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Edouard Philippe installe le doute sur la réélection de Macron

Edouard Philippe  installe le doute sur la réélection de Macron

 

 

Officiellement l’initiative d’Édouard Philippe de créer son propre parti constitue en réalité une sorte de club ramasse tout qui permet à ses partisans d’être aussi adhérent d’une autre formation ; l’initiative viserait à soutenir la candidature de Macron en 2022. Un curieux soutien en vérité qui pourrait bien être un handicap pour Macon contesté bien sûr à gauche mais aussi à droite pour sa gestion en zigzag et ses contradictions. Édouard Philippe tente vainement de s’expliquer mais son initiative est autant une critique du pouvoir actuel qu’un soutien. Interview dans le JDD (extrait)

 

Pourquoi avoir voulu fonder un parti politique?
Je veux participer à la constitution d’une nouvelle offre politique. Je dis bien : « participer », je ne prétends pas être seul. Le choix audacieux du président de la République, en 2017, d’engager une recomposition n’a pas fini de produire ses effets. Mon objectif est d’abord, je le redis clairement, de soutenir Emmanuel Macron pour contribuer à sa réélection, qui n’est pas acquise. Le Président aura besoin de s’appuyer sur un socle de stabilité pour poursuivre l’effort de transformation de la France. Et je veux aussi l’aider à élargir sa base, car aucun président n’a été réélu sur un rétrécissement.

 

Tous les adhérents de votre mouvement devront donc s’engager à soutenir Emmanuel Macron?
Je n’aime pas les pressions. Je ne mets un pistolet sur la tempe de personne. Mais tout le monde a compris où je suis, ce que je ferai.

 

Certains élus ont-ils subi, eux, des pressions pour ne pas vous rejoindre?
Je ne peux pas le croire.

 

Que répondez-vous à ceux qui considèrent que votre parti servira davantage vos intérêts que ceux d’Emmanuel Macron?
Je n’ai pas vocation à commenter les chicayas et angoisses des entourages. Le monde politique est trop souvent plein de fébrilité ; je préfère la sérénité.

 

L’horizon est par nature impalpable et hors d’atteinte : n’est-ce pas curieux d’avoir choisi ce mot pour baptiser votre parti?
On voit que vous n’êtes pas marins! L’horizon, c’est la liberté, c’est la vie. L’horizon, c’est comme un cap, on ne l’atteint jamais, mais on en a besoin pour naviguer. Horizons doit nous servir à voir loin, à nous détacher du marigot politicien et à bâtir la France de demain. La vie politique française est trop souvent autocentrée, obsédée par l’actualité et les polémiques du jour. Notre parti vise à rompre avec cette tendance qui lasse les Français.

 

Une soixantaine de parlementaires étaient présents samedi au Havre, ainsi que de nombreux élus locaux. Allez-vous lancer une campagne d’adhésion auprès des élus et des Français pour aller au-delà?
Evidemment. Je lance un parti, pas un club.

 

La « charte des valeurs » de votre parti prône la libre entreprise, l’ordre, l’ambition écologique, la laïcité et le projet européen ; elle dénonce les extrêmes, l’immobilisme et la décroissance. N’est-ce pas du « en même temps » format XXL?
Si un grand nombre se reconnaît dans nos valeurs, tant mieux! Car ce qui m’importe, c’est le dépassement des vieux clivages. Les anciens partis – de droite et de gauche – sont traversés par trop d’incertitudes sur la conception de l’Etat, l’identité, la gestion des deniers publics. La réflexion que je veux conduire, avec ce parti, vise à définir une stratégie pour raffermir la puissance de la France et garantir sa prospérité à l’horizon 2030 et au-delà. La décision politique est trop souvent dictée par l’urgence et les postures. Face aux vertiges démographique, climatique et géopolitique que nous ressentons, la seule solution est de regarder au loin.

 

Proposer des perspectives de long terme, n’est-ce pas le rôle du haut-commissaire au Plan, François Bayrou?
Penser la France de l’avenir, c’est très difficile. Si beaucoup de gens intelligents y travaillent, c’est encore mieux. Une bonne stratégie se construit à plusieurs.

 

Au point 16 de votre charte, vous fustigez « l’illusion de l’argent public magique » qui conduit l’Etat « à redistribuer une richesse qu’il n’a pas ».

Notre dette nous fragilise. Regardez l’Allemagne : elle a su, depuis quinze ans, mener des réformes dures pour sauver son industrie, transformer son système éducatif, assainir ses finances. C’est pourquoi elle est capable d’investir. Or la France aussi aurait besoin d’investir…

Quelles « réformes dures » proposez-vous?
Comme je ne suis candidat à rien en 2022, je veux engager mon parti dans une réflexion stratégique nouvelle. J’aurai l’occasion de faire des propositions, croyez-moi. Mais l’heure n’est pas encore venue.

 

Vous avez tout de même évoqué – dans l’hebdomadaire Challenges – votre préférence pour rétablir nos comptes, c’est-à-dire une réforme des retraites qui repousse l’âge de départ jusqu’à 67 ans. Ce sera l’une de vos propositions?
Je ne veux pas de mauvais procès. Je veux bien qu’on me dise que 67 ans, c’est trop dur. Mais c’est déjà ce qui se fait souvent, et pour les plus fragiles. Et lorsque nous avons proposé l’âge pivot, c’est justement pour corriger cette injustice! Notre système est fondé sur la solidarité : ceux qui travaillent paient pour ceux qui sont à la retraite. Mais il y a de moins en moins d’actifs et de plus en plus de retraités! Si l’on ne veut pas baisser les pensions ni augmenter les cotisations, la seule solution est de travailler progressivement plus longtemps. La question des retraites mérite un grand débat : l’élection présidentielle doit permettre de le trancher.

Vous préconisez aussi la réduction des effectifs de la fonction publique. C’est un vieux serpent de mer ; comment y arriveriez-vous?
En un peu plus de vingt ans, la population française a augmenté de 11%, le nombre d’agents publics de 17%. Il est temps de nous interroger sur l’organisation des services publics, sur ce qui doit relever de l’Etat et de lui seul. Notre Etat est trop lourd pour être agile. Il doit être plus efficace dans un périmètre resserré aux fonctions régaliennes. La justice est aujourd’hui le maillon fragile de notre Etat. Nous devons donc faire des choix : alléger parfois pour renforcer ailleurs. Il faut recruter plus de magistrats et mieux les former. Le gouvernement a commencé. Il faut aller plus loin.

Comment définissez-vous votre parti : est-il de droite, conservateur, libéral, centriste?
Je sais d’où je viens, mais c’est moins important que de savoir où je suis et où je vais. Je ne cherche pas à coller des étiquettes mais à rassembler, parce que tout ce qui s’est fait de grand en France s’est fait par le rassemblement. Mon mouvement n’est pas un parti de notables. Mais je veux donner une place particulière aux maires, dont la voix n’est pas assez entendue dans le débat national. Une assemblée de maires élira le vice-président du parti et ils auront une responsabilité particulière dans l’élaboration de notre stratégie et de nos propositions, car les maires ont l’expérience et la vision de long terme dans leur ville…

Mais les maires ont aussi une responsabilité dans l’augmentation du nombre de fonctionnaires que vous déplorez! Vous relevez vous-même que c’est dans la fonction publique territoriale que les effectifs ont le plus augmenté…
Ce n’est pas faux mais les maires ont conscience de leur responsabilité. Il faut leur donner les moyens et la motivation de trouver la solution à cette question.

Vos idées doivent-elles nourrir le futur programme présidentiel d’Emmanuel Macron?
Le programme, c’est l’affaire personnelle du candidat, c’est lui qui s’engage. Personne ne peut dicter à un candidat ses propositions. Mais oui, nos idées ont vocation à alimenter le débat.

Quel est l’état de votre relation avec lui?
Quand j’étais Premier ministre, j’ai toujours dit qu’elle était d’une grande fluidité et d’une grande confiance. Je n’ai pas changé d’avis sur le Président.

Et lui, a-t-il changé d’avis sur vous?
Posez-lui la question.

Votre parti présentera-t-il des candidats aux législatives de 2022?
Un parti, ça doit penser, former, travailler. Et le moment venu, présenter des candidats aux élections. Nous allons commencer par le commencement.

Un système frauduleux installé au FN (Gaël Nofri)

Un système frauduleux installé au FN (Gaël Nofri,)

  • Gaël Nofri, ancien conseiller de Marine Le Pen, qui a ensuite dirigé la campagne européenne de Jean-Marie Le Pen dans le Sud-est en 2014 raconte : «En septembre 2011, je signe un contrat de campagne avec Marine Le Pen, qui m’a proposé de travailler avec elle. En 2012, on me dit : ‘il y a un problème, il faut passer sur un contrat avec le Parlement européen’. Je refuse. « En mai 2012, mon contrat s’arrête. Je vais pour m’inscrire au chômage. On me dit que les cotisations n’ont pas été versées. Je me dispute alors avec Marine Le Pen », poursuit-il. « C’est là qu’on me dit que Nicolas Crochet », expert-comptable du FN renvoyé lui aussi en correctionnelle, « allait m’envoyer un contrat pour me régulariser. J’attends, je gueule tout l’été », continue Gaël Nofri. « En septembre, Crochet me donne le contrat, je vois que ce n’est pas un contrat de campagne mais de conseil dans son cabinet d’expertise comptable. J’assume, je signe après cinq mois sans salaire ni chômage », confirme-t-il à l’AFP, alors qu’il dit n’avoir « jamais mis les pieds » dans ce cabinet. « J’interroge Marine Le Pen par SMS, Louis Aliot au téléphone, ils ne me répondent pas. À partir de ce moment-là, je suis en rupture totale » avec Marine Le Pen, confirme-t-il, racontant avoir rencontré les enquêteurs en septembre 2014 pour leur « apporter des éléments ». Dans cette affaire, le FN est soupçonné d’avoir mis en place, via des kits de campagne fabriqués par Riwalune escroquerie au préjudice de l’Etat, qui rembourse les frais de campagne, et ce par le biais notamment de surfacturations. Le parti, des dirigeants et des proches de la présidente du FN sont renvoyés en correctionnelle.

Accord Grèce : « la défiance s’est installé entre la France et l’Allemagne » (Léonetti)

Accord Grèce : «  la défiance s’est installé entre la France et l’Allemagne » (Léonetti)

Le député LR Jean Léonetti, ministre français aux Affaires européennes en 2011-2012, estime à juste titre que l’accord lissera des traces dans les rapports entre la France et l’Allemagne. « (Interview JDD)

L’accord sur la Grèce a-t-il permis d’éviter le pire?
Cet accord, bon, correspond à la philosophie que défend la France depuis longtemps : Paris a toujours souhaité, sous la droite comme sous la gauche, qu’aucun pays ne sorte de l’euro et que le compromis soit toujours préférable. Il ne doit pas se faire à n’importe quel prix bien sûr, d’autant que la confiance en la Grèce s’est altérée ces derniers mois.

Les débats ont été très violents pendant deux jours. Cela a-t-il cassé la dynamique de la solidarité européenne?
A chaque crise, l’Europe ou la zone euro optent pour une stratégie classique : attendre les propositions du couple franco-allemand avant de débattre à 19 ou à 28. Paris et Berlin ont toujours parlé de manière équilibrée, qu’ils aient des divergences ou des convergences. Mais là, cela n’a pas été le cas. François Hollande et Angela Merkel sont partis sur des lignes opposées : l’Allemagne a posé des principes trop intransigeants quand la France a défendu le gouvernement grec. Résultat : le couple franco-allemand n’a pas réussi à éviter un référendum voué à l’échec. Et c’est une foi que le mal était fait que Paris et Berlin ont, dans la dernière ligne droite, travaillé ensemble.

Pourquoi le référendum grec était voué à l’échec?
C’est un référendum de dupes. On a fait croire au peuple grec qu’il pouvait rester dans l’Europe sans accepter un certain nombre de réformes. A cause de ce coup politique d’Alexis Tsipras, l’Allemagne s’est braquée et il a été probablement difficile de renouer le dialogue. Tout cela à cause d’une perte de confiance entre la France et l’Allemagne au début de la crise. Cet épisode a créé une certaine défiance entre Paris et Berlin.

Vous reconnaissez donc à François Hollande son rôle clé dans la conclusion de l’accord
François Hollande a joué à contretemps. S’il avait agi plus tôt, il n’y aurait pas eu de référendum. On n’aurait pas dupé le peuple grec et on aurait trouvé un compromis plus juste. L’accord accepté aujourd’hui par les Grecs est plus sévère que celui proposé fin juin et refusé lors du référendum. Il y a beaucoup de dégâts malgré l’issue heureuse de cette crise.

Au-delà de la France et de l’Allemagne, d’autres pays ont perturbé les négociations, à l’image de la Finlande qui a menacé de poser son veto contre tout accord samedi soir. A Helsinki comme ailleurs, les partis eurosceptiques gagnent des points. Cela vous inquiète-t-il?
L’attitude finlandaise est compréhensible dans le contexte de ce week-end. Il y avait un vrai danger à céder à la Grèce. C’était dire : « Ceux qui ont fait des efforts, vous les avez fait pour rien. » Il faut reprendre la construction européenne sur des bases nouvelles. La crise économique de 2008, la crise de la dette de 2010-2011 et la gestion des mouvements migratoires ont durablement impacté l’Union européenne.

«La critique de Nicolas Sarkozy est arrivée au mauvais moment.»

Faut-il relancer un projet de constitution européenne?
Non, il n’y a pas besoin de nouveaux textes. Il faut toiletter les traités actuels. Surtout, l’Europe se préoccupe trop de détails. Elle perd du temps sur des réglementations certes pas inutiles, mais secondaires. Elle devrait au contraire se focaliser sur des grands projets, tel le développement des nouvelles technologies ou la relance de la conquête spatiale. Aujourd’hui, les dirigeants européens négocient sans les peuples ou même contre les peuples. Le référendum de dimanche dernier en est l’exemple. Il faut réconcilier les peuples avec le projet européen. Et la France, carrefour entre l’Europe latine et l’Europe nordique, a un immense rôle à jouer.

Nicolas Sarkozy a critiqué François Hollande dimanche, quelques minutes après l’arrivée du chef de l’Etat à Bruxelles. Le président des Républicains n’a-t-il pas donné l’image d’une France divisée?
I est vrai que la critique de Nicolas Sarkozy est arrivée au mauvais moment, puisqu’on sortait de la crise. Ceci dit, il n’était pas maître du calendrier du Parti populaire européen (qui s’était réuni dimanche matin à Bruxelles, Ndlr) et, juste avant lui, Alain Juppé a réagi tandis que François Fillon publiait (dans le JDD, Ndlr) une lettre ouverte au chef de l’Etat.

Gayet- Hollande : le monarque installe ses courtisanes

Gayet- Hollande : le monarque installe ses courtisanes  

Les médias s’interrogent sur la manière dont ont été prises les photos de Julie gayet en compagnie de Hollande à l’Elysée. Or ce n’est pas vraiment la question. Le problème est en effet de savoir  si Hollande est un président de la république ou un monarque. Il a déjà installé Trierweiler officiellement alors qu’elle n’avait rien à faire à Elysée. Maintenant c’est Julie Gayet ; Au moins les précédents présidents de la république avaient la décence de cacher leurs frasques à l’extérieur. Bien entendu un président est un homme, il peut avoir une vie affective et/ou sexuelle mais faute de liens du mariage, il  n‘a pas à utiliser les palais de la république pour satisfaire son vide affectif ou sa libido (même avec les liens du mariage le statut de la Première Dame est déjà discutable).  Le magazine Voici a publié  trois nouvelles photographies de François Hollande en compagnie de Julie Gayet, cette fois côté jardin de l’Elysée. Ces photos ont été visiblement très agrandies, ce qui altère la qualité de l’image. L’actrice, dont on devine les traits, apparaît de dos ou de trois quarts, faisant face à François Hollande.  Le journal précise que Julie Gayet passerait par ailleurs de plus en plus de temps au palais présidentiel, où elle dormirait même plusieurs fois par semaine. D’une certaine manière Julie Gayet faiat parie des meubles de l’Elysée. Curieuse conception du respect de la fonction présidentielle. Mais Hollande se caractérise par une absence totale de scrupules tant dans le domaine privé qua dans le domaine public. C’est le petit bourgeois dans toute sa splendeur, égoïste, jouisseur et hautain. Hollande, le président décadent investi par Dieu (en occurrence le PS) et qui installe ses courtisanes dans le palais présidentiel sans aucun état d’âme comme sous l’ancien régime avec la majesté en moins. L’oligarchie a simplement remplacé la monarchie !

 




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