Archive pour le Tag 'Influenceurs'

Cryptomonnaies : les influenceurs rappelés à l’ordre

Cryptomonnaies : les influenceurs rappelés à l’ordre

 

Depuis une loi de juin 2023, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) contrôle les influenceurs, même basés à l’étranger, s’ils ciblent les consommateurs français, infligeant jusqu’à 100.000 euros d’amendes s’ils font la promotion de produits non autorisés.

Les autorités françaises s’efforcent de réguler la spéculation sur les cryptomonnaies et les influenceurs qui en font la promotion, sans pouvoir empêcher le recours aux plateformes étrangères où se ruent ceux qui rêvent de faire fortune en quelques jours.

Les aspirants spéculateurs peuvent trouver sur les réseaux sociaux des milliers d’experts qui, graphiques à l’appui, proposent leurs conseils pour miser sur les variations de quelque 9.000 cryptomonnaies – des plus établies comme le Bitcoin à celles qui ne reposent que sur le nom d’une personnalité comme la «Trump coin» ou le «Hawk Tuah», lancée par une jeune fille qui a fait le buzz pour des propos salaces dans une vidéo.

La France, où la réglementation sur les cryptomonnaies est l’une des plus strictes au monde, utilise une armée de régulateurs pour tenter de surveiller la marée de comptes YouTube, Instagram ou TikTok de pseudo-experts qui font miroiter le doublement de votre mise en un jour. Ils vendent des formations ou prennent des commissions si on utilise les plateformes de courtage qu’ils recommandent. Depuis une loi de juin 2023, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) contrôle les influenceurs, même basés à l’étranger, s’ils ciblent les consommateurs français, infligeant jusqu’à 100.000 euros d’amendes s’ils font la promotion de produits non autorisés.

Terrorisme : des influenceurs algériens dans le viseur de la justice

Terrorisme : des influenceurs algériens dans le viseur

Trois influenceurs franco-algériens de la région lyonnaise ont été signalés pour des vidéos haineuses, a annoncé lundi 6 janvier Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ces signalements interviennent dans un contexte de vigilance accrue des autorités, alors que trois influenceurs algériens ont déjà été interpellés à Brest (Finistère), Echirolles (Isère) et Montpellier (Hérault) ces derniers jours pour provocation directe à un acte de terrorisme, apologie du terrorisme, ou encore provocation publique à commettre un crime. Franceinfo revient sur leurs profils.

Les trois influenceurs franco-algériens de la région lyonnaise sont dans le viseur des autorités pour des vidéos haineuses, a annoncé lundi la préfecture, confirmant une information d’Actu Lyon(Nouvelle fenêtre)« Plusieurs influenceurs appelant à la haine ou à la violence dans des vidéos publiées sur TikTok ont été signalés aux autorités compétentes par la préfecture du Rhône à Lyon », a écrit sur X Fabienne Buccio.

Des influenceurs  qui se trompent évidemment d’époque, de démocratie et de société. Bref sur le même discours violent, infantile et irresponsable qui malheureusement peut pénétrer certains esprits fragiles et manipulables.

 

Internet-Des influenceurs surtout de pub !

Internet-Des influenceurs surtout de pub !

 

 

Les influenceurs font surtout de la pub déguisée d’après une étude en France de la direction de la concurrence et une étude européenne.  Bruxelles a notamment  décortiqué les publications de 576 influenceurs (dont 82 comptant plus d’un million d’abonnés) sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, X, Snapchat, Twitch) à travers 22 États membres ainsi qu’en Norvège et en Islande. Le résultat est sans appel : la quasi-totalité (97%) des influenceurs publiaient « des contenus commerciaux », mais seulement un cinquième d’entre eux « indiquaient systématiquement » et clairement qu’il s’agissait d’une publicité. Il s’agit pourtant d’une exigence du droit de l’UE en matière de protection des consommateurs.

En France, la Répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ».

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », selon la DGCCRF.

Société -Des influenceurs surtout de pub !

Société -Des influenceurs surtout de pub !

