Archive pour le Tag 'information'

Information du journal le « Monde »: Les meilleurs distributeurs automatiques de croquettes pour chiens et chats !

Information du journal  le « Monde »:  Les meilleurs distributeurs automatiques de croquettes pour chiens et chats !

 

Le très sérieux journal Le Monde consacre un très long article aux vertus comparées des distributeurs automatiques de croquettes pour chien et chat. Un article sans doute intéressant pour les  amis des animaux mais qui peut-être s’éloigne un peu de la ligne éditoriale traditionnelle de ce journal. Le problème c’est que le Monde comme la plupart des médias subit une crise économique et du coup qu’il convient de faire preuve d’un peu de complaisance quant aux dérives thématiques.

Il n’est guère étonnant que globalement la totalité de la presse écrite connaisse une crise structurelle d’ampleur depuis des années caractérisées notamment par une baisse du lectorat. D’un certain point de vue d’ailleurs ces grands médias ont aussi une part de responsabilité dans l’écart de plus en plus important constaté entre le système politique, les lecteurs, le consommateur ou le citoyen.

Les journaux sont d’ailleurs davantage une espèce de conglomérat d’informations sans grande cohérence entre elles qui fait l’impasse sur souvent l’aspect systémique et complexe qu’il est relie. L’information d’un jour est dévorée par l’information tout aussi succincte du lendemain. Le plus souvent d’ailleurs dans d’autres journaux, on se contente tout simplement de reprendre bêtement les dépêches d’agences, d’institutions officielles, du gouvernement ou des lobbys. Et cela sans autre approfondissement et mise en valeur des enjeux.

Pour les chats et les chiens en tout cas le Monde  aura apporté une contribution sans doute historique à la manière de nourrir nos petits amis sans parler des progrès technologiques qui affectent aussi le mode de distribution des repas.

 

Exemple d’information: 

« Ce distributeur en forme de soucoupe comprend cinq sections programmables pour distribuer des croquettes à n’importe quelle heure de la journée. Il est plus précis que les autres types de distributeurs automatiques et votre animal aura du mal à le renverser. »

Pas de quoi non plus renverser le lecteur mais le Monde  semble aussi avoir renoncé à traiter des thèmes un peu plus fondamentaux, plus complexes mais plus clivants. Avec les chiens et les chats, on évite sans doute le clivage gauche droite, écolo et productiviste, universaliste et woke !

CORONAVIRUS: INFORMATION JUDICIAIRE OUVERTE CONTRE PHILIPPE, BUZYN ET VÉRAN : du pipeau

CORONAVIRUS: INFORMATION JUDICIAIRE OUVERTE CONTRE PHILIPPE, BUZYN ET VÉRAN : du pipeau

 

Comme déjà indiqué à plusieurs reprises,  des enquêtes préliminaires comme les enquêtes plus formelles décidées par la commission dépendant de la cour de justice de la république relève de l’agitation médiatique. Une question préalable toutefois : faut-il ou non judiciariser les insuffisances de gestion d’un gouvernement où trouver un mode de régulation qui permette  un contrôle démocratique régulier.

Il y a déjà plusieurs semaines qu’est envisagée cette ouverture d’information judiciaire concernant Édouard Philippe, l’ancienne ministre de la santé et l’actuel. Le problème est que cette procédure est ouverte sous la tutelle de la cour de justice de la république, justice exception qui n’a jamais puni pratiquement personne. Et pour cause puisque cette cour de justice de la république comprend neuf élus et trois magistrats !

Conclusion beaucoup d’agitation, sans doute beaucoup d’audiences, de roulements de tambour dans les médias, des affaires qui vont traîner des mois, voire des années. Et au final rien ou pas grand-chose.

Pourtant Le procureur général près la Cour de cassation a publié un communiqué ce mardi: il y annonce l’ouverture d’une information judiciaire du chef d’abstention de combattre un sinistre, délit prévu et réprimé par m’article 223-7 du code pénal, pour des faits commis à Paris courant 2019 et 2020, contre Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Cette information judiciaire porte plus précisément sur la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Cette procédure judiciaire succède à la décision, prise le 3 juillet, de la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République (CJR) de transmettre plusieurs plaintes relatives au traitement par l’Etat de la crise du Covid-19 au procureur général près la Cour de cassation, François Molins. La conduite de l’information judiciaire a été confiée par ce dernier à la commission d’instruction de la CJR.

 

Information judiciaire demandée contre Philippe, Buzyn et Véran : du vent

Information judiciaire demandée contre Philippe, Buzyn et Véran : du vent

La plupart des médias reprennent  en chœur l’information relative au lancement d’une information judiciaire contre Édouard Philippe, Buzyn et Véran à propos de la gestion de la crise sanitaire. Mais évidemment cette information judiciaire a été confiée à la cour de justice de la république, institution particulièrement bienveillante à l’égard de membres du gouvernement et qui n’a jamais pris la moindre sanction significative et pour cause. C’est une justice d’exception puisque la cour est composée de neuf politiques et de trois magistrats.

