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Inflation et Baisse des taux :Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Inflation et Baisse des taux :Ni trop tôt, ni trop tard ! d’après la Banque de France

Baisse des taux : il ne faut pas trop attendre, avertit le gouverneur de la Banque de France qui pourtant il y a encore quelques semaines annonçait des baisses de taux pour cette année. En réalité, comme d’habitude le gouverneur de la Banque de France s’aligne sur l’Allemagne qui refroidit l’enthousiasme de ceux qui voit rapidement une baisse des taux. Du coup, le gouverneur de la Banque de France ménage sa position pour l’avenir : il faut une baisse des taux mais ni trop tôt, mais ni trop tard ! Une bonne manière de pas se tromper.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a confirmé vendredi dans le quotidien belge L’Echo qu’il « paraît acquis » que les taux de la BCE baisseront cette année, et juge le risque de les baisser trop tard désormais « au moins » équivalent à celui de le faire trop tôt. Le même jour, Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, appelait de son côté à ne pas prendre une telle décision « prématurément », craignant une inflation résiliente.

« Nous devons tracer le juste chemin entre deux risques: soit baisser trop tôt avec une inflation qui repartirait à la hausse, soit attendre trop et peser exagérément sur l’activité. Désormais, le second risque existe au moins autant que le premier », a fait savoir François Villeroy de Galhau vendredi.

« Nous devons tracer le juste chemin entre [ces] deux risques », qui sont désormais « au moins » équivalents, a-t-il en effet précisé dans un entretien au quotidien belge L’Echo.

Pour rappel, dans l’optique de juguler l’inflation qui s’affichait à deux chiffres à l’automne 2022, la BCE a augmenté ses taux directeurs de 0% début 2022 à 4% et 4,75% aujourd’hui. Mais avec une inflation désormais attendue à 2,7% en 2024, selon les estimations données par la Commission européenne jeudi, la gardienne de l’euro pourrait décider de baisser ses taux directeurs prochainement, après les avoir maintenus plusieurs mois d’affilée à leur niveau le plus haut depuis 1999.

Estimant le « taux nominal neutre » de la BCE « autour de 2% ou légèrement supérieur », il considère que, sans que cela soit « une cible obligée », il y a « une marge significative de baisse » par rapport aux 4% actuels, « sans pour autant revenir à une politique monétaire accommodante ».

La BCE appelle à temporiser par crainte d’une inflation résiliente
Cependant, « la politique monétaire (de la BCE) doit rester restrictive », et il ne faut « pas ajuster prématurément » le niveau des taux, a averti de son côté Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dans un discours prononcé vendredi à Florence. L’économiste allemande estime en effet que la zone euro fait face à un véritable problème qui pourrait maintenir l’inflation : le manque de productivité en Europe.

Inflation : la banque de France ment

Inflation : la banque de France ment

Une nouvelle fois la Banque de France se fait le porte-parole du pouvoir et des intérêts financiers. Ainsi le gouverneur de la Banque de France vient -il d’annoncer que l’inflation va revenir à 2 % d’ici alors que les augmentations affectent tous les produits et tous les secteurs. L’objectif est bien entendu de refroidir les ardeurs en matière de revalorisation des revenus et particulièrement des salaires. En outre, les prospectives économiques en matière de croissance de la Banque France apparaissent particulièrement volontaristes. La fin de l’année. Un véritable mensonge au moment où les consommateurs et les ménages prennent connaissance de la flambée« L’inflation reviendra à 2 % dans un an au plus tard » (François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France).

Les prévisions dans le marc de café du gouverneur de la Banque de France dans » la Tribune ».

L’inflation recule, la plupart des pays de la zone euro ont échappé à la récession en 2023. Quel regard portez-vous sur l’économie européenne en ce début d’année ?

FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU- Sur la seule conjoncture économique, les incertitudes ont plutôt tendance à un peu diminuer. Nous avons d’ailleurs très peu modifié nos prévisions entre septembre et décembre. Il y a un ralentissement de l’activité, en France comme en Europe. Et, plus positivement, un net recul de l’inflation.

