Archive pour le Tag 'inquiétante'

France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

Inflation galopante, hausse des taux d’intérêt, chaînes d’approvisionnement fragilisées : les PME peinent à se transformer face à un manque de financements. Alors que l’exécutif tarde à agir, la survie des entreprises repose sur leur capacité à innover et à se réinventer dans un environnement économique en pleine mutation.

 

Par Raphaël Miolane, Senior Managing Director au sein du cabinet de conseil FTI Consulting
dans la Tribune

Depuis 35 ans, la France n’avait pas connu une période aussi complexe pour ses entreprises. Avec trois des plus forts pics de défaillances sur la période, la situation est préoccupante. Les défaillances ont dépassé 63.000 en cumul annuel à fin juin 2024, soit une hausse de 26% en un an. L’heure n’est plus à un simple rattrapage post-Covid, la tendance de fond se confirme.

Il est nécessaire de comprendre l’origine de ces difficultés. La succession de crises – qu’elles soient économiques et sociales, sanitaires ou géopolitiques- a plongé les dirigeants d’entreprises dans l’inconnu et bouleversé les chaînes d’approvisionnement notamment sur les plans énergétique et commercial. Ces bouleversements ont exigé des réponses inédites : les chefs d’entreprise ont navigué à vue et ont dû faire preuve d’inventivité.

De plus, les entreprises doivent aujourd’hui composer avec une forte inflation, une dynamique que nous pensions révolue depuis des décennies et qui a accru la pression sur les coûts et les marges des entreprises. La hausse des taux d’intérêt bloque le financement de nombreux projets, par exemple les transformations digitales, pourtant cruciales pour conserver la compétitivité des organisations. Or, sans transformation, il devient difficile de survivre et encore plus difficile de prospérer dans le contexte actuel.
Les PME non cotées sont les premières dans le viseur. En effet, elles se caractérisent par une faible proportion de capitaux privés dans leur structure actionnariale. Elles ont donc des difficultés à lever des fonds en dehors des structures bancaires pour se transformer, tandis que des PME soutenues par des investisseurs privés notamment des fonds d’investissement auront plus de facilité à financer leurs projets de croissance et de transformation.

Une fois ce constat peu optimiste mais pourtant bien réaliste posé, reste à s’interroger sur le point de savoir comment les entreprises en difficultés ont encore une chance de ne pas sombrer.

Un espoir pourrait subsister dans la mise en œuvre prochaine d’un nouvel agenda réglementaire, fiscal et social par le gouvernement, permettant alors aux entreprises non seulement d’avoir une visibilité à long terme mais aussi de modifier leur stratégie d’investissements. Mais il n’en sera rien. En effet, l’exécutif semble se concentrer sur ses propres comptes, avec comme lointaine préoccupation le point de savoir comment améliorer la compétitivité des entreprises françaises. C’est un mauvais calcul.

Les entreprises proches de la défaillance ne peuvent donc pas attendre les décideurs politiques pour subsister. La survie et la prospérité futures des entreprises françaises dépendront de leur capacité à se réinventer rapidement et efficacement. Cette transformation ne doit pas se limiter à des ajustements superficiels, mais doit englober une refonte profonde des modèles d’affaires, des processus opérationnels et des stratégies de financement.

Les entreprises qui sauront anticiper les tendances, adopter les nouvelles technologies et encourager une culture d’innovation continue seront les mieux placées pour surmonter les défis actuels et futurs.

Dans ce contexte, la résilience et l’agilité deviennent non seulement des atouts, mais aussi des impératifs de survie dans un paysage économique de plus en plus complexe et imprévisible.

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(*) Raphaël Miolane est un spécialiste de la transformation, du retournement et de la gestion de situations spéciales. Il possède une expérience dans l’amélioration de la performance et de la croissance, grâce à sa double expérience de conseil et dirigeant.