 

Les influenceurs font surtout de la pub déguisée d’après une étude en France de la direction de la concurrence et une étude européenne.  Bruxelles a notamment  décortiqué les publications de 576 influenceurs (dont 82 comptant plus d’un million d’abonnés) sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, X, Snapchat, Twitch) à travers 22 États membres ainsi qu’en Norvège et en Islande. Le résultat est sans appel : la quasi-totalité (97%) des influenceurs publiaient « des contenus commerciaux », mais seulement un cinquième d’entre eux « indiquaient systématiquement » et clairement qu’il s’agissait d’une publicité. Il s’agit pourtant d’une exigence du droit de l’UE en matière de protection des consommateurs.

En France, la Répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ».

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », selon la DGCCRF.

Des influenceurs surtout de pub !

Des influenceurs surtout de pub !

 

Les influenceurs font surtout de la pub déguisée d’après une étude en France de la direction de la concurrence et une étude européenne.  Bruxelles a notamment  décortiqué les publications de 576 influenceurs (dont 82 comptant plus d’un million d’abonnés) sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, X, Snapchat, Twitch) à travers 22 États membres ainsi qu’en Norvège et en Islande. Le résultat est sans appel : la quasi-totalité (97%) des influenceurs publiaient « des contenus commerciaux », mais seulement un cinquième d’entre eux « indiquaient systématiquement » et clairement qu’il s’agissait d’une publicité. Il s’agit pourtant d’une exigence du droit de l’UE en matière de protection des consommateurs.

En France, la Répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ».

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », selon la DGCCRF.

Santé: Le rôle néfaste des influenceurs

Influenceurs et santé : le danger

Influenceurs et santé : le danger

Les réseaux sociaux constituent un territoire marketing et commercial essentiel pour toutes les entreprises. Un état de fait qui place les influenceurs au centre du jeu, y compris dans le secteur de la santé, pourtant considéré comme « non marchand » en France. Comme dans d’autres domaines, ces personnalités suivies, voire adulées sur les plates-formes en ligne, sont pourtant en mesure d’influencer la perception des consommateurs envers les acteurs de la santé. Parmi les plus suivis, citons : Michel Cymes (140 000 followers sur Instagram et 371 800 sur TikTok) ou encore Marine Lorphelin (984 000 followers sur Instagram et 17 800 sur TikTok) au sein de l’hexagone, mais aussi de Dr Mike Varshavski (4,5 millions de followers sur Instagram et 2 millions sur TikTok), outre-Atlantique.

par
Loick Menvielle
Professor, Management in Innovative Health Chair Director, EDHEC Business School

Léna Griset
Research Assistant, EDHEC Business School

Rupanwita Dash
Senior Research Assistant, EDHEC Business School
dans The conversation

La réalité de cette influence constitue l’une des conclusions de notre dernière étude (à paraître), réalisée dans le cadre de la chaire « Management in Innovative Health » de l’EDHEC Business School. Nous relevons notamment dans cette enquête menée auprès de 630 personnes que les influenceurs jouent un rôle clé dans la confiance que les individus accordent aux marques. Autrement dit, dans un monde où les patients cherchent souvent des conseils fiables dans la mer agitée des informations en ligne, l’influenceur parlant de santé reste perçu comme un conseiller virtuel de confiance.

Au travers de notre étude, menée en France auprès de plus de 600 répondants (dont une grande partie est constituée des jeunes et utilisateurs des réseaux sociaux), il apparait que près de 40 % de la population interrogée semble attribuer une certaine importance à l’homophilie, c’est-à-dire la similarité perçue, lorsqu’il s’agit d’évaluer le niveau d’expertise des influenceurs.

De plus, près d’un tiers des participants estime que l’interaction avec des influenceurs du domaine de la santé les incite à considérer ces derniers comme des experts en médecine. Enfin, dans environ un cas sur quatre, la fiabilité des informations médicales diffusées par les influenceurs dépend non seulement des similitudes perçues avec ces derniers, mais également de la manière dont ils interagissent avec leur communauté.

Ainsi, plus la ressemblance est forte et plus il existe un niveau d’interaction élevé, plus cela impactera positivement la fiabilité des recommandations émises, augmentant de façon significative la confiance vis-à-vis des marques de médicaments précis.

Nos résultats confirment donc d’autres études récentes qui montrent que ces influenceurs, de par leur dynamique interpersonnelle unique avec leurs followers, peuvent être plus efficaces que les célébrités ou les publicités traditionnelles dans la construction de la confiance des consommateurs envers une marque.

