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Maintien des régionales : les conditions de la France insoumise

Maintien des régionales : les conditions de la France insoumise

 

La France Insoumise s’inscrit dans le débat pour le maintien des élections régionales et départementales le 13 et 20 juin prochain. A quelques semaines du début de dépôt des candidatures elle plaide pour la mise en place de mesures permettant de « respecter nos principes démocratiques », malgré l’épidémie de Covid-19.

 

Tribune

 

 « En temps de crise, rien n’est plus précieux que le débat argumenté et la souveraineté populaire. Pour agir en bon ordre, la légitimité des pouvoirs est essentielle. La démocratie n’est donc pas un encombrement ou un retardement, mais une exigence morale autant qu’une garantie d’efficacité.

Pourtant, à cette heure, l’incertitude pèse sur les élections régionales et départementales prévues les 13 et 20 juin prochains. Déjà repoussées de trois mois pour des raisons sanitaires, nous ne savons toujours pas, à trois semaines du début de dépôt des candidatures, si les élections seront maintenues ou repoussées. Les allocutions du Premier ministre devant le Parlement le 1er avril nous ont permis d’apprendre qu’il « privilégie » le scénario du maintien des élections départementales et régionales aux dates prévues. Nous en avons pris acte.

Il ne saurait y avoir d’élections sans campagnes électorales et sans la confrontation des idées et des projets politiques proposés aux électeurs et électrices

 

 

Depuis un an maintenant, le mouvement de la France insoumise est porteur de propositions alternatives au confinement. Ainsi, nous considérons que la démocratie ne saurait être mise sous cloche et souhaitons voir organiser ces élections, si l’application de mesures strictes de sécurité sanitaires le permet. D’autres pays l’ont fait. Car sinon quoi? Faudra-t-il aussi repousser les élections présidentielles et législatives? Ce serait inacceptable.

Cela étant, il ne saurait y avoir d’élections sans campagnes électorales et sans la confrontation des idées et des projets politiques proposés aux électeurs et électrices. Mieux vaut donc utiliser les élections de 2021 pour mettre à niveau les conditions d’un débat démocratique en période de crise sanitaire. Plusieurs mesures, permettant de respecter nos principes démocratiques malgré la situation sanitaire, sont à mettre en place. Celles évoquées jusqu’ici nous paraissent en effet insuffisantes.

Pour commencer, le service public audiovisuel doit être mobilisé fortement. Des débats thématiques devraient selon nous être organisés, à des heures de grande écoute et en nombre conséquent sur le service public audiovisuel régional, à la radio et à la télévision, entre les différentes têtes de listes régionales d’une part et entre les candidats aux élections départementales d’autre part.

Les candidates et candidats doivent avoir la possibilité de se rendre sur leurs territoires, cantons et régions, en respectant les gestes barrières

 

Les candidates et candidats doivent avoir la possibilité de se rendre sur leurs territoires, cantons et régions, en respectant les gestes barrières, munis d’une attestation spécifique dûment remplie qui serait éditée par le ministère de l’Intérieur. Sans cette disposition, une inégalité d’exercice de la campagne existerait entre les candidats et candidates sortants qui bénéficient d’attestations, et celles et ceux qui ne le sont pas.

La tenue de rassemblements en plein air, dans le respect des règles de distanciation et des gestes barrières, doit être autorisée, ainsi que les opérations de diffusions sur les marchés et dans l’espace public, y compris en porte-à-porte sous les mêmes conditions d’existence d’un protocole sanitaire.

Concernant les communications écrites auprès des électeurs, une deuxième profession de foi, en début de campagne officielle, devrait pouvoir être envoyée aux électeurs et prise en charge par l’Etat.

Des incitations à se rendre aux urnes, accompagnées de messages informant des mesures sanitaire prises dans les bureaux de vote, devront circuler sur les panneaux signalétiques des municipalités, des autoroutes et sur les chaînes et stations publiques nationales. Enfin, les mairies devront mettre à disposition les panneaux d’affichage officiels le plus tôt possible.

Cumulées, ces dispositions tendent vers notre objectif d’organiser une campagne électorale et deux élections, en garantissant les meilleurs conditions sanitaires possibles, sans altérer la sincérité du scrutin par une abstention massive ou un déséquilibre entre élus sortants et autres candidats. Nous, chefs et cheffes de file régionaux pour la France insoumise, appelons le gouvernement à prendre en compte, en cas de maintien de ces élections, ces préconisations.

D’autres pistes sont vraisemblablement à étudier et à développer. Nous alertons le Premier ministre sur le fait qu’aucune décision gouvernementale en la matière, sans consultation large et sincère de ses oppositions, ne saurait satisfaire les principes démocratiques fondateurs de notre pacte républicain. »

Les signataires

Les chef et cheffes de file régionaux pour la France insoumise : Gabriel Amard (Auvergne-Rhône-Alpes), Clémentine Autain (Ile-De-France), Sandrine Bataille (Pays de la Loire), Evelyne Becker (Hauts-De-France), Ugo Bernalicis (Hauts-De-France), Manuel Bompard (Occitanie), Jean-Marie Brom (Grand-Est), Pierre-Yves Cadalen (Bretagne), Aymeric Compain (Centre-Val-De-Loire), Maxime Da Silva (Normandie), Marie-Madeleine Dore-Lucas (Bretagne), Caroline Fiat (Grand Est), Karin Fisher (Centre-Val-De-Loire), Clémence Guette (Nouvelle-Aquitaine), Arnaud Guvenatam (Bourgogne-Franche-Comte), Luc Leandri (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Myriam Martin (Occitanie), Marina Mesure (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Loïc Prud’homme (Nouvelle-Aquitaine), Magali Romaggi (Auvergne-Rhône-Alpes), Emma Salley (Normandie), Matthias Tavel (Pays de la Loire), Paul Vannier (Ile-De-France), Séverine Vezies (Bourgogne-Franche-Comte).

France insoumise : Mélenchon encore contesté

France insoumise : Mélenchon encore contesté

Plusieurs membres influents de la France insoumise ont commencé à sérieusement mettre en question la manière dont Mélenchon dirige le parti des insoumis. Cette fois, c’est une personnalité marquante qui met en cause la direction du parti Charlotte Girard, auteur du du programme de Mélenchon aux présidentielles quitte avec fracas un parti dont elle dénonce aussi bien les orientations que l’absence de démocratie. Un reproche récurrent fait de plus en plus par certains qui considère que Mélenchon se comporte davantage comme Chavez que comme un leader d’un parti démocratique dans un pays moderne. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, celle qui avait contribué à rédiger le programme de LFI pour la dernière élection présidentielle déplore la désorganisation du parti et le manque de débats en son sein. “Pour ma part, le chemin fléché par la France insoumise s’arrête”, écrit-elle. “J’ai donné tout ce que je pouvais tant que je pensais que l’outil – le mouvement – était conforme au but – la révolution citoyenne. Mais je n’en ai plus la certitude et je n’ai pas la certitude non plus que les efforts qu’il faudrait fournir pour obtenir la refondation interne de l’outil seront au rendez-vous”. Revenant sur les élections européennes lors desquelles LFI a obtenu 6,3% des voix, trois fois moins qu’à la présidentielle, Charlotte Girard déplore que les “doutes exprimés lors de la constitution de la liste et de la rédaction chaotique du programme n’ont pas trouvé de cadre où être travaillés et élaborés suffisamment pour qu’il en sorte une perspective claire et partagée”.“La désorganisation que je ne suis pas seule à déplorer produit une telle perte d’énergie que c’en est désespérant”, déplore-t-elle aussi, avant de pointer le manque de démocratie au sein de LFI.“Tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester”, dit-elle. Charlotte Girard et une autre figure critique avec le mouvement, Clémentine Autain, ont cosigné avec une quarantaine de cadres de LFI un message dénonçant en interne les dysfonctionnements du mouvement, dévoilé cette semaine par Le Monde.

