Archive pour le Tag 'Influenceurs'

Arnaque des influenceurs: Une loi pour réguler

Arnaque des influenceurs: Une loi pour réguler

Les députés ont voté à l’unanimité, mercredi 31 mai, une proposition de loi transpartisane pour réguler le secteur critiqué des influenceurs. Accusations de fraudes ou d’arnaques, promotions de remèdes inefficaces ou dangereux, partenariats non explicites… Les agissements d’une partie des influenceurs a placé tout le milieu dans le viseur des autorités et des législateurs.

Le texte, adopté à l’unanimité (194 votants) comme à chaque étape de sa navette parlementaire, prévoit d’interdire la promotion de certaines pratiques, comme la chirurgie esthétique, ou « l’abstention thérapeutique ». Il interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. La proposition de loi prohibe la promotion de produits contenant de la nicotine, et rappelle la soumission à la loi Evin. Le texte empêche également de promouvoir des abonnements à des pronostics sportifs, et cantonne la promotion de jeux de hasard et d’argent aux seules plateformes qui permettent d’interdire l’accès à la vidéo aux mineurs.

Le texte espère aussi toucher les influenceurs opérant depuis l’étranger, à Dubaï notamment. Il impose à ceux qui exercent depuis l’extérieur de l’UE, la Suisse, ou l’espace économique européen, de souscrire une assurance civile dans l’UE pour indemniser des victimes. Ils devront également désigner un représentant légal dans l’UE.

une loi pour réguler les arnaques des influenceurs

une loi pour réguler les arnaques des influenceurs

Les députés ont voté à l’unanimité, mercredi 31 mai, une proposition de loi transpartisane pour réguler le secteur critiqué des influenceurs. Accusations de fraudes ou d’arnaques, promotions de remèdes inefficaces ou dangereux, partenariats non explicites… Les agissements d’une partie des influenceurs a placé tout le milieu dans le viseur des autorités et des législateurs.

Le texte, adopté à l’unanimité (194 votants) comme à chaque étape de sa navette parlementaire, prévoit d’interdire la promotion de certaines pratiques, comme la chirurgie esthétique, ou « l’abstention thérapeutique ». Il interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. La proposition de loi prohibe la promotion de produits contenant de la nicotine, et rappelle la soumission à la loi Evin. Le texte empêche également de promouvoir des abonnements à des pronostics sportifs, et cantonne la promotion de jeux de hasard et d’argent aux seules plateformes qui permettent d’interdire l’accès à la vidéo aux mineurs.

Le texte espère aussi toucher les influenceurs opérant depuis l’étranger, à Dubaï notamment. Il impose à ceux qui exercent depuis l’extérieur de l’UE, la Suisse, ou l’espace économique européen, de souscrire une assurance civile dans l’UE pour indemniser des victimes. Ils devront également désigner un représentant légal dans l’UE.

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Influenceurs: des commerciaux

Influenceurs: des commerciaux !

Par Camille Lacan
Maître de Conférences en Sciences de Gestion et du Management, IAE de Perpignan, Université de Perpignan

Alice Crépin
Professeure assistante en marketing, ESSCA École de Management

dans the Conversation

Une réflexion intéressante au moment où le gouvernement s’apprête à réguler les influenceurs dont le vrai métier est de faire du business NDLR

Les influenceurs ont largement investi la sphère digitale depuis ces dix dernières années. Avec l’essor des réseaux sociaux numériques tels que TikTok, YouTube ou bien encore Instagram, ils ont acquis de larges audiences, de quelques milliers à plusieurs millions d’internautes pour certains d’entre eux, devant lesquelles ils partagent leurs passions, style de vie ou encore bons plans et astuces.

Si leur pouvoir d’influence est incontestable, leurs recommandations sont aujourd’hui de plus en plus remises en cause. À la frontière entre conseil amical et publicité, les pratiques d’une partie des influenceurs restent floues, ambiguës, voire trompeuses. Des scandales ont notamment éclaté concernant des « dropshipping » abusifs (achat de produits sur des sites pour les revendre plus cher sur son propre magasin en ligne), des recommandations vantant les mérites d’un produit jamais testé ni même acheté ou encore de la promotion d’arnaques.

Alors qu’en France, les victimes d’influenceurs s’organisent à travers le collectif AVI, la résistance des internautes s’organise également via les réseaux sociaux : c’est la désinfluence.

Le hashtag #deinfluencing accumule aujourd’hui plus de 277 millions de vues sur TikTok (réseau social où cette tendance est apparue). La « désinfluence » (« deinfluencing » en anglais) constitue la dernière tendance digitale de résistance à la surconsommation.

