Archive pour le Tag 'international'

Violences lors des manifs: La France critiquée au plan international

Violences lors des manifs: La France critiquée au plan international

La France a été Critiquée à l’ONU qui examinait la situation des droits de l’homme dans l’Hexagone. Des critiques sans doute justifiées mais qui ne sont pas sans arrière pensé quand elles viennent de pays de dictature où les lois de la sont complètement bafouées comme en Chine ou en Russie.

Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences et les discriminations raciales. «Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane», a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.

«Il y a une augmentation du racisme et de la xénophobie», a accusé le représentant chinois, qui a appelé la France à cesser de prendre «des mesures qui violent les droits des migrants».

Le Brésil, ainsi que le Japon, ont critiqué «le profilage racial par les forces de sécurité» et l’Afrique du Sud a appelé les autorités françaises «à prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers».

Les violences policières lors d’opérations de maintien de l’ordre ont également été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark par exemple.

Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, le Luxembourg a demandé que la France «repense sa politique en matière de maintien de l’ordre tandis que la Malaisie a réclamé que les responsables »soient punis«.

En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites.

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

Macron dispose sans doute d’un don particulier pour se mettre à dos les autres Etats. On sait qu’en Europe les plus apprécié par l’Allemagne mais plus généralement par les pays de l’Est et d’une heure qui ne lui accorde guère de sérieux. C’est vrai dans des pays plus lointain comme par exemple l’Ukraine et la Russie. Sans doute pour se donner du crédit auprès de la Chine, Macron a cru bon de ce désolidariser de l’Occident vis-à-vis de Taïwan. Toujours cette politique du en même temps qui l’ amène à prendre parti un jour pour un camp et l’autre jour pour le camp d’en face. Un peu la même chose qu’en Ukraine avec les indécentes conversations avec Poutine, ensuite la rupture et le rapprochement avec Kiev et maintenant peut-être de nouvelles conversations avec la Russie.

La vérité , c’est que Macron en délicatesse concernant sa popularité au plan intérieur prend des initiatives assez malheureuses aussi à l’échelle internationale. La preuve encore d’un manque de cohérence et de maturité politique.

Bien qu’en termes diplomatiques sa déclaration sur Taïwan et sans ambiguïté et a amené des protestations dans tout le corps occidental. macron n’a pas souhaité que l’Europe se laisse «entraînée dans des crises qui ne sont pas les siennes» comme à Taïwan, et se mette «à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique».

le président français, qui a toujours défendu pour le continent une «troisième voie» dans la région, jette un doute sur l’attitude de la France en cas de guerre chinoise à Taïwan.

«La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante. Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.» Le président français a aussi affirmé que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis

International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan

International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan

Sans doute pour se donner du crédit auprès de la Chine, Macron a cru bon de ce désolidariser de l’Occident vis-à-vis de Taïwan. Toujours cette politique du en même temps qui l’ amène à prendre parti un jour pour un camp et l’autre jour pour le camp d’en face. Un peu la même chose qu’en Ukraine avec les indécentes conversations avec Poutine, ensuite la rupture et le rapprochement avec Kiev et maintenant peut-être de nouvelles conversations avec la Russie.

La vérité , c’est que Macron en délicatesse concernant sa popularité au plan intérieur prend des initiatives assez malheureuses aussi à l’échelle internationale. La preuve encore d’un manque de cohérence et de maturité politique.

Bien qu’en termes diplomatiques sa déclaration sur Taïwan et sans ambiguïté et a amené des protestations dans tout le corps occidental. macron n’a pas souhaité que l’Europe se laisse «entraînée dans des crises qui ne sont pas les siennes» comme à Taïwan, et se mette «à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique».

le président français, qui a toujours défendu pour le continent une «troisième voie» dans la région, jette un doute sur l’attitude de la France en cas de guerre chinoise à Taïwan.

«La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante. Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.» Le président français a aussi affirmé que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis

Commerce international: net tassement de la croissance

Commerce international: net tassement de la croissance

D’après l’OMC, la croissance du commerce international qui avait progressé de 2,7 % en 2022 devrait passer 2023 et atteindre seulement 1,7 %.