Mélenchon-France insoumise : du cirque politico juridique

 Mélenchon-France insoumise : du cirque politico juridique

 Mélenchon  est souvent excessif, provocateur, agaçant même mais il a raison sur l’affaire du financement de sa campagne électorale. En effet,  le parti de Mélenchon est celui qui a dépensé le moins et de loin pour la dernière échéance présidentielle de 2017. On vient maintenant lui chercher des poux dans la tête pour des surfacturations d’un montant par exemple de 400 € pour une mise en ligne d’un discours sur Internet. Tout cela relève du  cirque politico juridique dans la mesure où tous les partis pourraient être enquêtés pour les mêmes irrégularités. Ce qui est reproché à Jean-Luc Mélenchon pourrait l’être à tous les autres candidats ou presque. Comme les frais de campagne sont remboursés, il y a deux tentations permanentes d’une part ne pas dépasser le seuil autorisé pour les dépenses en minimisant certaines et au contraire gonfler le coût de certaines prestations pour en obtenir le remboursement. En fait, la différence entre les chiffres fournis officiellement par les candidats et les dépenses réelles peut-être considérables. Le problème est récurrent car la commission nationale des comptes de campagne et des financements publics ne dispose pas des moyens d’investigation pour vérifier la véracité des comptes fournis par les candidats. Cette commission ne peut fonder son avis que sur les documents transmis par les 10 candidats ; on se souvient par exemple que Macron avait bénéficié de ristournes tout à fait exceptionnelles sur la fourniture de prestations de campagne notamment de location de locaux. Mais des remarques du même type concernent aussi bien cette campagne de 2017 que les campagnes antérieures. Les critiques viennent même de l’intérieur de la commission chargée de vérifier les comptes. L’ancien rapporteur pour la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) était en charge du suivi du candidat de la France insoumise. Le haut-fonctionnaire regrette que la commission n’ait pas tenu compte de ses remarques dès le mois de novembre 2017. Jean-Guy de Chalvron s’interroge: « Pourquoi n’a-t-elle pas relevé les anomalies que j’ai moi-même relevé? On n’en serait pas là… ».  Le problème pour cette commission c’est que s’attaquer à la véracité des comptes de campagne d’un candidat c’est prendre le risque d’attaquer à peu près les autres comptes et d’aller au-devant de difficultés politiques

La France insoumise dans le potage parlementaire

La France insoumise dans le potage parlementaire

 

On ne peut pas dire que les insoumis ont vraiment réussi à faire leur place à l’assemblée nationale en dehors de quelques coups de gueule. Leurs cinq dernières propositions notamment sur le burn-out à l’assemblée ont été balayées autant pour des questions de forme que de fond (alors qu’il y avait par exemple sur le CETA matières à s’interroger). Certains comme François Rufin s’interrogent  sur l’efficacité du parti de Mélenchon voire même ses chances de rééditer ses succès électoraux lors des européennes. Plusieurs facteurs explicatifs à cette relative inefficacité au Parlement mais plus généralement dans l’opinion publique. Première observation les insoumis rassemblent des révolutionnaires communistes dont le projet reflète une vision relativement obsolète de la société. Pratiquement aucun pays ne se réfère explicitement à la doctrine communiste qui se caractérise par la condamnation radicale capitalisme et de l’impérialisme et l’étatisation. Même les chinois pratiquent un communisme très libéral sur le plan économique ; quant au Venezuela, souvent l’exemple des insoumis, il cumule dictature et misères.  Le communisme en tant que tel ne peut être ni un outil d’analyse et encore moins  un projet de société. Enfin la radicalité des positions des insoumis s’accommode mal d’une analyse apaisée de phénomènes très complexes société en pleine évolution. D’une certaine manière, les insoumis refusent la complexité pour tomber dans le simplisme. Bref les insoumis manquent de nuances et de compétences aussi. Ils sont plus proches dans leur pratique et dans leur idéologie d’un syndicat comme sud que d’une organisation politique moderne. D’une certaine façon,  les insoumis sont le pendant du front national, un pendant cependant de gauche même si sur certains aspects notamment le nationalisme les deux organisations se rejoignent tout en se détestant ; En fait les insoumis sont essentiellement une organisation politique de protestation, de témoignages et de dénonciation ils ne peuvent ni ne veulent être un parti de gouvernement. Ce mouvement se caractérise par une grande incompétence du fait notamment de la sociologie de ses responsables pratiquement tous anciens fonctionnaires et qui évidemment ont des relations assez approximatives avec les réalités économiques et sociales du privé. Pour parler clair, les insoumis sont surtout des gauchistes qui privilégient la radicalité à la pertinence. Du coup,  ils sont rejetés par les institutions classiques comme le Parlement mais tout autant par les médias par contre il bénéficie d’un soutien d’estime de l’opinion pour révéler certaines injustices. Mais  faute de crédibilité,  Ils sont incapables de dégager des majorités tant dans la rue que dans les institutions comme le Parlement. Il faut dire que leur verbiage simpliste et radical ne peut convaincre que des corporatistes, des nationalistes ou des naïfs.

France insoumise : contre tout…et inversement

France insoumise : contre tout…et inversement  

 

 

Pendant la trêve des confiseurs, les responsables des insoumis notamment les députés n’ont pas dû partir au ski comme Macron. En effet, on a pu les voir sur à peu près tous les plateaux de télévision pour condamner tout, encore et encore. Faire du Mélenchon, c’est-à-dire utiliser la grogne hargneuse en guise d’argumentaire. Bref avec de tels opposants, Macon est tranquille. Pire, l’argumentation est tellement nulle qu’elle donne ou renforce une légitimité à l’orientation du président de la république. Certes la critique est parfois fondée mais l’outrance et le manque de pertinence des solutions discréditent la critique elle-même. Pas question de lâcher du terrain pour les insoumis, même en cette période de fête. Alors que la plupart des responsables politiques s’accordent quelques jours de repos, les lieutenants de la France insoumise en ont profité pour squatter les plateaux et les émissions pour vouer aux gémonies la politique du gouvernement. Les députés Insoumis Alexis Corbière, Adrien Quatennens et Éric Coquerel se sont ainsi relayés toute la semaine aux micros de France inter, RTL, France Info, LCI BFM ou RMC pour garder leur statut de premier opposant. «N’y voyez aucune stratégie. C’est juste qu’on est là et que les autres n’y sont pas. On est d’astreinte en quelque sorte», s’amuse Eric Coquerel. «C’est la faute du gouvernement et du Canard enchaîné qui annoncent des choses sur les réformes à venir, qui méritent une réaction. Ce sont des batailles idéologiques. Il faut y répondre et marquer le point», confirme Alexis Corbière. Reste que le discours est difficilement audible de la part d’un parti adopte davantage une posture de syndicats gauchistes que celle d’une organisation aspire un jour à assurer le pouvoir

Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche

Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche  

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, 35% des personnes interrogées placent La France insoumise devant le Parti socialiste (14%) et le mouvement En Marche d’Emmanuel Macron (11%). Quant à Europe-Écologie-Les-Verts, le parti arrive loin derrière (2%) tout comme les formations d’extrême-gauche (1% pour Lutte ouvrière et le Nouveau Parti anticapitaliste). « Logiquement, Jean-Luc Mélenchon domine aussi le palmarès des personnalités qui incarnent le mieux la gauche », note le président d’Odoxa, Gaël Sliman. 45% des Français le préfèrent à Benoît Hamon (14%), Emmanuel Macron (13%), Manuel Valls (12%) ou encore… François Hollande, qui ne récolte que 8%. Cependant Jean-Luc Mélenchon est « déjà en train d’abîmer le socle sur lequel il pourrait ériger sa statue », avertit Gaël Sliman. Entre jeudi 20 avril et lundi 24 avril, c’est-à-dire avant et après le premier tour, il a perdu trois points auprès des Français, six auprès des sympathisants de gauche, et 17 auprès des sympathisants du PS. Jean-Luc Mélenchon paie lourdement son attitude du soir du premier tour où il a sans doute donné aux Français et aux sympathisants de gauche l’image d’un mauvais perdant. Surtout, il a choqué le peuple de gauche en refusant d’appeler clairement à voter contre Marine Le Pen.

*Enquête réalisée en ligne, les 26 et 27 avril 2017, auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Détails par proximité partisane : 231 sympathisants de gauche, 73 sympathisants En Marche !, 166 sympathisants de droite hors FN et 192 du FN.

 




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