factions islamistes et non islamistes, invitées à se joindre, même symboliquement, à la lutte contre Israël dans le but d’exprimer leur solidarité avec Gaza. En d’autres termes, le Hezbollah déclare que ce combat n’est pas sectaire, mais qu’il unit les musulmans et concerne tous les Arabes et les musulmans.

Ce message d’unité musulmane contre Israël intervient après des années de sectarisation du Moyen-Orient. Le Hezbollah n’a mené que des attaques limitées contre Israël depuis la fin de la guerre israélo-libanaise de 2006, et est intervenu militairement en Syrie pour appuyer le régime de Damas, combattant alors dans le camp opposé au Hamas, lequel s’était porté au soutien du camp anti-Assad.

Cette prise de position avait valu au Hezbollah de devenir très impopulaire aux yeux des populations sunnites de la région. En se joignant à la lutte contre Israël, le Hezbollah se réaffirme aux yeux de l’ensemble des Arabes de la région non pas en tant qu’acteur sectaire, mais plutôt en tant que groupe révolutionnaire islamique qui vise à mettre fin à l’arrogance israélienne.

Ce recadrage correspond à l’image qu’il se faisait de lui-même. Le Hezbollah se considère en effet comme un modèle pour le Hamas et d’autres forces islamiques qui luttent contre Israël. Malgré leurs divergences sur la guerre en Syrie, ils ont restauré leurs relations en août 2007 et les hauts commandants du Hamas, comme Ismaël Haniyeh (le chef du bureau politique du Hamas) et Yahia Sinwar (chef du bureau politique du Hamas à Gaza), ont publiquement remercié l’Iran pour son aide précieuse en matière de financement, de logistique et d’approvisionnement en armes.

L’attaque du Hamas est survenue à un moment au Moyen-Orient où les États-Unis ont tenté d’étendre les accords de paix d’Abraham (qui ont permis ces dernières années, un rapprochement entre Israël et plusieurs États arabes, sous la férule de Washington) à l’Arabie saoudite.

Ces accords, qui visent à établir les bases d’une nouvelle architecture de sécurité au Moyen-Orient afin d’assurer une meilleure sécurité régionale aux alliés des États-Unis, sont désormais menacés, et la normalisation entre Israël et Riyad semble à présent une perspective fort improbable.

L’échec annoncé de ce réchauffement est d’autant plus dommageable pour Washington que les Chinois ont, il y a quelques mois, enregistré un succès diplomatique majeur en négociant une détente entre l’Arabie saoudite et l’Iran, après de longues années de soutien de Téhéran aux milices yéménites houthies qui combattaient l’Arabie saoudite au Yémen. Dans le cadre de ce rapprochement entre Riyad et Téhéran, des pourparlers se sont tenus entre les houthis et les Saoudiens pour soutenir le processus de paix au Yémen.

Les Houthis sont une autre partie de l’axe iranien dans la région. Leur ascension en tant qu’acteur politique et militaire yéménite les a enhardis. Ils ont déclaré qu’ils étaient prêts à se joindre au Hamas dans une guerre totale contre Israël pour défendre Gaza et la mosquée Al-Aqsa. En guise de démonstration de force, ils ont lancé le 19 octobre trois missiles de croisière et des drones qui ont été interceptés par un destroyer américain en mer Rouge. Selon les États-Unis, ces missiles se dirigeaient « potentiellement vers Israël ». L’attaque est en soi symbolique, mais elle envoie un message politique fort qui réaffirme la primauté stratégique des liens des Houthis avec « l’Axe de la résistance » soutenu par l’Iran et signale la volonté de la milice de s’engager militairement dans des guerres ou des tensions régionalisées ou internationalisées.

Cela a été clairement défini dans le discours de leur chef. Les Houthis disposent d’un formidable arsenal de missiles à longue portée qui seraient capables de frapper Israël. Tous ont été soit saisis à l’État yéménite en 2014, soit acheminés par l’Iran.

Les attaques de missiles lancées par les Houthis ont coïncidé avec d’autres attaques menées par des milices chiites soutenues par l’Iran, visant des bases américaines et des garnisons accueillant des soldats américains en Irak et en Syrie. L’Iran a stratégiquement externalisé le risque de confrontation directe avec les États-Unis et Israël via son Axe de la Résistance : quand de telles attaques ont lieu, sa responsabilité n’est pas directement engagée. Ce positionnement accroît son influence dans les négociations directes et indirectes ainsi que son influence régionale.

Pour conclure, tous les acteurs semblent marcher sur une corde suspendue au-dessus du cratère d’un volcan. Ils attendent tous d’en savoir plus sur les objectifs politiques et militaires de la guerre israélienne à Gaza et de pouvoir évaluer les capacités de résistance du Hamas à l’attaque dont il fait l’objet.

Si l’armée israélienne enregistre des pertes importantes, la position stratégique de l’axe soutenu par l’Iran s’améliorera, sans frais pour Téhéran mais à un coût terrible pour la population de Gaza et à Hamas.