Ces analyses ont des implications clés pour les praticiens du marketing et les entreprises de santé. La recherche souligne la nécessité d’une évaluation plus nuancée des influenceurs, prenant en compte leur expertise, leur interactivité, leur fiabilité et leur homophilie, pour accroître la confiance envers une marque et atteindre des résultats marketing souhaitables. Pour les influenceurs eux-mêmes, maintenir leur expertise et leur fiabilité est par ailleurs essentiel pour rester pertinents.

Cependant, il est essentiel que les acteurs pharmaceutiques et les parties prenantes impliquées dans la délivrance de soins de santé appréhendent et ne mésestiment pas la place et le rôle de ces influenceurs. Bien que le contexte réglementaire français impose un cadre strict concernant la communication et la publicité dans le domaine de la santé, il devient nécessaire pour toutes les parties prenantes du secteur médical d’investir ce champ de réflexion duquel elles ne peuvent se tenir à distance.

L’accélération du phénomène des influenceurs santé aux États-Unis – songeons par exemple au scandale de l’Ozempic, un antidiabétique détourné pour perdre du poids abondamment recommandé en ligne –, doit notamment nous faire prendre conscience de l’anticipation nécessaire de phénomènes sur lesquels les acteurs pharmaceutiques et médicaux n’auraient plus le pouvoir, notamment en termes de communication et de message transmis aux patients.

Alors que les réseaux sociaux influencent notre perception de l’information et de la santé, les entreprises sont donc confrontées à un réel défi engendré par la nécessité de s’adapter et de naviguer dans ce paysage complexe dans le respect qu’imposent les normes éthiques.

Dans un monde hyperconnecté, si les influenceurs de santé constituent des alliés précieux pour les entreprises, seules les marques du secteur qui sauront établir des relations de confiance authentiques avec leur public parviendront à obtenir un avantage décisif sur leurs concurrents. Or, cette confiance ne pourra être acquise et soutenue que par des pratiques éthiques irréprochables, impliquant de fait une transparence totale vis-à-vis du bien-être du public. En définitive, c’est en alliant pouvoir d’influence et éthique que les marques du secteur de la santé se forgeront une réputation solide et durable, fondée sur une confiance sincère et réciproque des principaux acteurs.

Populisme- Le ministre de l’économie soutient les influenceurs

Populisme- Le ministre de l’économie soutient les influenceurs !

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.D’une certaine manière il reprend la posture de Macron qui lui sa coquine avec les vedettes des réseaux sociaux. À quand un ministre de l’économie ou un président déguisé en drag queen ?

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Populisme- Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

Populisme- Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

Le ministre de de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Ficsalité: des influenceurs épinglés

Ficsalité: des influenceurs épinglés

La chasse aux influenceurs sur le plan fiscal a commencé ; elle vise ceux qui utilisent leur pseudo expérience personnelle pour favoriser la vente de produits qu’il est rémunère. Bref au mieux des agents de publicité au pire des commerciaux non déclarés. Sans parler de la dangerosité éventuelle des produits.

la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a épinglé trois nouveaux influenceurs, accusés de diverses malversations. Coup sur coup, l’institution a publié sur Twitter les noms de Julien Bert, Laura Agogue et Rym Renom.

Dans le détail, Julien Bert, deux millions d’abonnés sur Instagram, n’a «pas indiqué le caractère publicitaire des publications (stories)». Ce qui pourrait «laisser croire au consommateur que la recommandation est faite sous l’angle de l’expérience personnelle». De plus, l’influenceur s’est joué de ses fans en les laissant «croire à la possibilité de gains certains et réguliers en utilisant un service de copy trading».

Rym Renom, 1,8 million d’abonnés sur Instagram, a elle aussi fait la promotion de produits sans mentionner qu’il s’agissait d’un partenariat rémunéré avec la marque et que les publications avaient une intention commerciale. De plus, elle avait «diffusé du contenu donnant l’impression qu’un service d’injections d’acide hyaluronique [...] était licite alors qu’il ne l’était pas». Un fait d’autant plus grave que le prestataire ne disposait de la qualité de médecin.

Enfin, Laura Agogue – plus connue sous le pseudonyme de mam_active, est également accusée d’avoir vanté à ses 134.000 abonnées Instagram plusieurs produits sans préciser qu’il s’agissait d’un partenariat rémunéré.

