Archive pour le Tag 'insignifiante'

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

France : une croissance insignifiante à plus 0,1 %

France : une croissance insignifiante à plus 0,1 %

Il est difficile de considérer que la croissance de la France résiste avec une augmentation de plus 0,1 % ( l’épaisseur du trait qui d’ailleurs pourra être modifié par la suite par l’INSEE). C’est en tout cas le cri d’optimisme du ministre de l’économie, par ailleurs candidat à la candidature pour 2027. Pour lui, c’est le signe que l’économie résiste et que l’inflation est maîtrisée.

Un constat un peu idyllique car la croissance ne tient pas grand chose et pourrait basculer dans le rouge dès le premier trimestre 2024. Quant à l’inflation elle diminue certes mais de manière inférieure à celle de l’union économique et elle doit surtout à la baisse des prix de l’énergie. Des prix de l’énergie qui justement pourrait bien remonter avec les risques géopolitiques au Moyen-Orient. Et par avance le ministre de l’économie trouve des les excuses :
« Toute extension du conflit amènera une flambée du prix des matières premières, une flambée des prix de l’énergie, et par conséquent, un impact sur la croissance européenne. »

Et pour cause, certains analystes tablent déjà sur une flambée des prix du cours de pétrole. Son tarif pourrait être doublé en quelques mois, et atteindre les 150 dollars le baril. Pour l’instant, il reste autour de 90 dollars, mais il a déjà progressé de 6% depuis le début du conflit en Israël, a relevé la Banque mondiale. Par ricochet, les tarifs du gaz et d’autres matières premières – agricoles notamment – pourraient être relevés dans les semaines à venir.

Selon la Banque mondiale, les tensions en Israël pourraient ainsi provoquer un nouveau choc de prix sur les matières premières. « Si le conflit devait gagner en intensité, l’économie mondiale devrait faire face à un double choc énergétique pour la première fois depuis des décennies », a ainsi prévenu Indermit Gill, le chef économiste de l’institution, faisant aussi référence à l’invasion russe en Ukraine.

Ce troisième trimestre, la croissance est restée positive grâce, notamment, à un rebond de la consommation des produits alimentaires, mais aussi des biens d’équipement. Sur l’alimentaire, la reprise est d’autant plus notable qu’elle intervient après 8 trimestres de baisse. Signe que les ménages ont rempli un peu plus leur caddie cet été.

Cette reprise de la demande intérieure s’explique par le ralentissement des prix enregistré ces dernières semaines. En octobre, l’inflation est tombée à 4% sur un an, après 4,9% en septembre. Ce qui amène Bruno Le Maire à assurer : « La France est en train de sortir de la crise inflationniste. Et ce recul de l’inflation doit nous permettre de tenir nos objectifs de croissance. »

Mais, « D’ici 2024, on ne retrouvera pas les prix que l’on a connus, et puis les salaires progressent moins vite que les prix », tempère Eric Heyer, de l’OFCE.

Croissance France: hausse insignifiante de 0.1% au premier trimestre

Croissance France: hausse insignifiante de 0.1% au premier trimestre

Une hausse insignifiante de 0.1% au premier trimestre en plus qui pourrait être menacée par les mouvements sociaux.

La BdF prévoit une croissance autour de 0,1% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents
L’enquête, réalisée auprès des chefs d’entreprise, montre que l’activité continue de bien résister sur le début d’année. En février, elle a progressé dans l’industrie et les services et a été « à peu près stable » dans le bâtiment.

« Pour mars, les entreprises anticipent une nouvelle progression dans l’industrie et les services, et une légère baisse de l’activité dans le bâtiment », indique la BdF.

Les difficultés d’approvisionnement continuent de s’atténuer assez nettement dans le bâtiment avec seulement 24% des entreprises qui les mentionnent comme un problème en février, contre 31% en janvier. Dans l’industrie, ces difficultés se stabilisent, 33% des chefs d’entreprise du secteur les mentionnant.

Les chefs d’entreprise font également état d’un ralentissement des prix des produits finis, sauf dans l’agro-alimentaire où la dynamique de prix reste élevée.

Après quatre mois de baisse, les difficultés de recrutement se stabilisent pour leur part et concernent environ la moitié des entreprises.

L’institution a dit tabler jusqu’à présent sur une croissance du PIB de 0,3% en 2023.

Réforme des Retraites :Insignifiante et inefficace pour l’économiste Patrick Artus

Réforme des Retraites :Insignifiante et inefficace pour l’économiste Patrick Artus


On ne peut pas dire que l’économiste et conseiller de la banque Natixis Patrick Artus soit très proche des gauchiste pourtant il n’hésite pas à condamner avec fermeté la réforme du gouvernement qualifiée « d’insignifiante » sur le plan économique et d’« inefficace » financièrement et socialement.

Patrick Artus, l’économiste très connu du groupe NATIXIS condamne sans appel la réforme du gouvernement. « C’est une réforme insignifiante sur son apport à l’économie [...] Il ne faut pas faire de réforme rejetée par la majorité des personnes concernées. La majorité des Français ne veulent pas travailler jusqu’à 64 ans [...] Cette réforme soulève des enjeux démocratiques », a déclaré Patrick Artus lors d’une réunion avec des journalistes jeudi 3 février.

Pour Patrick Artus, « c’est une réforme inefficace. Elle va augmenter le taux d’emploi des seniors de 6 points en huit ans, en passant, de 35% à 41%. Le taux d’emploi global en France augmenterait de seulement 0,6 point et l’emploi s’améliorerait de 0,9 point, c’est insignifiant. »

Il estime que « le vrai enjeu est l’employabilité des seniors dans les entreprises. De nombreuses personnes âgées vont se retrouver au chômage. » Sur ce point, le gouvernement a prévu de mettre en place un index des seniors, sur le même modèle que l’index de l’égalité présenté par l’ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud. Du côté des syndicats interrogés récemment par La Tribune, cette annonce n’a pas vraiment convaincu. « Cet index n’est pas contraignant. La seule contrainte concerne les entreprises de plus de 1.000 salariés. Pour les autres entreprises, elles sont incitées à publier cet index mais elles ne seront pas pénalisées », a regretté Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens), en charge des négociations sur les retraites.

Afin d’améliorer le financement du système des retraites, Patrick Artus plaide pour un grand plan emploi pour les jeunes. « C’est dramatique de ne pas avoir de meilleur levier pour l’emploi des jeunes. Si la France avait le taux de chômage des jeunes allemands, cela pourrait rapporter 40 milliards d’euros sur huit ans. Je ne comprends pas que l’on ait pas de vraie politique de retour à l’emploi des jeunes et des NEETS ».

En France, près de 1,4 million de jeunes âgés de 15 ans à 29 ans seraient ni en emploi, ni en études, ni en formation selon de récents chiffres de l’Insee. Entre 2014 et 2022, la part des NEETS est en baisse de deux points (12,8%) mais reste à un niveau supérieur à l’Europe (13,6%) et à l’Allemagne (9,2%). « Si on normalisait le taux d’emploi des plus jeunes, cela serait beaucoup plus efficace pour les comptes de la Sécurité sociale, » a conclu l’économiste.

Manif des syndicats gauchistes : une mobilisation insignifiante

Manif des syndicats gauchistes : une mobilisation insignifiante

 

La participation à la grève et aux manifestations du jeudi 27 janvier a été tellement insignifiante que très peu de médias en rendent compte.

« Plus de 150 000 » personnes se seraient mobilisées lors de 170 manifestations et rassemblements, selon la CGT. En faite nettement moins que la moitié.

À Paris , la participation était très faible, quelques milliers de personnes. A Marseille,  2 500, selon la préfecture de police .

A Lyon, environ 1 500 personnes, selon la police, ont aussi défilé dans un froid glacial à la mi-journée, avec des messages comme : « c’est notre travail qui crée les richesses », tandis qu’ils étaient 1 500, selon la police, à Rennes, 2 500, selon les syndicats.

A Lille, plusieurs centaines de personnes se sont également réunies, sous la bruine, tandis qu’à Calais, les manifestants étaient 150 à 200.

A Strasbourg, plusieurs centaines de personnes (600 selon la préfecture, 700 selon les organisateurs) manifestaient aussi dans l’après-midi, et environ 500 à Besançon, derrière une banderole « Notre pouvoir d’achat part en fumée. Ras le bol ! ». Les manifestants étaient quelque 600 à Dijon, tandis qu’en Corse la mobilisation était faible, avec environ 150 personnes à Bastia, selon les autorités.

Les syndicats déplorent qu’il n’y ait eu aucun « coup de pouce » au smic au cours du quinquennat, au-delà des augmentations automatiques, ni de relèvement du point d’indice pour les fonctionnaires. Ils demandent une augmentation du smic et du point d’indice et, plus généralement, de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+ 2,8 % sur un an en décembre) et de dividendes record.

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, est lui aussi favorable à la revalorisation des salaires. « Heureusement qu’il y a eu la puissance publique pour financer l’économie pendant cette période. Le patronat, il faut qu’il comprenne que, maintenant, il faut rendre un peu », a-t-il affirmé jeudi sur Europe 1. Mais le premier syndicat français ne joindra pas ses forces à l’intersyndicale jeudi, car « le fourre-tout ne marche pas ». En outre, la CFDT n’apprécie guère le radicalisme des syndicats gauchistes.

Hong Kong, Jean-Yves Le Drian, dit le saumon rose fait une insignifiante déclaration

Hong Kong, Jean-Yves Le Drian, dit le saumon rose  fait une  insignifiante déclaration  

 

 

C’est un peu contraint et forcé que Jean-Yves le Drian s’est fendu d’une petite déclaration assez insignifiante à propos du grave conflit qui se déroule à Hong Kong. Le ministre français des affaires étrangères s’est borné à rappeler que Hong Kong jouissait d’un statut particulier. Pas un mot évidemment sur les atteintes à la démocratie et sur les violences policières. Le Drian dit le saumon rose a bien changé depuis qu’il était leader gauchiste en mai 68 à Rennes. Son surnom de saumon rose n’est pas usurpé, il sait en effet naviguer et remonter entre les différents courants sans jamais trop en faire pour ménager l’avenir. Ainsi l’ancien gauchiste a-t-il fait une belle carrière politique en traversant tous les courants du parti socialiste avant d’adhérer au libéralisme de Macon. Si Sarkozy devait revenir il y aurait sans doute une place dans un gouvernement de droite pour Le Drian. Jean-Yves Le Drian a seulement appelé mercredi à l’apaisement de la crise à Hong Kong et a souligné l’attachement de la France aux avantages du statut d’autonomie du territoire par rapport au reste de la Chine.  »J’appelle toutes les parties, en particulier les autorités hongkongaises, à renouer le fil du dialogue afin de trouver une issue pacifique à cette crise et de mettre fin à l’escalade de la violence », a déclaré le ministre dans un communiqué.

Le ministre a aussi rappelé que Paris est « profondément attachée au respect intégral » des garanties apportées en termes de libertés publiques par le statut d’autonomie de Hong Kong.  »La Loi fondamentale de Hong Kong et le principe ‘un pays, deux systèmes’ garantissent l’État de droit, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ainsi que l’autonomie du système judiciaire, qui sont essentiels à la population et à la prospérité économique de Hong Kong », selon le ministre.

Baisse insignifiante des demandeurs d’emploi au second trimestre

Baisse insignifiante des  demandeurs d’emploi au second trimestre

 

D’après les chiffres de pôle emploi le chômage aurait baissé de 0,4 % au second trimestre. C’est-à-dire l’épaisseur du trait ou encore la marge d’erreur possible compte tenu du nettoyage des listes d’inscrits à pôle emploi. Environ 20 000 chômeurs en moins de catégorie A sur un total d’environ 3,5 millions, c’est-à-dire à peu près rien. Pôle emploi convient quand même que le rythme de la baisse du nombre d’inscrits a marqué le pas par rapport aux deux trimestres précédents. On voit mal comment il pourrait en être autrement compte tenu de l’évolution de la conjoncture qui va se caractériser pour la France par une toute petite croissance de l’ordre de 1,2 %. En outre,  cette très légère diminution du nombre de chômeurs est également liée à la baisse du nombre d’actifs, aussi aux mesures annoncées quant au durcissement des conditions d’accès aux indemnités chômage. . Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, c’est à dire sans activité, aurait donc  diminué de de 0,4% entre les mois d’avril et juin et de 1,9% sur un an selon les derniers chiffres publiés par Pôle emploi et le service de statistiques du ministère du Travail ce jeudi 25 juillet. A la fin du second trimestre, les personnes en catégorie A étaient 3,37 millions contre 3,391 au trimestre précédent. En 2018, à la fin du deuxième trimestre, elles étaient 3,443 millions à l’échelle de la France métropolitaine. Cette baisse est plus faible que lors des deux trimestres précédents (-0,7% au premier et -1,1% au dernier trimestre 2018).

Au niveau des catégories, les personnes inscrites à l’opérateur public, tenues de rechercher un emploi et pouvant exercer une activité ou non (A,B,C) sont également en baisse (-0,4%). Elles sont passées de 5,6 millions à 5,57 millions entre les deux premiers trimestres de 2019. Malgré ces indicateurs au vert, le nombre de personnes enregistrées à Pôle emploi reste massif. Sur l’ensemble des catégories, elles sont encore 6,55 millions fin juin contre 6,56 millions à la fin du mois de mars. Malgré cela les économistes de l’Insee anticipent une baisse du taux de chômage. Dans leur dernière note de conjoncture datée du 20 juin, ils expliquent que les créations d’emplois permettraient la poursuite du recul du taux de chômage. Lors d’un récent point presse, le responsable du département de la conjoncture, Julien Pouget, avait déclaré que « cette croissance française serait suffisante pour accentuer les dynamismes des créations avec plus de 240.000 créations nettes sur l’année après 182.000 l’an dernier. La population active tend à ralentir. Le taux de chômage continuerait de baisser pour s’établir à 8,3% en fin d’année 2019″. Or on voit mal comment les créations nettes d’emplois en 2019 pourraient être supérieures à celle de 2018 avec une croissance en baisse !

Manifestation de FO et la CGT : participation insignifiante

Manifestation de FO et la CGT : participation insignifiante

C’est à peine si certains médias ont rendu compte de la manif interprofessionnelle initiée par la  CGT et FO jeudi ; la coupe du monde de foot y est pour quelque chose, elle écrase en quelque sorte tout le reste de actualité mais ce nouvel appel à la mobilisation a fait complètement flop et il serait temps que les syndicats contestataires par principe prennent  un peu de recul car leur stratégie participe au discrédit du syndicalisme quand la mobilisation est aussi marginale. Le nouveau patron de FO commence donc son mandat par un échec  Coté CGT, la confédération est engagée dans une fuite en avant qui va tuer les dernières velléités de mobilisation. La participation n’a pas été au rendez-vous puisqu’à Paris 2.900 personnes seulement se sont rassemblées pour manifester, selon la préfecture de police. La CGT n’a pas souhaité donner de chiffre. Elle précise que l’objectif n’est pas de mesurer la mobilisation, mais de construire un mouvement de long terme. “Il s’agit de préparer une rentrée offensive pour gagner l’augmentation des salaires et des pensions, la réduction du temps de travail, pour relancer nos industries et services publics”, peut-on lire dans un communiqué. Le nouveau secrétaire général de FO, Pascal Pavageau, qui a reçu le mandat de mener une lutte interprofessionnelle la plus unitaire possible, explique lui aussi que les participants ne “sont pas là pour faire un chiffre”. “Nous sommes là pour prendre date dans une logique qui s’inscrit à plus long terme et certainement avec plus d’organisations syndicales et de jeunesse que celles qui appellent le 28”, a-t-il dit sur Public Sénat lundi. La dernière mobilisation interprofessionnelle que la CGT avait menée en solitaire le 19 avril, n’avait rassemblé que 119.500 personnes en France (108.000 en régions et 11.500 à Paris), selon la préfecture. La “marée populaire” appelée par la CGT, la France insoumise et d’autres organisations avait rassemblé 93.315 personnes en France (21.000 à Paris et 72.315 en Province). Cette fois la participation globale en France n’aura pas dépassé 30 000 manifestants. Il vraiment temps d’arrêter l activisme ultra minoritaire  d’autant que nombre de militants comme les cheminots sont usés physiquement et financièrement.

Agriculture : une aide insignifiante de 500 millions de l’UE

Agriculture : une aide insignifiante de 500 millions de l’UE

 

 

Une réunion pour rien ou  pas grand-chose ;  en effet Bruxelles a décidé d’une enveloppe de 500 millions d’euros pour l’ensemble de l’union européenne pour faire face aux questions conjoncturelles. Il ne fallait pas s’attendre à autre  chose puisque cette réunion est surtout demandée par la France suite aux manifestations des paysans. Or si l’Europe a effectivement un rôle à jouer en matière de régulation par compte la France a les plus grandes responsabilités concernant le manque de compétitivité des productions agricoles françaises en raison d’une part du poids de la fiscalité d’autre part des conditions très contraignantes relatives aux normes. La Commission européenne a donc annoncé lundi 7 septembre une enveloppe de 500 millions d’euros d’aide d’urgence pour les agriculteurs. Le secteur laitier devrait être le plus aidé. « La Commission va proposer que la partie la plus significative de ce paquet sera fournie à tous les États membres sous forme d’enveloppe pour soutenir le secteur laitier », a indiqué l’exécutif bruxellois. Cette annonce a été faite lors d’un conseil ministériel de l’Union européenne convoqué à Bruxelles pour répondre à la crise qui touche le monde agricole. C’est en marge de cette réunion que 3.000 agriculteurs, des producteurs de viande porcine et de lait européens, ont manifesté dans la capitale belge.   L’objectif est de répondre aux difficultés de trésorerie des agriculteurs, stabiliser les marchés et s’attaquer au fonctionnement de la chaîne de production. La Commission met ainsi l’accent notamment sur l’aide au stockage privé, un mécanisme qui lui permet de ne pas agir directement sur les marchés, ce qui correspond à son approche libérale de la Politique agricole commune (PAC).  »À un moment où s’établit clairement un déséquilibre du marché, augmenter le prix payé pour l’intervention publique ne fera rien pour restaurer l’équilibre du marché mais créerait à la place un débouché artificiel pour les produits laitiers de l’UE. Cela pèserait sur la compétitivité de l’Union pour les 10% (ou plus) de la production laitière qui doit être exportée », a souligné  le vice-président chargé de l’Investissement, Jyrki Katainen, qui présentait les mesures lundi après-midi en lieu et place du commissaire chargé de l’Agriculture, Phil Hogan, souffrant.  Outre un fonctionnement amélioré pour le stockage de lait écrémé en poudre, la Commission veut mettre en place un nouveau programme pour l’aide au stockage privé de viande de porc. La Commission va également intensifier la promotion de ses produits du terroir à l’exportation, en augmentant le budget dédié en 2016, en plus des 81 millions d’euros déjà prévus. S’appuyant sur deux accords commerciaux récents avec le Canada et le Vietnam, l’UE entend par ailleurs s’atteler à de nouveaux accords bilatéraux, soulignant que des négociations sont en cours avec le Japon et les États-Unis

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol