Archive pour le Tag 'insipide'

Sport Foot- Départ de Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

Sport  Foot- Départ de  Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

 Kylian Mbappé a officialisé, vendredi 10 mai, son départ du Paris Saint-Germain à la fin de la saison. Il a disputé  son dernier match au Parc des Princes dimanche, contre Toulouse.  Et une nouvelle déception avec la défaite de Paris face à Toulouse. Un Paris-Saint-Germain toujours aussi insipide. La question de l’avenir du Paris-Saint-Germain , aussi  championnat de France pourrait se poser. En effet Mbappé -même de façon parfois irrégulière-  a largement illuminé le club parisien et le foot français pendant sept ans et d’une certaine manière contribué à l’intérêt du football professionnel en France. Un championnat pourtant bien insipide et qui pourrait le devenir encore davantage après ce départ. La sanction de ce faible niveau pourrait intervenir rapidement lors des compétitions européennes avec des éliminations encore plus rapides des clubs français y compris pour le PSG.

« C’est beaucoup d’émotions, a déclaré l’attaquant parisien dans une vidéo de quatre minutes. J’ai eu la chance et l’immense honneur de faire partie du plus grand club de France, l’un des meilleurs du monde, qui m’a permis de grandir comme joueur et en tant qu’homme ».

 

Kylian Mbappé a également fait une sorte de mea culpa, admettant qu’il n’était pas le joueur « le plus démonstratif » et qu’il n’avait pas toujours été « à la hauteur de l’amour » donné par les supporters du PSG. Sept années avec « des hauts et des bas », mais un constat : « Je ne regrette pas d’avoir signé dans ce club prestigieux. »

Concernant son avenir, il n’a donné qu’un maigre indice en glissant : « Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de quitter mon pays. » Mais il n’a pas révélé le nom de son futur club. Kylian Mbappé est annoncé avec insistance, depuis des mois, au Real Madrid.

Sport Foot- Départ de Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

Sport  Foot- Départ de  Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

 Kylian Mbappé a officialisé, vendredi 10 mai, son départ du Paris Saint-Germain à la fin de la saison. Il disputera son dernier match au Parc des Princes dimanche, contre Toulouse.  La question de l’avenir du Paris-Saint-Germain , aussi  championnat de France pourrait se poser. En effet Mbappé -même de façon parfois irrégulière-  a largement illuminé le club parisien et le foot français pendant sept ans et d’une certaine manière contribué à l’intérêt du football professionnel en France. Un championnat pourtant bien insipide et qui pourrait le devenir encore davantage après ce départ. La sanction de ce faible niveau pourrait intervenir rapidement lors des compétitions européennes avec des éliminations encore plus rapides des clubs français y compris pour le PSG.

« C’est beaucoup d’émotions, a déclaré l’attaquant parisien dans une vidéo de quatre minutes. J’ai eu la chance et l’immense honneur de faire partie du plus grand club de France, l’un des meilleurs du monde, qui m’a permis de grandir comme joueur et en tant qu’homme ».

 

Kylian Mbappé a également fait une sorte de mea culpa, admettant qu’il n’était pas le joueur « le plus démonstratif » et qu’il n’avait pas toujours été « à la hauteur de l’amour » donné par les supporters du PSG. Sept années avec « des hauts et des bas », mais un constat : « Je ne regrette pas d’avoir signé dans ce club prestigieux. »

Concernant son avenir, il n’a donné qu’un maigre indice en glissant : « Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de quitter mon pays. » Mais il n’a pas révélé le nom de son futur club. Kylian Mbappé est annoncé avec insistance, depuis des mois, au Real Madrid.

Foot- Départ de Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

Foot- Départ de  Mbappé : un championnat de France encore davantage insipide ?

 Kylian Mbappé a officialisé, vendredi 10 mai, son départ du Paris Saint-Germain à la fin de la saison. Il disputera son dernier match au Parc des Princes dimanche, contre Toulouse.  La question de l’avenir du Paris-Saint-Germain , aussi  championnat de France pourrait se poser. En effet Mbappé -même de façon parfois irrégulière-  a largement illuminé le club parisien et le foot français pendant sept ans et d’une certaine manière contribué à l’intérêt du football professionnel en France. Un championnat pourtant bien insipide et qui pourrait le devenir encore davantage après ce départ. La sanction de ce faible niveau pourrait intervenir rapidement lors des compétitions européennes avec des éliminations encore plus rapides des clubs français y compris pour le PSG.

