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Enseignement et culture-Plaidoyer pour la lecture intensive

Enseignement et culture-Plaidoyer pour la lecture intensive


La lecture intensive est notre outil le plus important pour le développement de la pensée analytique et critique, essentielle à la démocratie, estime dans une tribune au « Monde » un collectif rassemblant des spécialistes de la question. A l’école, la lecture de livre est souvent délaissée en faveur de textes plus courts, ce que regrettent les signataires.

L’un des défis les plus urgents auxquels notre société est confrontée est de savoir comment lutter contre le déclin des compétences en lecture. Pour participer activement à une société démocratique en tant que citoyens informés, nous avons besoin de compétences de lecture avancées et de pratiques de lecture intensives, qui vont bien au-delà du simple déchiffrage de textes.

La lecture n’est pas seulement une base importante du développement personnel, de l’échange d’informations et de l’apprentissage tout au long de la vie, mais aussi une dimension centrale de la participation sociale. L’ère d’Internet met à disposition d’énormes quantités de contenus audiovisuels et textuels en appuyant sur un bouton.

La révolution numérique a entraîné de nombreux développements positifs : ainsi, les contenus textuels sont plus facilement accessibles dans des régions jusqu’ici mal desservies et les besoins des lecteurs souffrant de diverses limitations peuvent être mieux couverts. Nous devons toutefois veiller à ce que certaines compétences et formes de lecture ne soient pas considérées comme des reliques d’une ère analogique en voie de disparition. Cela concerne notamment la forme longue du livre et la lecture intensive qu’elle favorise.

L’espace numérique offre peut-être plus de matière à lire que jamais auparavant, mais il incite souvent à des processus de lecture superficiels et fragmentaires – et finalement assez souvent aussi à ne pas lire. Cela met de plus en plus en danger la lecture intensive et la formation de compétences de lecture avancées qui y sont liées. Nous appelons donc à réévaluer l’importance de la lecture intensive et des compétences de lecture avancées qui y sont associées à l’ère numérique.

Dans un environnement d’information de plus en plus complexe, les citoyens informés doivent être en mesure de faire la distinction entre les sources d’information valides et non valides et d’adapter avec souplesse leur comportement de lecture à différents contextes. La lecture intensive entraîne l’attention et l’endurance cognitive, élargit le vocabulaire, favorise le développement des capacités conceptuelles et remet en question les préjugés.

La lecture de textes longs tels que les livres, en particulier, aiguise notre perception et développe nos compétences de lecture. Grâce à une lecture intensive, nous sommes entraînés à essayer différentes interprétations, à repérer les contradictions, les préjugés et les erreurs de logique…

Plaidoyer pour la lecture intensive

Plaidoyer pour la lecture intensive


La lecture intensive est notre outil le plus important pour le développement de la pensée analytique et critique, essentielle à la démocratie, estime dans une tribune au « Monde » un collectif rassemblant des spécialistes de la question. A l’école, la lecture de livre est souvent délaissée en faveur de textes plus courts, ce que regrettent les signataires.

L’un des défis les plus urgents auxquels notre société est confrontée est de savoir comment lutter contre le déclin des compétences en lecture. Pour participer activement à une société démocratique en tant que citoyens informés, nous avons besoin de compétences de lecture avancées et de pratiques de lecture intensives, qui vont bien au-delà du simple déchiffrage de textes.

La lecture n’est pas seulement une base importante du développement personnel, de l’échange d’informations et de l’apprentissage tout au long de la vie, mais aussi une dimension centrale de la participation sociale. L’ère d’Internet met à disposition d’énormes quantités de contenus audiovisuels et textuels en appuyant sur un bouton.

La révolution numérique a entraîné de nombreux développements positifs : ainsi, les contenus textuels sont plus facilement accessibles dans des régions jusqu’ici mal desservies et les besoins des lecteurs souffrant de diverses limitations peuvent être mieux couverts. Nous devons toutefois veiller à ce que certaines compétences et formes de lecture ne soient pas considérées comme des reliques d’une ère analogique en voie de disparition. Cela concerne notamment la forme longue du livre et la lecture intensive qu’elle favorise.