Influenceurs : un métier d’arnaqueur dénoncé par le gouvernement

Influenceurs : un métier d’arnaqueur dénoncé par le gouvernement


Les députés ont voté à l’unanimité, mercredi 31 mai, une proposition de loi transpartisane pour réguler le secteur critiqué des influenceurs. Accusations de fraudes ou d’arnaques, promotions de remèdes inefficaces ou dangereux, partenariats non explicites… Les agissements d’une partie des influenceurs a placé tout le milieu dans le viseur des autorités et des législateurs.

Le texte, adopté à l’unanimité (194 votants) comme à chaque étape de sa navette parlementaire, prévoit d’interdire la promotion de certaines pratiques, comme la chirurgie esthétique, ou « l’abstention thérapeutique ». Il interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. La proposition de loi prohibe la promotion de produits contenant de la nicotine, et rappelle la soumission à la loi Evin. Le texte empêche également de promouvoir des abonnements à des pronostics sportifs, et cantonne la promotion de jeux de hasard et d’argent aux seules plateformes qui permettent d’interdire l’accès à la vidéo aux mineurs.

Le texte espère aussi toucher les influenceurs opérant depuis l’étranger, à Dubaï notamment. Il impose à ceux qui exercent depuis l’extérieur de l’UE, la Suisse, ou l’espace économique européen, de souscrire une assurance civile dans l’UE pour indemniser des victimes. Ils devront également désigner un représentant légal dans l’UE.Parmi les six premiers influenceurs visés, on retrouve quatre candidats (ou anciens candidats) de télé-réalité. Illan Castronovo, 29 ans, a été découvert dans la première saison de l’émission «Dix couples parfaits» en 2017 sur NT1 (devenu TFX). Simon Castaldi, 23 ans, fils du présentateur Benjamin Castaldi, est apparu pour la première fois à la télévision en 2021 dans l’émission «Les princes et princesses de l’amour» sur W9. Capucine Anav, 32 ans, s’est fait connaître dans «Secret Story» sur TF1 en 2012 et a été chroniqueuse dans l’émission de Cyril Hanouna «Touche pas à mon poste» sur C8 entre 2016 et 2017. Anthony Matéo, 30 ans, a été découvert dans l’émission «La Belle et ses Princes presque charmants» sur W9 en 2013. Quant à Gaetan Debled et Léa Monchicourt, il s’agit d’un couple d’influenceurs, parents de quatre enfants, dont la mère a participé à l’émission «Les Mamans» sur 6Ter.

La polémique ces derniers mois entre le rappeur Booba et Magali Berdah, la patronne de l’agence Shauna Event, ainsi que le combat mené par plusieurs collectifs avaient mis sur le devant de la scène les dérives de certains influenceurs. Entre arnaques financières, promotions de contrefaçons, sites de «dropshipping», publicités déguisées ou colis jamais livrés… Une action collective en justice avait par exemple été lancée fin janvier par des dizaines de personnes estimant avoir été arnaquées en investissant dans des produits financiers vantés par le couple Marc et Nadé Blata, exilé à Dubaï.

une loi pour réguler les arnaques des influenceurs

une loi pour réguler les arnaques des influenceurs

Les députés ont voté à l’unanimité, mercredi 31 mai, une proposition de loi transpartisane pour réguler le secteur critiqué des influenceurs. Accusations de fraudes ou d’arnaques, promotions de remèdes inefficaces ou dangereux, partenariats non explicites… Les agissements d’une partie des influenceurs a placé tout le milieu dans le viseur des autorités et des législateurs.

Le texte, adopté à l’unanimité (194 votants) comme à chaque étape de sa navette parlementaire, prévoit d’interdire la promotion de certaines pratiques, comme la chirurgie esthétique, ou « l’abstention thérapeutique ». Il interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. La proposition de loi prohibe la promotion de produits contenant de la nicotine, et rappelle la soumission à la loi Evin. Le texte empêche également de promouvoir des abonnements à des pronostics sportifs, et cantonne la promotion de jeux de hasard et d’argent aux seules plateformes qui permettent d’interdire l’accès à la vidéo aux mineurs.

Le texte espère aussi toucher les influenceurs opérant depuis l’étranger, à Dubaï notamment. Il impose à ceux qui exercent depuis l’extérieur de l’UE, la Suisse, ou l’espace économique européen, de souscrire une assurance civile dans l’UE pour indemniser des victimes. Ils devront également désigner un représentant légal dans l’UE.

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

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