« C’est beaucoup d’émotions, a déclaré l’attaquant parisien dans une vidéo de quatre minutes. J’ai eu la chance et l’immense honneur de faire partie du plus grand club de France, l’un des meilleurs du monde, qui m’a permis de grandir comme joueur et en tant qu’homme ».

 

Kylian Mbappé a également fait une sorte de mea culpa, admettant qu’il n’était pas le joueur « le plus démonstratif » et qu’il n’avait pas toujours été « à la hauteur de l’amour » donné par les supporters du PSG. Sept années avec « des hauts et des bas », mais un constat : « Je ne regrette pas d’avoir signé dans ce club prestigieux. »

Concernant son avenir, il n’a donné qu’un maigre indice en glissant : « Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de quitter mon pays. » Mais il n’a pas révélé le nom de son futur club. Kylian Mbappé est annoncé avec insistance, depuis des mois, au Real Madrid.

Elisabeth Borne : première déclaration insipide, « je ne mentirai pas « 

Elisabeth Borne : première déclaration insipide, « je ne mentirai pas « 

Pour a première interview, la nouvelle première ministre n’a guère fait dans l’originalité, le dynamisme et encore moins dans le charisme. Elle répète à peu près mot pour mot les propos de Macron avec de la pommade en plus. Une sorte  en même temps très flou dans lequel il est bien difficile de distinguer une ligne politique claire. (extrait)

Quel est votre modèle de Premier ministre ?
J’ai beaucoup apprécié de travailler avec Jean Castex et Édouard Philippe, mais il m’apparaît essentiel d’exercer sa fonction en cohérence avec soi-même, et non pas au regard de ce qu’étaient ses prédécesseurs. Ce qui me tient à cœur : concevoir des politiques publiques et agir dans le dialogue avec tous les acteurs, le plus possible en proximité avec les Français. Et pour cela : faire du gouvernement un collectif. J’aurai à cœur de l’animer ainsi.

J’ai une relation …. fluide avec Emmanuel Macron 

Comment allez-vous fonctionner dans votre duo avec Emmanuel Macron ?
C’est un honneur de travailler à ses côtés. J’ai porté des réformes et des politiques importantes pour mettre en œuvre son projet pendant ces cinq dernières années, et cela nous a permis de bâtir une relation solide et fluide.

Sur 27 membres du gouvernement, 14 sont issus de l’équipe sortante. Ce n’est pas le changement dans la continuité, mais la continuité dans la continuité, non ?
Emmanuel Macron a été élu sur la base d’un programme. Pour le mettre en œuvre, il est important d’avoir un équilibre : les ministres en place depuis plusieurs années et qui ont fait face à des crises inédites et conduit des chantiers importants apportent leur expérience et permettent d’être opérationnel tout de suite dans un contexte de crise préoccupant. Mais il faut aussi une respiration et faire entrer de nouveaux visages légitimes et compétents dans leur domaine, issus aussi bien de la société civile que de la gauche, du centre ou de la droite. L’essentiel, c’est que nous avons des personnalités très engagées et très énergiques, qui arriveront à des résultats rapides.

Le maintien d’Éric Dupond-Moretti au ministère de la Justice devrait susciter une levée de boucliers des magistrats. N’est-ce pas une erreur politique ?​
Ce que les Français peuvent constater, c’est qu’Éric Dupond-Moretti a obtenu la plus forte hausse du budget de la justice depuis vingt ans et des résultats concrets en matière d’effectifs et de délais de traitement des affaires, qu’il s’est pleinement mobilisé sur la justice de proximité. C’est ce que les Français attendent. Des états généraux de la justice ont été lancés pour aller plus loin et engager un chantier en profondeur. Il était important qu’il puisse recevoir les conclusions de ces travaux et engager rapidement leur mise en œuvre.

Depuis l’annonce surprise de sa nomination à l’Éducation nationale, Pap Ndiaye est la cible d’attaques de l’extrême droite. Est-ce une rupture avec l’héritage de Jean-Michel Blanquer ?
Évitons de caricaturer les positions. Tous les deux poursuivent le même but : assurer l’égalité des chances et l’excellence pour nos jeunes, ce qu’incarne parfaitement le nouveau ministre. Ce sont des personnalités différentes, mais je peux vous assurer que Pap Ndiaye aura à cœur de capitaliser sur ce qui a été fait sous le précédent quinquennat, comme​ le dédoublement des classes de CP. Nous devons aller plus loin. Notre détermination est totale pour garantir à chaque jeune de France les mêmes chances quelle que soit leur adresse, leur origine sociale.

À en croire Jean-Luc Mélenchon, votre gouvernement « ne fait que passer » puisque, selon lui, les Insoumis vont remporter les législatives des 12 et 19 juin…
Les outrances de Jean-Luc Mélenchon, personnellement, m’intéressent assez peu. M. Mélenchon, comme nous tous, devrait respecter nos institutions. L’élection présidentielle se joue à deux tours, et je rappelle qu’il n’était pas au second tour. Le gouvernement est déjà dans l’action. Il porte un projet au service des Français, comme tous nos candidats aux législatives.

Une Première ministre « chargée de la transition écologique », ainsi que vous a présentée Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, en annonçant votre gouvernement vendredi, comment ça marche ?
La transition écologique doit irriguer l’ensemble des politiques publiques. Elle fait donc partie des fonctions de la Première ministre. Cette idée de planification est importante pour rassurer à la fois ceux qui trouvent qu’on ne va pas assez vite et leur montrer qu’on tient le cap, en l’occurrence l’objectif de neutralité carbone en 2050, et ceux qui craignent de ne pas être assez accompagnés dans cette transition. Nous devons montrer qu’on aidera les entreprises, les ménages et tous les Français pour arriver à cette neutralité carbone.

Comment allez-vous fonctionner avec les deux ministres chargées de la transition écologique ?
J’ai à mes côtés Amélie de Montchalin à la Planification écologique territoriale et Agnès Pannier-Runacher à la Planification énergétique. La première devra mettre en œuvre avec les élus la transition écologique dans les territoires, c’est-à-dire soutenir des projets d’aménagement en évitant les consommations excessives de ressources naturelles, accompagner les mobilités propres ou encore la rénovation des bâtiments. Bref, des choses très concrètes. La deuxième aura pour mission de sortir la France des énergies fossiles, de mener une politique fondée sur le renouvelable et le nucléaire, composante essentielle d’un mix énergétique, et de renforcer nos progrès en matière d’économie d’énergie. Il y aura également un secrétariat général chargé de la planification rattaché à la Première ministre pour s’assurer que chaque ministre porte dans son champ d’action l’ambition en matière de transition écologique.

Et si les ministres ne tiennent pas leurs objectifs ?
La Première ministre s’assurera que l’action de chaque membre du gouvernement les respecte.

Quelles seront les premières mesures à effet immédiat en matière d’écologie ?
Pouvoir d’achat et transition écologique sont conciliables. Cela suppose d’accompagner les plus modestes quand il s’agit par exemple de changer sa chaudière au fioul ou au gaz ou encore de passer des voitures thermiques aux voitures électriques… Nous voulons le faire rapidement. Comme le montre la sécheresse actuelle, le dérèglement climatique est déjà là. C’est maintenant qu’il faut agir.

Justement, qu’y aura-t-il sur la table du Conseil des ministres lundi ?
Les priorités ont été tracées par le président de la République : école, santé, transition écologique. Il y a aussi un sujet qui suscite l’inquiétude des Français : le pouvoir d’achat. Nous devons en tenir compte et être attentifs aux plus fragiles, qui peuvent être mis en difficulté par la hausse du prix des denrées alimentaires combinée à celle de l’énergie. Grâce aux mesures lancées par le précédent gouvernement, avec notamment le bouclier énergétique, nous sommes un des pays où l’inflation a été le plus contenue. Chez nos voisins, les prix du gaz et de l’électricité ont augmenté de 70 % voire 120 %. Je le redis, nous continuerons à agir. Le premier texte examiné par la nouvelle Assemblée nationale sera donc sur le pouvoir d’achat.

Que contiendra ce projet de loi de finances rectificatif ?
Différents types de mesures sont prévus : la prolongation du bouclier tarifaire et de la remise sur les prix du carburant, la création du chèque alimentation, la revalorisation des minima sociaux ainsi que des retraites sur l’inflation, le relèvement du point d’indice de la fonction publique, la suppression de la redevance audiovisuelle, le triplement de la prime Macron et une nouvelle baisse des charges pour les indépendants.