« Les effets persistants du Covid-19 ( notamment en Chine) et les tensions géopolitiques croissantes sont les principaux facteurs ayant influé sur le commerce et la production en 2022 et il est probable qu’il en sera toujours ainsi en 2023 », explique l’économiste en chef de l’OMC Ralph Ossa qui appelle également les gouvernements et les organismes de réglementation à être « attentifs à ces risques financiers » soulevées dans le sillage de la faillite de SVB.

En 2024, la croissance du commerce devrait rebondir à 3,2% d’après l’OMC. Une prévision assez hypothétique car cette estimation est « teintée d’une incertitude plus forte que d’habitude », nuance l’organisation basée à Genève. Sa directrice générale met aussi en garde contre les politiques protectionnistes et leurs retombées sur la croissance.

Les investisseurs constatent que la reprise en Chine n’est pas aussi forte que prévu et s’inquiètent désormais de la santé de la première économie américaines . Des créations d’emplois privés plus faibles que prévu en mars et surtout le ralentissement plus fort qu’attendu de l’activité dans les services (ISM) publié mercredi aux États-Unis suscitent des craintes parce qu’ils font planer un risque de contraction.

Commerce international: net tassement de la croissance

Commerce international: net tassement de la croissance

D’après l’OMC, la croissance du commerce international qui avait progressé de 2,7 % en 2022 devrait passer 2023 et atteindre seulement 1,7 %.

« Les effets persistants du Covid-19 ( notamment en Chine) et les tensions géopolitiques croissantes sont les principaux facteurs ayant influé sur le commerce et la production en 2022 et il est probable qu’il en sera toujours ainsi en 2023 », explique l’économiste en chef de l’OMC Ralph Ossa qui appelle également les gouvernements et les organismes de réglementation à être « attentifs à ces risques financiers » soulevées dans le sillage de la faillite de SVB.

En 2024, la croissance du commerce devrait rebondir à 3,2% d’après l’OMC. Une prévision assez hypothétique car cette estimation est « teintée d’une incertitude plus forte que d’habitude », nuance l’organisation basée à Genève. Sa directrice générale met aussi en garde contre les politiques protectionnistes et leurs retombées sur la croissance.

Un tribunal international pour juger Poutine

Un tribunal international pour juger Poutine

L’Ukrainienne Oleksandra Matviïtchouk, colauréate du Nobel de la paix, a appelé vendredi à traduire Vladimir Poutine devant la justice internationale d’après Franceinfo.

« Pendant des décennies, l’armée russe a perpétré des crimes de guerre dans de nombreux pays et elle n’a jamais été punie », a déclaré Oleksandra Matviïtchouk lors d’une conférence de presse à Oslo, à la veille de la cérémonie de remise du Nobel. « Nous devons maintenant casser le cercle de l’impunité. Nous devons établir un tribunal international et demander à Poutine, (à son allié, le dirigeant bélarusse Alexandre) Loukachenko, et d’autres criminels de guerre de rendre des comptes, non seulement pour les Ukrainiens mais aussi pour les autres nations », a-t-elle affirmé.

Fondé en 2007, le Centre pour les libertés civiles (CCL) qu’elle dirige documente les crimes de guerre commis par les troupes russes en Ukraine. Le CCL partage le Nobel de la paix avec deux autres champions des droits et libertés, l’ONG russe Memorial, démantelée sur ordre de la justice russe, et le militant bélarusse Ales Beliatski, actuellement emprisonné dans son pays. Le trio a été récompensé pour son opposition à l’autocratie et son engagement en faveur « des droits humains, de la démocratie et de la coexistence pacifique dans les trois pays voisins Bélarus, Russie et Ukraine », avait souligné le comité Nobel norvégien en attribuant le prix début octobre. >

Ukraine: Moscou proteste contre la proposition de création d’un tribunal international

Ukraine: Moscou proteste contre la proposition de création d’un tribunal international !

Compte tenu de l’état de la justice en Russie, on comprend que Moscou proteste contre la création d’un tribunal international juger les crimes de guerre en Ukraine. D’une manière générale pouvoir russe fait l’économie de la justice en procédant à l’élimination physique des deux opposants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Le concept même de justice et contester par la mafia qui dirige le pays grâce notamment aux méthodes criminelles du KGB (FSB). La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré mercredi que l’UE s’efforcerait de mettre en place un tel tribunal, avec le soutien des Nations unies, en complément de la Cour pénale internationale (CPI). L’Ukraine et ses alliés occidentaux accusent la Russie de s’être rendue coupable de multiples crimes de guerre depuis le début de l’invasion de l’Ukraine il y a neuf mois. Moscou nie viser délibérément les populations civiles et accuse de son côté Kiev de ne pas respecter les lois de la guerre.

« Faille ». L’obstacle est de taille pour rendre une justice internationale en ciblant le régime : la Russie détient un droit de veto aux Nations unies et peut ainsi bloquer le travail de la CPI. Mais Kiev cherche à contourner les difficultés.

« Nous proposons donc de combler la faille en instituant le chef d’accusation de crime d’agression », précisait la députée ukrainienne Maria Mezentseva lors du colloque SciencesPo-Esprit, mardi 29 novembre. Un chef d’inculpation non traité par la CPI.

Poutine de plus en plus isolé au plan international

Poutine de plus en plus isolé au plan international

 

 

Par Bernard Guetta ( l’Opinion) 

 

 

La Russie n’a plus d’alliés. Il lui reste, bien sûr, la Syrie, le Nicaragua, le Belarusse, Cuba, l’Erythrée et la Corée du Nord qui, comme elle, ont tenté d’empêcher le président ukrainien de s’adresser à l’Assemblée générale de l’ONU par écran interposé, mais la Chine ? Mais l’Inde ? Mais la Turquie ? Mais le Kazakhstan et les autres Etats d’Asie centrale ?

Il s’était beaucoup dit que ces pays, plus de 40 % de la population mondiale, allaient faire bloc avec Moscou lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai. La semaine dernière, à Samarcande, ce devait être le retour à la Guerre froide, aux deux blocs et aux non-alignés. Revers militaires ou pas, disait-on, Vladimir Poutine était toujours loin d’avoir perdu, mais il a lui-même démenti ses admirateurs en déclarant d’emblée qu’il était prêt à répondre aux « questions et inquiétudes » chinoises surla guerre d’Ukraine.

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Inquiétudes, il y en a donc à Beijing et il faut croire qu’elles sont partagées par Ankara et New Delhi puisque Recep Erdogan a appelé le président russe à mettre terme à cette guerre « au plus vite et par voie diplomatique » tandis que Narendra Modi affirmait, lui, que « l’heure n’était pas à la guerre ». Comme un collégien bagarreur, c’est en conseil de discipline que le petit Vladimir est passé à Samarcande et cela s’explique aisément.

Xi Jinping, d’abord, aurait pu trouver avantage à une rapide victoire de son ami russe en Ukraine. Le monde aurait vu là que l’Europe et les Etats-Unis n’étaient plus que des puissances décadentes dont la Chine ascendante allait prendre le relais dans ce nouveau siècle. Cette démonstration faite, M. Xi aurait pu contraindre Taïwan à choisir entre une soumission volontaire et une guerre perdue d’avance. Pour un homme qui ambitionne de devenir président à vie mais dont les difficultés intérieures sont croissantes, la défaite de l’Ukraine constituait un horizon radieux mais la résistance victorieuse des Ukrainiens est, elle, une catastrophe.

Elle montre qu’avec l’appui des démocraties, des pays comme Taïwan et l’Ukraine peuvent résister à la Chine et à la Russie et plus durera cette guerre, surtout, plus se ralentiront les échanges internationaux. Or c’est grâce à leur essor que la Chine s’est réinscrite depuis trente ans sur la carte du monde. Un jour peut-être pourra-t-elle s’en passer grâce à son marché intérieur et aux échanges intra-asiatiques. M. Xi y compte bien mais aujourd’hui, non, la Chine ne le pourrait pas encore et l’échec ukrainien de Vladimir Poutine a donc commencé d’assez l’inquiéter pour qu’elle l’ait fait savoir à Moscou.

Devant le succès de la contre-offensive ukrainienne, M. Erdogan en vient à se dire, lui, que Vladimir Poutine perd bien trop de poids sur la scène internationale pour que la Turquie puisse encore jouer le Kremlin contre l’Alliance atlantique et vice-versa.

