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Inflation France: un nouveau record inquiétant

Inflation France: un nouveau record inquiétant

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas ( en moyenne le pouvoir d’achat aura sans doute augmenté de l’ordre de 3 % quand la hausse des prix, elle, est de 6%) .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.
L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Après deux mois consécutifs de ralentissement, en août et en septembre, la hausse sur un an des prix à la consommation a donc repris son accélération en octobre. Les prix ont augmenté de 6,2% sur un an, d’après des calculs provisoires de l’Insee, publiés vendredi 28 octobre. Si ce taux est confirmé par les résultats définitifs, attendus mi-novembre, il s’agira d’un nouveau record pour l’année 2022, après les 6,1% de hausse des prix relevés en juillet, et d’un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (+11,8% sur un an) et un rebond des prix de l’énergie (+19,2%). Ce dernier poste de dépenses s’était replié tout au long de l’été ainsi qu’au mois de septembre. Une accalmie que l’Insee avait alors principalement imputé à l’augmentation des remises sur les carburants. Ce ralentissement n’aura donc été que temporaire pour un secteur qui reste le principal moteur de l’inflation.

Zone euro : Le danger inquiétant de l’inflation

Zone euro : Le danger inquiétant de l’inflation

 L’inflation a de nouveau surpris à la hausse au mois de mai. La BCE pourrait être incitée à aller plus vite et plus fort dans le resserrement de sa politique monétaire, avec le risque de fragiliser encore plus les économies de la zone euro. Par Clémentine Gallès, Cheffe Économiste et Stratégiste de Société Générale Private Banking ( dans la Tribune)

Les pressions sur les prix restent très élevées ce mois-ci et continuent de progresser de façon généralisée sur l’ensemble des biens et services - il ne s’agit plus seulement de prix de l’énergie (graphique 1). L’inflation en Zone euro a ainsi affiché 8,1% pour le mois de mai et continue donc de progresser (après 7,4% au mois d’avril), de surprendre à la hausse (le consensus s’attendait à 7,7% d’inflation) et de largement dépasser les projections de la BCE (graphique 2). Bien que la hausse reste principalement alimentée par l’inflation énergétique et alimentaire, l’inflation sous-jacente a également augmenté pour atteindre 3,8%, un niveau de plus en plus inconfortable pour la Banque Centrale européenne. Cette situation contraste avec celle des Etats-Unis où le point haut semble en train d’être passé avec notamment un ralentissement de l’inflation sous-jacente au mois d’avril qui devrait être confirmé à la publication des chiffres de mai.

Des indicateurs d’activité toujours positifs mais des risques de plus en plus élevés sur les perspectives économiques. En effet, si les indices PMI pour le mois de mai sont en baisse, ils demeurent au-dessus du seuil de 50 points, indiquant une activité qui ralentit mais qui reste en croissance. Le secteur des services notamment continue de bénéficier de la normalisation des conditions sanitaires et apparaît particulièrement moteur. Le sous-indice de la création d’emploi reste également très favorable, faisant état d’un marché du travail solide et résilient en Zone euro. Néanmoins, cette situation relativement bonne des entreprises contraste avec une confiance des ménages au plus bas dans un environnement de contraction de leur revenu disponible réel. La question de la capacité de résistance des économies de la Zone euro à cette nouvelle surprise à la hausse sur l’inflation est bien réelle.

Une BCE qui pourrait vouloir aller plus vite dans la normalisation de sa politique monétaire. Au cours des dernières semaines, la BCE a fait évoluer sa communication, poussant les observateurs à anticiper une hausse des taux d’intérêt directeurs de 25 points de base au mois de juillet ainsi qu’au mois de septembre. Les tous derniers chiffres d’inflation alimentent même les spéculations quant à une potentielle hausse de 50 points de base (au lieu de 25 points de base) en juillet prochain. Si une normalisation de la politique monétaire semble tout à fait logique dans le contexte actuel d’inflation, la BCE devra rester très vigilante à ne pas durcir trop vite et trop fort les conditions monétaires, au risque de faire basculer définitivement en récession des économies déjà bien fragilisées.

Défense : le pacifisme inquiétant des écolos

Défense : le pacifisme inquiétant des écolos

 

L’éventuelle arrivée des Verts au pouvoir en Allemagne à l’automne 2021, combinée à celle des écologistes en France en 2022, ne jugulerait pas, au contraire, les appétits des puissances concurrentes sur la scène internationale, estime, dans une tribune au « Monde », Fabien Gouttefarde, député (LRM) de l’Eure.

 

Dans une tribune publiée par Le Monde dans son édition du 15 avril, l’eurodéputé Yannick Jadot détaille la stratégie à adopter pour contenir l’agressivité croissante des régimes autoritaires actuellement au pouvoir en Chine, en Turquie et en Russie. Si la description de l’attitude et des actions inamicales de ces Etats par le leader d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) peut être partagée, tout comme l’affirmation, bienvenue, que ces enjeux de politique étrangère doivent devenir l’un des thèmes majeurs de l’élection de 2022, là s’arrête notre convergence de vue avec le député européen.

 

Car, contrairement à l’affirmation de ce dernier, l’arrivée des Verts au pouvoir en Allemagne à l’automne 2021, si elle était combinée à celle des écologistes en France en 2022, contribuerait à tout sauf à créer les conditions de l’émergence d’une politique extérieure et de défense commune européenne, et encore moins à juguler les appétits de puissance des acteurs internationaux (Chine, Russie) ou régionaux (Turquie, Iran) qui n’hésitent plus à utiliser la force pour s’affirmer.

Sans révision profonde de la doctrine des partis écologistes, cela constituerait même un moyen certain pour ces compétiteurs stratégiques de creuser l’écart avec l’Europe, dont la place à la table des puissances mondiales est peu assurée si elle ne fait pas de sa défense un objectif majeur.

malgré ce constat, le programme des Verts allemands – Bündnis 90/Die Grünen – en matière de défense et de sécurité est aux antipodes de ce que doit faire notre continent s’il veut endosser les attributs de la puissance. Fortement marqué par les concepts de « fin de l’histoire » et de promotion de « la paix par le développement », ce programme semble écrit au tournant des années 1990 et son anachronisme saute aux yeux. Il s’inscrit dans un environnement stratégique où le spectre de la conflictualité s’étend tout comme l’usage de stratégies hybrides, du recours à des « proxies », de l’emploi du chantage géopolitique, de la guerre informationnelle, des agressions numériques, de « l’arsenalisation » de l’espace, ou de la « dronisation » du champ de bataille.


Malgré ces nouveaux défis, la politique de sécurité et de défense allemande devrait, selon les Verts allemands, suivre trois principes : paix, désarmement et sécurité coopérative. Face aux nouvelles crises, qu’elles soient de nature sécuritaire ou humanitaire, les Verts proposent plus généralement une culture de « retenue militaire ». Celle-ci devrait être obtenue par une politique de prévention et de développement en évitant tout déclenchement de crise et de guerre.

Coronavirus France : 30.000 morts , tendance en baisse mais laxisme inquiétant et risque de reprise

 

 

25 nouveaux décès liés au coronavirus, ce qui porte le bilan à 30.004 morts depuis le 1er mars, a indiqué la Direction générale de la santé (DGS) dans son point quotidien. Globalement des tendances en baisse avec toutefois l’apparition de clusters et surtout un laxisme généralisé à l’égard des gestes barrières qui inquiètent le comité scientifique qui craint même un retour de la pandémie peut-être même avant septembre.

Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19 poursuit sa baisse, à 7.062 contre 7.177 jeudi, soit 115 de moins. Le nombre de cas graves en réanimation continue également de refluer, à 496 contre 512 jeudi (-16).

Le nombre total de cas est quant à lui passé de 170.094 jeudi à 170.752 vendredi (+658), selon l’agence Santé publique France.

L’organisme indique que 77 “clusters” sont en cours d’investigation, soit 11 de plus en 24 heures.

“Avant le début du week-end prolongé de fête nationale et avec les départs en vacances de nombreux Français, il convient de rappeler que les gestes barrières restent plus que jamais de mise: protection des personnes âgées et des plus fragiles, hygiène des mains, distanciation physique et port du masque grand public dès lors que les distances ne sont pas respectées, en particulier en espaces clos”, indique la DGS.

La France devient, après les Etats-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni, l’Italie et le Mexique, le sixième pays où la mortalité liée au coronavirus franchit la barre des 30.000 morts.

Coronavirus France : un taux de progression toujours inquiétant

Coronavirus France : un taux de progression toujours inquiétant

En valeur absolue, le nombre de nouveaux décès est toujours important mais c’est le taux de progression qui inquiète toujours avec une évolution de l’ordre de 15 %. Tant pour les décès que pour les infectés. Tant que le taux de progression d’infectés  n’aura pas baissé de manière significative, il ne faut pas compter maîtriser la crise. La France a recensé 319 nouveaux décès en milieu hospitalier dus au coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit une hausse de près de 16%, ce qui porte le total à 2.314 décès, annonce samedi Santé publique France sur son site internet.

Le nombre de cas de contamination enregistrés s’élève désormais à 37.575 (+4.611 cas), soit une hausse de 14%.

Le nombre de personnes hospitalisées atteint 17.620 dont 4.273 cas graves

France: vieillissement inquiétant de la population

France: vieillissement inquiétant de la population 

 

Les plus de 60 ans représentent 60% de la population; sur la tendance; ils seront 30% en 2070. Si la population française a augmenté entre 2018 et 2019 de seulement 0,3%, passant de 66,88 à 67,98 millions d’habitants, le rythme de la hausse a tendance a marqué le pas. Entre 2008 et 2013 par exemple, la variation annuelle était de 0,5% en moyenne. Cette progression est essentiellement due au solde naturel, c’est à dire la différence entre les naissances et les décès. Il s’est établi à +141.000 en 2019. Concernant le solde migratoire, c’est à dire la différence entre les arrivées et les départs, est estimé de son côté à 46.000 personnes.

 

En 2070, la France devrait compter 22 millions de personnes de 65 ans et plus contre 13 millions aujourd’hui, selon l’Insee .  Dans les années qui viennent, c’est surtout la tranche des 75 ans et plus qui va occuper une part croissante de la population.

 Il faudrait, pour inverser la tendance, soit une catastrophe sanitaire touchant les plus âgés, soit une forte poussée d’immigration et de naissances. Aucun de ces éléments ne paraissent être au programme. L’espérance de vie donne des signes de moindre croissance : si elle se stabilisait, ce n’est qu’en 2040 que le processus de vieillissement s’arrêterait.

 

L’enjeu des décennies à venir est double. Il y a d’abord la question du financement des retraites, mais elle a déjà été pour une bonne part anticipée en élevant l’âge de départ. (Notons quand même  la baisse des retraites pour les familles nombreuses!).  La question qui demeure est surtout la possibilité de vieillir dans de bonnes conditions, notamment pour ceux qui ont des revenus modestes.

 

Le vieillissement démographique n’est pas prêt de s’enrayer.  En Europe, la part des personnes âgées de plus de 65 ans a également augmenté dans l’ensemble des pays de l’Union européenne depuis une quinzaine d’années. La population des personnes âgées de 65 ans et plus est passée ainsi de 16,2% en 2003 à 19,7% en 2018.

 

Les derniers chiffres de l’organisme de statistiques montre que l’espérance de vie a augmenté  en France de 2 ans pour les hommes et de 1,2 an pour les femmes sur les dix dernières années. L’espérance de vie pour les hommes à la naissance est ainsi passé de 77,7 ans en 2009 à 79,7 ans en 2019. Chez les femmes, elle est passée de 83,7 ans à 84,9 ans. « Ces cinq dernières années, ils ont gagné 0,5 an d’espérance de vie et les femmes 0,2 an. L’espérance de vie continue donc de progresser mais les gains ont ralenti » rappellent les experts.

 

Pour les individus âgés de plus de 60 ans, la progression des gains d’espérance de vie est moins forte sur la même période. Chez les hommes, le gain est de 1,2 an, passant de 22,2 ans à 23,4 ans. Du côté des femmes, la hausse est de seulement 0,8 année.

 

Le nombre d’enfants par femme a légèrement diminué entre 2018 et 2019 passant de 1,88 à 1,87. Après quatre années de recul, l’indicateur s’est stabilisé. Malgré ce coup d’arrêt, ces récents chiffres sont loin d’être réjouissants. En effet, le ratio d’enfants par femme oscillait autour de 2 entre 2006 et 2014. En parallèle, l’âge moyen des femmes pour le premier enfant a tendance à reculer. En 2019, cet âge moyen s’est établi à 30,7 ans contre 29,3 ans il y a 20 ans. En 2017, l’hexagone demeurait le pays avec la fécondité la plus haute. En 2016, la Suède est passée devant l’Irlande pour la seconde marche du podium, le taux de fertilité était de 1,78 en 2018 contre 1,77 pour l’Irlande.

Croissance : Zone euro: un tassement inquiétant des prix à la production

Croissance : Zone euro: un tassement inquiétant des prix à la production

 Le recul des prix à la production enregistré en août témoigne évidemment de la mollesse de la demande. Certes les prix de l’énergie ont pesé sur l’évolution globale mais la tendance est inquiétante. Elle traduit en fait une certaine atonie tant de la demande internationale que des demandes internes. Autant d’éléments qui confirment la faiblesse attendue de la croissance en 2019 qui se limitera pour de 1 % pour la zone euro. Les prix à la production dans la zone euro ont en effet  baissé plus qu’attendu en août en raison d’une chute de ceux de l’énergie, montrent les statistiques publiées jeudi par Eurostat, qui confirment la tendance à la baisse des pressions inflationnistes.

L’indice des prix à la production a reculé de 0,5% par rapport à juillet et de 0,8% par rapport à août 2018.Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,3% seulement sur un mois et de 0,5% sur un an. Les prix de l’énergie affichent une baisse de 1,9% d’un mois sur l’autre et de 4,9% sur un an. Hors énergie, les prix à la production restent stables par rapport à juillet et augmentent de 0,5% en rythme annuel.

Croissance Chine: ralentissement inquiétant de l’activité manufacturière

Croissance Chine: ralentissement inquiétant de l’activité manufacturière

Il semble bien se confirmer qu’un tassement assez sévère concernant l’activité en Chine. Ainsi en avril,  l’indicateur de l’activité manufacturière tutoie la régression. Le signe évident que le commerce international s’affaiblit nettement sur fond de baisse générale des PIB  nationaux. Ce ralentissement de l’activité au début du deuxième trimestre contraste avec les statistiques rassurantes du mois de mars – progression de la production et des profits industriels, rebond des exportations – qui laissaient entrevoir aux investisseurs une économie chinoise revigorée. L’indice PMI manufacturier officiel est tombé de manière inattendue à 50,1 en avril, juste au-dessus du seuil qui sépare expansion et contraction de l’activité, montrent les résultats publiés mardi des enquêtes réalisées par les pouvoirs publics auprès des directeurs d’achats. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient un indice PMI de 50,5, comme en mars où l’activité avait progressé pour la première fois en quatre mois. Plusieurs économistes avaient toutefois dit s’attendre à un repli de l’activité, voyant dans les statistiques positives de mars le reflet de facteurs temporaires – notamment une gestion des stocks par certains industriels dans le but de profiter de mesures fiscales qui entraient en vigueur au 1er avril.

 

« Gilets jaunes » : pour Jean-Yves Camus, « le rejet des élites est inquiétant » !

« Gilets jaunes » : pour Jean-Yves Camus, « le rejet des élites est inquiétant » !

Jean-Yves Camus, directeur de l’observatoire des radicalités à la fondation Jean Jaurès (proche du PS), s’inquiète de voir la légitimité des élus de plus en plus remise en cause. (Interview JDD). Un avis qui témoigne de la fébrilité de certains institutionnels qui n’ont rien compris de la nature de la crise. Intéressant à lire de ce point de vue !

Certains députés ont été menacés. Peut-on parler d’une fracture entre le peuple et les élites ?

Cela témoigne d’une exacerbation du rejet des élites que l’on a vu dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, il y a eu des quantités d’incidents, de cas ou un individu s’en prend physiquement à un élu, soit parce qu’il déteste les élites en général, soit parce que cet élu, particulièrement, lui semble responsable de sa situation personnelle. Il y a une très grande violence à l’égard des élus dans nombre de pays.

Selon vous, le pouvoir a-t-il pris conscience de l’ampleur du rejet exprimé ?

Je trouve que le rejet est considérable. Il est considérable à un point que les élus ne l’appréhendent que dès lors qu’on vient devant leur résidence privée, et qu’il se fond dénoncer sur les réseaux sociaux. C’est un climat auquel on pouvait s’attendre. L’exaspération tient les élus en bloc, c’est ce qui est grave, alors que l’immense majorité d’entre eux propose des solutions innovantes et fait son travail. Par ailleurs, ils sont élus, c’est-à-dire dépositaires d’une partie de la souveraineté nationale. C’est ce concept qui n’est plus compris. »

Et encore moins la posture d’élus notamment PS qui transforment la politique en oligarchie (NDLR). Cette prise de position de nature corporatiste explique en grand partie la perte d’audience du PS ((NDLR).)

Macron : un président inquiétant pour 60%

Macron : un président inquiétant pour 60%

 

On ne reproche pas à Macron de ne pas appliquer son programme mais d’être  surtout inquiétant. Pourquoi ? Simplement parce le programme de Macron n’a jamais reçu sa légitimité populaire. Au second tour des présidentielles,  les électeurs ont surtout voté contre Marine Le Pen, pas pour la rigueur brutale que veut imposer Macron. C’est la grande ambigüité ; Une ambigüité qui n’est pas nouvelle car il en a souvent été ainsi dans les élections présidentielles mais qui s’amplifie car Macron se croit en plus investi d’une sorte de mission jupitérienne qui fait fi des réalités sociales et sociétales.  Outre l’action d’Emmanuel Macron, son image se dégrade sensiblement par rapport à une enquête réalisée par Elabe fin janvier 2018. Si près de trois quarts des Français interrogés le voient comme « dynamique » (72%) et qu’une majorité considère qu’il « veut vraiment changer les choses », 80% le voient comme un Président « autoritaire », un critère en progression de huit points. Il « inquiète » même près de 60% des sondés et perd des points de « sympathie »: les Français ne sont plus que 52% à lui attribuer cet adjectif, contre 56% en janvier. Avec un recul de 16 points, à peine plus d’un quart d’entre eux estime désormais qu’il est « capable de rassembler les Français ».

Production industrielle : un recul inquiétant

Production industrielle : un recul inquiétant

Hors le redressement de 2017,  l’industrie continue de perdre des emplois.  La production manufacturière s’est repliée de 0,6 % en mai et l’industrie devrait de nouveau détruire des emplois en 2018. En fait structurellement, le tissu industriel de la France ne cesse de s’affaiblir. En témoigne le déficit récurrent de la balance commerciale  toujours sur une tendance de 50 milliards de déficit quand les allemands engrangent 250 milliards excédents. En cause sans doute le refus idéologique de la France depuis plusieurs années de tout concept de plan stratégique concernant les différentes filières industrielles. Ce sont pourtant  ces plans  qui ont permis à AIRBUS d’exister et d’être largemenet être déterminante chaque mois sur l’Etat des exportations. Le marché est seul en charge de muscler l’industrie. Plusieurs faiblesses peuvent être relevées, d’abord le manque d’entreprises de tailles intermédiaire, le relatif isolement de PME qui ne vivent qu’en situation de sous traitante, aussi une  manière générale le poids de la fiscalité mais qui ne pèsent pas de ma même manière selon les secteurs. Le système de formation est aussi mal adapté et nombre d’entreprises peinent à trouver des salariés adaptés à leur production.

Sarkozy : 2017 : Sarkozy inquiétant pour 61 % des Français

Sarkozy : 2017 : Sarkozy inquiétant pour 61 % des Français

Non seulement Nicolas Sarkozy ne parvient pas à redresser la barre de sa popularité mais son image se dégrade encore comme en témoigne un sondage IFOP Atlantico.  Selon cette enquête, de plus en plus de Français jugent Nicolas Sarkozy inquiétant (61% +10 points) et éprouvent de la colère envers lui, (58% +8 points). Pour 41% des Français, le dirigeant des Républicains a l’étoffe d’un président de la République, une baisse de 11 points, et pour 34% (-11), il veut vraiment changer les choses. Il n’y a plus qu’un tiers des Français qui pensent qu’il a envie de changer les choses, contre 45% au moment de son retour en politique (-11 points). Sur le fait de tenir ses engagements, une qualité importante pour quelqu’un qui prône le changement et a déjà exercé le pouvoir, il ne recueille l’adhésion que d’un quart des Français contre 36% en septembre 2014. Selon un autre  sondage du Cevipof et d’Ipsos Sopra Steria  le maire de Bordeaux virerait en tête au premier tour, avec 31% des suffrages, s’il devait être investi par son camp à l’issue de la primaire de novembre. Dans ce même cas de figure, François Hollande serait nettement distancé, avec 18% des intentions de vote, contre 25% pour Marine le Pen.  Dans les deux autres hypothèses retenues par cette étude, Nicolas Sarkozy et François Fillon laisseraient la première place à la présidente du Front national et se trouveraient au coude-à-coude avec le chef de l’Etat sortant. François Hollande, qui conditionne sa candidature à une baisse du chômage dans les mois à venir, est crédité dans les deux cas de 20%, Nicolas Sarkozy de 21% et François Fillon de 19%. « Ce rapport de force très favorable au maire de Bordeaux évoluera bien sûr dans les mois qui viennent, mais il donne une idée d’un véritable ‘phénomène Juppé’ », écrit dans Le Monde Pascal Perrineau, du Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po. Avec 44%, il devance Nicolas Sarkozy de douze points et plus franchement encore ses autres concurrents déclarés ou pressentis, comme Bruno Le Maire (11%), François Fillon (9%), Nathalie Kosciusko-Morizet (2%) ou Nadine Morano (1%).

 

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Contrairement aux déclarations optimistes des responsables politiques,  la croissance ne repart pas vraiment en zone euro. En cause un environnement international assez atone (notamment en Chine)) et une  politique d’austérité qui étouffe l’Europe. Comme ailleurs (Japon, Chine) il faut surtout noter la faiblesse de la croissance des commandes à l’export qui témoigne d’uen demande mondiale bien peu dynamique.  Le secteur privé de la zone euro a moins bien démarré le second semestre qu’attendu avec un tassement de sa croissance, la faiblesse de l’euro ne parvenant pas à soutenir les exportations en dépit d’une poursuite de la baisse des prix, montrent les premiers résultats des enquêtes PMI de Markit pour le mois de juillet.  Les chiffres pour la zone euro dans son ensemble confirment ceux publiés quelques minutes avant pour l’Allemagne et la France, les deux premières puissances économiques de la région, qui ont également attesté d’un ralentissement de la croissance. La crainte d’une sortie de la Grèce de la zone euro a pu peser sur la confiance mais le recul aurait pu être pire, a estimé Chris Williamson, chef économiste de Markit. L’indice composite de Markit est ressorti en juillet à 53,7 en version flash, contre 54,2 le mois dernier, ce qui représentait un plus haut de quatre ans, et un consensus Reuters de 54,0. L’indice PMI composite est toutefois supérieur à la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité, depuis la mi-2013. Il est compatible avec une croissance du produit intérieur brut de la zone euro de 0,4% au troisième trimestre, soit le même rythme qu’au cours des trois mois précédents, a dit Chris Williamson. L’indice pour le seul secteur des services, le principal contributeur au PIB, est ressorti à 53,8, contre 54,4 en juin et un consensus de 54,2. L’indice PMI du secteur manufacturier s’est pour sa part établi à 52,2 contre 52,5 en juin. Les économistes avaient anticipé un chiffre inchangé. Le sous-indice sur les commandes à l’export du secteur manufacturier est tombé à un plus bas de cinq mois à 51,8 après 52,7 en juin, soulignant les limites de la baisse de l’euro pour soutenir les ventes à l’international. »L’euro faible n’apporte pas tous les bénéfices que tout le monde espérait… mais d’un autre côté la demande est très faible de nombreuses régions du monde », a relativisé Chris Williamson.

 

 




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