Les loyers vont-ils être gelés ?
J’ai deux principes : être attentive à toutes les idées mais se méfier des fausses bonnes idées ! Des retraités louent un bien dont ils sont propriétaires, et les loyers qu’ils perçoivent composent une partie de leurs revenus. Les geler, comme des associations le suggèrent, risque de les mettre en difficulté. Nous avons aussi besoin de construire des logements, et il ne faut pas assécher les sources de financement des bailleurs sociaux. Parallèlement, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir les salariés au smic et bientôt pour les fonctionnaires. Pour éviter les décisions hâtives, des concertations vont s’engager avec Bruno Le Maire.

Ce sont des dépenses supplémentaires alors que la dette publique atteint 113 % du PIC. Comment éviter de creuser encore le déficit ?
Tous les pays européens sont confrontés aux mêmes difficultés. Protéger les plus fragiles, c’est indispensable. Nous avons fait le choix de prendre des mesures temporaires, jusqu’à ce que les cours de l’énergie reviennent à un niveau acceptable, et ciblées sur les plus en difficulté. Nous allons également continuer à agir pour soutenir la croissance, créer des emplois, ce qui est aussi un moyen d’assurer des recettes fiscales. Donc non : nous ne laissons pas filer le déficit.

Autre moyen de lutter contre l’endettement, le « travailler plus longtemps ». Y a-t-il vraiment urgence à réformer les retraites ?
C’est une réforme nécessaire. Ceux qui voudraient faire croire qu’elle n’est pas indispensable ne disent pas la vérité aux Français. Car l’enjeu, pour notre pays, est d’assurer la force de notre modèle social, de poursuivre le progrès social et d’investir, notamment dans la santé et l’éducation. Le président de la République a pris des engagements clairs : ni hausse d’impôts, ni augmentation de la dette. Or nous vivons de plus en plus longtemps, le rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités diminue… Si on veut préserver le système de retraite par répartition, auquel nos concitoyens sont attachés, il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps. Mais c’est une mesure qui doit tenir compte des différences entre les parcours professionnels. Clairement, un salarié des abattoirs ou un carreleur n’ont pas eu les mêmes conditions de travail que vous et moi. La pénibilité et l’usure professionnelle feront donc partie des sujets abordés lors des concertations avec les partenaires sociaux, qui s’ouvriront après les législatives.

65 ans, est-ce le bon curseur ?
Ce n’est pas un totem, mais il faut assurer le financement de notre modèle social. Et annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir. C’est ce qu’a fait le RN pendant des années. C’est aussi une mesure que l’on retrouve dans le programme de la Nupes et qui n’est pas crédible. Les promesses façon « demain on rase gratis », les Français n’y croient pas. Moi, je ne leur mentirai pas.

Mais un Français sur deux liquide ses droits à retraite en étant au chômage ou inactif…
Le maintien dans l’emploi des seniors, le recul de l’âge de départ, la pénibilité… Toutes ces questions, nous les aborderons conjointement avec les partenaires sociaux. Les sujets des retraites et du travail sont totalement liés. Par le passé, les réformes des retraites ont conduit à augmenter le taux d’emploi des seniors. C’est pour cela que le choix a été fait de confier ce dossier au ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt.

La crispation du pays sur ce sujet est forte. Ne redoutez-vous pas des conflits sociaux d’ampleur ?
Cette réforme, comme les autres, se fera dans le dialogue. Il faut que chacun mesure les enjeux : si on ne travaille pas plus longtemps, on devra consacrer davantage de nos ressources publiques à financer la retraite. Or nous refusons de creuser le déficit, de baisser les pensions ou d’augmenter les impôts. Au contraire, nous souhaitons revaloriser les retraites et créer une pension minimum à 1 100 euros. Pour financer ces mesures mais aussi dégager des moyens supplémentaires afin par exemple de permettre à nos aînés de bien vieillir chez eux, nous devons ouvrir ce débat avec les organisations syndicales et patronales. Il y a besoin de pédagogie et de dialogue. Réformer les retraites, c’est préserver des marges de manœuvre pour agir sur des politiques essentielles.

Qu’allez-vous conserver de la précédente réforme, inaboutie, sur la création d’un système universel ?
Ce bouleversement avait inquiété les Français, le Président l’avait bien senti. Nous continuons à viser un système plus juste, avec la fermeture des régimes spéciaux pour les nouveaux recrutés. Notre intention est de faire les choses de manière progressive et de rassurer les Français quant à l’évolution de leur niveau de retraite.