 

Au pire ( comme pour la présidente actuelle de la BC, Christine Lagarde dans l’affaire tapie) , la cour de justice de la république fera les gros yeux aux intéressés si des fautes y compris graves leur étaient imputées. La commission des requêtes de la Cour de justice de la République a donc annoncé vendredi avoir transmis au procureur général près la Cour de cassation neuf plaintes contre Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour leur gestion de l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en France.

Edouard Philippe, Premier ministre jusque ce vendredi, Agnès Buzyn et Olivier Véran, qui se sont succédé au ministère de la Santé, sont visés par des plaintes pour “abstention de combattre un sinistre”.

“Il appartient désormais au procureur général – lié par les termes de cette décision – d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre de M. Edouard Philippe, de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran”, écrit la Cour de justice de la République dans un communiqué.

La Cour de justice de la République précise que le délit cité est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. Une précision qui s’impose car la cour de justice n’a pratiquement jamais puni personne.

Coronavirus–Fausse information: plainte contre la Chine

 

Une plainte officielle a été déposée par l’État du Missouri contre la Chine pour dissimulation d’information qui ont favorisé le développement de la pandémie du Coronavirus une justifiée si l’on se réfère aux statistiques complètement falsifiées par la Chine qui parle seulement de 4500 décès quand il y en a déjà 10 fois plus aux États-Unis. Notons que ce nombre atteint pour l’instant 100 000 en Europe pour 400 millions d’habitants à comparer évidemment la population chinoise d’un milliard 500 millions. Le plus grave sans doute c’est la dissimulation de la maladie elle-même.

En effet pendant des semaines l’autorité centrale chinoise a contesté l’existence du virus engageant même des poursuites contre les médecins qu’il avait couverts. L’un des deux d’ailleurs contaminés et décédés. Ce retard a été déterminant dans la propagation de la maladie. En n’outre aujourd’hui même une seconde vague de Coronavirus , semble à la et là encore la Chine avoue seulement quelques dizaines de cas et en plus les gens imputent à des voyageurs venus de l’étranger. Le Missouri a porté plainte mardi contre la Chine, accusant Pékin d’avoir dissimulé la gravité de l’épidémie de coronavirus et causé ainsi des «dommages», économiques et humains, «irréparables» dans cet Etat américain et dans le monde.

La plainte au civil, déposée par le procureur de l’Etat Eric Schmitt, vise le gouvernement, le Parti communiste chinois ainsi que d’autres responsables et institutions du pays. Elle les accuse notamment d’avoir «caché des informations cruciales» au tout début de l’épidémie, arrêté des lanceurs d’alerte et nié la nature hautement contagieuse du virus.

Influenceurs sur Internet: de la fausse information mais de la vraie pub

Influenceurs  sur Internet: de la fausse information mais de la vraie pub

Un nouveau métier monte en flèche sur Internet, celui d’influenceurs  qui vantent  les vertus de certains produits par rapport à d’autres à partir de leurs propres expériences et de leur propre image. Mais ce n’est qu’un autre volet de la publicité classique. Car pour vivre les influences sont rémunérés par les sociétés dont ils font habilement la promotion.

On vend du rêve, de l’illusion, de l’intimité à caractère commercial. Les réseaux sociaux dans ce domaine comme d’ailleurs dans d’autres sont le royaume de la falsification et du mensonge. (le meilleur côtoie cependant la masse écrasante du pire).  C’est une sorte d’opium  du peuple qui instrumentalise les rêves de richesse et de beauté notamment pour vendre finalement  des produits d’une grande banalité. En fait à travers  des sortes de vidéos assez proches des clips des chanteurs où luxe beauté et extravagance sont sublimées mais dans le cas des influenceurs  pas vraiment à des fins artistiques?

Sur Instagram, les internautes ne manquent pas de ressources pour simuler une vie artificielle. Certains propriétaires d’appartements proposent notamment de les louer à la journée afin que des influenceurs puissent y réaliser une séance photo. Si cela ne suffit pas, il est par ailleurs possible de prendre possession d’un jet privé (à terre), afin de faire croire à une vie luxueuse.