Après un début de carrière chez Procter & Gamble en marketing, Raphaël a rejoint Boston Consulting Group. Il a travaillé chez Yum ! Brands pendant près de 10 ans, notamment chez KFC et Pizza Hut en tant que CFO et CEO en France, en Europe et au Canada. Avant de rejoindre FTI Consulting, Raphaël a également tenu des mandats de CEO pour Courtepaille, Le Duff ou encore Subway.

Présidentielle américaine : Une victoire déjà inquiétante Trump dans l’Iowa

Présidentielle américaine : Une victoire déjà inquiétante Trump dans l’Iowa

L’ancien président américain a remporté, lundi 15 janvier, dans l’Iowa la première des primaires républicaines, ont annoncé les médias américains à peine une demi-heure après le début du vote, consolidant son statut de grand favori de la droite pour la présidentielle de novembre. Le magnat de 77 ans, quatre fois inculpé au pénal, laisse loin derrière lui ses principaux rivaux Nikki Haley et Ron DeSantis, même si les résultats sont encore provisoires et que les estimations continuent d’évoluer.

Une première victoire forcément inquiétante compte tenu du profil très caractériel de l’intéressé à la fois inculte, provocateur et imprévisible.

France : chute inquiétante de la productivité

France : chute inquiétante de la productivité

Encore un rapport du conseil national de la productivité (CNP) qui s’inquiète de la chute dramatique de la productivité en France en cause évidemment l’abandon de l’industrie et de l’innovation au profit de la délocalisation. Résultat une grande perte qualitative et quantitative chez les ingénieurs comme chez les ouvriers. Exemple quand la France est contrainte de recourir à des soudeurs américains pour ses centrales nucléaires ou encore quand la plupart des automobilistes françaises sont en fait construites totalement ou en partie à l’étranger.

Le premier facteur de baisse de la productivité est la spectaculaire désindustrialisation du tissu productif tricolore depuis les années 70. « Notre base industrielle est plus faible que chez nos voisins européens. On paie la désindustrialisation ».

A l’opposé, les emplois créés dans le tertiaire, parfois dans des secteurs à très faible valeur ajoutée avec des emplois précaires, n’ont pas réussi à compenser ces pertes faramineuses.

L’autre facteur mentionné par les économistes est l’essor vertigineux des embauches d’apprentis. Depuis 2018, le gouvernement a complètement remis à plat la politique de l’apprentissage. Les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs de l’entreprise ou du secteur public à temps plein alors qu’ils passent une partie importante de leur temps en formation.

Principal facteurs et la suppression de l’avantage considérable qu’avait la France avec un bas prix de l’énergie. En s’alignant bêtement sur les mécanismes de marché de l’énergie la France a plombé son avantage concurrentiel. La conséquence d’un alignement sur l’Allemagne et l’abandon du développement de la filière nucléaire pendant des dizaines d’années. Pire la fermeture de Fessenheim. La flambée des prix de l’énergie a plombé la productivité à court terme
L’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022 a provoqué une flambée des prix de l’énergie inédite en Europe depuis les années 70.

Résultat, les prix de l’énergie devrait continuer de « nuire à la productivité » à court terme. En revanche, cette crise énergétique peut engendrer des gains de productivité à plus long terme si les Etats et les entreprises accélèrent leur transition vers une économie bas carbone, diminuant ainsi leur dépendance aux énergies fossiles.

L’optimisation fiscale des multinationales est loin d’être un épiphénomène comme l’a bien documenté le dernier rapport de l’observatoire européen de la fiscalité dévoilé ce lundi 23 octobre.

« En délocalisant certains revenus de la maison-mère et des filiales locales de la multinationale vers un paradis fiscal, l’opération se traduit par une baisse de la mesure de la croissance économique et de la productivité dans le pays d’origine, avec l’effet inverse pour le pays tiers », expliquent les auteurs de l’épais rapport qui ne prend pas en compte l’effet des 35 heures ou encore le rapport au travail.