Comment faire face à la situation extrêmement tendue dans les services d’urgence à l’approche des congés d’été ?
Nous allons nous atteler à ce dossier prioritaire dès lundi avec la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon. Les tensions sont fortes à l’hôpital et nous devons trouver des réponses rapidement pour que les Français puissent continuer à être soignés dans de bonnes conditions.

Concerter, c’est votre leitmotiv ?
Je suis profondément convaincue que les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue avec tous les acteurs et en proximité. Notre pays est fait de diversité. Les habitants de Vire ou d’Évrecy, dans le Calvados, où je suis candidate, n’ont pas forcément les mêmes préoccupations que les habitants de la région parisienne. Dans chaque territoire, il y a des acteurs qui peuvent participer à construire des réponses. Nous devons gérer le pays au plus près du terrain. C’est la promesse du président de la République. Ce sera notre méthode sur les deux chantiers prioritaires que sont la santé et l’éducation.

Quand vous étiez ministre du Travail, certains syndicats vous ont reproché d’écouter mais pas d’entendre…
J’ai bâti la loi d’orientation des mobilités en concertation avec tous les acteurs concernés, élus, associations, partenaires sociaux… Certes nous avons eu des désaccords sur la réforme de l’assurance chômage. Mais les organisations syndicales et patronales se souviennent des débats sur le passe sanitaire en entreprise : elles étaient contre, et nous ne l’avons pas mis en œuvre. Ce n’est pas de la concertation pour la concertation, mais pour tenir compte du point de vue des uns et des autres afin de bâtir ensemble des solutions.

Souhaitez-vous entamer une réforme du grand âge, comme le président de la République s’y était engagé lors de son premier quinquennat ?
Des mesures ont été prises durant le précédent quinquennat, avec notamment la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale. Dans son programme, l’ambition d’Emmanuel Macron est de permettre à nos aînés de bien vieillir chez eux. Nous allons donc travailler à un meilleur accompagnement à domicile, ce qui suppose de revaloriser les métiers et de mieux former les personnels, de proposer des aides pour adapter les lieux de vie… à travers le projet d’une Prime Adapt’. Le tout – et vous allez dire que je me répète – en concertation avec les acteurs concernés.

Tout cela fait beaucoup de priorités prioritaires, non ?
La vie de notre pays est faite de beaucoup de sujets qu’il faut traiter avec détermination, quand ils sont urgents. Il faut en même temps porter des visions de long terme sur les grands défis qui sont devant nous, c’est l’objet notamment de la planification écologique.

Les signaux de ralentissement de la croissance vous inquiètent-ils ?
La guerre en Ukraine suscite l’inquiétude des Français et des Européens, elle a des conséquences sur la consommation. La désorganisation d’un certain nombre de chaînes d’approvisionnement est aussi un point de vigilance. Dans les prochaines semaines, nous devrons continuer à protéger au mieux notre pays des conséquences de la guerre. Comment ? En gardant le cap de la protection de notre économie et de notre réindustrialisation pour préparer l’avenir et en restant agiles, comme nous l’avons été pendant le Covid. Deux ministres ont, dans l’intitulé de leur fonction, le terme « souveraineté ». C’est très important.

Comment allez-vous mener votre première campagne électorale, pour les législatives, dans la circonscription du Calvados ?
Je serai sur le terrain et je suis mobilisée pour gagner.

N’appréhendez-vous pas de vous mesurer pour la première fois au suffrage universel ?
J’aime aller à la rencontre des Français. Lors de mes déplacements, je reçois souvent un accueil chaleureux, parfois plus réservé, voire agacé ou en colère. C’est extrêmement important de prendre le temps de parler. Il peut y avoir des malentendus, des aspects de notre politique qui ne sont pas connus ou compris. D’où l’intérêt de ces temps d’échange. Il faut aller au plus près des Français pour être à leur écoute, casser l’idée que les ministres seraient lointains et ne s’intéresseraient pas à leurs problèmes quotidiens.​

Les Français vous connaissent peu. Comment vous décririez-vous ?
Je suis peut-être le prototype de la méritocratie républicaine. C’est quelque chose qui me tient à cœur. J’ai eu une enfance assez compliquée. Si la République n’avait pas été à mes côtés, je ne serais certainement pas ici. J’ai pu poursuivre mes études parce que j’étais pupille de la nation, j’ai pu intégrer une école dans laquelle on est rémunéré, Polytechnique… Notre pays a su m’apporter beaucoup, je considère donc que je lui dois beaucoup.