La Russie doit se sortir du bourbier dans lequel elle s’est mise en Ukraine ou perdre toute valeur pour la Turquie. Quant à M. Modi, il a toutes les raisons de ne pas souhaiter que la Russie s’affaiblisse toujours plus dans cette aventure car c’est elle qui fournit l’Inde en armements et en pétrole et lui permet tout à la fois de tenir les Etats-Unis à distance et de faire face à ses deux ennemis historiques : la Chine et le Pakistan.

L’Inde ne veut plus voir la Russie s’enfoncer dans ce bourbier et la priver bientôt d’appuis qu’il lui faudrait alors chercher ailleurs. C’est si clair que la France et d’autres pays de l’Union européenne sont déjà sur les rangs. La Russie est en risque de perdre l’Inde en perdant sa confiance et, plus grave encore pour elle, l’Asie centrale en vient à se dire quela guerre d’Ukraine lui offre une occasion inespérée d’échapper à l’influence du Kremlin.

Les Azerbaïdjanais ont été les premiers à le comprendre. C’est pour cela qu’ils ont relancé leurs frappes contre l’Arménie à laquelle ils ont ainsi montré que la protection russe ne valait plus grand-chose. L’Ouzbékistan et le Kazakhstan font désormais du pied à l’Union européenne. Sans demander l’avis de Moscou, le Kirghizistan et le Tadjikistan ont, eux, repris les armes pour tenter de régler leurs différends frontaliers.

C’est comme si l’Asie centrale choisissait la liberté et c’est maintenant à l’Est comme à l’Ouest de l’ancien Empire que se mesure l’abîme dans lequel Vladimir Poutine a plongé la Russie.

Bernard Guetta est député européen Renew.

L’urgence d’un système de paiement international fiable

L’urgence  d’un système de paiement international  fiable 

 

L’économiste David Bounie appelle, dans une tribune au « Monde », à lutter contre la « fragmentation » du système monétaire international, miné par les conflits géopolitiques et les cryptomonnaies.

 

L’appel de Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), à moderniser le système de paiement transfrontalier en utilisant les plates-formes numériques, lors d’une conférence à Zurich le 10 mai, manifeste un début de prise de conscience des autorités financières.

Notre système monétaire, hérité de Bretton Woods, du nom de la conférence internationale qui, en 1944, a organisé le système monétaire mondial autour du dollar américain, est à bout de souffle. Et plus encore alors qu’il représente aujourd’hui un risque d’appauvrissement et de déstabilisation majeur pour nos économies.

La fragmentation de l’économie mondiale est en effet en marche, et elle est attisée par celle de nos systèmes de paiement. La numérisation des paiements et de la monnaie encourage en effet les initiatives publiques et privées, mais aussi l’utilisation de la monnaie, redoutable arme de guerre économique, dans les rapports de force internationaux.

La cryptomonnaie est un leurre

La guerre en Ukraine accélère ce processus de balkanisation monétaire. En interdisant l’accès de certaines banques russes au système international d’échanges financiers Swift, les Etats-Unis et leurs alliés ont contribué à cette prise en otage des systèmes de paiement à des fins politiques, alors que ceux-ci devraient tout au contraire être un bien collectif, non un outil d’exclusion.

Cette mainmise de la diplomatie encourage la construction de systèmes de paiement parallèles ou l’adoption de systèmes fermés et risqués, qui ont pour objectif de s’émanciper des sanctions politiques et du dollar américain. Après le Salvador et la République centrafricaine qui ont lancé le mouvement, de plus en plus nombreux sont les pays qui, coupés des systèmes de paiement traditionnels, pourraient recourir de plus en plus à des cryptomonnaies, même si l’instabilité de ces actifs est aujourd’hui avérée.

Ces pays d’Afrique et d’Amérique centrale notamment, qui ne disposent pas de systèmes de paiement efficients, se sont convertis aux cryptoactifs dans l’espoir qu’ils allaient faciliter leurs échanges, en particulier internationaux. Cette « démocratisation » brandie en étendard par ces Etats est un leurre, étant donné les risques de volatilité et de déstabilisation des économies que l’on observe aujourd’hui.