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

 

 

On peut se demander si le gouvernement et sa justice sont réellement conscients des dangers qui menacent Renault. Ce groupe qui a réussi sous la houlette de Ghosn à devenir le premier acteur mondial connaît une crise qui pourrait bien le faire éclater. Preuve, le déclassement récent de sa note financière, aussi les énormes déficits enregistrés et les milliards de dévalorisations boursières de l’entreprise. Rien n’est réglé au sein de Renault quant à ses liens avec Nissan et Mitsubishi. Nissan qui est à l’origine de l’affaire Ghosn . L’objectif était clairement d’éjecter Carlos Ghosn et la France de Nissan. Par son immobilisme diplomatique coupable, la France a largement contribué à enfoncer Carlos Ghosn et en même temps Renault. Pire maintenant la France lance une information judiciaire qui viendra encore conforter Nissan dans ses velléités d’obtenir une certaine autonomie vis-à-vis de Renault voire même son indépendance. Encore une fois, Carlos Ghosn n’est pas un saint;  comme beaucoup de grands patrons,  il a confondu son portefeuille avec la trésorerie de son entreprise. Son autoritarisme et son orgueil en parfois dépassé les bornes. Pour autant,  Carlos Ghosn était un très grand patron qui d’abord a sauvé Renault, ensuite à sauvé Nissan pour enfin constituer le plus grand groupe d’automobiles. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement et de Macron en particulier aura été assez lamentable. Un véritable fiasco politique et économique qui se poursuit avec cette enquête qui intervient vraiment au mauvais moment. La moindre des choses aurait été d’attendre l’évolution du dossier judiciaire au Japon avant nous-mêmes de nous infliger une punition inutile. L’urgence maintenant est de sauver Renault et rapidement et non de plonger l’entreprise dans une crise encore plus profonde.

Un an après l’ouverture d’une enquête préliminaire, plusieurs juges d’instruction sont désormais chargés de prendre le relais des investigations, a précisé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans un communiqué, confirmant des informations de Reuters.

“Le 12 février 2020, le procureur de la République de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre X pour abus de biens sociaux, abus de biens sociaux aggravés, abus de confiance aggravés, recel de ces infractions, faux et usage, blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance aggravés, faits commis entre 2009 et 2020”, peut-on lire dans le document.

A l’intérieur même de Renault Carlos Ghosn compte quelques amis qui ont contribué a déstabiliser le groupe. En effet Renault ( qui ?) avait alerté la justice française l’an dernier après avoir découvert l’existence de paiements suspects entre 2011 et 2016 à un partenaire commercial de Renault-Nissan à Oman. Curieux qu’on n’ait rien dit quand Ghosn dirigeait e groupe !

L’ancien dirigeant, qui conteste les accusations portées à son encontre, affirme être victime d’un complot en raison de ses projets pour l’alliance automobile franco-japonaise.

Dans son communiqué, le parquet de Nanterre explique que les investigations menées dans le cadre de l’enquête préliminaire ont été étayées par des signalements des commissaires aux comptes de Renault et de Tracfin, organisme de Bercy chargé de la lutte contre le blanchiment et la fraude, ainsi que par la communication de rapports d’audits internes.

La désignation de juges d’instruction permettra de poursuivre ces investigations, “en particulier à l’étranger”, ajoute le parquet de Nanterre dans son communiqué.

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

Ghosn: information judiciaire en France pour enfoncer encore davantage Renault

 

 

On peut se demander si le gouvernement et sa justice sont réellement conscients des dangers qui menacent Renault. Ce groupe qui a réussi sous la houlette de Ghosn à devenir le premier acteur mondial connaît une crise qui pourrait bien le faire éclater. Preuve, le déclassement récent de sa note financière, aussi les énormes déficits enregistrés et les milliards de dévalorisations boursières de l’entreprise. Rien n’est réglé au sein de Renault quant à ses liens avec Nissan et Mitsubishi. Nissan qui est à l’origine de l’affaire Ghosn . L’objectif était clairement d’éjecter Carlos Ghosn et la France de Nissan. Par son immobilisme diplomatique coupable, la France a largement contribué à enfoncer Carlos Ghosn et en même temps Renault. Pire maintenant la France lance une information judiciaire qui viendra encore conforter Nissan dans ses velléités d’obtenir une certaine autonomie vis-à-vis de Renault voire même son indépendance. Encore une fois, Carlos Ghosn n’est pas un saint;  comme beaucoup de grands patrons,  il a confondu son portefeuille avec la trésorerie de son entreprise. Son autoritarisme et son orgueil en parfois dépassé les bornes. Pour autant,  Carlos Ghosn était un très grand patron qui d’abord a sauvé Renault, ensuite à sauvé Nissan pour enfin constituer le plus grand groupe d’automobiles. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement et de Macron en particulier aura été assez lamentable. Un véritable fiasco politique et économique qui se poursuit avec cette enquête qui intervient vraiment au mauvais moment. La moindre des choses aurait été d’attendre l’évolution du dossier judiciaire au Japon avant nous-mêmes de nous infliger une punition inutile. L’urgence maintenant est de sauver Renault et rapidement et non de plonger l’entreprise dans une crise encore plus profonde.

Un an après l’ouverture d’une enquête préliminaire, plusieurs juges d’instruction sont désormais chargés de prendre le relais des investigations, a précisé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans un communiqué, confirmant des informations de Reuters.

“Le 12 février 2020, le procureur de la République de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre X pour abus de biens sociaux, abus de biens sociaux aggravés, abus de confiance aggravés, recel de ces infractions, faux et usage, blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance aggravés, faits commis entre 2009 et 2020”, peut-on lire dans le document.

A l’intérieur même de Renault Carlos Ghosn compte quelques amis qui ont contribué a déstabiliser le groupe. En effet Renault ( qui ?) avait alerté la justice française l’an dernier après avoir découvert l’existence de paiements suspects entre 2011 et 2016 à un partenaire commercial de Renault-Nissan à Oman. Curieux qu’on n’ait rien dit quand Ghosn dirigeait e groupe !

L’ancien dirigeant, qui conteste les accusations portées à son encontre, affirme être victime d’un complot en raison de ses projets pour l’alliance automobile franco-japonaise.

Dans son communiqué, le parquet de Nanterre explique que les investigations menées dans le cadre de l’enquête préliminaire ont été étayées par des signalements des commissaires aux comptes de Renault et de Tracfin, organisme de Bercy chargé de la lutte contre le blanchiment et la fraude, ainsi que par la communication de rapports d’audits internes.

La désignation de juges d’instruction permettra de poursuivre ces investigations, “en particulier à l’étranger”, ajoute le parquet de Nanterre dans son communiqué.

 

Information médias : un certain ras le bol !

Information médias : un certain ras le bol !

 

Trop d’infos tuent l’info, ce que semblerait montrer la baisse d’intérêt des Français pour les médias. Des médias auxquels on accorde une confiance relative, moins de la moitié de la population. Peut-être aussi le résultat d’une certaine uniformisation des médias classiques dont beaucoup appartiennent désormais aux financiers. Quant aux médias publics, ils semblent  encore assez souvent sous influence du pouvoir en place. D’une façon générale , les médias souffrent sans doute d’une approche un peu trop superficielle et trop orientée des événements. D’après le baromètre « la confiance des Français dans les médias », réalisé par le cabinet Kantar pour le journal La Croix baromètre, 59% des Français interrogés suivent les nouvelles avec un intérêt « très grand » ou « assez grand », soit une baisse de 8 points par rapport à l’année précédente. Jamais ce chiffre n’était descendu aussi bas depuis le lancement du baromètre en 1987. À l’inverse, 41% des personnes interrogées ont un intérêt « assez faible » ou « très faible » pour les nouvelles.

La confiance envers les médias traditionnels connaît quant à elle un léger rebond, 46% des Français affichant leur confiance (+ 2 points). La radio reste le média avec le plus fort taux de confiance (50%), devant la presse écrite (46%) et la télévision (40%). Internet suscite une incrédulité jamais atteinte (23% de confiance). Les efforts des rédactions restent globalement peu perceptibles : un an après l’émergence des « gilets jaunes », 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations.

Le détail de ce baromètre est diffusé ce jeudi 16 janvier dans le journal La Croix, ainsi que sur le site la-croix.com. Ce baromètre a été réalisé par le cabinet Kantar pour La Croix entre le 2 et le 6 janvier 2020. Les entretiens ont été réalisés en face à face selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Information médias : un certain ras le bol !

Information médias : un certain ras le bol !

 

Trop d’infos tuent l’info, ce que sembleraient montrer la baisse d’intérêt des Français pour les médias. Des médias auxquels on accorde une confiance relative, moins de la moitié de la population. Peut-être aussi le résultat d’une certaine uniformisation des médias classiques dont beaucoup appartiennent désormais au financier. Quant aux médias publics, il semble encore assez souvent sous influence du pouvoir en place. D’une assemblée générale les médias souffrent sans doute d’une approche un peu trop superficiel et trop orienté des événements. D’après le baromètre « la confiance des Français dans les médias », réalisé par le cabinet Kantar pour le journal La Croix baromètre, 59% des Français interrogés suivent les nouvelles avec un intérêt « très grand » ou « assez grand », soit une baisse de 8 points par rapport à l’année précédente. Jamais ce chiffre n’était descendu aussi bas depuis le lancement du baromètre en 1987. À l’inverse, 41% des personnes interrogées ont un intérêt « assez faible » ou « très faible » pour les nouvelles.

La confiance envers les médias traditionnels connaît quant à elle un léger rebond, 46% des Français affichant leur confiance (+ 2 points). La radio reste le média avec le plus fort taux de confiance (50%), devant la presse écrite (46%) et la télévision (40%). Internet suscite une incrédulité jamais atteinte (23% de confiance). Les efforts des rédactions restent globalement peu perceptibles : un an après l’émergence des « gilets jaunes », 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations.