Covid: Flambée inquiétante en Chine

Covid: Flambée inquiétante en Chine

Après la suppression de la ridicule politique sanitaire chinoise zéro Covid qui condamnait les habitants à l’immobilité résidentielle, le pays connaît une flambée particulièrement inquiétant de cas de Covid.

Du coup la population se terre cette fois volontairement pour ne pas être contaminée et l’économie est pleinement atteinte par la vague de la maladie

Les autorités ont annoncé 8.626 cas de contaminations lundi – au plus bas depuis un mois -, mais ce chiffre n’a plus aucune signification Le nombre de cas est peut-être 10 ou 50 foies plus importants.
Les signes d’une explosion des contaminations ne manquent pas. Les hôpitaux sont complètement débordés les Chinois ont du mal à trouver des médicaments contre la fièvre et se ruent sur les derniers tests antigéniques en vente dans les pharmacies. Les services de livraison sont perturbés car les coursiers tombent malades. Les magasins et les restaurants de Pékin étaient désertés ce week-end, beaucoup de gens préférant rester cloîtrés chez eux.

« Essayez autant que vous le pouvez de ne pas sortir », ont demandé des responsables de quartier sur WeChat. Les écoles restent fermées dans la capitale et le travail à domicile est privilégié. « Mes proches ont été testés positifs les uns après les autres, le taux de fréquentation de notre entreprise est inférieur à 30 % et il y a des cas positifs dans tous les départements, indique un Internaute de Pékin. On a vraiment l’impression que ceux qui n’étaient pas positifs la semaine dernière ne peuvent pas y échapper cette semaine. »

Les conséquences sanitaire risquent d’être dramatiques mais aussi pourraient porter un coup dur à l’économie déjà dans une tendance baissière

Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

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L’excès de mortalité constaté en 2022 est le plus important depuis la canicule de 2003.

Durant toute la période estivale étudiée par Santé publique France, soit entre le 1er juin et le 15 septembre – intervalle pendant lequel SPF collabore avec Météo France afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur –, 10 420 décès en excès, toutes causes confondues, ont été estimés en France hexagonale. Soit un excédent des décès observés par rapport à ceux attendus qui s’élève à +6,1%. « La chaleur peut avoir un impact sanitaire, y compris en dehors des périodes de canicule, définies lorsque les moyennes sur trois jours des températures minimales et maximales dépassent les seuils d’alerte minimum et maximum du département », précise SPF. L’organisme note que « plusieurs départements ont pu connaître des situations d’exposition à la chaleur proches des seuils d’alerte sur une longue durée sans être considérés en canicule. »

Plus précisément, lors des trois épisodes de canicule de l’été, Santé publique France a recensé 2 816 morts en excès, toutes causes confondues, dans les départements concernés par un dépassement des seuils d’alerte, soit une hausse de +16,7% par rapport au nombre de décès attendus par l’organisme, selon une estimation réalisée sur la base des cinq dernières années. Cette hausse est montée à +19,9% dans les départements placés en vigilance rouge par Météo France.

Dans ces conditions, la période de surveillance estivale présente l’excès de mortalité le plus important depuis la mise en place du Plan national canicule, en 2004, dans la foulée de la canicule d’août 2003, qui avait engendré une surmortalité de 15 000 décès.

Sondage Macron :Baisse inquiétante de 4 points à 32 %

Sondage Macron :Baisse inquiétante de 4 points à 32 %

Encore un sondage inquiétant pour l’exécutif et pour macron. Le chef de l’État n’est plus soutenu que par 32 % dans l’opinion. Même chute pour la première ministre qui ne parvient pas à impacter. En cause, l’environnement relativement anxiogène mais aussi le doute des Français sur les capacités du chef de l’État à réformer et ses contradictions.. Exemple les hésitations permanentes concernant la réforme des retraites, le montant réel de l’inflation ou encore la politique énergétique anachronique.

Dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique, la cote de confiance du président de la République accuse une sévère chute de 4 points en octobre, pour atteindre 32 %. Elle a perdu 6 points en deux mois et retrouve son niveau de juin 2022. « Il y a un double sentiment de morosité et de crispation. La morosité est liée à la rentrée et au sentiment d’un pays qui va mal, la crispation à la réforme des retraites », analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Ses soutiens doutent de sa capacité à mener des réformes, à commencer par celle des retraites . Le mois de septembre a certes été marqué par la volonté présidentielle de mener à bien ce chantier délicat, mais les interrogations sur la méthode ont suscité des interrogations. Le président de la République voit ainsi sa confiance perdre 8 points, à 35 % dans les milieux aisés. Elle baisse de 4 points chez les cadres et de 7 points dans l’agglomération parisienne, où il est en position de force.

France : une baisse inquiétante de la productivité

France : une baisse inquiétante de la productivité

Le choc d’offre provoqué par la guerre en Ukraine et l’envolée des prix pourraient néanmoins porter un coup dur à la productivité en France. Outre ces facteurs conjoncturels, l’inexorable désindustrialisation de l’économie tricolore a contribué fortement à effacer les gains de productivité de l’Hexagone. La réindustrialisation devrait être un des principaux défis du quinquennat Macron 2. (un papier de la Tribune, extrait)

 

« La situation géopolitique et les difficultés d’approvisionnement constituent de sérieux risques sur la productivité via les investissements dans la numérisation des entreprises par exemple [...] Tout va dépendre de la durée de la guerre », a déclaré Vincent Aussilloux, économiste à France Stratégie lors d’un point presse ce lundi 16 mai.  »La guerre en Ukraine représente un choc d’offre massif », a ajouté Natacha Valla, présidente du conseil national de la productivité (CNP) lors de la présentation du dernier rapport de cette instance composé de prestigieux économistes comme Olivier Blanchard.

Dans cet épais document de plus de 270 pages, les économistes dressent un panorama particulièrement alarmant des conséquences à long terme de la crise sanitaire sur la productivité horaire, c’est-à-dire la richesse produite par heure travaillée. L’un des résultats frappant de ce document est que la productivité horaire du travail a plongé à plusieurs reprises ces deux dernières années sans vraiment avoir retrouvé sa tendance d’avant-crise.

 

Ces pertes de productivité peuvent s’expliquer selon les chercheurs par un retour sur le marché de l’emploi de personnes « qui en avaient été écartées parce que moins productives et ce d’autant plus que l’emploi dépasse son niveau d’avant-crise ». Le chômage partiel fortement mobilisé pendant les pics de crise sanitaire a également incité un certain nombre d’entreprises à conserver davantage de travailleurs que leur niveau d’activité au moment de la reprise « par crainte de ne pas en retrouver » ou de devoir assumer des coûts engendrés par les recrutements ou la formation des nouvelles recrues.

Outre ces facteurs conjoncturels, il y a également des facteurs plus structurels pouvant expliquer ces faibles gains de productivité. Après avoir atteint un pic au début des années 70, la place de l’industrie tricolore dans l’économie n’a cessé de perdre du terrain au profit des services. Cette dégringolade s’est accompagnée de plusieurs centaines de milliers de postes détruits. Cette désindustrialisation à marche forcée a eu des répercussions particulièrement néfastes sur les gains de productivité dans les grandes économies occidentales. « La baisse du poids dans l’emploi de l’industrie manufacturière en France , dont les niveaux et les gains de productivité sont élevés, a contribué négativement à l’évolution de la productivité », résument les experts du CNP.

Les économistes mettent l’accent sur le décrochage de l’industrie automobile en France qui a eu un impact important sur d’autres secteurs par effet d’entraînement. « Le recul de la France dans la zone euro et la désindustrialisation s’expliquent par une grande délocalisation des sites de production à l’étranger. Ce sont clairement les multinationales françaises en Europe qui ont le plus délocalisé. Le secteur automobile illustre particulièrement cette dynamique », a déclaré Vincent Aussilloux.

