Pas d’infrasons pour les éoliennes !!!
Dans une interview au » Courier de l’ouest », Eric Mignot, adjoint au maire de Mouliherne (Maine et Loire) affirme sans complexe que « les éoliennes ne produisent pas de vibrations ». Ce que disent aussi de nombreux maires qui n’ont qu’une connaissance approximative de la problématique. Pourtant l’’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement a publié les résultats de son évaluation des effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores (20 Hz à 200 Hz) et infrasons (inférieurs à 20 Hz) émis par les parcs éoliens. Dans ses conclusions, l’Agence considère qu’aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et basses fréquences jusqu’à 50 Hz n’a été constaté. Mais elle observe aussi, les effets potentiels sur la santé des infrasons et basses fréquences produits par les éoliennes n’ont fait l’objet que de peu d’études scientifiques. Cependant, des connaissances acquises récemment chez l’animal montrent toutefois l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons. Ces effets n’ont pour l’heure pas été décrits chez l’être humain, En clair pour l’humain, on ne sait rien mais il y a des risques pour les animaux en particulier les vaches, les poulets et les chevaux. Rappelons que les infrasons des éoliennes sont inaudibles pur l’oreille humaine. Les infrasons, selon leur nature, peuvent se propager sur des dizaines, des centaines voire des milliers de kms et il est impossible d’empêcher leur propagation. , seuls quelques animaux pourraient être plus sensibles que les autres. Le porc a sa limite inférieure d’audibilité à 42 à 42, la chèvre à 78 Hz, le cheval à 55 Hz et la vache à 23 Hz. La vache est donc la plus susceptible d’être sensible aux Infrasons. Les conséquences sont biologiques avec notamment une baisse de production chez la vache et des déformations osseuses chez le cheval. Pour l’homme, il n’y a aucune étude réellement scientifique mais on a constaté en particulier des troubles du sommeil, des modifications de tension artérielle, des troubles d’audition, de concentration et de mémoire. Bien entendu il faudrait faire des études épidémiologiques sur longue période pour vérifier l’ampleur de ces conséquences. La plupart des organismes officiels en France comme à l’étranger concluent que faute d’existence d’études scientifiques rien ne justifie de mettre en cause les effets néfastes des infrasons. Et inversement ?
Ce site est réalisé sous la direction de Gaston Bessay*
*G.Bessay
.Ingénieur expert consultant international
.Président de l’institut prospective transport
.Président de l’institut développement transport et territoires
.Ancien président du comité d’orientation du service économique du ministère des transports (OEST)
.Ancien vice-président du conseil national des transports
.Ancien président de groupe du PREDIT (programme interministériel de recherche)
.Ancien président de l’IFRET (institut fer-route-études transport)
.Ancien président du groupe transport du plan (ministère du plan)
.Fondateur de l’association nationale des consultants transports
.Ancien membre des conseils scientifiques de l’école nationale des ingénieurs des travaux publics (ENTPE), du laboratoire d’économie des transports (Université Lyon2) et du Comité National Routier
.Ancien membre de la commission des comptes transports de la Nation
Officier de la légion d’honneur
Officier de l’ordre national du mérite