L’espace numérique offre peut-être plus de matière à lire que jamais auparavant, mais il incite souvent à des processus de lecture superficiels et fragmentaires – et finalement assez souvent aussi à ne pas lire. Cela met de plus en plus en danger la lecture intensive et la formation de compétences de lecture avancées qui y sont liées. Nous appelons donc à réévaluer l’importance de la lecture intensive et des compétences de lecture avancées qui y sont associées à l’ère numérique.

Dans un environnement d’information de plus en plus complexe, les citoyens informés doivent être en mesure de faire la distinction entre les sources d’information valides et non valides et d’adapter avec souplesse leur comportement de lecture à différents contextes. La lecture intensive entraîne l’attention et l’endurance cognitive, élargit le vocabulaire, favorise le développement des capacités conceptuelles et remet en question les préjugés.

La lecture de textes longs tels que les livres, en particulier, aiguise notre perception et développe nos compétences de lecture. Grâce à une lecture intensive, nous sommes entraînés à essayer différentes interprétations, à repérer les contradictions, les préjugés et les erreurs de logique…

« Se reconvertir et abandonner l’agriculture intensive »

« Se reconvertir et abandonner  l’agriculture intensive »

 

Gérard Fonouni, Professeur agrégé d’économie et gestion, propose une reconversion  progressive à l’agriculture biologique pour des motifs économiques et environnementaux.

 

« Notre agriculture est de moins en moins compétitive sur les marchés européens et mondiaux. L’agriculture française, qui a toujours été une des sources principales de notre excédent commercial, risquerait de devenir déficitaire en 2023 malgré les réformes successives de la politique agricole commune (PAC), née en 1962. La France pourrait importer plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte, alors qu’elle est le plus grand producteur agricole européen.

Les exploitants agricoles ont les plus grandes difficultés à affronter la compétition des prix agricoles toujours plus bas, à cause de normes sociales, environnementales et sanitaires plus rigoureuses que celles de leurs concurrents. A cause, aussi, des charges d’exploitation qui sont plus élevées que celles des producteurs étrangers. Or, avec des prix tirés toujours vers le bas, afin de satisfaire à la fois les industries agroalimentaires, la grande distribution et les consommateurs, beaucoup d’agriculteurs ne parviennent plus à vivre du travail qu’ils accomplissent pour nous nourrir.

Ils se trouvent aujourd’hui pris dans plusieurs engrenages responsables de cette situation. Le premier d’entre eux est celui de la production intensive, fortement consommatrice de pesticides, fondée sur des rendements à grande échelle. Cet engrenage, favorisé par la PAC, les a incités à produire toujours plus grâce aux subventions européennes, et les a donc incités à réaliser des investissements très coûteux : construction de bâtiments, exploitation de nouvelles terres, achats de matériels et de machines, achats de graines, de produits phytosanitaires et achats d’animaux et d’alimentation pour les élever.

Cette course effrénée aux rendements, rendue indispensable pour assurer l’autosuffisance alimentaire de l’Union européenne, qui a nécessité des moyens financiers importants pour financer ces investissements, les a fait basculer dans l’engrenage financier. Engrenage dans lequel les banques sont devenues une partie prenante majeure et incontournable du développement de leurs exploitations. Pouvant décider du financement de tel ou tel projet agricole, elles se sont progressivement substituées à leurs décisions de production, rendant ainsi les agriculteurs dépendants à l’égard du système financier.

Pris dans la spirale de l’endettement pour pouvoir produire toujours davantage et n’ayant plus le choix de leur production, de nombreux agriculteurs finissent, hélas, par commettre l’irréparable. En France, un agriculteur se suicide chaque jour à cause de ces engrenages. Cependant, beaucoup de banques refusent encore d’accorder des prêts aux petits exploitants. Ces derniers sont donc contraints de se tourner vers les coopératives agricoles pour obtenir les crédits auprès des banques afin de produire toujours plus. »




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