Quel niveau de croissance attendez-vous pour cette année ?

Nous prévoyons un rythme de croissance d’environ 0,2 % par trimestre, à l’image de celle attendue au dernier trimestre de 2023 : cela conduirait à 0,9 % sur l’ensemble de 2024. Ce rythme traduit évidemment un ralentissement. Mais ce ne serait pas un retournement de la conjoncture, ni une récession, en France comme en Europe.

À court terme, la désinflation : elle entraînera une hausse en moyenne du pouvoir d’achat, car les prix augmenteront dorénavant moins vite que les salaires !!!. Par conséquent, le moteur de notre croissance change : celui de 2023 était les exportations, celui de 2024 sera la consommation. C’est un moteur plus régulier et plus sûr, d’autant plus que l’investissement des entreprises nous paraît résister relativement bien.

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Inflation : près de 60% réduisent leur consommation

Confirmation du changement de comportement des ménages avec l’inflation. Un changement qui se caractérise d’une part par une réduction du volume de consommation face à l’augmentation des prix et à une descente de gammes. Cela notamment aussi pour compenser l’impossibilité de réduire les dépenses contraintes. D’après une enquête effectuer par la Banque de France et le Credoc, les Français ont compensé les effets de l’inflation par une baisse de consommation particulièrement notable chez les moins favorisés et mettant même en cause la santé.
« Il y a un un contexte général anxiogène et un sentiment accru de difficultés. 38% des personnes ont dit qu’ils avaient été dans le rouge au cours des douze derniers mois »,  a déclaré Mark Béguery, directeur des particuliers de la Banque de France lors d’un point presse lundi.

 

Sans surprise, les plus modestes sont les plus exposés à l’envolée des prix à la consommation. Ainsi, « 48% d’entre eux ont déclaré avoir été dans le rouge au cours des douze derniers mois ». Soit 10 points de plus que la moyenne des Français. Pour mener leur enquête, la Banque de France et le Credoc ont pris en compte les trois premiers déciles de la population, c’est-à-dire ceux qui gagnent moins de 1.347 euros. A l’intérieur de cette catégorie, il peut exister de fortes disparités entre ceux qui gagnent peu ou prou le salaire minimum (1.398 euros) et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1.158 euros par mois.

« Les Français ont fait moins d’arbitrages sur des dépenses contraintes, comme les factures de chauffage ou d’électricité. En revanche, les Français ont davantage acheté des marques de distributeurs pour les courses alimentaires et ont eu davantage recours à de l’aide alimentaire », a résumé Mark Béguery.

Autre signal inquiétant : 20% des ménages ont repoussé ou renoncé à des soins médicaux l’année dernière. Cette proportion atteint même 30% chez les plus modestes, et ce, alors qu’ils sont particulièrement exposés aux maladies.

 

Economie-Inflation États-Unis : en hausse

Economie-Inflation États-Unis : en hausse

L’inflation est repartie à la hausse en décembre aux Etats-Unis. Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre.La hausse n’est pas considérable mais cette tendance risque de décourager un peu plus la banque centrale américaine à commencer la détente des taux prévus et annoncés courant 2024.

L’inflation est repartie à la hausse en décembre aux Etats-Unis, alors qu’elle était en recul depuis plusieurs mois. En cause notamment les prix des logements, un thème jugé central dans l’élection de novembre mais aussi dans les primaires républicaines qui démarrent lundi prochain.

Selon l’indice CPI publié ce jeudi, et sur lequel sont indexées les retraites, les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre. C’est plus qu’attendu, les analystes prévoyant un léger rebond, à 3,2%, selon le consensus de Market Watch. Sur un mois seulement, la hausse s’est également accélérée, à 0,3% contre 0,1% le mois précédent.

Les prix des logements ont « continué d’augmenter en décembre, contribuant pour plus de la moitié à la hausse mensuelle », a expliqué le département du Travail dans son communiqué. Cependant, si l’on retire les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation dite sous-jacente ralentit, à 3,9% sur un an contre 4% en novembre. Elle reste aussi stable sur un mois, à 0,3%.

