Archive pour le Tag 'informés !'

Alstom : pourquoi ils étaient tous informés depuis longtemps

Alstom : pourquoi ils étaient tous informés depuis longtemps

 

Sur le sur le dossier très chaud politiquement d’Alstom chacun se renvoie la balle. La droite accuse la gauche ; à l’intérieur même de la gauche ; on se repasse la patate chaude Montebourg en particulier accuse le gouvernement d’avoir été informé dés  2014. En vérité ils étaient tous informés depuis longtemps car le transport ferroviaire ne cesse de régresser. Globalement le transport de voyageurs diminue depuis 2009, c’est en 2012 que le TGV a commencé à enregistrer des reculs. Tout cela en dépit de l’augmentation de la l’offre ; depuis des décennies et des décennies ; le train perd des parts de marché en transport de personnes comme pour le transport de fret (en voie de disparition). Conclusion,  ils mentent tous ou à leur ils sont encore plus incompétents qu’on ne le pense l’État possède des administrateurs à la SNCF, par ailleurs très discrets qui ont sans doute avisé le gouvernement depuis très longtemps. En outre les statistiques du trafic sont publiques, elles sont notamment diffusées par le service économique du ministère (dont j’ai été le président du comité d’orientation). Il est évident que lorsque le trafic stagne ou recule les commandes de matériel se tasse forcément. Les accusations réciproques des politiques relèvent donc de la bataille de chiffonnier. L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a accusé par exemple mercredi le gouvernement, dont il a fait partie pendant plus de deux ans, d’avoir ignoré les avertissements pour le site Alstom de Belfort, accusations dont se défend l’exécutif. Le sort de ce site, dont le groupe a annoncé la semaine passée le transfert des activités en Alsace, s’est invité dans la campagne pour l’élection présidentielle de 2017, à laquelle cette figure de la gauche du PS s’est déclaré candidat. Lors d’un déplacement à Belfort, l’ancien ministre, démis en août 2014 de ses fonctions en raison de désaccords avec le chef de l’Etat, François Hollande, a déclaré que l’exécutif était au courant des risques pesant sur le site de Belfort. « A l’évidence, le gouvernement savait tout, je regrette qu’il n’ait rien fait », a dit Arnaud Montebourg. Une accusation également portée par des élus locaux de droite mais de nouveau réfutée mercredi par le gouvernement. Son porte-parole, Stéphane Le Foll, leur a répondu lors du compte rendu du conseil des ministres. « Chacun avait parfaitement conscience des difficultés que pouvait rencontrer Alstom sur la question de la production de locomotives en France », a-t-il dit. « Mais l’information concernant la fermeture du site de Belfort n’a pas été donnée au gouvernement et n’a même pas été présentée à un conseil d’administration. » Stéphane Le Foll a rappelé que l’Etat, qui dispose de 20% des droits de vote au sein d’Alstom, se donnait dix jours pour trouver des solutions afin de sauver le site de Belfort, où 400 emplois sont en jeu sur les 9.000 du groupe en France. « Il y a dix jours pour peaufiner le plan, donner des perspectives et négocier avec l’entreprise. C’est ce qu’a rappelé le président de la République ce matin », a-t-il dit. A huit mois de l’élection présidentielle, ce dossier fait écho à l’échec du sauvetage des hauts-fourneaux de Florange, devenu pour une partie de la gauche le symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste, voire d’une trahison. (Avec Reuters)

Sondage loi travail : 2 Français sur 3 contre mais mal informés !

Sondage loi travail : 2 Français sur 3 contre mais mal informés !

 

Un sondage Harris  pour le moins contradictoire puisque deux Français sur trois sont en opposition avec la loi travail mais que 54 % considèrent mal connaître le texte. En outre sur la disposition la plus contestée à savoir l’article 2 qui prévoit la décentralisation de la négociation au plan de l’entreprise en matière de conditions de travail plus de 60 % des Français y sont favorables. C’est sur cette disposition que se fonde surtout la contestation des syndicats opposés à la loi travail. Un sondage qui paraît donc difficile à interpréter et qui en même temps démontre toutes les contradictions de la société française vis-à-vis des réformes. La contradiction provient pour une grande partie du rejet systématique de la politique du gouvernement. Du coup l’amalgame contestataire fait rejeter toute mesure même celles qui peuvent paraître pertinentes. Aujourd’hui n’importe quelle réforme serait de toute manière contestée tellement le rejet du gouvernement est fort. Dans le détail des mesures concrètes il est possible de dégager des majorités mais globalement le principe même de la réforme est rejeté. En cause sans doute la complexité de la problématique économique et sociale qui nécessiterait sans doute une autre gestion du débat. En effet faute de débat suffisant et de compréhension des enjeux la réforme apparaît anxiogène et les Français se replient  sur des positions figées. Ajoutons à cela l’addition de tous les corporatismes qui défendent leur statut actuel et contribue au blocage de la société française en matière économique et sociale. D’une certaine façon il est assez caricatural et paradoxal que les plus mobilisés contre la loi soit les catégories sociales qui ne sont pas concernées par ce texte. Vu de l’étranger la France apparaît un peu schizophrène souhaitant d’un côté des réformes mêlées contestant violemment quand elle se présente. Plus de deux Français sur trois (67%) se disent donc  opposés auprojet de loi travail et dans le même temps 54% s’estiment mal informés sur le contenu du texte, selon un sondage Harris Interactive pour LCP-Assemblée nationale, publié dimanche. Le projet de loi n’est approuvé que par 31% des personnes interrogées, tandis que 67% se déclarent plutôt (31%) ou tout à fait opposés (36%). 2% ne se prononcent pas. Interrogés sur leur connaissance du texte de Myriam El Khomri, seuls 45% des Français se disent « bien informés ». A l’inverse 40% déclarent être « plutôt mal informés » et 14% « très mal informés » (1% ne se prononce pas). Pour 61% d’entre eux, les conditions de travail devraient être déterminées en priorité au sein de chaque entreprise. Le projet de loi prévoit dans son article le plus contesté, l’article 2, qu’un accord d’entreprise majoritaire prime sur l’accord de branche mais uniquement en matière d’organisation du temps de travail.




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