La part de l’emploi industriel dans l’emploi total a perdu quatre points durant les deux dernières décennies passant de 13,5% à 9,5%. Après des délocalisations importantes, la pandémie et la guerre en Ukraine ont jeté une lumière crue sur la dépendance de la France à l’égard de l’étranger. La réindustrialisation est devenue un enjeu crucial pour le nouveau quinquennat Macron.

Les mesures mises en œuvre par le gouvernement, la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) ont permis de limiter les pertes de revenus dans un grand nombre d’entreprises. A ces aides massives s’est ajoutée la mise en sommeil des tribunaux de commerce pendant de longs mois. Résultat, le nombre de faillites a dégringolé en France depuis 2019 à des niveaux inédits. Cette chute pourrait cependant prendre fin d’après les premiers indicateurs du premier trimestre 2022. Certains économistes tablent désormais sur une « normalisation », voire un rattrapage des défaillances d’entreprises. Cette hausse attendue au cours de l’année 2022 pourrait concerner des entreprises très productives fragilisées financièrement pendant la pandémie et qui peuvent avoir des difficultés dorénavant à assurer leur remboursement  de prêts garantis par l’Etat.

En parallèle, l’autre risque à moyen terme concerne l’endettement des entreprises. Jusqu’à la fin de l’année 2021, l’endettement net des entreprises est resté relativement limité mais les tensions d’approvisionnement ravivées par la guerre en Ukraine et la hausse des coûts pourraient changer la donne. Ces fragilités financières pourraient restreindre les marges de manœuvre des entreprises pour investir dans leur numérisation ou dans la recherche et développement, facteur de gains de productivité.

 

 

Inflation : une montée inquiétante

Inflation : une montée inquiétante

 

Une inflation inquiétante et qui pourrait être contagieuse notamment via là hausse des taux d’intérêt dans le monde. L’inflation aux Etats-Unis vient d’atteindre 8,5% sur un an en mars, son plus haut niveau depuis 1981, contre 7,9% en février (déjà un record depuis 1982) selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.

Le taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 7,5% en mars 2022, contre 5,9% en février selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

En mars 6e mois  d’affilée à enregistrer une hausse des prix supérieure à 6% d’après la banque fédérale (FED)

Pour autant, l’inflation va encore augmenter souligne la Fed qui anticipe un pic en mai, autour de 9%, puis un lent recul, pour « terminer l’année toujours au-dessus de 5% », mais en évitant le spectre d’une inflation à deux chiffres.

L’institution a commencé mi-mars à relever ses taux directeurs, pour accroître le coût du crédit et ainsi ralentir la consommation et l’investissement. Elle a aussi averti qu’elle allait continuer à resserrer sa politique monétaire dans les mois à venir.

Les taux, qui se trouvaient dans une fourchette de 0 à 0,25%, sont désormais compris entre 0,25 et 0,50%.

Mais parce que c’est le sixième mois consécutif d’inflation supérieure à 6% aux Etats-Unis, la Réserve fédérale pourrait accélérer le relèvement de ses taux d’intérêt le mois prochain: les marchés anticipent déjà une hausse d’un demi-point du taux des fonds fédéraux (« fed funds ») le 4 mai, après celle d’un quart de point décidée en mars, la première depuis plus de trois ans.

D’une manière ou d’une autre la banque centrale européenne devra suivre sans doute avec un peu de retard et aussi de modération pour ne pas casser la croissance qui se tasse sérieusement. Mais la tendance générale est au redressement progressif des taux d’intérêt.

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement inquiétante (Antoine Flahault)

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement  inquiétante (Antoine Flahault)

Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, S’inquiète dans l’Opinion  de la dynamique du  variant Omicron

Le variant Omicron vient supplanter à une vitesse fulgurante le variant Delta. Plus de 54 000 cas sont recensés chaque jour en moyenne, en hausse de 10 % sur une semaine. 72 832 cas positifs ont été recensés en 24h, nouveau record depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le variant Omicron du coronavirus serait responsable de 20% des nouvelles contaminations enregistrées dans le pays. « On rentre dans une période de fortes turbulences avec le variant Omicron qui se traduit, encore une fois, on le voit au Royaume-Uni, par un déluge de contaminations », a-t-il déclaré ce mardi sur France 2.

Le nombre de cas recensés chaque jour en moyenne au Royaume-Uni est passé, en une semaine, de 52 000 à près de 85 000. Soit une hausse de 61% entre le 12 et le 19 décembre.

« Ce qui se passe au Royaume-Uni et qui semble avoir une à deux semaines d’avance, tellement ça va vite, sur ce qui se passe en Europe continentale, risque d’être pour nous une clé très importante, notamment en termes de transmission, de dynamique épidémique », estime l’épidémiologiste Antoine Flahault.

Il est d’ores et déjà avéré que le variant Omicron est beaucoup plus transmissible. « Le variant Omicron qui a été identifié pour la première fois en Afrique australe, s’est avéré très vite beaucoup plus transmissible que Delta en Afrique australe où il a supplanté les autres variants. L’Afrique du Sud qui est un pays qui séquence beaucoup, a pu rapidement montrer que rapidement le variant Omicron est devenu le variant dominant là-bas », retrace Antoine Flahault.

« Et puis quand il est arrivé en Europe, d’abord au Royaume-Uni puis aussi au Danemark, on a vu la même tendance. C’est-à-dire que rapidement, ce variant devient dominant tellement il est plus transmissible. Alors maintenant on arrive à chiffrer cette augmentation de transmissibilité qui semble être trois à quatre fois supérieure à celle du variant Delta. »

L’incertitude demeure en revanche quant à sa dangerosité qui reste pour l’instant difficile à évaluer. « Lors de l’émergence d’un nouveau variant, c’est souvent des personnes jeunes – et en particulier en France, c’est très intéressant de voir que ce sont les 20-39 ans qui, aujourd’hui, sont attaqués par Omicron, analyse l’épidémiologiste. Et ces personnes-là ne risquent pas vraiment d’être hospitalisées. »

« Ça biaise considérablement l’évaluation qu’on peut avoir de la virulence de ce germe, poursuit Antoine Flahault. Parce que lorsqu’il va basculer des classes d’âge jeunes, interconnectées, qui vont beaucoup dans les boites de nuit, les bars, les restaurants, qui sortent, quand ces gens-là vont, dans leur famille, se retrouver à transférer le virus vers des classes d’âge plus âgées, alors on pourra véritablement évaluer la sévérité de ce germe. »

Et l’inquiétude monte quant à une éventuelle embolie des hôpitaux. « Dans les semaines qui vont venir, on va pouvoir voir ce qui se passe dans les hôpitaux britanniques et puis se demander comment faire pour prévenir un tel engorgement s’il a lieu dans nos propres hôpitaux, anticipe Antoine Flahault. En réalité, on est face à un phénomène qui, fêtes de Noël ou pas, il y a de toute façon des échanges entre les classes d’âge dans une société qui fonctionne normalement. La vaccination est probablement l’une des digues, l’un des remparts les plus efficaces. »

Le gouvernement souhaite d’ailleurs mettre en place un pass vaccinal pour inciter à la piqûre. « Désormais, seule la vaccination sera valable dans le pass », déclarait le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse vendredi 17 décembre.

« La bonne nouvelle aujourd’hui c’est que si, certes, deux doses ne protègent pas ou pas bien contre la transmission du virus, les trois doses protègent à nouveau et assez bien on va dire, avance l’épidémiologiste. En tout cas au moins à 70 % et probablement beaucoup plus, peut-être 80 % contre les formes graves, estime l’épidémiologiste. Deux doses protègent sans doute aussi assez bien contre les formes graves. »

Pourquoi redoute-t-on finalement un afflux dans les hôpitaux ? « C’est parce que d’une part il y a des gens non-vaccinés, et d’autre part, c’est très bien à titre individuel de savoir que je suis protégé à 80-90 % mais ce n’est pas 100 %. C’est-à-dire que je peux, bien sûr, transmettre le virus, même triplement vacciné. Mais même triplement vacciné, je peux quand même me retrouver à l’hôpital et même en mourir. »

Dès lors, de nouvelles mesures de restriction sont-elles nécessaires ? « Aujourd’hui, on a une dynamique inquiétante de cet Omicron. C’est-à-dire qu’il y a une augmentation, un doublement du nombre de cas tous les deux ou trois jours. Et c’est cela que l’on peut craindre aujourd’hui avec Omicron. C’est qu’on n’ait pas tellement le temps de prendre des mesures adaptées, appropriées, si on les prend tardivement comme on avait l’habitude de les prendre. Donc en ce sens, c’est vrai que nous sommes plutôt favorables à prendre des mesures assez précoces, ce que font les Pays-Bas. »

« Vous savez, les Néerlandais ne sont pas au bord de la saturation de leur système hospitalier, ils sont même plutôt dans la décrue du variant Delta. Et donc, aujourd’hui, ne pas prendre des mesures un peu fortes risque de placer le pays dans une position un peu difficile vis-à-vis de son système de santé si jamais on voit une vague exploser d’Omicron et surtout d’hospitalisations par Omicron. »

Covid 19 Europe : hausse inquiétante (OMS)

Covid 19 Europe : hausse inquiétante (OMS)

Selon les calculs de l’AFP, établi à partir de sources officielles, il y a eu 2.125.775 contaminations la semaine dernière. Jusqu’ici, le plus grand nombre de cas avait été enregistré  l’an dernier, entre le 2 et le 8 novembre 2020, avec près 1.988.507 cas en sept jours.

D’après l’OMS, l’Europe est à nouveau le continent l’épicentre de la pandémie. La hausse actuelle est portée notamment par cinq pays qui représentent à eux seuls plus de 50% des nouveaux cas hebdomadaires: la Russie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Turquie et l’Ukraine.

Au sein de l’union européenne certains pays présentent des dangers particuliers. Parmi les 27, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée. Dans les pays figurant dans la catégorie « inquiétante », on trouve l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie.  Trois pays sont dans la catégorie « inquiétude modérée » (France, Portugal, Chypre) tandis que quatre pays sont en inquiétude faible (Italie, Espagne, Suède et Malte).

Covid Europe : une montée en puissance inquiétante (OMS)

Covid Europe : une montée en puissance inquiétante (OMS)

Selon les calculs de l’AFP, établi à partir de sources officielles, il y a eu 2.125.775 contaminations la semaine dernière. Jusqu’ici, le plus grand nombre de cas avait été enregistré  l’an dernier, entre le 2 et le 8 novembre 2020, avec près 1.988.507 cas en sept jours.

D’après l’OMS, l’Europe est à nouveau le continent l’épicentre de la pandémie. La hausse actuelle est portée notamment par cinq pays qui représentent à eux seuls plus de 50% des nouveaux cas hebdomadaires: la Russie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Turquie et l’Ukraine.

Au sein de l’union européenne certains pays présentent des dangers particuliers. Parmi les 27, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée. Dans les pays figurant dans la catégorie « inquiétante », on trouve l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie.  Trois pays sont dans la catégorie « inquiétude modérée » (France, Portugal, Chypre) tandis que quatre pays sont en inquiétude faible (Italie, Espagne, Suède et Malte).

Santé-Don de sang : une baisse inquiétante

santé-Don de sang : une baisse inquiétante

François Toujas, président de l’EFS depuis 2012, explique au Monde en quoi « le renouvellement des donneurs est essentiel pour la continuité de la transfusion en France ».

Ces dernières années, qu’est-ce qui fait que vous êtes souvent à la limite de la rupture de stock au début du mois de juin ? Pourquoi atteignez-vous à nouveau ce seuil d’alerte aujourd’hui ?