Elle renvoie à une prise de parole des internautes qui questionnent leur rapport à l’influence et à la surconsommation et qui dénoncent des pratiques d’influence peu éthiques, voire fallacieuses. Alors que les réseaux sociaux ont permis aux influenceurs (et aux marques) de produire un flot incessant de recommandations, leur impact économique et environnemental est questionné.

Les contenus produits avec ce hashtag peuvent prendre la forme de listes de produits « tendance » sur la plate-forme qu’ils n’achèteront pas (« things you cannot convince me to buy ») ou encore le partage d’expériences négatives de consommation visant à convaincre de ne pas acheter ces produits.

Pour l’instant très viral sur TikTok, notamment à l’encontre de certains influenceurs beauté, ce mouvement pourrait s’étendre vers d’autres réseaux sociaux et d’autres domaines face à des influenceurs parfois peu regardants sur les produits qu’ils recommandent.

La recherche académique permet de mieux comprendre ce mouvement de défense des consommateurs contre les tentatives de persuasion existantes sur les réseaux sociaux. De nombreuses théories sociologiques et marketing traitant de la création virtuelle de liens sociaux et de pratiques publicitaires éclairent ce phénomène.

Tout d’abord, les influenceurs créent une relation « para-sociale » avec leurs abonnés. Cette relation est développée à distance avec un personnage médiatique. Bien qu’unilatérale, elle se fonde sur le sentiment d’intimité et un lien psychologique affectif. Le public croit et comprend le personnage médiatique. Une telle relation peut se développer avec des personnages de séries télévisées, des artistes et… des producteurs de contenu.

Plusieurs recherches ont mis en avant qu’une relation parasociale constituait un vecteur puissant de l’intention d’achat sur les réseaux sociaux. Les professionnels du marketing ayant fait le même constat, les influenceurs sont devenus un outil de publicité très populaire. Le marketing de l’influence représente une industrie dépassant les 16 milliards de dollars en 2022.

Cette collaboration entre marques et influenceurs peut prendre de multiples formes, comme des envois de produits gratuits, des vidéos sponsorisées, des voyages luxueux… Et elle ne passe pas inaperçue aux yeux des consommateurs.

Cette remise en question de l’activité des influenceurs découle d’une perte de confiance des consommateurs, ainsi qu’à un environnement économique et écologique qui semble plus fragile et qui invite à la remise en question. Les consommateurs participant au mouvement #deinfluencing s’inscrivent dans une forme de rejet du contenu publicitaire déguisé, souvent très éloigné des valeurs actuelles de durabilité.

Cette perte de confiance peut provenir de déceptions à la suite d’achat de produits, de l’accroissement des contenus rémunérés ou encore de l’apparition de pratiques abusives. Ainsi, la sponsorisation est source de méfiance de la part des consommateurs, car il devient difficile de faire confiance au jugement d’un influenceur lorsque celui-ci est rémunéré par la marque. Le manque de transparence crée un sentiment de défiance, voire un sentiment de trahison.

Nous pouvons prendre l’exemple récent de Mikayla Noguiera, maquilleuse et star américaine des réseaux sociaux, qui a fait scandale en faisant un placement de produit pour un mascara L’Oréal considéré comme mensonger par les internautes (ceux-ci la soupçonnant d’avoir utilisé de faux cils). Les rumeurs d’escroquerie et d’abus de confiance se développent également en France, ce qui participe d’autant plus à cette remise en question de la crédibilité des influenceurs.

Au-delà de ce problème de confiance dans la performance des produits conseillés par les influenceurs, ceux-ci, en se professionnalisant, développent un style de vie de plus en plus éloigné de celui de leurs followers. Ils perdent en proximité avec eux et ne représentent plus le consommateur. Leur statut se rapproche alors d’un ambassadeur de marque, peu connecté aux problématiques réelles de leurs abonnés.

Dernièrement, la marque de cosmétiques Tarte a organisé un voyage très luxueux pour un groupe d’influenceurs, afin de promouvoir un lancement de produit. Ce voyage a été décrié par les internautes qui y ont vu un manque de sensibilité de la marque aux questions écologiques et à la situation économique actuelle (les influenceurs ayant été envoyés à Dubaï par avion en classe business puis logés dans un hôtel luxueux).

Cette tendance à la désinfluence vise donc à rompre le discours positif d’influenceurs sur certains produits, en le remplaçant par un contre-discours de consommateurs ordinaires soumis à des contraintes plus proches de la majorité des consommateurs (budgétaires, de limitation d’espace de stockage, de prise en compte de l’écologie, etc.).

