Archive pour le Tag 'installer'

Drones Ukrainien sur Moscou :Pour installer la peur en Russie

Drones Ukrainien sur Moscou: installer la peur en Russie

Vladimir Poutine a accusé l’Ukraine de chercher à « terrifier » les Russes. « Les dégâts sont très limités », rappelle Michel Goya, avec « que quelques blessés ». Mais l’intérêt de l’attaque est « tout autre ». « Il s’agit très clairement d’une attaque psychologique », assure ichel Goya, ancien colonel des troupes de Marine, historien militaire sur Franceinfo.

Quel est, selon vous l’intérêt de ce type d’attaque de la part des Ukrainiens ?

Michel Goya : Les modèles de drones qui ont été vus dans cette attaque dans le ciel de Moscou sont des drones ukrainiens qui ont un rayon d’action qui est suffisant pour partir depuis l’Ukraine. Les dégâts sont très limités. Ces drones n’ont pas la capacité de faire des dégâts énormes, surtout lorsqu’ils sont lancés à grande distance, où l’on réduit la charge explosive pour mettre plus de carburant, pour pouvoir aller plus loin. Ces attaques n’ont fait officiellement que quelques blessés. Mais leur intérêt était tout autre. Il s’agissait essentiellement de marquer les esprits. Ces attaques ont eu lieu, en particulier dans le quartier de Novo-Ogariovo. C’est le quartier résidentiel de l’élite russe. C’est là où, comme par hasard, Vladimir Poutine a eu une résidence. Et les drones qui ont été détruits étaient tout autour de cette résidence. Donc il s’agit très clairement d’une attaque psychologique (pour dire) « nous aussi Ukrainiens, nous pouvons frapper les villes comme vous le faites, vous en Russie. Et regardez votre défense n’est pas capable d’empêcher ça. Vos leaders, votre armée n’est pas capable d’empêcher ça ».

Pourquoi les Ukrainiens lancent-ils ces attaques alors que les États-Unis ne les soutiennent pas ?

C’est vrai, ils ne soutiennent pas, mais ils n’ont pas condamné non plus. On notera qu’ils sont également sensibles au fait que les Ukrainiens n’utilisent pas de matériel spécifique fourni par les pays occidentaux. Là, c’est du matériel ukrainien qui est systématiquement utilisé pour effectuer ces attaques. Les Américains sont très réticents à ce genre de chose parce qu’ils ont peur d’une escalade, peur de fournir un prétexte à la Russie pour aller plus loin, pour mobiliser la nation.

Guerre en Ukraine : comment l’armée russe a développé de gigantesques lignes de défense avant une hypothétique contre-offensive

D’un point de vue ukrainien, il y a un petit aspect opérationnel. C’est-à-dire qu’en attaquant l’intérieur du territoire par des drones ou par des raids terrestres, on peut attirer les défenses russes à l’intérieur plutôt qu’elles soient sur la ligne de front, de manière à affaiblir cette ligne de front. Mais surtout, lorsque vous êtes attaqué vous-même sur votre territoire depuis des mois, la tentation est extrêmement forte, si vous en avez la possibilité, d’exercer des représailles, de rendre la monnaie, de faire goûter aux Russes la vodka qu’ils servent aux Ukrainiens. C’est humain. Le risque étant de basculer dans une spirale d’escalade. Et si on en a les moyens, si on commence à avoir des missiles plus puissants, de frapper non plus des objectifs militaires mais également des objectifs civils. Et ça, ça soulage les Ukrainiens. Mais c’est aussi dangereux parce que ça nourrit le discours russe d’agression. Et ça peut avoir l’effet inverse de provoquer une mobilisation ou un resserrement russe derrière Vladimir Poutine.


Est-ce-que toutes ces attaques, d’un côté ou de l’autre, sont les prémices de l’offensive ukrainienne annoncée ?

Ces attaques de part et d’autre pourraient se suffire en soi. Mais très clairement, elles entrent aussi dans le cadre de cette préparation à des choses plus importantes. Et évidemment, c’est cette offensive ukrainienne. Du côté russe, on a multiplié ce mois-ci les attaques par missiles. Mais des attaques par missiles, il y en a de moins en moins, parce que les Russes ont épuisé leurs stocks. Et là, ils frappent en fonction de ce qu’ils produisent. C’est assez réduit. Ils attaquent surtout avec des drones iraniens. Mais avec des drones, en réalité on ne fait pas énormément de dégâts. Ce n’est pas ça qui peut avoir un impact décisif. Mais ça maintient la pression. Ça oblige aussi les Ukrainiens à retirer une partie de leurs forces de leur système de défense aérien pour essayer de les contrer, pour défendre les villes. C’est autant de moins qui est sur le front. Et puis d’une manière générale, cela peut perturber les préparatifs de cette offensive. On est clairement dans la phase de préparation avant le jour J.

Hong Kong : Xi Jinping, le nouveau Mao veut installer aussi la dictature

Hong Kong : Xi Jinping, le nouveau Mao veut installer aussi la dictature

 

Manifestation pro démocratie, répression policières se succèdent à HONG Kong ou XI Ping veut aussi installer la dictature. Le pouvoir chinois a même eu recours à la mafia pour bastonner des manifestants. L’origine de l’affaire, c’est le refus des résidents de Hong Kong d’être jugé par l’Etat chinois (conformément à l’accord qui a prévu le rattachement de Hong Kong la Chine). En apparence, Xi Jinping, le nouveau maître de la Chine, donne l’impression d’une grande sérénité voir même d’une certaine sagesse. La vérité est toute autre, c’est le nouveau dictateur de la Chine puisqu’il a même réussi à obtenir des instances démocratiques  (le parti communiste)  un caractère illimité pour la durée de son mandat. Bref c’est un nouveau Mao qui certes est préoccupé de développement économique et a connu des réussites indiscutables ces dernières années ;  même si en ce moment,  la Chine connaît de sérieux problèmes de croissance. Des problèmes qui ne sont pas tous liés aux difficultés commerciales avec les États-Unis mais qui sont aussi structurels (la question de l’endettement général en particulier). On a pu voir quelles étaient les réelles intentions de ce nouveau Mao vis-à-vis de Hong Kong dont le rattachement à la Chine garantissait l’’indépendance judiciaire pour la zone considérée. L’accord a volé en éclats et la Chine a exigé le rapatriement des résidents. En Chine,  le lavage de cerveau fait office de culture historique. Ainsi a-t-on gommé dans les mémoires et dans tous les documents officiels le massacre de la place Tiananmen. Ainsi développe-t-on la culture de l’enlèvement de personnalités trop gênantes (au motif souvent qu’elles sont corrompues comme si l’appareil communiste de l’était pas tout entier !). Surtout la Chine ne se prive pas de prendre des intérêts financiers à l’extérieur (pays développés ou pays pauvres) sans qu’aucune contrepartie ne soit possible en Chine où tout est contrôlé par l’Etat. Le pire c’est sans doute la chape de plomb culturelle et démocratique qui permet au parti communiste de maintenir le pays en état de dictature. Il serait peut-être temps que les pays développés s’intéressent un peu à autre chose qu’à leur commerce avec la chine. Exemple de la fermeture culturelle, maintenant on  veut siniser le nom des rues, des quartiers et des cinémas. Bref une révolution culturelle nouvelle qui ne dit pas son nom, chape de plomb supplémentaire pour écraser toute culture étrangère et les Chinois avec.

 

Une loi contre les contenus haineux sur le net ou pour installer la censure

Une loi contre les contenus haineux sur le net ou pour installer  la censure

L’Assemblée nationale a voté mardi à une large majorité la proposition de loi contre la haine sur internet censée responsabiliser les auteurs de messages et les plateformes, au risque de nuire au débat public, selon ses détracteurs. L’élargissement du champ de la loi dite Avia sur la haine en ligne provoque de nombreuses réactions négatives car l’objet même de la loi devient confus et risque d’entraîner un vaste phénomène de censure. Certaines plateformes pour éviter les risques juridiques pouvant systématiquement éliminer des contenus douteux ou supposés comme tels. Pas forcément d’ailleurs des contenus liés à la haine en ligne et qui restreindrait de façon considérable la liberté d’expression des internautes. Bref on s’interroge pour savoir si la loi Avia est bien l’outil destiné  à lutter contre la haine en ligne ou à installer une forme de censure. Rappelons aussi que le gouvernement a tenté à plusieurs reprises d’intervenir pour essayer d’interdire un sujet tout aussi délicat : les » fausses nouvelles ». La mesure phare de la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia prévoyait à l’origine d’obliger les plateformes Internet à retirer en moins de 24 heures les contenus haineux signalés par les autorités ou par le public. Mais des  députés ont élargi sa portée en proposant une série d’amendements. Les députés proposent ainsi d’étendre l’obligation de retrait en moins de 24 heures pour des infractions comme le harcèlement sexuel, la traite des êtres humains, le proxénétisme, la mise à disposition de mineurs à contenus pornographiques ou encore l’apologie du terrorisme. Les réseaux sociaux ne sont également plus les seules plateformes concernées : un amendement veut aussi soumettre à la loi les moteurs de recherche, pour déréférencer le contenu problématique. Pour Salwa Toko, la présidente du Conseil national du numérique (instance consultative qui rassemble à la fois acteurs associatifs et professionnels de l’internet), le texte ne parvient pas à bien clarifier quels contenus les plateformes doivent accepter, et quels contenus elles doivent refuser. La proposition de loi « ne donne pas une définition juridique et bien précise », souligne-t-elle. Elle rejoint les acteurs professionnels sur l’avis que ce n’est pas à Facebook, Twitter, YouTube ou Google de déterminer ce qui censurable et ce qui ne l’est pas. « Nous regrettons que le pouvoir judiciaire ne soit pas plus mis en avant et ne soit pas plus renforcé. On se demande s’il n’y a pas là un glissement de responsabilité étatique qui est en train de se mettre en place, au profit des acteurs économiques » que sont les grandes plateformes internet, a-t-elle ajouté

La loi Avia : pour lutter contre la haine ou installer la censure ?

La loi Avia : pour lutter contre la haine ou installer la censure ?

L’élargissement du champ de la loi dite Avia sur la haine en ligne provoque de nombreuses réactions négatives car l’objet même de la loi devient confus et risque d’entraîner un vaste phénomène de censure. Certaines plateformes pour éviter les risques juridiques pouvant systématiquement éliminer des contenus douteux ou supposés comme tels. Pas forcément d’ailleurs des contenus liés à la haine en ligne et qui restreindrait de façon considérable la liberté d’expression des internautes. Bref on s’interroge pour savoir si la loi Avia est bien l’outil destiné  à lutter contre la haine en ligne ou à installer une forme de censure. Rappelons aussi que le gouvernement a tenté à plusieurs reprises d’intervenir pour essayer d’ interdire un sujet tout aussi délicat : les » fausses nouvelles ».

La mesure phare de la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia prévoyait à l’origine d’obliger les plateformes Internet à retirer en moins de 24 heures les contenus haineux signalés par les autorités ou par le public. Mais des  députés ont élargi sa protée en proposant une série d’amendements. Les députés proposent ainsi d’étendre l’obligation de retrait en moins de 24 heures pour des infractions comme le harcèlement sexuel, la traite des êtres humains, le proxénétisme, la mise à disposition de mineurs à contenus pornographiques ou encore l’apologie du terrorisme. Les réseaux sociaux ne sont également plus les seules plateformes concernées : un amendement veut aussi soumettre à la loi les moteurs de recherche, pour déréférencer le contenu problématique. Pour Salwa Toko, la présidente du Conseil national du numérique (instance consultative qui rassemble à la fois acteurs associatifs et professionnels de l’internet), le texte ne parvient pas à bien clarifier quels contenus les plateformes doivent accepter, et quels contenus elles doivent refuser. La proposition de loi « ne donne pas une définition juridique et bien précise », souligne-t-elle. Elle rejoint les acteurs professionnels sur l’avis que ce n’est pas à Facebook, Twitter, YouTube ou Google de déterminer ce qui censurable et ce qui ne l’est pas. « Nous regrettons que le pouvoir judiciaire ne soit pas plus mis en avant et ne soit pas plus renforcé. On se demande s’il n’y a pas là un glissement de responsabilité étatique qui est en train de se mettre en place, au profit des acteurs économiques » que sont les grandes plateformes internet, a-t-elle ajouté.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol