Archive pour le Tag 'Innovation'

FMI : Une innovation pour les pays pauvres qui ne change rien

 FMI : Une innovation pour les pays pauvres qui ne change rien

Le FMI a  approuvé une allocation de droits de tirages spéciaux (DTS) de 650 milliards de dollars. Des droits de tirage qui peuvent se transformer le moment venu en prêt à taux zéro. Bref ,toujours des prêts.Un dispositif normalement destiné à aider les pays pauvres surtout l’occasion de la crise sanitaire

Les pays émergents et les pays en développement, y compris ceux à faible revenu, recevront 275 milliards de dollars de la nouvelle allocation, et les pays les plus pauvres, seulement 4 % du total (26 milliards de dollars), alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin.

L’Afrique recevra seulement 33 milliards de dollars de l’allocation de DTS, alors qle FMIE estime que 285 milliards de dollars seront nécessaires d’ici à 2025 pour répondre à la pandémie sur ce continent.

Paradoxalement,, les États-Unis obtiendront 113 milliards de dollars, la France 27 milliards.

Pour surmonter ce paradoxe, il serait envisagé de  de créer un nouveau fonds qui prêterait à taux bas et à très long terme sur des sujets spécifiques comme l’écologie, l’éducation et la santé. La France est pour, les États-Unis sont favorables, mais d’autres pays au G7 et au G20 attendent de voir en détail les propositions du FMI afin notamment de neutraliser le coût pour les prêteurs que sont en fait les pays riches.

De toute manière, tous les dispositifs nouveaux envisagés se limitent à des prêts que nombre de pays pauvres ne pourront rembourser.

 

Innovation: pourquoi le déclassement de la France ?

Innovation: pourquoi le déclassement de la France ?

 

Dans un article de l’Opinion, le journaliste  Raphaël Legendre explique le dramatique déclassement de la France en matière d’innovation

 

Aucune entreprise française ne figure dans le classement des entreprises les plus innovantes dans le monde publié jeudi par le BCG, très largement dominé par les grands groupes américains. En cause, un manque criant de financements publics et privés, mais pas seulement. Le principe de précaution est en train de plomber le pays.

La dernière étude du Boston consulting group (BCG) sur les entreprises les plus innovantes au monde sonne comme une humiliation pour la France et l’Europe. Aux cinq premières places, cinq sociétés américaines : Apple, Alphabet (Google), Amazon, Microsoft et Tesla. Sur les cinq places suivantes, encore deux américains (IBM et Pfizer qui fait son entrée à la 10e place), un chinois (Huawei), un coréen (Samsung) et un japonais (Sony).

Le premier groupe européen, Siemens, n’arrive qu’à la 11e position. Sur les cinquante entreprises les plus innovantes, pas une française et trop peu d’européennes (12, en majorité allemandes). Alors que 2021 a marqué l’arrivée en masse des groupes pharmaceutiques (10 sociétés contre quatre en 2020 et une en 2010), pas de trace de Sanofi ou de l’Institut Pasteur qui ont échoué dans la course aux vaccins anti-Covid.

Cette absence a plusieurs causes. Si le niveau de recherche reste correct – la France est le 5e pays au monde en matière de reprise à l’international de publications nationales – les financements sont trop faibles. A 2,2 points de PIB dans la recherche et développement, l’Hexagone se classe au 13e rang mondial et au 7e de l’Union européenne (2,5 % en moyenne au sein de l’OCDE).

Ecosystème. Ce n’est pas mieux dans le privé où les dépenses de R&D des entreprises ne dépassent pas 1,4 % du PIB, nettement sous la moyenne de l’OCDE (1,7 %), derrière les Etats-Unis (2 %), l’Allemagne (2,1 %) et la Corée du Sud (3,6 %). En 2016, seulement 20 % des entreprises françaises avaient déclaré avoir développé des innovations de produits et 24 % des innovations de procédés, rappelle Mathieu Noguès en préambule du dernier cahier du Cercle des économistes, consacré à la place de la France dans la course technologique.

Que faire pour rattraper ce retard ? « Le problème, c’est que l’écosystème n’a rien à voir des deux côtés de l’Atlantique, rappelle l’économiste Philippe Aghion, titulaire de la chaire institutions, innovation et croissance au Collège de France. Les Etats-Unis disposent de nombreux centres de financement de la recherche publics (Barda, NHI…) et privés, qu’ils viennent du mécénat ou des fonds de capital-investissement.  » La France, elle, ne se positionne qu’au 16e rang mondial pour les investissements en capital-risque rapportés au PIB, et au 5e rang de l’UE. Résultat : « L’Europe compte 29 licornes dont 7 en France, largement derrière la Chine (227) et les Etats-Unis (233) », rappelle Mathieu Noguès. Pourtant proche d’Emmanuel Macron, Aghion regrette que « l’innovation n’ait pas été une priorité du quinquennat. On a fait passer la réforme des retraites avant ».

« Il faut séparer le problème de la recherche, qui est une chose, de celui de son développement industriel, qui en est un autre », ajoute Laurent Lévy, président fondateur de la biotech Nanobiotix, qui a levé 100 millions de dollars au Nasdaq fin 2020. « C’est ce dernier point que met en lumière le classement du BCG. Les géants américains de la tech ne sont pas forcément les plus innovants, mais ce sont ceux qui en créent le plus de richesses », explique-t-il. De fait, on recense trois fois plus de découvertes scientifiques en Europe, par million d’habitants, qu’aux Etats-Unis. Mais moins de financement, donc de brevets et d’innovations.

Au-delà du problème des fonds, Laurent Lévy souligne surtout la différence fondamentale de culture entre les Etats-Unis et la France. « Je ne me rendais pas compte durant mes études que je vivais dans un monde de contraintes. C’est en partant aux Etats-Unis pour mon post-doctorat que je l’ai compris. Le principe de précaution a été dramatique en France », affirme l’entrepreneur.

Exemple concret, Nanobiotix a signé en janvier 2019 un accord de codéveloppement avec le premier centre anti-cancer aux Etats-Unis, le MD Anderson Cancer Center rattaché à l’université du Texas. Le centre hospitalier s’est engagé à cofinancer neuf essais cliniques, avec 340 patients, pour tester le produit de Nanobiotix. Ces essais cliniques auraient coûté 10 fois plus cher si Nanobiotix les avait financés entièrement. Un accélérateur de développement massif. *

« Ce type d’accord, par sa taille financière et sa souplesse, est quasi-impossible à mettre en place en France. Nous travaillons avec les meilleurs centres anti-cancer français (Institut Curie, Institut Gustave-Roussy), mais c’est aux Etats-Unis que la société a pu signer un tel partenariat », regrette Laurent Lévy.

Sans débouchés industriels, la science ne devient pas innovation. A l’heure du grand retour en grâce des politiques industrielles en France comme en Europe, il est temps de lever les obstacles sur cette voie

Innovation de rupture: l’urgence d’une agence ?

Innovation de rupture: l’urgence d’une agence ?

La pandémie et l’absence de vaccin français l’ont rappelé : la recherche et l’innovation sont indispensables à la compétitivité des Etats, à la protection sanitaire, aux transitions énergétiques ou à la conservation des écosystèmes, explique, dans sa chronique, le professeur en sciences de gestion Armand Hatchuel.

 

Le Royaume-Uni a annoncé la création d’une agence nationale pour l’innovation de rupture. Inspirée de l’Agence américaine de recherche pour la défense (DARPA), cette agence devrait se caractériser par une grande liberté d’action au service de projets très risqués et à fort enjeu sociétal.

Un rapport parlementaire (« A New UK Research Funding Agency », HC 778, février 2021) soutient cette initiative mais analyse aussi les questions soulevées par ce projet. Au-delà du contexte britannique, le débat a le mérite d’interroger les différents modèles d’organisation de l’innovation et de la recherche, ainsi que les connaissances disponibles dans ce domaine.

La pandémie actuelle et l’absence de vaccin français l’ont rappelé avec force : la recherche et l’innovation sont également indispensables à la compétitivité des Etats, à la protection sanitaire, aux transitions énergétiques ou à la conservation des écosystèmes. Ruse de la raison ? Plus nous affirmons de nouvelles valeurs ou de nouveaux idéaux – seraient-ils technophobes ou frugaux – et plus nous appelons à la recherche et à l’exploration de concepts novateurs.

Partout les budgets de la recherche sont invités à croître, tandis que des alertes répétées sur la place des pays asiatiques dans la recherche mondiale inquiètent l’Europe et les Etats-Unis. Mais comme en témoigne le débat public anglais, l’effort financier nécessaire s’accompagne aussi de controverses sur la bonne gestion des institutions de recherche et d’innovation.

 

On y retrouve les reproches adressés aux institutions classiques de la recherche : manque d’audace, rejet des projets risqués, faible interdisciplinarité, lourdeurs des procédures d’évaluation. Mais l’enquête anglaise remarque aussi que cet esprit conservateur se retrouve autant dans les organismes traditionnels (de type « science push), fondés sur la seule qualité scientifique et le jugement par les pairs, que dans ceux qui doivent financer des innovations tournées vers le marché. 

Dans le premier cas, la recherche « disruptive » serait freinée par le corporatisme académique et la pression sur les publications ; dans le second cas, elle se heurterait au court-termisme des industriels. D’où l’idée d’un nouveau type d’organisme qui serait autorisé à prendre des risques scientifiques élevés et qui serait doté d’une totale autonomie de gestion et d’orientation.

Ce point de vue est contesté par certains experts qui craignent qu’un tel organisme ne retombe rapidement dans les travers dénoncés et complexifie la politique scientifique. Mais le gouvernement et le Parlement soutiennent qu’une telle structure, hors normes, est vitale pour le pays.

IA: Trouver l’équilibre entre innovation et régulation

IA: Trouver l’équilibre entre innovation et régulation

David Lacombled ,président de la Villa numéris, estime dans l’Opinion que « L’Europe peut encore inventer un modèle alternatif des données basé sur ses valeurs de respect des individus et de leurs droits ​»

 

 

La seule limite de l’intelligence artificielle (IA) sera celle de l’imagination humaine. Faut-il à ce point avoir peur de soi-même pour craindre autant l’IA ? Alors que le mot «robot» fête ses 100 ans, il suffit de regarder les débats sans fins qu’il suscite pour deviner que l’IA, en s’installant dans nos vies et dans notre économie, nourrira durablement les préventions. Si le robot répond aujourd’hui encore à une vision tayloriste défiant la main-d’œuvre, l’IA apparaît trop souvent comme pouvant rivaliser avec le cerveau en le simulant. Cela montre la nécessité de mieux partager et comprendre la technologie, ce qui n’implique pas pour autant de l’encadrer et de la réglementer ex ante.

Les données et leur utilisation sont aujourd’hui avant tout regardées d’un point de vue technologique ou financier, tant leur performance impressionne. Elles le sont moins par les répercussions qu’elles peuvent entraîner d’un point de vue social et humain tant la situation est inédite. A en donner le vertige. Un aperçu sur la valorisation boursière des « Big Tech » qui reposent avant tout sur l’efficience de leur algorithme, telles qu’Apple ou Amazon, rappelle à quel point les données sont génératrices de valeurs.

Eclairer l’avenir. Dans leur récent essai, Le Pouvoir de la Destruction Créatrice (Odile Jacob), Philippe Aghion, Céline Antonin et Simon Bunel rappellent que ce processus est bien une réalité, quelque chose de palpable pointant « un conflit permanent entre l’ancien et le nouveau ​». S’ils soulignent que « ​l’effet de destruction d’emplois se manifeste à court terme, tandis que l’effet de création d’emplois et l’effet de capitalisation sont davantage des effets de long terme ​». Or, « ​c’est bien à court terme que la destruction créatrice est ressentie par les individus dans les différentes enquêtes d’opinion ​».

Dans son essai L’intelligence artificielle n’existe pas, Luc Julia confesse ​: « ​ma grande crainte est que les gens croient tout ce qu’on leur raconte sur l’IA, tout simplement parce qu’ils n’ont pas assez d’informations sur le sujet ​». L’ingénieur, concepteur de l’assistant vocal Siri, préconise que « ​nous devons combattre les délires véhiculés par certains en argumentant avec les simples faits ​».

. De fait, la promesse de l’apocalypse en matière d’emplois pour les individus et de carnage financier pour les entreprises ne constitue pas vraiment un chemin engageant. Rappelons au contraire comment les données se sont transformées en petits cailloux blancs de nos existences permettant certes de les décrire, voire de les prédire, mais avant tout de les simplifier pour accéder aux savoirs et se divertir (cf. Netflix), pour vivre plus confortablement (recherche Web, navigation…), en meilleure santé et plus longtemps (aujourd’hui la modélisation de propagation des virus, demain les jumeaux numériques de nos propres corps), pour travailler plus efficacement pour ne pas dire plus intelligemment. Pour peu de dompter la machine. Ce sont là les valeurs et les promesses que portent avant tout les données et leur calcul par ce qui reste un programme informatique, l’intelligence artificielle.

Il n’en reste pas moins que l’intelligence artificielle, par sa puissance, pose des défis inédits. La docteure en informatique Marie-Aude Aufaure souligne à quel point « ​il faut particulièrement veiller aux biais, à l’explicabilité et l’acceptabilité des algorithmes appliqués sur des ensembles de données ​» pour contribuer à « ​démystifier les capacités de l’intelligence artificielle en rappelant que l’apprentissage au sens de l’IA est éloigné de l’apprentissage humain qui lui est centré sur une combinaison complexe de raisonnement, de mémoire, de connaissances de sens commun, etc. ​». En effet, un biais humain peut se retrouver démultiplié par la force du calcul. Par exemple, si votre entreprise recrute majoritairement des hommes et les paie mieux, le risque est grand que le fossé se creuse et s’amplifie si une IA prend le relais du processus de recrutement.

Dès 2017, la chercheuse Laurence Devillers décrivait Des Robots et des Hommes, mythes, fantasmes et réalité (Plon). Elle s’intéresse « ​à la perception des robots et met en avant qu’il faut créer des machines morales pour encadrer la vie avec ces machines et une réflexion est menée pour savoir s’il est possible à un robot d’avoir une conscience de soi. Elle explique en quoi cela est important, avec l’exemple des robots tueurs, et dans quelle mesure cela est possible d’un point de vue éthique et technique ​».

C’est à l’élaboration d’un nouveau paradigme entre les humains et les objets techniques qu’il faut s’atteler. Le réglementer et le régir aujourd’hui reviendrait à encadrer un phénomène en mouvement au risque de freiner l’innovation

C’est d’ailleurs, la régulation des armes létales autonomes qui constituait un des points majeurs du rapport de Gilles Lebreton, député européen du Rassemblement National, adopté il y a quelques jours par le Parlement européen montrant à quel point les élus seront tentés d’encadrer l’essor de la technologie. Pourtant, si un drone pouvait tuer sans ordre humain, c’est bien que l’humain l’aurait accepté. C’est bien une des limites à fixer.

Mot-valise à double fond. En cela, Laurence Devillers a raison de rappeler une évidence ​: « ​il ne faut pas penser les robots comme de nouveaux humains ​». Et c’est bien à l’élaboration de ce nouveau paradigme entre les humains et les objets techniques qu’il faut s’atteler. Le réglementer et le régir aujourd’hui reviendrait à encadrer un phénomène en mouvement au risque de freiner l’innovation par un excès de régulation.

Dès lors, le mot « éthique ​» apparaît comme un mot-valise, à double-fond, bien pratique pour y mettre tout ce qui relève de nos craintes et de nos peurs. Un mot à géométrie variable dont personne n’a la même définition et pour cause personne n’a le même code de valeurs. Certainement serait-il plus pertinent de revenir à des terminologies éprouvées, reconnues et partagées en entreprise de responsabilité sociale et environnementale, de gouvernance, de codes et de chartes. Cela n’empêche pas le dialogue. Au contraire.

La bataille des données n’est pas perdue car elle ne fait que commencer. Notre continent est particulièrement attaché au respect des droits de l’homme et à l’indépendance des individus. Avec la mise en place du Règlement général sur la protection des données (RGPD) puis l’annonce de celui sur le Digital Services Act, l’Europe montre sa volonté de construire un cadre de référence pour apporter protection aux consommateurs et stabilité aux entreprises. Il s’agit à présent d’inventer un modèle alternatif, respectueux des êtres et de leurs droits, ouvert, permettant de recueillir des données et de ne les utiliser que pour ce pour quoi elles ont été confiées. La primauté de l’humain n’est pas antagoniste avec les avancées technologiques. Pour peu que les individus s’en emparent.

David Lacombled est président de la Villa numéris.

« L’innovation pour mieux rebondir

« L’innovation pour mieux rebondir».

Claude Alber est Vice President Europe Customer & Account Management de Collins Aerospace invite à l’innovation pour mieux rebondir surtout dans un secteur aéronautique particulièrement touché par la crise sanitaire (tribune dans l’Opinion)

 

 

 

Après avoir affronté une crise sociale majeure en 2019, nous voici aujourd’hui confrontés à une crise sanitaire qui surpasse toutes celles vécues précédemment, modifiant complètement le paysage économique, social et sociétal mondial. Aucun pays ni aucune organisation n’ont été épargnés par cette dernière, et si certains en Europe s’en sont mieux sortis, tous ont été impactés.

Dans le secteur aéronautique, la France a été un des premiers pays à prendre des mesures pour soutenir cette industrie primordiale pour l’économie et le transport des biens et des personnes. Nous saluons le plan de relance aéronautique lancé par le gouvernement qui nous permettra collectivement d’affronter la crise et d’en ressortir plus fort, en particulier les mesures prises pour la préservation des compétences et l’accent mis sur l’innovation, et nous travaillons chez Collins Aerospace avec nos partenaires en France, en Europe et dans le monde, à une aviation décarbonée, plus connectée et plus autonome.

Recherche. En matière d’attractivité, on peut dire que la France a fait ce qu’il fallait, mais elle doit continuer à s’inspirer de ce qui se fait de mieux à l’étranger. Pour ne citer que quelques exemples : rapprocher davantage le monde de la recherche académique et le monde de l’entreprise, engager des réflexions sur le travail et le télétravail, faciliter l’innovation dans les petites et moyennes entreprises, développer le capital investissement.

Mais l’un des enseignements principaux de cette crise en termes d’attractivité, est que la réponse des pays aux questions environnementales et d’efficacité digitale sera les éléments déterminants pour les décisions d’investissements, d’implantation et de développement futurs et comptera dans le choix d’un pays plutôt qu’un autre.

Claude Alber est Vice President Europe Customer & Account Management de Collins Aerospace

Innovation sémantique. Hollande propose «Socialistes» à la place de parti socialiste

Innovation sémantique. Hollande propose «Socialistes» à la place de parti socialiste

 

On savait que François Hollande n’avait pas inventé la lune, qu’il ne laissera pas une grande trace dans l’histoire du pays et même du parti socialiste. En effet, il a largement contribué à l’écroulement du parti et à l’image des socialistes pouvoir.

 

On se souvient qu’il a même été empêché de se présenter en 2017 faute de crédibilité. Que son remplaçant comme socialiste, Benoît Hamon,  a seulement reçu 6 % des voix. Les sondages actuels prévoient de l’ordre de 3 % pour un éventuel candidat du parti socialiste.

 

Du coup, le secrétaire actuel de ce parti Olivier Faure  propose de supprimer le nom et de tout remettre en cause. En clair de liquider le parti socialiste.

 

Et pour sauver la boutique, François Hollande fait la proposition sémantique révolutionnaire en remplaçant « parti socialiste » par « socialistes ». François Hollande fait vraiment parti du patrimoine culturel politique français pour oser de telles banalités. Manquerait plus que Ségolène Royal mette son grain de sel et propose par exemple « socialistes d’avenir » !

 

Investissement innovation : annonce de 15 milliards !

 

 

 

Encore une annonce d’un plan accompagné de 15 milliards, cette fois pour l’innovation et les relocalisations. La question se pose de la crédibilité qu’on peut accorder à ce genre de promesse. Il faut observer que dans le plan de relance de 100 milliards souvent les mêmes sommes sont destinées à plusieurs objets objectifs de sorte qu’il est difficile de savoir le montant des enveloppes par orientation précise.

Ainsi l’enveloppe annoncée de 15 milliards concernerait l’innovation à travers les investissements. Mais on sait parfaitement que des investissements ne sont pas toujours dirigés vers l’innovation mais simplement vers le renouvellement des équipements actuels. En outre il sera très difficile d’identifier les actions budgétaires qui permettent la relocalisation. Un concept encore assez flou et de toute façon dont la mise en œuvre opérationnelle demandera des années compte tenu de la complexité des processus de production, de distribution et des modes de consommation.

Le plan de relance de 100 milliards d’euros que le gouvernement doit présenter la semaine prochaine comportera un volet de 15 milliards d’euros dédié à l’investissement et aux relocalisations, a annoncé vendredi Emmanuel Macron.

“Cette stratégie France Relance, ça n’est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment, ça nous l’avons déjà fait, non, c’est préparer la France de 2030 (…) pour plus d’indépendance et donc les relocalisations, pour bâtir un monde d’avenir, fondé sur le savoir, sur l’écologie (…) et sur les compétences”, a déclaré le chef de l’Etat à l’occasion d’une visite d’un site de l’entreprise pharmaceutique Seqens en banlieue parisienne.

A l’occasion de ce déplacement consacré à la souveraineté sanitaire et industrielle, Emmanuel Macron a annoncé une réforme “historique” des procédures d’autorisation des médicaments qui sera effective le 1er janvier prochain, afin qu’on puisse “innover plus simplement et plus vite en France”.

Objectif affiché: “réduire drastiquement les délais” d’obtention des autorisations temporaires d’utilisation (ATU), qui permettent d’utiliser de façon exceptionnelle des traitements ne bénéficiant pas encore d’une autorisation de mise sur le marché (AMM).

Le chef de l’Etat a par ailleurs évoqué une réduction de 300 millions d’euros de l’effort demandé aux laboratoires pharmaceutiques dans le prochain budget, sans donner davantage de détails sur ce point.

 

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?  

Ce n’est pas IKEA qui est à l’origine de l’idée mais la philosophie est la même, faire monter par le client lui-même l’équipement pour en diminuer les prix. Une initiative intéressante en quelque sorte démocratiser les rites funéraires. Une question cependant taraude les esprits, le bénéficiaire devra-t-il monter l’équipement avant ou après le décès ? Précision des promoteurs »Le kit est livré chez le client en pièces détachées, accompagné d’une notice, de chevilles de fixation et d’équerres. ». Toujours pour faire baisser les prix, les promoteurs envisageraient aussi la vente de cercueils à deux places voir davantage. Une incitation évidemment à se grouper pour bénéficier d’installations moins chères !

Un fonds européen pour l’innovation de rupture

 Un fonds européen pour l’innovation de 2,5 milliards d’euros

Il faut un fonds pour l’innovation de rupture afin de garantir sa souveraineté technologique, a estimé lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. La France dispose depuis le début de l’année d’un fonds pour l’innovation de rupture, doté de dix milliards d’euros. Ce fonds français « doit être la préfiguration d’un fonds pour l’innovation de rupture au niveau européen » représentant un montant d’ »environ deux à 2,5 milliards d’euros », a déclaré Bruno Le Maire lors d’un point presse organisé à l’issue d’une réunion du Conseil national de l’industrie (CNI). Il s’agit selon lui de constituer un fonds européen disposant de « la même puissance que la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) américaine », l’agence du département de la Défense dédiée à l’innovation de rupture, qui a par exemple été à l’origine d’internet ou du GPS et qui dispose d’environ trois milliards de dollars chaque année pour financer des projets dans ce domaine.  »En matière de transports, d’autonomie, de stockage des énergies renouvelables, de supercalculateurs, d’intelligence artificielle et d’espace, il est temps que l’Europe se dote des moyens de sa puissance et de sa souveraineté technologiques », a plaidé Bruno Le Maire. Jugeant que « la France doit prendre la tête de ce combat pour la mise en place d’une Darpa européenne », il a précisé que ce projet constituerait l’un des trois axes sur lequel reposera la vision « d’une Europe souveraine et indépendante en matière industrielle » que l’exécutif compte défendre. Face aux différences de positions des Etats membres sur le sujet, « il est important, surtout à quelques mois des élections européennes (…) que nous posions notre stratégie nationale sur la table pour pouvoir en discuter avec nos partenaires » afin que la France puisse défendre ses positions. Au-delà de la nécessaire mise en place d’un fonds européen pour l’innovation de rupture, le projet français pour la stratégie industrielle européenne – qui sera formalisé dans un rapport remis lors de la prochaine réunion du CNI, le 28 mai – comportera aussi un volet sur l’engagement en faveur de la constitution de « champions industriels européens ». Le troisième pilier portera sur la nécessaire évaluation de certaines politiques européennes – notamment celle de la concurrence – pour vérifier leur efficacité en termes de développement industriel. Le ministre de l’Economie avait déjà plaidé à l’automne pour une révision de l’approche européenne sur les questions de concurrence, qui selon lui entravent la capacité à faire naître des géants industriels européens capables de faire face à la concurrence des groupes chinois ou américains.

 

Innovation scientifique : un bouton « J’aime pas » sur Facebook

Innovation scientifique : un bouton « J’aime pas » sur Facebook

On n’arrête pas le progrès scientifique puisque la direction de Facebook envisage de créer un bouton nouveau je n’aime pas pour enrichir le contenu littéraire du site avec toutefois une précision du plus grad intérêt  intellectuel, à savoir qu’il ne s’agirait pas vraiment d’un bouton je n’aime pas mais d’un bouton j’aime inversé. certains .penseront à juste titre que ce fameux bouton existant j’aime ou le futur je n’aime pas constitue l’expression culturelle la plus débile. Mais il faut voir que derrière cette incitation à appuyer sur ce bouton, il y a en jeu le nombre de visiteurs du fameux site d’échange de banalités et derrière l’évolution du prix de la publicité qui fait vivre le site.  Le pire c’est que cette innovation scientifique exceptionnelle est justifiée  par un assainissement des contenus. Facebook veut proposer à ses abonnés un nouveau moyen d’exprimer leur désaccord avec des publications: le bouton « downvote » (vote négatif), qui servira d’alerte aux équipes de Facebook en cas de message « inapproprié, incivique, trompeur » et même « hors sujet ». Cette fonction est actuellement en test aux États-Unis. Pour l’incarner, pas de pouce, mais une flèche pointée vers le bas. Car en effet, il ne s’agit pas exactement d’un « Je n’aime pas », mais plutôt d’une sorte de « J’aime » inversé comme l’a indiqué un porte-parole du réseau social au site TechCrunch. La différence est de taille puisque cela aura un impact direct sur l’accès à une information. Plus il y aura de « downvote », moins un post sera visible et à partir d’un certain seuil, il pourrait même ne plus être affiché. En cliquant dessus, un menu déroulant apparaîtra pour préciser les raisons de la sanction.

 

Innovation : la France en quinzième position

Innovation : la France en quinzième position

 

 

Selon, l’INSEAD, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et l’Université Cornell  la France  positionne ainsi à la quinzième place du classement, loin derrière la Suisse, première pour la septième année consécutive, mais aussi de la Suède, seconde, des Pays-Bas, troisième, ou de l’Allemagne, qui arrive neuvième. France a gagné trois places par rapport à 2016, et six par rapport à 2015. Les experts saluent ainsi une progression constante du pays et, tout en pointant de réelles faiblesses en matière d’accès au crédit ou de capacité à attirer les investisseurs étrangers, donnent également de bonnes raisons d’espérer grappiller quelques places supplémentaires l’an prochain. Le classement salue cette année la très bonne capacité des jeunes entreprises françaises à attirer les investisseurs en leur attribuant la dixième place en la matière. La France est même première du classement concernant les apports en capital-risque dont bénéficient les jeunes pousses. Une performance qui confirme la très bonne santé des investissements dans les premiers stades de la recherche, c’est-à-dire en amont de la phase de développement du projet. La capacité des entreprises françaises à investir dans la R&D permet également à l’Hexagone de se hisser en huitième place du classement. Le manque d’investissements étrangers dans le tissu économique français continue de plomber notre capacité à innover. La France arrive ainsi à la 108e place du classement des pays les plus attractifs, un résultat catastrophique pesant structurellement sur la compétitivité du marché français.

Innovation : La France perd des places au plan mondial

Innovation : La France perd des places au plan mondial

En  dépit des discours de gascon sur la french tech, la France peine à innover. Certes des start-up naissent et se développent mais leur poids économique demeure encore marginal. Dans son rapport annuel sur la compétitivité, le Forum économique de Davos ne classe la France qu’en 20e position sur la «capacité à innover» (fondé sur des critères tels que le nombre de brevets ou la capacité à commercialiser de nouveaux produits), là encore loin derrière l’Allemagne (4e), et les États-Unis (6e). En première position dans le domaine de la recherche et du développement et de la fabrication de valeur ajoutée, elle se retrouve dans le top 5 pour les domaines de la densité des hautes technologies, l’enseignement supérieur et la concentration de chercheurs. Elle est suivie de la Suède, l’Allemagne, la Suisse et la Finlande. L’Hexagone n’arrive qu’à la onzième marche du podium de l’index Bloomeberg, perdant une place par rapport à 2015. Forte en matière de valeur ajoutée, la France s’avère beaucoup moins à la hauteur concernant la concentration de firmes de hautes technologies. Pourtant nombreux sont les classements (Clarivate Analytics et le BCG) qui démontrent la capacité d’innovation des entreprises françaises. Toutefois, ces derniers mentionnent les grandes entreprises françaises dans des domaines où l’Hexagone a toujours été une référence (télécoms, aéronautique, énergie). Mais au-delà des géants de notre industrie, l’innovation française a des faiblesses. Dans une étude publiée en janvier 2016, France Stratégie, organisme public de recherche et de prospective économique, regrettait que les dépenses intérieures de recherche et de développement des entreprises ne dépassent pas 1,5% du PIB (elles sont de près de 2% en Allemagne). «En France, l’étiolement de l’industrie a eu pour conséquence une baisse du niveau spontané de la recherche et du développement, en particulier en comparaison de l’Allemagne», expliquait France Stratégie. «Indépendamment de l’effort de recherche et de développement, le système d’innovation de notre pays se caractérise par un niveau de performance largement perfectible, à en juger par les données empiriques disponibles, qu’il s’agisse de classements dans les palmarès internationaux (…) ou de comparaisons internationales concernant des indicateurs individuels: dépôts de brevets…», développait France Stratégie. La Suède, sur la deuxième marche du podium, doit la majeure partie de sa réussite à l’amélioration de sa production à haute valeur ajoutée, tandis que la Finlande (5ème) a gagné une place dans le classement cette année en grande partie grâce à l’augmentation du nombre de firmes de hautes technologies dans le pays.