La Fed a, lors de sa dernière réunion mi-décembre, maintenu les taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, et signalé des baisses attendues pour 2024.

Inflation États-Unis : en hausse

Inflation États-Unis : en hausse

L’inflation est repartie à la hausse en décembre aux Etats-Unis. Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre.

L’inflation est repartie à la hausse en décembre aux Etats-Unis, alors qu’elle était en recul depuis plusieurs mois. En cause notamment les prix des logements, un thème jugé central dans l’élection de novembre mais aussi dans les primaires républicaines qui démarrent lundi prochain.

Selon l’indice CPI publié ce jeudi, et sur lequel sont indexées les retraites, les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre. C’est plus qu’attendu, les analystes prévoyant un léger rebond, à 3,2%, selon le consensus de Market Watch. Sur un mois seulement, la hausse s’est également accélérée, à 0,3% contre 0,1% le mois précédent.

Les prix des logements ont « continué d’augmenter en décembre, contribuant pour plus de la moitié à la hausse mensuelle », a expliqué le département du Travail dans son communiqué. Cependant, si l’on retire les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation dite sous-jacente ralentit, à 3,9% sur un an contre 4% en novembre. Elle reste aussi stable sur un mois, à 0,3%.

La Fed a, lors de sa dernière réunion mi-décembre, maintenu les taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, et signalé des baisses attendues pour 2024.

Economie- Inflation France 2023: 5 à 6 % en moyenne

Inflation France 2023: 5 à 6 % en moyenne

En moyenne , l’inflation aura sans doute été de l’ordre de 5 à 6 % pour l’année 2023. Une moyenne à différencier de l’évolution en niveau sur un an. Cette inflation a légèrement progressé à 3,7% sur un an en décembre, après 3,5% en novembre, en raison de «l’accélération» des prix de l’énergie et des services, selon des données provisoires publiées jeudi par l’Institut national de la statistique (Insee).

Les prix de l’énergie ont augmenté de 5,6% sur un an en décembre (contre 3,1% en novembre) et ceux des services de 3,1% (après 2,8%). Les prix de l’énergie, qui représente moins d’un dixième du panier de consommation des ménages, baisseraient toutefois sur un mois, à l’inverse de ceux des services (environ la moitié du panier). Les prix de l’alimentation, qui avaient été le principal moteur de l’inflation en 2023 avec un sommet à presque 16% au printemps, ont en revanche continué à ralentir, avec une hausse de 7,1% sur un an en décembre (contre 7,7% en novembre).

Mais les prix des produits frais ont suivi la tendance inverse, s’inscrivant en hausse de 8,8% en décembre, après 6,6% en novembre. Les prix des produits manufacturés ont ralenti, à +1,4% en décembre sur un an, après +1,9%. L’indice des prix à la consommation harmonisé, permettant les comparaisons européennes, s’est également inscrit en hausse en décembre, à 4,1% sur un an, contre 3,9% en novembre.

Inflation France 2023: 5 à 6 % en moyenne

Inflation France 2023: 5 à 6 % en moyenne

En moyenne , l’inflation aura sans doute été de l’ordre de 5 à 6 % pour l’année 2023. Une moyenne à différencier de l’évolution en niveau sur un an. Cette inflation a légèrement progressé à 3,7% sur un an en décembre, après 3,5% en novembre, en raison de «l’accélération» des prix de l’énergie et des services, selon des données provisoires publiées jeudi par l’Institut national de la statistique (Insee).

Les prix de l’énergie ont augmenté de 5,6% sur un an en décembre (contre 3,1% en novembre) et ceux des services de 3,1% (après 2,8%). Les prix de l’énergie, qui représente moins d’un dixième du panier de consommation des ménages, baisseraient toutefois sur un mois, à l’inverse de ceux des services (environ la moitié du panier). Les prix de l’alimentation, qui avaient été le principal moteur de l’inflation en 2023 avec un sommet à presque 16% au printemps, ont en revanche continué à ralentir, avec une hausse de 7,1% sur un an en décembre (contre 7,7% en novembre).

Mais les prix des produits frais ont suivi la tendance inverse, s’inscrivant en hausse de 8,8% en décembre, après 6,6% en novembre. Les prix des produits manufacturés ont ralenti, à +1,4% en décembre sur un an, après +1,9%. L’indice des prix à la consommation harmonisé, permettant les comparaisons européennes, s’est également inscrit en hausse en décembre, à 4,1% sur un an, contre 3,9% en novembre.

Inflation: D’après Macron les prix ne baisseront plus

Inflation: D’après Macron les prix ne baisseront plus

On sait que la question du pouvoir d’achat constitue la préoccupation première des Français compte tenu de l’envol des prix depuis deux ans notamment concernant les produits essentiels. Emmanuel Macron a donc tenté de rassurer sur les prochains mois à venir.Cependant il a bien été contraint, contrairement aux affirmations régulières du ministre de l’économie de reconnaître que les prix ne pourront pas baisser.

« La moitié de nos compatriotes ont eu leur revenu qui ont suivi l’inflation (…) la moitié a été réindexé au moins sur l’inflation. C’est ce qu’on a fait », a-t-il enchaîné.

Pour autant, alors que l’inflation se révèle durable pour nombre de foyers voyant leur pouvoir d’achat se réduire, le chef de l’Etat a aussi joué la carte de la franchise :

« Les prix vont arrêter de monter mais, non, ils ne reviendront pas au niveau d’avant. »

Dès lors, se pose la question des salaires. « On va avoir des prix qui vont se stabiliser en 2024. (…) Les salaires continueront de suivre ces évolutions. Nous serons vigilants », a assuré le locataire de l’Elysée, mentionnant le dialogue avec les « partenaires sociaux » sur le sujet. On se demande à quel dialogue fait allusion le chef de l’État ?

Pour rappel, l’inflation atteindrait 5,7% en moyenne annuelle en 2023 et tomberait à 2,5% en 2024, mesurée selon l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) permettant la comparaison entre pays européens, selon la Banque de France.

Inflation États-Unis : en baisse avec 2,6 % en novembre

Inflation États-Unis : en baisse avec 2,6 % en novembre

L’inflation a atteint 2,6% sur un an aux Etats-Unis en novembre ( 2.4% dans la zone euro), selon l’indice PCE, privilégié par la Banque centrale américaine (Fed) et publié vendredi par le département du commerce.

La Fed se montre cependant prudente, estimant que la hausse des prix ralentira à 2,4% sur un an fin 2024 mais n’atteindra les 2%, soit l’objectif de l’institution monétaire, qu’en 2026. La dernière réunion de la Fed s’était conclue par des taux maintenus à leur niveau actuel, pour la troisième fois consécutive, soit entre 5,25% et 5,50%. mais avec une possible baisse des taux en 2024.
Les responsables de la Fed anticipent, en effet, majoritairement trois ou quatre baisses l’année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024, avait-il été annoncé.

La Fed entend ainsi préserver la croissance économique du pays et éviter une récession. D’autant que les pleins effets des hausses de taux mettent du temps à se faire sentir entièrement dans l’économie réelle.

Les consommateurs américains sont eux aussi optimistes quant à l’évolution de l’inflation. Cela a même fait grimper leur niveau de confiance en décembre au plus haut niveau depuis le mois de juillet, après quatre mois consécutifs de baisse, selon l’estimation finale publiée vendredi par l’Université du Michigan.

L’optimisme est plus prudent côté européen. Même si, là aussi, l’inflation poursuit sa décrue et semble également s’être durablement installée sous les 3% : elle s’est ainsi établie en zone euro (les vingt pays à avoir adopté la monnaie unique) à 2,4% en novembre sur un an selon les chiffres définitifs de l’agence de statistiques européenne Eurostat, soit un fort ralentissement de la dynamique des prix puisque cette dernière s’affichait à 2,9% en octobre après 4,3% en septembre et 5,2% en août.