Débat télévisé CLINTON-TRUMP : match insipide avec avantage à Hillary

Débat télévisé CLINTON-TRUMP : match insipide avec avantage à Hillary

 

 

Il ne fallait évidemment pas s’attendre à un débat de haute tenue dans ce match entre les deux candidats à la magistrature suprême. Un débat encore plus nul que ce qu’on peut connaître en France. Pour résumer Trump promet des emplois, Hillary aussi. Trump veut baisser les impôts, pas pour lui puisqu’il se débrouille pour ne pas en payer. Trump se mélange les pieds sur la politique étrangère et ne se souvient plus qu’il était en faveur de l’intervention militaire en Irak. Suivent surtout des attaques personnelles réciproques. Bref du cirque où d’après les premiers sondages Hillary aurait fait le meilleur numéro. Le compte rendu que fait le Parisien de ce match rend bien compte de l’indigence du débat :

 

« 3h05. Hillary Clinton, « Il faut de nouveaux emplois, des emplois de qualité. Il faut une économie plus équitable, en augmentant le salaire minimum ». Hillary Clinton se tourne vers Trump. Dans un sourire, elle rappelle que l’enjeu du débat de ce soir est de savoir qui sera capable de présider à la destinée des Etats-Unis. Donald Trump lui répond.   »Nous devons empêcher nos emplois de partir à l’étranger. » Il promet des baisses d’impôts massives et la renégociation des accords de libre échange.  « C’est un plan pour les nantis ! C’est un plan à la Trump. Il a eu beaucoup de chance dans la vie, en empruntant 14 millions de dollars à son père. » Elle insiste sur les différences de parcours entre elle et son concurrent.  

 

3h10. Donald Trump souligne la responsabilité des démocrates dans les difficultés économiques du pays. 

 

3h18. Clinton égrène ses propositions pour créer des emplois, comme la pose de panneaux solaires. Trump enchaîne sur la politique énergétique et l’endettement du pays. « Nous devons faire mieux, nous devons être plus efficaces pour maintenir les emplois. Regardez le Michigan et l’Ohio ! Hillary, vous jouez à ce jeu depuis 30 ans ! »

 

3h21. Le ton monte. Donald Trump renvoie Hillary Clinton au bilan de son mari Bill, signataire de l’Accord de libre-échange nord-américain (Nafta). Il lui demande ce qu’elle pense de l’accord transpacifique signé par le président Obama, que l’ancienne sénatrice a désapprouvé. 

Trump répète sa promesse de baisses d’impôts, « la plus importante depuis Reagan ». « Vous allez les augmenter ! », lance-t-il. Clinton nuance : elle veut taxer davantage les plus riches. Elle assure que son plan peut créer 10 millions d’emplois.

 

 

3h29. Trump s’explique sur sa déclaration de revenus. « Je publierai ces documents quand elle aura transmis ses 33 000 mails effacés! » tente Trump. Clinton s’engouffre dans la brèche : « Je crois qu’il a quelque chose à cacher. Il n’est peut-être pas aussi riche et généreux qu’il le prétend ». 

 

3h37. Au tour de Clinton d’évoquer l’affaire des emails diplomatiques adressés via une messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. « C’était une erreur », plaide la candidate. 

 

3h39. Donald Trump évoque le mauvais état des infrastructures américaines. Il évoque le gaspillage d’argent à l’étranger. Clinton revient sur le parcours du businessman Trump.  »Beaucoup de personnes ont été flouées par vous ! Vous avez refusé de les payer une fois les travaux terminés. » Défense de Trump : « Ce ne sont que des mots. J’ai utilisé le cadre légal. Elle ne vous dit pas qu’il y a des milliers de personnes qui m’adorent ». 

 

3h45. Lester Holt demande aux candidats de s’exprimer sur les tensions raciales et les bavures qui touchent les minorités. Clinton reproche à Trump de donner une image uniquement négative des communautés noire et hispanique. Elle est contre les contrôles au faciès et les fouilles au corps sans motif. Trump assure pourtant que cette politique est efficace. « Je suis allé partout, dans ces villes, contrairement à vous, vous restiez chez vous », lance le républicain. « Je me préparais pour être présidente des Etats-Unis », répond Clinton. Applaudissements dans la salle.  