Le détail de ce baromètre est diffusé ce jeudi 16 janvier dans le journal La Croix, ainsi que sur le site la-croix.com. Ce baromètre a été réalisé par le cabinet Kantar pour La Croix entre le 2 et le 6 janvier 2020. Les entretiens ont été réalisés en face à face selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Information- Crise des médias: une crise aussi démocratique

Information- Crise des médias: une crise aussi démocratique

 

Si l’on se fie au  aux sondage notamment à  Kantar Public, seulement un Français sur deux fait confiance aux médias classiques (56 % cependant pour la radio). Il n’y aurait que de l’ordre de 31 % qui feraient confiance aux médias en ligne. À noter que 60 % environ s’intéressent à l’actualité. En cause, l’excès de peopolisation de  l’information aussi le mauvais traitement de l’information économique et politique. Les raisons sont connues les médias publics sous contrôle du pouvoir politique sont très influençables. Les médias privés  pour la plupart sont désormais dans les mains des financiers et les grands patrons. L’audience de ces grands médias ne cesse de diminuer au profit d’ailleurs des infos sur Internet. D’où la mise en accusation permanente des réseaux sociaux par les journalistes patentés des médias classiques.  on reproche aux réseaux sociaux et à Internet en général de manquer de professionnalisme, d’objectivité voire de diffuser des fake news.

 

L’inquiétude n’est pas seulement déontologique elle est aussi de nature corporatiste car les médias classiques connaissent une très grave crise économique qui se traduit régulièrement par des plans de réduction des journalistes et autres personnels. Du coup, ces médias  classique présentent  la caractéristique de se ressembler tous du Parisien à Libé. Et pour cause, les lignes éditoriales sur toutes alimentées par la reprise des mêmes informations fournies par les agences de presse, le gouvernement ou les institutions. Des informations souvent livrées brut de brut sans beaucoup d’analyse. Sans parler d’une orientation ultra libérale pour la plupart. La presse d’opinion a disparu depuis que les financiers ont mis la main sur les médias et la presse d’analyse est réduite à la portion congrue, le Monde y compris. Tous les médias ont sacrifié à la mode des gros titres et des photos. Pas étonnant dans ces conditions que les Français se tournent vers Internet qui, il est vrai, constitue cependant une véritable auberge espagnole où le pire côtoie le meilleur surtout sur les réseaux dits sociaux.

 

Avec un peu de persévérance on peut quand même trouver des les éléments d’analyse sur les innombrables sites qui sont les véritables concurrents des médias classiques. Cela avec des dés informations autrement plus fouillées et donc plus pertinentes. Certes 90 % des informations sur le net sont du niveau du caniveau mais les 10 % restants représentent une force informative 1000 ou 10 000 fois supérieures aux médias classiques. Les journalistes patentés font un mauvais procès au  nom du professionnalisme aux émetteurs d’informations du net car eux-mêmes le plus souvent ne sont capables de traiter les événements qu’en surface faute de temps, de compétences et en raison des influences qu’ils subissent et où qu’ils s’infligent. Le même phénomène est constaté aux Etats Unis et pour des raisons comparables .

 

En effet, c’est une véritable hécatombe des emplois dans la presse écrite américaine puisque les effectifs ont diminué d’environ 50 % en une dizaine d’années. En cause évidemment, l’émergence de nouveaux médias sur Internet où les effectifs officiels eux ont doublé. Mais il faut aussi compter les milliers de sites non professionnels qui chaque jour décortiquent l’information et contribuent à une meilleure analyse des événements politiques, économiques, sociaux et sociétaux la tendance est donc à la réduction globale tout médias confondus des journalistes professionnels du fait de la prolifération de sites généralistes ou spécialisés qui donnent un autre éclairage que celui trop convenu des agences de presse, des gouvernements ou des grandes entreprises.

Selon une étude de l’institut indépendant Pew Research Center. Les effectifs des journalistes de la presse écrite sont passés de 71.000 de 39.000 fin en moins de dix ans, la télévision, a vu ses effectifs quasiment inchangés (28.000 personnes), selon la même étude. Le nombre de journalistes officiant pour des sites d’information en ligne (non associés à un titre papier) a, lui, quasiment doublé, de 7.000 à 13.000, mais sa progression n’a pas suffi, loin s’en faut, à compenser la purge qu’ont connu les journaux dans le même temps. Au total, le nombre de journalistes travaillant dans une rédaction aux Etats-Unis a ainsi reculé de 23% en une dizaine d’année.