Mieux éduqués, les consommateurs développent une conscience croissante des différentes tentatives de persuasion auxquelles ils sont soumis. Lorsqu’ils perçoivent une tentative de persuasion, ils vont développer des stratégies afin d’y échapper (zapping des publicités télévisuelles ; changement de radio pendant la coupure publicitaire, etc.). Or l’influence digitale reste un outil relativement nouveau à l’échelle de l’histoire des pratiques publicitaires, car il est lié au développement des réseaux sociaux. La connaissance des consommateurs et donc leurs pratiques d’évitement sont ainsi encore au stade de développement.

Ceci fait alors écho à d’autres phénomènes de résistance des consommateurs tels que le boycott, les techniques d’évitement de la publicité (ad blockers, zapping…), les mouvements anticonsuméristes (ou minimalistes) ou encore le téléchargement illégal.

Face au deinfluencing, deux axes sont envisageables pour les marques : recréer de la confiance et se rapprocher des problématiques des consommateurs. Ceci se fondera d’une part sur une transparence irréprochable de la part des influenceurs mais également sur un cadre législatif plus clair qui viendra protéger les consommateurs des abus.

Le contenu même des influenceurs est appelé à s’adapter en incitant moins à la surconsommation non réfléchie, en faisant des analyses plus complètes (basées sur un essai-produit réalisé sur une longue période, montrant différents modes d’utilisation d’un même produit, contextualisant la performance du produit…) ou encore en promouvant des achats plus durables et limitant le gaspillage.

Société et business: non aux influenceurs !

Société- non aux influenceurs !

Par Camille Lacan
Maître de Conférences en Sciences de Gestion et du Management, IAE de Perpignan, Université de Perpignan

Alice Crépin
Professeure assistante en marketing, ESSCA École de Management

dans the Conversation

Une réflexion intéressante au moment où le gouvernement s’apprête à réguler les influenceurs dont le vrai métier est de faire du business NDLR

Les influenceurs ont largement investi la sphère digitale depuis ces dix dernières années. Avec l’essor des réseaux sociaux numériques tels que TikTok, YouTube ou bien encore Instagram, ils ont acquis de larges audiences, de quelques milliers à plusieurs millions d’internautes pour certains d’entre eux, devant lesquelles ils partagent leurs passions, style de vie ou encore bons plans et astuces.

Si leur pouvoir d’influence est incontestable, leurs recommandations sont aujourd’hui de plus en plus remises en cause. À la frontière entre conseil amical et publicité, les pratiques d’une partie des influenceurs restent floues, ambiguës, voire trompeuses. Des scandales ont notamment éclaté concernant des « dropshipping » abusifs (achat de produits sur des sites pour les revendre plus cher sur son propre magasin en ligne), des recommandations vantant les mérites d’un produit jamais testé ni même acheté ou encore de la promotion d’arnaques.

Alors qu’en France, les victimes d’influenceurs s’organisent à travers le collectif AVI, la résistance des internautes s’organise également via les réseaux sociaux : c’est la désinfluence.

Le hashtag #deinfluencing accumule aujourd’hui plus de 277 millions de vues sur TikTok (réseau social où cette tendance est apparue). La « désinfluence » (« deinfluencing » en anglais) constitue la dernière tendance digitale de résistance à la surconsommation.

Elle renvoie à une prise de parole des internautes qui questionnent leur rapport à l’influence et à la surconsommation et qui dénoncent des pratiques d’influence peu éthiques, voire fallacieuses. Alors que les réseaux sociaux ont permis aux influenceurs (et aux marques) de produire un flot incessant de recommandations, leur impact économique et environnemental est questionné.

Les contenus produits avec ce hashtag peuvent prendre la forme de listes de produits « tendance » sur la plate-forme qu’ils n’achèteront pas (« things you cannot convince me to buy ») ou encore le partage d’expériences négatives de consommation visant à convaincre de ne pas acheter ces produits.

Pour l’instant très viral sur TikTok, notamment à l’encontre de certains influenceurs beauté, ce mouvement pourrait s’étendre vers d’autres réseaux sociaux et d’autres domaines face à des influenceurs parfois peu regardants sur les produits qu’ils recommandent.

La recherche académique permet de mieux comprendre ce mouvement de défense des consommateurs contre les tentatives de persuasion existantes sur les réseaux sociaux. De nombreuses théories sociologiques et marketing traitant de la création virtuelle de liens sociaux et de pratiques publicitaires éclairent ce phénomène.

Tout d’abord, les influenceurs créent une relation « para-sociale » avec leurs abonnés. Cette relation est développée à distance avec un personnage médiatique. Bien qu’unilatérale, elle se fonde sur le sentiment d’intimité et un lien psychologique affectif. Le public croit et comprend le personnage médiatique. Une telle relation peut se développer avec des personnages de séries télévisées, des artistes et… des producteurs de contenu.

