Archive pour le Tag 'institutionnels'
Sanofi : les actionnaires institutionnels doivent peser sur la stratégie
L’économiste Stéphanie Villers explique, dans une tribune au « Monde », qu’en misant sur l’Investissement socialement responsable (ISR), les actionnaires de Sanofi, notamment les investisseurs institutionnels, pourraient utilement peser sur les choix stratégiques de l’entreprise dont ils détiennent la majeure partie du capital.
Tribune. A l’annonce de la distribution de 40 % de ses bénéfices réalisés en 2020 sous forme de dividendes, nombreux sont ceux à avoir poussé des cris d’orfraie contre Sanofi. Un scandale dans un contexte de crise Covid sur fond d’échec à l’innovation et de suppression de postes. Comment notre fleuron pharmaceutique peut-il distribuer près de 4 milliards d’euros à ses actionnaires alors qu’il a échoué dans l’élaboration d’un vaccin efficace contre le Covid-19 et qu’il s’apprête à licencier ?
On comprend, vu de loin, que ces décisions puissent choquer. Se permettre de se montrer à la fois dispendieux après un échec industriel et socialement brutal paraît choquant. Pour autant, rappelons la mécanique boursière. Elle peut se résumer en une confrontation de l’offre et de la demande. Ainsi, face à un tel revers sur sa capacité à innover et à entrer dans le jeu de la concurrence internationale, la meilleure défense à court terme pour le groupe est de montrer patte blanche en matière de gestion financière, pour apaiser les craintes des actionnaires sur l’intérêt de conserver l’action Sanofi en portefeuille.
Ne rien faire et ne rien proposer risquerait, à l’inverse, de déclencher une désaffection des marchés pour le titre Sanofi et, in fine, une sanction sur sa valeur pouvant aller jusqu’à l’effondrement de son cours. La stratégie boursière qu’ont conduite les dirigeants de Sanofi en annonçant cette distribution conséquente de dividendes vise ainsi à ménager leurs actionnaires.
Les investisseurs institutionnels, acteurs incontournables
Mais il reste une marge de manœuvre qui demeure entre les mains de ces derniers pour rectifier le tir. Un changement de comportement des actionnaires pourrait se révéler décisif et adresser un signal apaisant à toutes les personnes réticentes à la finance. L’ère de l’après-Covid oblige à revoir collectivement notre modèle économique et financier. Or les investissements éthiques ne doivent pas être réduits en outils marketing, ils doivent impliquer concrètement le versement de dividendes responsables.
Il faut en effet mettre les actionnaires face à leurs responsabilités, qu’elles soient en matière de gouvernance, d’environnement ou de stratégie de long terme. En mai, l’assemblée générale de Sanofi aura lieu pour décider du montant et du paiement des dividendes. Une occasion pour l’ensemble des actionnaires de faire entendre leur voix. 1.7 % du capital est détenu par les salariés. Leur poids n’est pas assez important pour peser dans la balance.
Gilets jaunes : la grande peur des élites, des journalistes et des institutionnels
Sur BFM hier s’est déroulé cette semaine un débat cette entre gilets jaunes et de représentants du gouvernement. Un débat par ailleurs très confus et très mal maîtrisé par les animateurs. On a connu Ruth Elkrief dans une meilleure forme. À plusieurs moments on a pu ainsi constater la peur des institutionnels exprimée par les journalistes avec la mise en accusation des gilets jaunes qui veulent bousculer la démocratie. Mais qu’est-ce que vous proposez alors ? Ont répété à plusieurs reprises les journalistes. Et les gilets jaunes de répondre simplement : de nouvelles élections. Comment, mais c’est une insurrection ! Le sommet a été atteint quand un chauffeur de Camion a dit qu’il fallait se rendre à l’Elysée. (Depuis une enquête est ouvertes et on peut penser que la justice va se montrer très diligente.. plus que dans affaires Tapie ou Sarkozy qui durent depuis des dizaines d’années !!). De toute évidence, le chauffeur s’est fait piégé en se laissant prend au jeu des médias. Il n’est pas armé en face des journalistes, encore moins face aux journalistes experts et autres oligarques. C’est tout juste s’il parvient à prononcer uen phrase entière. Ceci étant, il est représentatif de ces couches populaires qui en ont ras le bol des élites qui monopolisent la démocratie et les fruits de la croissance. Cet épisode et plus largement le mouvement des gilets jaunes traduit la grande trouille des institutionnels. Il est clair que ce mouvement fait peur à nombre d’institutionnels, des élus bien sûr, des partis politiques mais aussi les médias tellement habitués à dialoguer avec des caciques, des oligarques et des experts à vieilles barbes qui radotent plus souvent. Bref des interlocuteurs dont la sociologie est proche de celle des journalistes qui partagent les mêmes idées à la mode concernant la régulation économique et sociale. D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance, une grande incompréhension aussi. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts ou journalistes La vérité, c’est que ce type de manifestation des gilets jaunes constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui matraque fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent, au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène se reproduise. Bref qu’il devienne une forme d’expression de démocratie vivante sur tous les grands sujets d’intérêt général.
Gilets jaunes : pourquoi la grande peur des institutionnels
Sur BFM hier ce déroulait un débat entre gilets jaunes et de représentants du gouvernement. Un débat par ailleurs très confus et très mal maîtrisé par les animateurs. On a connu Ruth Elkrief dans une meilleure forme. À plusieurs moments on a pu ainsi constater la peur des institutionnels exprimée par les journalistes avec la mise en accusation des journalistes gilets jaunes qui veulent bousculer la démocratie. Mais qu’est-ce que vous proposez alors ? Ont répété à plusieurs reprises les journalistes. Et les gilets jaunes de répondre simplement : de nouvelles élections. Il est clair que ce mouvement, nombre d’institutionnels des élus bien sûr, des partis politiques mais aussi les médias tellement habitués à dialoguer avec des caciques, des oligarques et des experts à vieilles barbes qui radotent plus souvent. Bref des interlocuteurs dont la sociologie est proche de celle des journalistes qui partagent les mêmes idées à la mode concernant la régulation économique et sociale. D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance, une grande incompréhension aussi. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent, au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène se reproduise. Bref qu’il devienne une forme d’expression de démocratie vivante sur tous les grands sujets d’intérêt général.
Mouvement Gilets jaunes : pourquoi la grande trouille des institutionnels
D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance, une grande incompréhension aussi. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent, au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène se reproduise. Bref qu’il devienne une forme d’expression de démocratie vivante sur tous les grands sujets d’intérêt général.
Gilets jaunes : : pourquoi la grande trouille des institutionnels ?
D’une manière générale, les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, quelque soit la hauteur de la mobilisation de ce 17 novembre, le même phénomène ce reproduise. Ce qui est probable à condition évidemment qu’il n’y ait pas de récupération politique par les extrêmes de droite ou de gauche, à condition que ce mouvement conserve son essence originelle et ne se transforme pas en organisation politique. Bref qu’il demeure une forme d’expression de démocratie vivante.