Affaire Ghosn : mise en cause, Rachida Dati objet d’une information judiciaire

Affaire Ghosn : mise en cause,  Rachida Dati objet d’une information judiciaire

 

 

Décidément Renault servait aussi de tirelire au PDG mais aussi à quelques amis comme Rachida Dati. L’ex-ministre de la Justice Rachida Dati (LR) se plaint d’une « instrumentalisation » politique après l’ouverture d’une information judiciaire sur les contrats de conseil passés par l’alliance Renault-Nissan. Des contrats qui lui ont  apporté 900 000 euros entre 2010 et 2021. Première observation, on se demande ce qu’une avocate comme Rachida Dati peut bien apporter comme conseil à un groupe aussi important que Renault, surtout compte tenu de ses compétences. Un groupe comme Renault a évidemment recourt à des cabinets de renom très spécialisés et n’a pas besoin d’une avocate qui par ailleurs passe une grande partie de son temps en politique et dans les salons mondains. Tout cela sent évidemment le copinage.

L’information judiciaire, qui porte sur des contrats signés lorsque Carlos Ghosn était le PDG du groupe automobile, a donc été ouverte l’été dernier pour des faits d’ »abus de biens sociaux » et de « corruption active et passive ».

L’information judiciaire « n’est pas ouverte contre moi » et « ça n’est pas une plainte de Renault à l’encontre de Rachida Dati » puisque le groupe a été « content de mes prestations en qualité d’avocat », a aussi assuré l’ancienne ministre.

« Subitement un avocat, pour des raisons très personnelles et très obscures, a souhaité déposer plainte contre moi en utilisant sa femme qui a acheté des actions Renault avant une assemblée générale », a-t-elle accusé, précisant avoir « déposé plainte contre cet avocat ». « Ca passera comme le reste », a conclu Mme Dati, actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris.

Selon une source proche du dossier, l’ancienne Garde des Sceaux, qui nie toute irrégularité, aurait touché 900.000 euros d’honoraires en tant qu’avocate entre 2010 et 2012.

Une enquête préliminaire avait été ouverte fin mai par le parquet national financier (PNF) après une plainte déposée le 17 avril par une actionnaire de Renault. Cette plainte visait Rachida Dati, Alain Bauer, mais aussi Carlos Ghosn et son épouse.

L’avocat de la plaignante, Me Jean-Paul Baduel, avait alors fait état de « soupçons » sur « l’usage inconsidéré des fonds de Renault » par son ancien PDG. « Les contrats sont douteux de par leurs montants, effectués au profit d’une filiale n’ayant aucune salarié », avait-il assuré.

 

L’information des grands médias en vacances pendant deux mois

L’information des grands médias en vacances pendant deux mois  

 

Comme d’habitude, l’information des grands médias est en vacances pendant environ deux mois. Cela vaut pour la presse écrite, les sites Internet ou encore la télé. Pour s’en persuader, il suffit de lire les sommaires à peu près tous identiques pour la simple raison que la ligne éditoriale se compose essentiellement des principales pages des agences de presse. Peu d’analyses, pas de travail d’investigation et surtout la place centrale aux faits divers. Certains grands sites ne changent même pas une ligne pendant les week-ends. On comprend évidemment que les grands médias vivent une grave crise économique. L’enjeu c’est la baisse du lectorat avec la rentabilité qui s’écroule. Du coup,  la qualité de l ‘information se réduit mais c’est un cercle vicieux qui fait encore diminuer l’audience. Dans la grande presse écrite ou à la télévision,  pour remplacer les vedettes en vacances pendant deux mois, on a recours aux deuxièmes ou troisièmes couteaux. Il est clair que ces intervenants ne veulent pas trop se mouiller pour ne pas fragiliser un peu plus leur fragile position dans les rédactions. Du coup, encore davantage que l’habitude par exemple dans les télés on assiste à de véritables discussions de bistrot, pas celle du café de Flore mais celle du troquet du quartier d’autant plus que les intervenants habituels sont également en congé. Même médiocrité pour les articles de la presse écrite, les sites Internet. La France à cette particularité de s’arrêter presque totalement au mois d’août sur le plan économique et d’être au ralenti en juillet. Une différence de taille avec la plupart des autres pays où les congés distribués sur six mois voire sur l’année. C’est tellement vrai que nombre d’entreprises sont complètement fermés en août, cela en plus en raison de la fermeture aussi de réseaux de transport. Une situation qui sans doute coûteux de l’ordre de 0,3 à 0,5 % du PIB car on ne rattrape pas certaines absences de production pendant l’été.

Information : le retour de la censure ?

Information : le retour de la censure ?