 

4h00. Le modérateur demande à Trump pourquoi il a longtemps mis en doute la nationalité américaine du président Obama. « Il a montré son certificat de naissance, j’ai fait du bon travail ». Il essaie de contourner la question en revenant sur les relations inter raciales aux Etats-Unis. Clinton : « Donald a commencé sa carrière politique sur la base d’une affirmation raciste. Dans les années 1970, il a été poursuivi pour discrimination raciale car il refusait de louer ses appartements à des Afro-américains. Il a un lourd passif en la matière ». 

 

4h08. Clinton pointe les amitiés troubles de Trump avec le président russe Vladimir Poutine. La sécurité informatique est présentée comme un enjeu majeur. 

 

 

4h13. Clinton : « Il faut redoubler nos frappes contre Daech. Ils ont des armes et des combattants venus de l’étranger. C’est une priorité absolue. Il faut couper la tête du mouvement. Trump : « La manière de sortir d’Irak était une catastrophe. Si on avait laissé des troupes là-bas, on en serait pas là. Si nous avions pris le pétrole, l’Etat islamique n’aurait pas pu se former. Maintenant l’EI est aussi en Lybie ». Clinton :  »Messieurs les vérificateurs d’information, il y a du travail ! ». 

 

4h15. L’Otan ? « Il y a 28 pays dans l’Otan, beaucoup d’entre eux ne payent pas leur part. Ils devraient au moins nous payer ce qu’ils nous doivent. Ils ne sont pas concentrés sur le terrorisme. Ils viennent d’ouvrir un département antiterroriste. Nous payons 73% des frais ». 

« Daech a vu le jour dans ce vide créé par la secrétaire d’Etat et Barack Obama, ça n’aurait pas dû arriver ». Le modérateur lui demande pourquoi, en 2002, il était pour la guerre en Irak.   »Je n’étais pas en faveur de la guerre en Irak. C’est un mensonge des médias ! », s’emporte Trump.  

 

4h23. Donald Trump digresse et s’en prend au « tempérament » de Clinton. « OK ! », sourit la candidate d’un air moqueur, avant de reprendre la parole. Rires dans la salle.

 

4h26. Trump critique la normalisation des relations avec l’Iran : »La plus grande menace qui pèse sur nous est l’arme nucléaire, pas le réchauffement climatique ».  Il évoque la Corée du Nord, puis le Yémen. Il dénonce le versement de fonds (« 400 Mds de dollars ») à Téhéran. 

Clinton :  »Les paroles importent lorsque vous briguez la présidence. Je souhaite rassurer nos alliés. Nous avons des accords, il est crucial que la parole des Etats-Unis soit respectée ». Elle demande à Trump quelle est l’alternative pour battre Daech. « Il dit qu’il a un plan secret. En fait, il n’a pas de plan ».

 

4h34. Trump : « Je veux aider tous nos alliés. Mais nous perdons des milliards, nous ne pouvons pas être la police du monde. Tous les problèmes que nous avons, elle aurait pu les résoudre il y a dix ans ».

Les dernières minutes du débat sont très tendues. Trump s’en prend personnellement à Clinton : « Elle n’a pas l’endurance. Pour être président de ce pays, vous avez besoin d’une énergie phénoménale »

 

Clinton : « Quand il aura visité 112 pays pour négocier des accords de paix, un cessez-le-feu, libérer des dissidents et témoigner 11 heures devant un comité commercial, là il pourra nous parler d’endurance ! » Réponse de Trump  »Elle a de l’expérience d’accord. Mais une mauvaise expérience. »

 

Clinton lâche ses coups et pointe le sexisme de son adversaire.  « Il traite les femmes de truies, de chiennes, dit que la grossesse est un inconvénient, il contre la parité des salaires. » Trump :  »J’allais dire quelque chose de très méchant sur votre famille…. mais je me suis retenu ». 

 

 

Ou l’exemple d’un débat démocratique à l’époque Néandertalienne

 

 

 