Les cryptomonnaies trouvent déjà leurs limites, alors que les économies les plus avancées du monde s’interrogent aujourd’hui sur la régulation de ces innovations monétaires et la meilleure façon d’organiser leur expansion. Les ministres des finances et les représentants des banques centrales du G7 ont une nouvelle fois appelé le 19 mai, à l’occasion de leur réunion en Allemagne, à la mise en place rapide d’une réglementation complète des cryptoactifs à la suite du krach de la cryptomonnaie UST.

Sport international : l’exclusion de la Russie en cours partout

Sport international : l’exclusion de la Russie en cours partout

 

Déjà fortement suspecté de dopages  systématiques, les sportifs russes pourraient bien être exclus pendant un bon moment des épreuves internationales en raison de l’invasion de l’Ukraine.

  • La Fédération internationale de football a annoncé la suspension des sélections nationales et des clubs russes « jusqu’à nouvel ordre ». Hôtes du dernier Mondial en 2018, les Russes sont donc exclus de l’édition 2022 au Qatar, pour laquelle ils devaient disputer des barrages. Le comité exécutif de l’UEFA se réunira prochainement pour décider de l’impact de l’exclusion de l’équipe russe sur l’Euro féminin prévu en juillet.
  • Le Comité international olympique a recommandé de bannir les Russes et les Biélorusses des compétitions sportives.
  • Ces derniers jours, la Fédération internationale de ski a annoncé l’annulation de toutes ses compétitions en Russie et la Fédération internationale de biathlon (IBU) avait banni hymnes et drapeaux de la Russie et de la Biélorussie. En réponse, les Russes ont mis un terme à la saison de leurs biathlètes.
  • Les fédérations suédoise et norvégienne de ski ont fait savoir que les sportifs russes n’étaient pas les bienvenus sur leurs territoires pour les épreuves de mars. Les autorités britanniques ont, elles, prévenu que « les sélections nationales » russes et biélorusses étaient persona non grata. Les basketteurs biélorusses en ont déjà fait les frais.
  • La Fédération internationale de hockey sur glace a décidé de suspendre toutes les équipes nationales russes et biélorusses, ainsi que tous les clubs de ces deux pays, de toute participation dans ses compétitions dans toutes les catégories d’âge « jusqu’à nouvel ordre ». La Russie, dont la présence aux Mondiaux en mai en Finlande est désormais menacée, s’est vue en outre privée des droits d’organisation du championnat du monde junior prévu en 2023.
  • World Rugby a de son côté suspendu « jusqu’à nouvel ordre » la Russie et la Biélorussie, ce qui entraîne la fin des minces espoirs russes de qualification à la Coupe du monde de rugby, qui se disputera l’année prochaine en France.
  • Le Grand Prix de Russie de Formule 1 prévu à Sotchi a été retiré du calendrier. L’écurie américaine Haas a de son côté remis en cause son partenariat avec son sponsor russe Uralkali. Et l’avenir en F1 de Nikita Mazepin, fils d’un dirigeant d’Uralkali, qui devait piloter une des deux monoplaces, semble remis en question.
  • Les escrimeurs ukrainiens, qui devaient affronter dimanche les Russes en Coupe du monde par équipes de fleuret au Caire, se sont retirés de la compétition. Vêtus en jaune et bleu, les membres de l’équipe masculine ont brandi des pancartes : « Arrêtez la Russie ! Arrêtez la guerre ! ».
  • Les quatre grandes fédérations de la boxe n’autoriseront plus de combats en Russie.
  • La Fédération internationale de natation a annulé les Mondiaux juniors de Kazan en août et prévenu qu’aucune compétition ne serait tenue en Russie.
  • La participation des trois clubs russes alignés en Euroligue de basket a été suspendue lundi et leurs résultats pourraient être annulés « si la situation n’évolue pas dans la bonne direction ».
  • Prévus du 26 août au 11 septembre, les mondiaux de volley-ball semblent menacés même si la fédération internationale n’a pas encore réagi. Polonais et Français, respectivement champions du monde et olympiques, ont prévenu qu’ils seraient forfait si la compétition était maintenue en Russie.