 

Macron veut une institution pour  lutter contre les fausses nouvelles. Tout cela renvoie en outre au concept d’objectivité ou de vérité qui est particulièrement subjectif. Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier, lors des campagnes électorales et pour  à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relèvent  en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnées quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques (voir par exemple les critiques de la cour des comptes sur le budget 2019). . Il y a aussi les médias- pour la  plupart dans les mains des financiers- qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. Dans le journal Le Point, on apprend que plusieurs journalistes ont rencontré Emmanuel macro à propos de la gestion des fausses nouvelles. Mais une gestion qui pourrait signifier une certaine forme de censure qui inquiète les médias. D’après le point, Emmanuel Macron a assuré que « le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. (…) Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité ». En gros, « il voudrait qu’une sorte de conseil, d’organisme, se charge de la vérification. Comme s’il y avait une part du journalisme qui consistait à vérifier des choses, et une autre part qui consisterait à raconter n’importe quoi »,

Cet organisme serait financé par des fonds publics, ce qui serait synonyme d’une nationalisation « partielle et de l’intérieur d’une partie des journaux ». Une idée « complètement délirante », selon le directeur du Point. De plus, l’instauration de la loi « fake news », qui ne concerne que des périodes électorales délimitées et « place les pouvoirs publics en situation de délimiter le vrai et le faux », précise-t-il, donne une autre lecture aux propos tenus par le président.

« Les propos du chef de l’État commencent à se comprendre de manière un peu différente,  On se dit ‘est-ce qu’il ne va pas y avoir une espèce de CSA de la presse ? » Une idée que réfute totalement le directeur du Point : « Je suis désolé, mais non ! Non, non, non, non, non, non, non, serine-t-il. Nous sommes responsables devant nos lecteurs. Si nous écrivons n’importe quoi, nos lecteurs vont nous sanctionner. Ils ne vont plus nous acheter ».

 

Appel pour la création d’une Agence nationale de l’éducation à l’information

Appel pour la création d’une Agence nationale de l’éducation à l’information

 

Jérôme Bouvier, président de Journalisme et Citoyenneté, organisateur des Assises du journalisme, lance un appel pour l’éduction à la formation. Il propose notamment une  agence pour coordonner l’action dans ce domaine. Il parle cependant peu du fait que la plupart des grands médias sont désormais dans les mains de financiers. Des média clairement au service de leurs intérêts économiques   et de leur idéologie.

 

 

« Nous sommes entrés dans cette période incertaine ou la vérité – la vérité d’un fait – est de plus en plus souvent perçue comme une opinion. Une opinion comme une autre! Chacun prend conscience du danger extrême que cela fait encourir à nos démocraties. De l’obscurantisme ensanglanté du terrible mois de janvier 2015 aux enjeux électoraux les plus décisifs de la planète, en passant par le quotidien de nos enfants soumis à chaque instant à un bombardement d’informations, d’images et d’émotions dont ils ne connaissent pas la provenance. Il faut peut être une loi, comme l’a souhaité le président de la République, pour lutter contre ces « fake news » qui distillent leur venin dans notre conversation nationale (il suffit de s’attarder quelques instants sur les réseaux sociaux pour mesurer à quel point les « espaces de dialogue » ne sont trop souvent que des  égouts à ciel ouvert…) : une loi comme signal politique en tous cas pour empêcher les plateformes de jouer en toute impunité au marchand d’armes de la désinformation (« Je transporte le vrai, le faux, peux importe! Je transporte! »). Mais qui ne voit le risque d’une Ligne Maginot qui passerait à côté de l’essentiel : à savoir notre capacité individuelle et collective à apprendre l’information. Apprendre à chacun de nous à s’informer. A mettre en éveil notre sens critique. A allumer dans l’esprit de chaque enfant cette petite veilleuse qui lui fera se demander à chaque fois qu’il regarde son smartphone : d’où vient cette information? Qui me la propose? Au moment où un consensus se dessine pour affirmer que l’éducation à l’information est un enjeu de société majeur pour nos démocraties, il convient de se doter d’une boite à outils adaptée. Nos territoires fourmillent d’initiatives. Enseignants, formateurs, journalistes, médias associatifs de proximité ou grands journaux multiplient les démarches. Ils interviennent dans les établissements scolaires, créent des plateformes d’échange entre les acteurs, inventent des modules éducatifs adaptés aux usages des jeunes publics. La diversité et le nombre des projets que nous recevons chaque année aux Prix de l’éducation à l’information des Assises internationales du journalisme à Tours témoignent de cette formidable mobilisation citoyenne.  Si louable soit elle, cette énergie ne suffira pas! Faute de moyens, de formation adaptée, de coordination et de partages d’expériences, elle se réduit trop souvent à une intervention unique d’un journaliste dans une classe, sans capacité d’entreprendre un travail sur la durée. S’adresser à des publics qui ont perdu depuis longtemps le contact avec  l’actualité telle qu’elle est racontée par les médias classiques ne s’improvise pas. Apprendre à s’informer, ça s’apprend ! Tous les acteurs en conviennent, il manque une structure partagée qui rassemble la puissance publique et la société civile pour définir les objectifs, réfléchir à un corpus de recherche, élaborer les stratégies, concevoir les formations et  mettre en mouvement de façon coordonnée une vraie politique d’éducation à l’information. Il manque une Agence Nationale de l’Education à l’Information! Il existe un socle à partir duquel construire cette agence : le Clemi (Centre pour l’Education aux Médias et à l’Information). Malgré son insuffisance de moyens, cette structure qui dépend du ministère de l’Education nationale fournit un travail remarquable auprès des établissements scolaires. Il y a là une expertise à partir de laquelle il est possible de se déployer au service de toute la société civile, de tous les ministères concernés. Sortir de l’école afin de pouvoir intervenir partout où se construisent les citoyens de demain : le ministère de la Culture avec tous les potentialités qu’offrent le réseau irremplaçable des bibliothèques et les médiathèques, l’égalité des territoires, l’égalité entre les femmes et les hommes, la jeunesse, le numérique ; l’Intérieur ou la Santé pour les interventions en milieu hospitalier ou dans l’univers carcéral ; sans oublier l’Agriculture en charge de l’enseignement professionnel agricole. Une structure transverse  donc, collaborative, en prise avec les territoires et les acteurs de la société civile les plus concernés, les mouvements d’éducation populaire, les journalistes et les médias. La création de l’Agence nationale de l’éducation à l’information posera sans doute quelques questions de Meccano administratif. Doit-elle être rattachée à Matignon? À un grand ministère? La Culture ou l’Education? Quels moyens lui donner, quelle administration pour ne pas en faire un « machin » inefficace? Faut-il même la rattacher à une structure existante comme l’Agence de lutte contre l’Illettrisme? Autant de questions légitimes, mais secondaires par rapport aux enjeux et au formidable signal politique que l’Agence permettra. Il n’y aura pas d’information de qualité sans éducation à l’information! Elle doit avoir toute sa place aux côtés des fondamentaux sans lesquels elle perd son sens : des médias libres, indépendants, économiquement viables, rigoureux, exigeants accompagnés d instances  d’autorégulation pertinentes. Autant de sujets dont les professionnels vont débattre aux Assises Internationales du Journalisme cette semaine à Tours pour nourrir utilement le débat parlementaire qui vient. »