Plusieurs recherches ont mis en avant qu’une relation parasociale constituait un vecteur puissant de l’intention d’achat sur les réseaux sociaux. Les professionnels du marketing ayant fait le même constat, les influenceurs sont devenus un outil de publicité très populaire. Le marketing de l’influence représente une industrie dépassant les 16 milliards de dollars en 2022.

Cette collaboration entre marques et influenceurs peut prendre de multiples formes, comme des envois de produits gratuits, des vidéos sponsorisées, des voyages luxueux… Et elle ne passe pas inaperçue aux yeux des consommateurs.

Cette remise en question de l’activité des influenceurs découle d’une perte de confiance des consommateurs, ainsi qu’à un environnement économique et écologique qui semble plus fragile et qui invite à la remise en question. Les consommateurs participant au mouvement #deinfluencing s’inscrivent dans une forme de rejet du contenu publicitaire déguisé, souvent très éloigné des valeurs actuelles de durabilité.

Cette perte de confiance peut provenir de déceptions à la suite d’achat de produits, de l’accroissement des contenus rémunérés ou encore de l’apparition de pratiques abusives. Ainsi, la sponsorisation est source de méfiance de la part des consommateurs, car il devient difficile de faire confiance au jugement d’un influenceur lorsque celui-ci est rémunéré par la marque. Le manque de transparence crée un sentiment de défiance, voire un sentiment de trahison.

Nous pouvons prendre l’exemple récent de Mikayla Noguiera, maquilleuse et star américaine des réseaux sociaux, qui a fait scandale en faisant un placement de produit pour un mascara L’Oréal considéré comme mensonger par les internautes (ceux-ci la soupçonnant d’avoir utilisé de faux cils). Les rumeurs d’escroquerie et d’abus de confiance se développent également en France, ce qui participe d’autant plus à cette remise en question de la crédibilité des influenceurs.

Au-delà de ce problème de confiance dans la performance des produits conseillés par les influenceurs, ceux-ci, en se professionnalisant, développent un style de vie de plus en plus éloigné de celui de leurs followers. Ils perdent en proximité avec eux et ne représentent plus le consommateur. Leur statut se rapproche alors d’un ambassadeur de marque, peu connecté aux problématiques réelles de leurs abonnés.

Dernièrement, la marque de cosmétiques Tarte a organisé un voyage très luxueux pour un groupe d’influenceurs, afin de promouvoir un lancement de produit. Ce voyage a été décrié par les internautes qui y ont vu un manque de sensibilité de la marque aux questions écologiques et à la situation économique actuelle (les influenceurs ayant été envoyés à Dubaï par avion en classe business puis logés dans un hôtel luxueux).

Cette tendance à la désinfluence vise donc à rompre le discours positif d’influenceurs sur certains produits, en le remplaçant par un contre-discours de consommateurs ordinaires soumis à des contraintes plus proches de la majorité des consommateurs (budgétaires, de limitation d’espace de stockage, de prise en compte de l’écologie, etc.).

Mieux éduqués, les consommateurs développent une conscience croissante des différentes tentatives de persuasion auxquelles ils sont soumis. Lorsqu’ils perçoivent une tentative de persuasion, ils vont développer des stratégies afin d’y échapper (zapping des publicités télévisuelles ; changement de radio pendant la coupure publicitaire, etc.). Or l’influence digitale reste un outil relativement nouveau à l’échelle de l’histoire des pratiques publicitaires, car il est lié au développement des réseaux sociaux. La connaissance des consommateurs et donc leurs pratiques d’évitement sont ainsi encore au stade de développement.

Ceci fait alors écho à d’autres phénomènes de résistance des consommateurs tels que le boycott, les techniques d’évitement de la publicité (ad blockers, zapping…), les mouvements anticonsuméristes (ou minimalistes) ou encore le téléchargement illégal.

Face au deinfluencing, deux axes sont envisageables pour les marques : recréer de la confiance et se rapprocher des problématiques des consommateurs. Ceci se fondera d’une part sur une transparence irréprochable de la part des influenceurs mais également sur un cadre législatif plus clair qui viendra protéger les consommateurs des abus.

Le contenu même des influenceurs est appelé à s’adapter en incitant moins à la surconsommation non réfléchie, en faisant des analyses plus complètes (basées sur un essai-produit réalisé sur une longue période, montrant différents modes d’utilisation d’un même produit, contextualisant la performance du produit…) ou encore en promouvant des achats plus durables et limitant le gaspillage.