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

 

Plusieurs pays européens se sont pour l’instant opposé à la coupure du réseau interbancaire international Swift qui permet notamment le financement des échanges commerciaux. Cette arme très dissuasive est mise en réserve en attendant les réactions de Poutine suite aux sanctions de l’union européenne, de la Grande-Bretagne, et des États-Unis notamment.

De la même manière pour l’instant il n’est pas touché à la fortune de Poutine lui-même dont une partie est évidemment placée hors de Russie comme pour la plupart des dictateurs. Swift  coupé ,  porterait un coup très dur à l’économie russe, reste « une option » pour Joe Biden, qui a souligné qu’ »actuellement cela n’était pas (une) position » partagée par les Européens. Selon lui,  les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient « autant d’impact voire plus d’impact » que cette option réclamée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un diplomate européen cité par l’AFP, plusieurs Etats membres dont l’Italie, la Hongrie et Chypre s’y refusent dans l’immédiat, préférant garder cette mesure en réserve pour un futur train de sanctions.

Un accord international contre les pandémies ?

Un accord international contre les pandémies ?

L’union européenne propose un traité international pour aborder de manière efficace et égalitaire les pandémies. 

Des négociateurs internationaux se réuniront mercredi 9 février pour la premières fois afin d’entamer les discussions sur un éventuel traité Le but de ces négociations est de trouver un accord préliminaire d’ici le mois d’août.

. Bruxelles a toutefois eu du mal à obtenir tous les soutiens nécessaires à un nouveau traité auprès des Etats-Unis et d’autres grandes puissances, certains pays désirant que cet accord soit non contraignant. Un porte-parole de Charles Michel, le président du Conseil européen, qui a proposé en novembre 2020 un nouveau traité relatif aux pandémies, a déclaré qu’il n’avait pas de nouveau commentaire à faire sur la question.

Malgré l’absence de consensus sur la manière dont le virus a émergé, l’hypothèse la plus largement répandue concernant les origines de la Covid-19 est que le virus a infecté l’homme naturellement, probablement par le biais du commerce d’animaux sauvages. Ainsi, l’une des mesures que l’UE souhaite instaurer concerne la fermeture progressive des marchés où le commerce d’animaux sauvages est pratiqué, a indiqué le responsable européen.

La nécessité de prévoir des mesures incitant les pays à signaler les nouveaux virus, afin de faciliter leur détection et de limiter les dissimulations, est également jugée comme cruciale. Plusieurs pays d’Afrique australe ont vu leurs liaisons aériennes avec plusieurs pays à travers le monde suspendues après la découverte du variant Omicron, ce qui fait craindre que certaines nations ne signalent pas les nouvelles épidémies rapidement si les mesures incitatives ne sont pas assez attrayantes.

 

la Chine privée de sport international

la Chine privée de sport international

 

 

Deux raisons militent en faveur de la suppression de sport international d’abord l’affaire récente de la tenniswoman Oeng victime de la répression de l’appareil chinois. Ensuite évidemment les incertitudes relatives au développement Covid  via le variant omicron.

  »Nous répétons notre appel pour une enquête complète et transparente concernant l’affaire  Peng ». Indique la fédération de tennis international féminine

la deuxième incertitude concerne le développement potentiel du variant Omicron qui va compliquer l’organisation. Ce mardi 30 novembre, la Chine a affirmé que le variant Omicron allait rendre plus difficile l’organisation des Jeux olympiques d’hiver qui se déroule du 4 au 20 février 2022, à Pékin.

Impôt international: Avec l’ingénierie fiscale, l’évasion va continuer

Impôt international: Avec l’ingénierie fiscale, l’évasion va continuer 

 

La directive sur la transparence fiscale qui doit être adoptée le 11 novembre par le Parlement européen a été vidée de sa substance, dénoncent, dans une tribune au « Monde », les ONG rassemblées au sein de la plate-forme « Paradis fiscaux et judiciaires ».

 

Tribune. 

 

Les députés européens vont adopter une directive sur la transparence fiscale des grandes entreprises multinationales, dont le contenu a été tellement affaibli qu’elle ne permettra pas de répondre à son objectif : faire apparaître les montages d’évasion fiscale. C’est une immense déception pour nos organisations engagées pour la justice fiscale.