 

 

 

Loi travail : une innovation sociale majeure » (CFDT)

Loi travail : une innovation sociale majeure » (CFDT)

 

 

Il est clair que la contestation politique et syndicale a largement brouillé les enjeux  de la loi travail ;  cela d’autant plus que le gouvernement a été incapable d’organiser la concertation pas plus qu’il n’a été capable d’expliquer le contenu de cette  loi. La CFDT a sans doute raison de souligner l’innovation majeure que constitue l’article de la loi travail qui permet la décentralisation du débat social au niveau de l’entreprise. « Au-delà de la méthode que la CFDT a vivement critiquée, au-delà du contexte économique, politique et social qui n’a pas facilité le débat de fond sur le contenu réel du texte », la centrale dirigée par Laurent Berger « veut en retenir une  innovation sociale majeure ». L’enjeu majeur  de la  réforme est  contenu dans l’article 2 de la loi qui prévoit l’inversion de la hiérarchie des normes. En clair une disposition qui donne la primauté à  l’accord d’entreprise sur les dispositions nationales. Une orientation  essentielle  qui voit s’affronter étatistes et décentralisateurs (CGT contre la CFDT notamment), gauchistes contre socio démocrates, archaïques contre réformateurs. Il faut bien comprendre que la CGT (comme FO) tient au statu quo (et demandent donc le retrait de l’article mais aussi de la loi) pour une raison essentielle : la peur de voir son audience diminuer dans les entreprises au profit notamment de la CFDT. En effet dans les entreprises on prend généralement davantage en compte les préoccupations locales concrètes que les orientations nationales surtout teintées politiquement. Le pouvoir ne pouvait  lâcher sans se mettre à dos la CFDT pour satisfaire FO ou la CGT qui de toute manière ont choisi la voie de la dérive gauchiste et étatiste. Cette réforme n’aura sans doute pas d’effet immédiat mais elle  engage un processus de réforme fondamentale sur le contenu du débat social en France et sur l’implication démocratique des salariés. Le syndicat salue le « renforcement de la négociation d’entreprise », au cœur de la réforme. « C’est désormais sur le terrain que se fera la démonstration de l’efficacité pour les salariés et les entreprises de ces nouvelles modalités de création des normes de droit sur les questions de temps de travail par accords majoritaires », estime la CFDT. Elle souligne aussi la création d’une instance de dialogue social dans les franchises. La CFDT insiste par ailleurs sur la création du CPA, « outil essentiel pour sécuriser les parcours professionnels », et assure qu’elle « agira pour étoffer » ce dispositif « au fil du temps, notamment par la possibilité d’en faire un outil de gestion de son temps de travail tout au long de la vie ». La CFDT « souhaite que les décrets sortent rapidement », et assure que ses équipes « sauront répondre sur le terrain aux enjeux de modernisation et d’effectivité des droits pour et avec les salariés ».

Innovation : La France au troisième rang mondial

Innovation : La France au troisième rang mondial

Enfin un motif de satisfaction sur le plan économique avec cette troisième place de la France dans le domaine de l’innovation. La France qui est souvent en pointe en matière de recherche mais qui peine à traduire en résultats économiques cet atout considérable. La faute sans doute un environnement administratif et fiscal qui plombe les entreprises. La France pointe donc au troisième rang mondial pour le nombre d’entreprises et organismes innovants, selon un classement Reuters publié jeudi 12 novembre et prenant en compte les brevets déposés .Dix organisations tricolores ont été retenues par le groupe Thomson Reuters dans ce « Top 100″, compilé pour la cinquième année consécutive et qui reste dominé par le Japon (40 organisations) et les Etats-Unis (35). Trois entités françaises sont entrées dans le classement par rapport à 2014. Les organisations françaises distinguées par Thomson Reuters sont les entreprises Alcatel-Lucent, Alstom, Arkema, Safran, Saint-Gobain, Thales, Valeo et les organismes CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et IFP Energies nouvelles. Du point de vue des grandes évolutions, les secteurs comme les semi-conducteurs ont tendance à perdre du terrain, tandis que l’automobile, l’industrie pharmaceutique et l’industrie chimique se développent, selon Dominique Ducay, Directeur de la stratégie et de la propriété intellectuelle chez Thomson Reuters. Le palmarès est calculé à partir du volume de brevets, du taux de brevets acceptés comparé au volume déposé, à la portée géographique des brevets et à leur influence en aval. »Le volume ne fait pas tout, on s’intéresse beaucoup dans l’étude à la qualité de ces brevets, à leur influence et à leur protection globale », a expliqué M. Ducay à l’AFP. Pour faire partie de l’étude, les sociétés doivent avoir développé « au minimum 100 inventions réelles au cours des cinq dernières années ». L’Allemagne, avec quatre organisations, et la Corée du Sud (trois), détiennent respectivement les quatrième et cinquième place. En revanche, ni le Royaume-Uni, ni la Chine ne figurent dans le « Top 100″ après que le géant chinois des télécoms Huawei soit sorti du classement cette année. « Seulement 6% des inventions chinoises donnent lieu à des dépôts de brevets à l’international », a remarqué M. Ducay. De son côté, le Royaume-Uni semble subir le fait que les investissements en recherche et développement n’ont pas toujours été la priorité des pouvoirs publics, représentant 1,63% du PIB contre 3,47% pour le Japon. Ce chiffre est de 2,85% en Allemagne, 2,73% aux Etats-Unis et 2,23% en France, selon l’étude.

Innovation le TOP 50 des entreprises dans le monde

Innovation le TOP 50 des entreprises dans le monde

Dans le classement  FastCompan : la France est loin, PPR arrive à la 46e place du classement. Le groupe est récompensé pour son initiative : présenter Tod’ici à 2015 un compte de résultat environnemental pour ses 16 marques. Emissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, utilisation du sol, pollution de l’air, déchets… Il s’agit d’intégrer l’impact environnemental comme critère de performance du groupe. Autre société innovante : Activision Blizzard. Certes, l’ADN de cet éditeur de jeux vidéo à succès, numéro un mondial, est américain. La société a été rachetée en 2007 par Vivendi qui l’a fusionné avec son studio Blizzard. Activision intègre la 41e place grâce à ses jeux innovants et interactifs. Pour la neuvième fois consécutive, Apple est l’entreprise considérée comme la plus innovante dans le monde, révèle la dernière édition du classement réalisé depuis 2005 par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG). Elle est suivie par Google et Samsung, qui échangent leur place par rapport à l’année dernière, puis par Microsoft, qui maintient sa position de 2013, et par IBM, qui détrône Toyota Motor’s du Top 5. 14 des 20 premières entreprises du classement sont d’ailleurs les mêmes qu’en 2013, souligne l’étude du BCG, qui se fonde sur une enquête réalisée auprès de 1.500 cadres dirigeants issus de tous secteurs et toutes régions ainsi que sur les résultats financiers des sociétés concernées. Un secteur est particulièrement représenté cette année, atteignant son plus fort taux de présence depuis 2010: celui de la high-tech. Toutes les sociétés du Top 5, ainsi que 21 de celles du Top 50, en font d’ailleurs partie. L’industrie des biens de consommation peut aussi s’enorgueillir, pour la première fois depuis 2010, de la présence de 14 entreprises parmi les 50 du classement. Le secteur de l’automobile, qui avait fait un bond en 2013, avec 14 fabricants dans le classement, voit en revanche sa perception se dégrader: seules 9 sociétés font désormais partie de la liste. Deux uniquement améliorent par ailleurs leur position: Tesla Motors, qui passe de 34e à 7e, et Fiat, qui grimpe onze niveaux pour se placer 32e. Elles étaient toutes les deux de nouvelles entrantes en 2013. Quant à la répartition par régions de ces pointes de l’innovation, les entreprises américaines occupent 50% du classement et 70% des 10 premières places. Seules 26% des 50 classées sont en revanche européennes, et une seule française: Airbus (33e, juste devant Boeing). Si les entreprises originaires des pays émergents ne remportent qu’un maigre 10% du classement, leur progression est toutefois notable, puisqu’en 2013 elles ne représentaient que 4%. Un investissement motivé par le contexte, selon l’un des auteurs du rapport, Hadi Zablit, qui explique: « Au contraire des pays matures, dans les pays émergents l’innovation est essentielle pour se développer ». 75% des entreprises de ces pays envisagent d’ailleurs d’accroître leurs dépenses d’innovation en 2015, contre 57% dans les pays développés. Dans le « deuxième classement » établi par le BCG, celui des dix sociétés « montantes », encore trop jeunes pour être incluses dans le classement général mais qui se font connaître pour leurs capacités d’innovations, deux sont d’ailleurs chinoises, deux japonaises et une indienne. Alors que la moitié sont américaines, aucune ne vient d’Europe ou d’Amérique du Sud. Quatre étaient déjà présentes l’année dernière: WhatsApp, Square, Ratuken et Xiaomi Technology, qui en 2014 se classe d’ailleurs première.




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