Influenceurs: Le Maire et Booba même combat

Influenceurs: Le Maire et Booba même combat

Pour le ministre de l’Économie, « le net, ce n’est pas le Far West » : il donne raison au rappeur Booba, en pointe dans la dénonciation des dérives de certains influenceurs sur les réseaux sociaux.

Citons par exemple Nabilla (allô bah allô quoi!) qui donnait encore récemment des conseils d’investissement financier! Bruno Le Maire estime que Booba a « raison » de « rappeler qu’il y a des dérives » : le rappeur Booba avait accusé l’an dernier Magali Berdah, papesse des influenceurs, de promouvoir des arnaques. Le ministre de l’Économie, invité du 8h30 franceinfo, lundi 13 mars, a indiqué que les influenceurs qui font de la publicité sur les réseaux sociaux seront soumis aux mêmes règles que les médias traditionnels.

Bruno Le Maire: « Booba a raison » de dénoncer les « influenceurs « 

Bruno Le Maire: « Booba a raison » de dénoncer les « influenceurs  »

Comme Macron, le ministre de l’économie sollicite le milieu du rap pour dénoncer les influenceurs et sans doute servir son image de marque jusque-là un peu guindée.

Bruno Le Maire estime que Booba a « raison » de « rappeler qu’il y a des dérives » : le rappeur Booba avait accusé l’an dernier Magali Berdah, papesse des influenceurs, de promouvoir des arnaques.

Bercy a lancé une concertation en ligne pour mieux encadrer le travail des influenceurs, visés par plusieurs polémiques ces derniers mois et qualifiés pour certains « d’influvoleurs ». « Nous souhaitons leur donner un statut et renforcer les contrôles », assure Bruno Le Maire. Par exemple, « lorsque vous avez un placement de produits d’alcool, ou d’autres placements de produits, il faut que les mentions légales apparaissent sur les sites des influenceurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a illustré le ministre.

Société- non aux influenceurs !

Société- non aux influenceurs !

Par Camille Lacan
Maître de Conférences en Sciences de Gestion et du Management, IAE de Perpignan, Université de Perpignan

Alice Crépin
Professeure assistante en marketing, ESSCA École de Management

dans the Conversation
Les influenceurs ont largement investi la sphère digitale depuis ces dix dernières années. Avec l’essor des réseaux sociaux numériques tels que TikTok, YouTube ou bien encore Instagram, ils ont acquis de larges audiences, de quelques milliers à plusieurs millions d’internautes pour certains d’entre eux, devant lesquelles ils partagent leurs passions, style de vie ou encore bons plans et astuces.

Si leur pouvoir d’influence est incontestable, leurs recommandations sont aujourd’hui de plus en plus remises en cause. À la frontière entre conseil amical et publicité, les pratiques d’une partie des influenceurs restent floues, ambiguës, voire trompeuses. Des scandales ont notamment éclaté concernant des « dropshipping » abusifs (achat de produits sur des sites pour les revendre plus cher sur son propre magasin en ligne), des recommandations vantant les mérites d’un produit jamais testé ni même acheté ou encore de la promotion d’arnaques.

Alors qu’en France, les victimes d’influenceurs s’organisent à travers le collectif AVI, la résistance des internautes s’organise également via les réseaux sociaux : c’est la désinfluence.

Le hashtag #deinfluencing accumule aujourd’hui plus de 277 millions de vues sur TikTok (réseau social où cette tendance est apparue). La « désinfluence » (« deinfluencing » en anglais) constitue la dernière tendance digitale de résistance à la surconsommation.

Elle renvoie à une prise de parole des internautes qui questionnent leur rapport à l’influence et à la surconsommation et qui dénoncent des pratiques d’influence peu éthiques, voire fallacieuses. Alors que les réseaux sociaux ont permis aux influenceurs (et aux marques) de produire un flot incessant de recommandations, leur impact économique et environnemental est questionné.

Les contenus produits avec ce hashtag peuvent prendre la forme de listes de produits « tendance » sur la plate-forme qu’ils n’achèteront pas (« things you cannot convince me to buy ») ou encore le partage d’expériences négatives de consommation visant à convaincre de ne pas acheter ces produits.

Pour l’instant très viral sur TikTok, notamment à l’encontre de certains influenceurs beauté, ce mouvement pourrait s’étendre vers d’autres réseaux sociaux et d’autres domaines face à des influenceurs parfois peu regardants sur les produits qu’ils recommandent.

La recherche académique permet de mieux comprendre ce mouvement de défense des consommateurs contre les tentatives de persuasion existantes sur les réseaux sociaux. De nombreuses théories sociologiques et marketing traitant de la création virtuelle de liens sociaux et de pratiques publicitaires éclairent ce phénomène.