Coupe du monde de rugby : la France toujours aussi insipide

Coupe du monde de rugby : la France toujours aussi insipide

C’est le quatrième match de la France en coupe du monde, un match perdu cette fois mais aussi insipide que les précédents ;   la France semble avoir perdu tout ce qui faisait son originalité la vitesse, la créativité, l’efficacité aussi. Bref une équipe à l’image de son entraîneur : ennuyeuse, lourde , Sans imagination. Du coup les Français seront contraints après cette défaite face à l’Irlande de rencontrer les Black en quart de finale. Sur ce qu’on a vu depuis le début de l’épreuve la France pour être bien accusé un retard de 30 points  sur une équipe des Black peut-être moins brillante que précédemment mais toujours efficace. Mené par l’Irlande sur le score final de 24 à 9 dimanche au Millennium de Cardiff, le XV de France affrontera donc les All Blacks de Nouvelle-Zélande samedi 17 octobre en quart de finale de la Coupe du monde de rugby. Retour sur les moments forts de ce dernier match de la poule D.  24 à 9… C’est le score de la rencontre France-Irlande dimanche à Cardiff.  Les Irlandais, auteurs des deux seuls essais du match, ont dominé les Bleus, mais le XV du Trèfle n’a pas eu la tâche facile pour autant, surtout en première période.  Un match très serré et difficile aussi pour les Français, qui malgré une défense extrêmement efficace, étaient menés 9 à 6 à la mi-temps par des Irlandais qui ont eu une possession du ballon plus importante.
Aucun essai pendant cette première période mais trois pénalités pour l’Irlande (Sexton à la 13e et 19e minute et Madigan à la 29e), contre deux pour l’équipe de France, inscrits par Scott Spedding (16e, 23e). Une première période marquée surtout par deux événements, deux coups durs pour les Irlandais qui ont perdu Jonathan Sexton sur blessure au bout de 20 minutes mais aussi leur capitaine emblématique, Paul O’Connell, sorti sur une civière juste après le coup de sifflet.
L’Irlande marque le premier essai de la rencontre à la 51ème minute de jeu. Il est signé Rob Kearney. Madigan manque la transformation mais les Irlandais ont fait le break et mènent avec 8 points d’avance (14 à 6) face à la France. A la 64ème minute de jeu, la France réduit l’écart grâce à une pénalité de Morgan Parra. Mais les espoirs des Bleus sont de courte durée. A la 72e, Conor Murray marque le deuxième essai de la rencontre, transformé cette fois par Madigan. L’Irlande mène 21 à 9 à moins de 10 minutes de la fin. Et c’est le coup de grâce avec une nouvelle pénalité réussie de Madigan. La France est menée 24-9 par l’Irlande à quelques minutes de la fin. C’est sur ce score que les deux équipes se quitteront à Cardiff.

Foot ligue 1: départ insipide

Foot ligue 1: départ insipide

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette première journée de championnat qui s’est déroulé samedi (seuls Paris et Lille avaient joué la veille) n’a pas brillé par sa qualité. Il y a d’abord la défaite surprise de Marseille face à une modeste équipe de Caen. Du coup l’entraîneur de Marseille en a profité pour annoncer une démission qui couvait depuis longtemps. Il y a aussi ce match insipide entre Monaco et Nice. Nice qui a dominé Monaco jusqu’à l’expulsion injustifiée d’un  de ses joueurs. C’est très péniblement que Monaco a réussi à l’emporter sur une équipe de très jeunes joueurs réduits à 10. Il faut aussi signaler la victoire surprise d’Angers, victoire très méritée, sur une équipe de Montpellier transparente. D’une manière générale il s’est confirmé que le niveau des matchs de la ligue 1 en France se situait  très en dessous de celui des autres championnats européens. Plusieurs raisons sans doute à cela. D’abord le départ chaque année des meilleurs footballeurs pour l’étranger. Ensuite globalement des entraîneurs qui ne sont pas non plus à la hauteur, Paris y compris. Enfin des structures de club qui souffrent de la  la comparaison avec nombre de clubs européens .Pour Marseille,  après  départ de plusieurs cadres (André-Pierre Gignac, André Ayew, Dimitri Payet), le club phocéen est passé à côté de son entame de championnat. Samedi soir, l’équipe dirigée par Marcelo Bielsa, inconstante et très maladroite, s’est inclinée au Vélodrome face à Caen (0-1). Andy Delort, d’un missile ayant fini sa course sous la transversale de Steve Mandanda, a inscrit l’unique but de la partie (27e). Le Stade Malherbe réalise un nouveau joli coup, lui qui s’était déjà imposé sur le terrain de l’OM en février dernier (2-3). De son côté, Monaco a assumé son statut mais a souffert pour dominer Nice (1-2). Les Aiglons ont frappé les premiers par l’intermédiaire de Valère Germain (7e). L’expulsion d’Olivier Boscagli avant la pause (45e) a eu pour effet d’inverser la situation et le club de la Principauté en a profité, trouvant l’ouverture grâce à Bernardo Silva (51e) et Layvin Kurzawa (62e), l’homme en forme du début de saison.

 




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