Plus encore, c’est une véritable occasion manquée pour lutter contre les pratiques d’évasion fiscale des grands groupes, qui privent les Etats de ressources cruciales pour lutter contre les inégalités et les dérèglements climatiques. La France a une forte responsabilité dans cet échec, en adoptant sans nuance les positions des lobbys du secteur privé.


La transparence fiscale des multinationales, grâce au « reporting pays par pays public », est pourtant une mesure simple et indispensable pour lutter contre l’évasion fiscale. En obligeant les grands groupes à publier des informations de base sur leurs activités et les impôts qu’elles payent dans chacun des pays où elles opèrent, comme le font déjà les banques, cette mesure doit permettre de vérifier que les impôts payés correspondent à des activités réelles et d’identifier les montages d’évasion fiscale.

Pas de changement pour les multinationales

Malheureusement, la directive en cours d’adoption prévoit que les entreprises devront uniquement déclarer leurs activités au sein des pays de l’Union européenne et des pays listés comme paradis fiscaux. Cette restriction géographique anéantit complètement la mesure : plus des trois quarts des pays du monde ne seront pas couverts. Cela alors qu’une seule filiale dans un paradis fiscal suffit pour faire de l’évasion fiscale, et que la liste européenne des paradis fiscaux est défaillante.

Les multinationales pourront donc continuer et adapter leurs montages en toute opacité pour échapper à l’impôt. Les citoyens et citoyennes, en particulier des pays en développement, qui sont davantage victimes de l’évasion fiscale des multinationales étrangères, n’auront toujours pas d’accès aux informations.

En outre, poursuivant le détricotage de cette directive, qui n’a de « reporting pays par pays public » que le nom, les négociateurs ont ajouté une faille qui permettra aux entreprises de ne pas divulguer des informations pendant cinq ans si elles les considèrent comme « commercialement sensibles ».

Les informations publiées dans le cadre du reporting public ne sont pas des informations sensibles : les très grandes entreprises, celles concernées par la directive, disposent déjà de ces informations sur leurs concurrents. Un tel recul, au nom de la compétitivité – argument ressassé et éculé par certaines entreprises multinationales, pourtant mises en cause dans les scandales d’évasion fiscale successifs, est inacceptable.

Déforestation : un accord international ?

Déforestation : un accord international ?

Dans le cadre de la COP 26, un accord international concernant 85 % de la forêt mondiale a été signé pour  lutter contre la déforestation

8,75 milliards de livres (environ 10,30 milliards d’euros) de fonds publics seront engagés dans ce projet. La France et 11 autres pays participeront. 5,3 milliards de livres d’investissements privés seront également mobilisés, et sur toute cette somme, un milliard sera consacré à la protection du bassin du Congo, qui abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.

En théorie, moins de forêt signifie moins de carbone capturé dans l’atmosphère. Mais les émissions augmentent quand le bois est brûlé . Un récent rapport de l’Unesco indiquait récemment que depuis le début du millénaire, dix forêts emblématiques de la planète émettent plus de CO2 qu’elles n’en piègent. C’est par exemple le cas du parc national de Yosemite, aux États-Unis.

Le bassin de l’Amazone a subi une déforestation accrue au cours des quatre dernières années due au défrichage pour l’élevage de bétail et à la dégradation par les incendies« , rappellent les auteurs. Le bassin « est toujours un net puits de carbone mais est au bord de devenir une nette source si la perte de la forêt continue au rythme actuel« .

Les forêts d’Asie du sud-est sont un triste exemple de cette bascule. Au cours des vingt dernières années, elles sont collectivement passées d’un important puits de carbone à une nette source d’émissions en raison des coupes destinées à les remplacer par des plantations, les incendies incontrôlés et le drainage des tourbières.

Sur une période de 20 ans, ces étendues ont absorbé chaque année 1,1 milliard de tonnes de carbone tout en émettant 1,6 milliard. Soit un bilan négatif de 490 millions de tonnes de CO2 émises par an. Et ces forêts ne sont pas les seules à avoir vu leur quota d’émissions dépasser celui de stockage selon les cartes dévoilées par l’étude.

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