François Toujas : Nous sommes en permanence conduits à renouveler les stocks afin de pouvoir disposer de produits sanguins convenables car ils ont une durée de vie limitée. Concernant le concentré de globules rouges (qui peut être conservé jusqu’à quarante-deux jours) et le plasma thérapeutique (qui peut être congelé jusqu’à un an), le temps est déjà compté. Mais les plaquettes sanguines ne se gardent que sept jours, il n’y a donc pas de notion de stock, c’est du flux tendu.

 

Chaque année, il y a moins de mobilisation pendant le mois de mai, à cause des jours fériés et des ponts, et les grandes vacances sont des périodes généralement moins favorables pour le don. Il faut ajouter à cela l’ensemble des conséquences liées à l’épidémie de Covid-19 et aux confinements. Avec les fermetures des entreprises, des universités, des écoles, et l’émergence du télétravail pendant les confinements, l’offre de dons n’a pas pu se faire pendant plusieurs mois dans ces lieux. Cette « offre mobile » représente 25 à 30 % de l’offre de collecte globale au printemps. C’est dire son importance pour nous lorsqu’elle est perturbée.

Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

  • Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

Alors que la situation en moyenne Sa Meilleure de manière sensible dans l’ensemble du pays des inquiétudes dans le sud-ouest viennent un peu ternir le tableau sanitaire. En effet dans le sud-ouest on constate une augmentation significative de la circulation du virus.

Pour le gouvernement:

 «cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où l’incidence a progressé de près de 80% sur une semaine», et «dans une moindre mesure en Charente-Maritime, dans le Lot-et-Garonne, en Charente, dans les Landes et en Gironde»«C’est un signal d’alerte», a souligné le porte-parole du gouvernement, appelant à ne «pas baisser la garde», tout en précisant que le niveau de circulation notamment du virus indien restait «modéré».

 

 

La baisse inquiétante du niveau du personnel politique français

La baisse inquiétante du niveau du personnel politique français

Les déclarations de représentants du personnel politique français ne manquent pas d’être dramatiques pour l’analyste Maxime Tandonnet en raison de leur inconsistance et de leurs contradictions. Sans parler des atteintes à la conception universaliste.

 

Maxime Tandonnet, auteur de nombreux ouvrages historiques salués par la critique, a en particulier publié «1940: un autre 11 Novembre» (Tallandier, 2009), «Histoire des présidents de la République» (Perrin, coll. Tempus, 2017), «Les Parias de la République» (Perrin, 2017) et «André Tardieu, l’incompris» (Perrin, 2019).


L’anecdote a beaucoup fait parler d’elle. Le 14 avril, un élu de Vincennes a demandé la suppression d’une subvention au Yacht Club de cette ville en fustigeant le caractère polluant de la navigation à voile…Cette proposition – non retenue – a choqué l’opinion par son caractère emblématique de l’absurdité en politique.

Tenir des propos manifestement inintelligents ou qui relèvent de l’aberration au regard de la tradition démocratique française devient en effet une habitude dans le monde politico-médiatique. Une élue importante de la majorité parisienne soutient le principe de réunions «non mixtes» (sic)  ( allusion à la présence de blancs!.)

Covid- soins intensifs : hausse très inquiétante

Covid- soins intensifs : hausse très inquiétante

Forte hausse mardi, avec un pic de 12 semaines à 3435 .

La France a signalé 20 064 nouveaux cas de COVID-19, contre 19590 mardi précédent.

La moyenne mobile sur sept jours des cas est restée supérieure à 20000 pour le troisième jour consécutif, à 20109, le plus élevé depuis 20466 le 5 février.

Le nombre total cumulé de cas en France est passé à 3,63 millions, le sixième au monde.

Le nombre de personnes décédées d’infections au COVID-19 a augmenté de 431 à 85 044 – le septième nombre de décès le plus élevé au monde – contre une moyenne mobile sur sept jours de 319, un plus bas depuis plus d’un mois et demi.

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