Tout d’abord, les influenceurs créent une relation « para-sociale » avec leurs abonnés. Cette relation est développée à distance avec un personnage médiatique. Bien qu’unilatérale, elle se fonde sur le sentiment d’intimité et un lien psychologique affectif. Le public croit et comprend le personnage médiatique. Une telle relation peut se développer avec des personnages de séries télévisées, des artistes et… des producteurs de contenu.

Plusieurs recherches ont mis en avant qu’une relation parasociale constituait un vecteur puissant de l’intention d’achat sur les réseaux sociaux. Les professionnels du marketing ayant fait le même constat, les influenceurs sont devenus un outil de publicité très populaire. Le marketing de l’influence représente une industrie dépassant les 16 milliards de dollars en 2022.

Cette collaboration entre marques et influenceurs peut prendre de multiples formes, comme des envois de produits gratuits, des vidéos sponsorisées, des voyages luxueux… Et elle ne passe pas inaperçue aux yeux des consommateurs.

Cette remise en question de l’activité des influenceurs découle d’une perte de confiance des consommateurs, ainsi qu’à un environnement économique et écologique qui semble plus fragile et qui invite à la remise en question. Les consommateurs participant au mouvement #deinfluencing s’inscrivent dans une forme de rejet du contenu publicitaire déguisé, souvent très éloigné des valeurs actuelles de durabilité.

Cette perte de confiance peut provenir de déceptions à la suite d’achat de produits, de l’accroissement des contenus rémunérés ou encore de l’apparition de pratiques abusives. Ainsi, la sponsorisation est source de méfiance de la part des consommateurs, car il devient difficile de faire confiance au jugement d’un influenceur lorsque celui-ci est rémunéré par la marque. Le manque de transparence crée un sentiment de défiance, voire un sentiment de trahison.

Nous pouvons prendre l’exemple récent de Mikayla Noguiera, maquilleuse et star américaine des réseaux sociaux, qui a fait scandale en faisant un placement de produit pour un mascara L’Oréal considéré comme mensonger par les internautes (ceux-ci la soupçonnant d’avoir utilisé de faux cils). Les rumeurs d’escroquerie et d’abus de confiance se développent également en France, ce qui participe d’autant plus à cette remise en question de la crédibilité des influenceurs.

Au-delà de ce problème de confiance dans la performance des produits conseillés par les influenceurs, ceux-ci, en se professionnalisant, développent un style de vie de plus en plus éloigné de celui de leurs followers. Ils perdent en proximité avec eux et ne représentent plus le consommateur. Leur statut se rapproche alors d’un ambassadeur de marque, peu connecté aux problématiques réelles de leurs abonnés.

Dernièrement, la marque de cosmétiques Tarte a organisé un voyage très luxueux pour un groupe d’influenceurs, afin de promouvoir un lancement de produit. Ce voyage a été décrié par les internautes qui y ont vu un manque de sensibilité de la marque aux questions écologiques et à la situation économique actuelle (les influenceurs ayant été envoyés à Dubaï par avion en classe business puis logés dans un hôtel luxueux).

Cette tendance à la désinfluence vise donc à rompre le discours positif d’influenceurs sur certains produits, en le remplaçant par un contre-discours de consommateurs ordinaires soumis à des contraintes plus proches de la majorité des consommateurs (budgétaires, de limitation d’espace de stockage, de prise en compte de l’écologie, etc.).

Mieux éduqués, les consommateurs développent une conscience croissante des différentes tentatives de persuasion auxquelles ils sont soumis. Lorsqu’ils perçoivent une tentative de persuasion, ils vont développer des stratégies afin d’y échapper (zapping des publicités télévisuelles ; changement de radio pendant la coupure publicitaire, etc.). Or l’influence digitale reste un outil relativement nouveau à l’échelle de l’histoire des pratiques publicitaires, car il est lié au développement des réseaux sociaux. La connaissance des consommateurs et donc leurs pratiques d’évitement sont ainsi encore au stade de développement.

Ceci fait alors écho à d’autres phénomènes de résistance des consommateurs tels que le boycott, les techniques d’évitement de la publicité (ad blockers, zapping…), les mouvements anticonsuméristes (ou minimalistes) ou encore le téléchargement illégal.

Face au deinfluencing, deux axes sont envisageables pour les marques : recréer de la confiance et se rapprocher des problématiques des consommateurs. Ceci se fondera d’une part sur une transparence irréprochable de la part des influenceurs mais également sur un cadre législatif plus clair qui viendra protéger les consommateurs des abus.