Mais que se passerait-il si Israël menaçait l’existence même du Hamas après une invasion terrestre ? Les intenses escarmouches aux frontières libanaises d’Israël se transformeraient-elles alors en une guerre à part entière ? L’Iran se joindrait-il aux hostilités ? Et si Israël se sentait renforcé par le soutien inconditionnel de l’Occident à son droit à se défendre et considérait cette solidarité comme un blanc-seing pour frapper l’Iran, dont l’ambition nucléaire effraie les responsables de l’État hébreu ? Dans un tel cas de figure, et face à la riposte de Téhéran, les États-Unis utiliseront-ils leurs destroyers dans la région de la Méditerranée orientale pour attaquer l’Iran et défendre Israël ?

À ce stade, impossible d’apporter de réponse tranchée à toutes ces questions. Nous pouvons seulement constater que la région semble se diriger vers une nouvelle phase où la sectarisation des politiques étrangères des acteurs régionaux sera reléguée au second plan, la détente entre l’Iran et l’Arabie saoudite se consolidera, la question palestinienne s’imposera pour longtemps au premier plan, et les milices mandataires iraniennes s’affirmeront de plus en plus.

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Par Hussein Abou Saleh, Docteur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Sciences Po

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Hamas : la coalition internationale de Macron a peu de chances d’aboutir

Hamas : la coalition internationale de Macron a peu de chances d’aboutir

Lors de sa visite au Proche-Orient, le président français a proposé une alliance internationale contre le mouvement terroriste palestinien du Hamas. Une proposition qui a peu de chances d’aboutir car si les intérêts de nombreux pays étaient convergents pour se battre contre Daesh machine de guerre internationale aussi bien contre l’Occident que contre les autres pays, il en va différemment avec Hamas dont le champ d’action est limité à Gaza.
Au plan international, la vraie menace commune n’est pas tant celle de Hamas que celle de l’Iran qui instrumentalise un peu partout les mouvements terroristes divers et variés.

Le président français a sans doute voulu se distinguer de ses autres collègues mais il ne semble pas que la proposition recueille l’adhésion internationale tellement le jeu des alliances est complexe face à la situation particulière de Gaza et de la Palestine.

Plutôt que de proposer une initiative contre, le président français aurait mieux fait de se limiter à une initiative pour afin d’envisager les perspectives de coexistence et les conditions d’une Palestine à deux Etats.

« Je propose à nos partenaires internationaux (…) que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », a insisté Emmanuel Macron, sans préciser s’il avait évoqué cette hypothèse avec les autres pays concernés, Etats-Unis en tête.

Le président français n’a pas ménagé le Hamas : c’est « un groupe terroriste », « c’est pourquoi il ne porte pas la cause palestinienne » et « doit être combattu avec force ».

Cependant, « la lutte doit être sans merci, mais pas sans règles », a nuancé le président français, invitant au respect du droit de la guerre et humanitaire, et rappelant que « les démocraties ne prennent pas pour cible les civils, ni à Gaza, ni nulle part ».

Emmanuel Macron a assuré avoir discuté avec Benyamin Netanyahou des moyens d’aider concrètement les Palestiniens déplacés par les combats dans la bande de Gaza, en coordination avec les pays de la région.

Le chef de l’Etat français a aussi plaidé pour une relance du processus politique avec l’Autorité palestinienne dans le but de parvenir à une solution à deux Etats qui offre des perspectives d’avenir à la région. Pour éviter un embrasement régional, il a plaidé pour la relance du processus politique « en acceptant le droit légitime des Palestiniens à disposer d’un territoire et d’un Etat, en paix et en sécurité au côté d’Israël ».

Mettant en garde contre « une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant », il a appelé solennellement et nommément « le régime iranien » et ses alliés régionaux, « le Hezbollah » libanais et « les Houthis au Yémen », à « ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts », alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban.

Le président français, qui avait été reçu dans la matinée par son homologue israélien Isaac Herzog, est attendu en fin de journée à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne rivale du Hamas. Il se rendra ensuite à Amman, en Jordanie, où il s’entretiendra avec le roi Abdallah et d’autres dirigeants, a fait savoir l’Elysée.

Le déplacement d’Emmanuel Macron intervient près d’une semaine après celui du président américain Joe Biden, qui a négocié en parallèle avec l’Egypte le déblocage d’aide humanitaire via le point de passage frontalier de Rafah, seul axe reliant la bande de Gaza qui n’est pas contrôlé par Israël. Les dirigeants britannique, allemand et italien se sont aussi rendus en Israël la semaine dernière.

La visite du président français sera vite oublié car elle est intervenue soit trop tard pour dénoncer les crimes du Hamas est trop tôt pour que s’ouvre une fenêtre permettant de reposer la question et les conditions de création de deux Etats en Palestine.

Société–Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Société–Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi et surtout de problèmes logistiques. Et dans les pays visés dans les catastrophes, les responsables politiques ont souvent tendance à minimiser les conséquences pour ne pas affecter leur image de responsable. Ils font aussi parfois preuve de fierté nationale mal placée car aujourd’hui l’aide humanitaire peut se révéler indispensable dans tous les pays y compris les pays développés. Exemple les terribles incendies au Canada.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide Pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

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