Information judiciaire : « ça m’agace » Ferrand)

Information judiciaire : « ça m’agace » Ferrand)

  • Ça m’agace a déclaré Richard Ferrand qui a cependant a estimé mardi que la décision du parquet national financier relevait du cours normal de la procédure judiciaire. “Aujourd‘hui vous comme moi nous ne connaissons qu‘une seule décision de justice, celle qui reconnaît par le classement sans suite que je n‘ai rien commis d‘illégal ni d‘immoral”, a-t-il réagi sur le plateau de BFM TV. “Ensuite, une association a souhaité poursuivre et s‘acharner. Comme on est en droit français dans une logique qui fait que quand quelqu‘un dépose une plainte, on l‘examine, moi j‘ai confiance dans la justice de mon pays, j‘ai ma conscience et donc la justice doit passer”, a-t-il poursuivi. “Ca m‘agace évidement, quand on est mis en cause et que l‘on sait au fond de soit que l‘on a rien commis, c‘est agaçant”, a-t-il ajouté. Juridiquement Richard Ferrand est lavé  dans l’affaire des mutuelles de Bretagne qu’il a dirigée  de 1998 à 2012 grâce à un jugement t « sur mesure » du tribunal de Brest qui laisse pantois !  Reste que la motivation du tribunal paraît un peu douteuse. Le procureur de la république a en effet considéré que l’affaire  pouvait être classé sans suite au motif qu’il n’a pas commis d’infraction au code de la mutualité et qu’il n’était pas avéré que les mutuelles Bretagne assume un rôle de service public. Le procureur de Brest a donc annoncé le classement sans suite de l’enquête visant Richard en invoquant notamment la prescription. «Les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie» ne sont, elles, «pas constituées, faute d’un préjudice avéré», a-t-il précisé. S’agissant d’un éventuel délit de prise illégale d’intérêts, «la question est apparue complexe» et «le parquet de Brest aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire», a expliqué le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé. «Il convenait toutefois de vérifier au préalable si l’infraction éventuelle (…) n’était pas prescrite», ce qui est le cas depuis le 19 juin 2015», a-t-il souligné. Dans cette affaire, révélée par le Canard Enchaîné le 24 mai dernier, Richard Ferrand, est soupçonné d’avoir favorisé sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. Le 19 juin, il était contraint de démissionner de son poste de ministre de la Cohésion des territoires. Force est de constater les explications du procureur sont assez alambiquées. Les mutuels de Bretagne n’appartiennent pas juridiquement un service public mais dans les faits elles en assurent le rôle. ” Le parquet dit qu‘il aurait pu envisager l‘ouverture d‘une information pour prise illégale d‘intérêt, mais souligne que la jurisprudence ne permet pas d‘affirmer que les Mutuelles de Bretagne ont effectué une mission de service public au sens du droit pénal et que l‘infraction éventuelle est prescrite !
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