Le contenu même des influenceurs est appelé à s’adapter en incitant moins à la surconsommation non réfléchie, en faisant des analyses plus complètes (basées sur un essai-produit réalisé sur une longue période, montrant différents modes d’utilisation d’un même produit, contextualisant la performance du produit…) ou encore en promouvant des achats plus durables et limitant le gaspillage.

Business et Société : Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Business et Société : Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Des victimes, Regroupées dans le Collectif d’Aide aux Victimes d’Influenceurs (AVI), ont porté plainte contre des influenceurs français pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance.

Le principe est simple il s’agit d’embobiner les followers en jouant sur le look et la personnalité « modernistes » afin de recommander la vente de produits qui rémunèrent l’influenceur. Parfois cela va bien au-delà avec des recommandations de placements financiers voire la diffusion de fake-news au service d’intérêts particuliers. On a vu par exemple une vedette de la télé réalité , Nabilla , recommander des placements financiers !

Pour réguler le milieu de ces influenceurs, le député Renaissance Stéphane Vojetta et le député PS Arthur Delaporte ont déposé ce mercredi à l’Assemblée nationale une proposition de loi transpartisane. pour Arthur DELAPORTE  » L’urgence est bien là. Il est grand temps de mettre fin à des années d’arnaques commerciales et financières subies par plusieurs milliers de consommateurs français. « 

Les plaignants reprochent à ces personnalités, dont certaines viennent de la téléréalité, d’avoir profité de leur notoriété sur des réseaux sociaux comme Instagram pour inciter à miser sur des marchés à risque et en tirer d’importants bénéfices.

Mel, une victime qui a perdu un peu plus de 1 000 euros l’an dernier, décrit à franceinfo ce système bien rodé. « Marc Blata est certifié sur Instagram. Il a beaucoup de followers. Je l’ai vu dans l’émission de Cyril Hanouna. Ça donne une certaine crédibilité. Il était convaincant et rassurant sur ce produit. Il disait qu’il investissait comme nous. Je n’ai pas cédé tout de suite à sa promesse ‘copier-coller-encaisser’ (copying-trading dans le jargon) mais au bout d’un moment, le cadre et la façon dont ils opèrent met en confiance. » Mel fait partie des victimes qui portent plainte.

« En lançant ces recours, écrit le collectif AVI dans un communiqué, nous souhaitons mettre en garde le public jeune et moins jeune sur les dangers des promotions de certaines ‘stars’ sans scrupule, pointer la passivité des plateformes, souligner l’impuissance des institutions et encourager d’autres procédures identiques ». Leurs avocats promettent de transmettre à la justice un certain nombre de noms et de pièces utiles à ce dossier.

Société-Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Société-Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Des victimes, Regroupées dans le Collectif d’Aide aux Victimes d’Influenceurs (AVI), ont porté plainte contre des influenceurs français pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance.

Le principe est simple il s’agit d’embobiner les followers en jouant sur le look et la personnalité « modernismes » afin de recommander la vente de produits qui rémunèrent l’influenceur. Parfois cela va bien au-delà avec des recommandations de placements financiers voire la diffusion de fake news au service d’intérêts particuliers. On a vu par exemple une vedette de la télé réalité ,Nabilla , recommander des placements financiers !

Pour réguler le milieu de ces influenceurs, le député Renaissance Stéphane Vojetta et le député PS Arthur Delaporte ont déposé ce mercredi à l’Assemblée nationale une proposition de loi transpartisane. pour Arthur DELAPORTE  » L’urgence est bien là. Il est grand temps de mettre fin à des années d’arnaques commerciales et financières subies par plusieurs milliers de consommateurs français. « 

Les plaignants reprochent à ces personnalités, dont certaines viennent de la téléréalité, d’avoir profité de leur notoriété sur des réseaux sociaux comme Instagram pour inciter à miser sur des marchés à risque et en tirer d’importants bénéfices.

Mel, une victime qui a perdu un peu plus de 1 000 euros l’an dernier, décrit à franceinfo ce système bien rodé. « Marc Blata est certifié sur Instagram. Il a beaucoup de followers. Je l’ai vu dans l’émission de Cyril Hanouna. Ça donne une certaine crédibilité. Il était convaincant et rassurant sur ce produit. Il disait qu’il investissait comme nous. Je n’ai pas cédé tout de suite à sa promesse ‘copier-coller-encaisser’ (copying-trading dans le jargon) mais au bout d’un moment, le cadre et la façon dont ils opèrent met en confiance. » Mel fait partie des victimes qui portent plainte.

« En lançant ces recours, écrit le collectif AVI dans un communiqué, nous souhaitons mettre en garde le public jeune et moins jeune sur les dangers des promotions de certaines ‘stars’ sans scrupule, pointer la passivité des plateformes, souligner l’impuissance des institutions et encourager d’autres procédures identiques ». Leurs avocats promettent de transmettre à la justice un certain nombre de noms et de pièces utiles à ce dossier.

Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Mettre fin à l’arnaque des influenceurs

Des victimes, Regroupées dans le Collectif d’Aide aux Victimes d’Influenceurs (AVI), ont porté plainte contre des influenceurs français pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance.

Le principe est simple il s’agit d’embobiner les followers en jouant sur le look et la personnalité « modernismes » afin de recommander la vente de produits qui rémunèrent l’influenceur. Parfois cela va bien au-delà avec des recommandations de placements financiers voire la diffusion de fake news au service d’intérêts particuliers. On a vu par exemple une vedette de la télé réalité ,Nabilla , recommander des placements financiers !

Pour réguler le milieu de ces influenceurs, le député Renaissance Stéphane Vojetta et le député PS Arthur Delaporte ont déposé ce mercredi à l’Assemblée nationale une proposition de loi transpartisane. pour Arthur DELAPORTE  » L’urgence est bien là. Il est grand temps de mettre fin à des années d’arnaques commerciales et financières subies par plusieurs milliers de consommateurs français. « 

Les plaignants reprochent à ces personnalités, dont certaines viennent de la téléréalité, d’avoir profité de leur notoriété sur des réseaux sociaux comme Instagram pour inciter à miser sur des marchés à risque et en tirer d’importants bénéfices.

Mel, une victime qui a perdu un peu plus de 1 000 euros l’an dernier, décrit à franceinfo ce système bien rodé. « Marc Blata est certifié sur Instagram. Il a beaucoup de followers. Je l’ai vu dans l’émission de Cyril Hanouna. Ça donne une certaine crédibilité. Il était convaincant et rassurant sur ce produit. Il disait qu’il investissait comme nous. Je n’ai pas cédé tout de suite à sa promesse ‘copier-coller-encaisser’ (copying-trading dans le jargon) mais au bout d’un moment, le cadre et la façon dont ils opèrent met en confiance. » Mel fait partie des victimes qui portent plainte.

« En lançant ces recours, écrit le collectif AVI dans un communiqué, nous souhaitons mettre en garde le public jeune et moins jeune sur les dangers des promotions de certaines ‘stars’ sans scrupule, pointer la passivité des plateformes, souligner l’impuissance des institutions et encourager d’autres procédures identiques ». Leurs avocats promettent de transmettre à la justice un certain nombre de noms et de pièces utiles à ce dossier.

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Cryptomonnaies: l’écroulement des cours…… mais les promesses des influenceurs

Cryptomonnaies: l’écroulement des cours…… mais les promesses des influenceurs

 

L’ensemble des valeurs boursières s’inscrivent  depuis quelques semaines dans une tendance baissière qui correspond à une grande correction après une envolée folle des indices  alimentée largement par l’argent gratuit des banques centrales. Parmi les hausses, la star des valeurs est la cryptomonnaie menée notamment le Bitcoin . Aujourd’hui le Bitcoin par exemple a perdu en peu de temps la moitié de sa valeur.

En cause,  évidemment la publicité éhontée des très gros investisseurs, des spéculateurs comme le patron de Tesla  E. Musk qui, lui,  sait acheter et vendre comme il faut et en quelque sorte faire payer les naïfs petits investisseurs. Lesquels sont aussi encouragés par certains influenceurs comme par exemple Nabilla et bien d’autres qui n’y connaissent strictement rien mais sont rémunérés par les plates-formes. De la même manière que lorsqu’elle vende des produits de beauté ou des crèmes pour maigrir.

«Le bitcoin, ça vous permet de gagner de l’argent sans investir beaucoup. C’est de l’argent qu’on peut toujours récupérer, c’est de l’argent virtuel», clamait, à tort, l’influenceuse Nabilla Vergara à ses 3,9 millions d’abonnés sur Snapchat. Les promesses d’une vie de millionnaire, grâce aux investissements dans les cryptomonnaies, pullulent sur les réseaux sociaux. Au-delà des annonces publicitaires réglementées faites par les entreprises, Snapchat, Instagram, Facebook ou Twitter fourmillent de promotions déguisées.

. Face au développement de cette communication autour d’actifs très volatils et pour tout dire très dangereux nombre de gouvernements s’interroge désormais sur les mesures de régulation à mettre en place pour calmer ce vaste marché de promesses de coiffeurs.

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