Pour rappel, la BCE s’attend à ce que l’inflation atteigne 2,7% en 2024, 2,1% en 2025 et 1,9% en 2026 dans la zone euro.

Inflation : D’après Macron les prix ne baisseront plus

Inflation : D’après Macron les prix ne baisseront plus

On sait que la question du pouvoir d’achat constitue la préoccupation première des Français compte tenu de l’envol des prix depuis deux ans notamment concernant les produits essentiels. Emmanuel Macron a donc tenté de rassurer sur les prochains mois à venir.Cependant il a bien été contraint, contrairement aux affirmations régulières du ministre de l’économie de reconnaître que les prix ne pourront pas baisser.

« La moitié de nos compatriotes ont eu leur revenu qui ont suivi l’inflation (…) la moitié a été réindexé au moins sur l’inflation. C’est ce qu’on a fait », a-t-il enchaîné.

Pour autant, alors que l’inflation se révèle durable pour nombre de foyers voyant leur pouvoir d’achat se réduire, le chef de l’Etat a aussi joué la carte de la franchise :

« Les prix vont arrêter de monter mais, non, ils ne reviendront pas au niveau d’avant. »

Dès lors, se pose la question des salaires. « On va avoir des prix qui vont se stabiliser en 2024. (…) Les salaires continueront de suivre ces évolutions. Nous serons vigilants », a assuré le locataire de l’Elysée, mentionnant le dialogue avec les « partenaires sociaux » sur le sujet. On se demande à quel dialogue fait allusion le chef de l’État ?

Pour rappel, l’inflation atteindrait 5,7% en moyenne annuelle en 2023 et tomberait à 2,5% en 2024, mesurée selon l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) permettant la comparaison entre pays européens, selon la Banque de France.

Inflation : Michel Édouard Leclerc contredit Bruno Le Maire

Inflation : Michel Édouard Leclerc contredit Bruno Le Maire

Contrairement à ce qu’affirme le Ministre de l’économie, l’inflation non seulement n’est pas vaincue mais elle va continuer d’alimenter la hausse des prix. Certes l’inflation se réduit un peu mais elle s’ajoute évidemment aux inflations précédentes et au total les prix continuent d’augmenter en atteignant des records. Pour l’année qui vient d’ailleurs de très médiatique patron des magasins Leclerc prévoit des augmentations de 2 à 3 %. Il dénonce l’optimisme du ministre de l’économie.

Invité ce dimanche midi sur BFMTV, Michel-Édouard Leclerc a estimé que la bataille contre l’inflation n’était «pas encore» gagnée. «Il faut aller se battre», a-t-il ajouté, alors que l’inflation a fortement ralenti en France en novembre, à +3,4% sur un an après +4,0% en octobre selon l’Insee.

«Il anticipe», a répondu le président du comité stratégique du groupe de distribution numéro un en France, interrogé sur l’enthousiasme du locataire de Bercy. Toutefois, Michel-Édouard Leclerc s’est voulu optimiste sur l’issue de la lutte contre la hausse des prix. «L’année prochaine, on entend bien que l’inflation dans nos magasins n’excède pas 2-3%, c’est-à-dire reste dans inflation générale», a-t-il dit, précisant que les effets du ralentissement de l’inflation devraient se faire ressentir dans le porte-monnaie des Français dès «février, mars».

Alors que les négociations commerciales annuelles avec les distributeurs sont en cours, ayant été avancées cette année de quelques semaines, pour s’achever au 15 ou au 31 janvier, le célèbre patron a réaffirmé «aller chercher auprès des grands industriels multinationaux du négatif pour compenser l’hyperinflation d’hier». «Les baisses de prix on les appliquera tout de suite, dès février», a-t-il répété, annonçant des baisses sur les produits à base de céréales (pâtes, pizzas…) ou le café. «Début 2024, il y aura des baisses très sensibles sur le blanc, sur les équipements de la maison, de presque -10%», a-t-il par ailleurs déclaré, par exemple sur les draps ou les nappes. Le seul problème c’est qu’en ce moment les Français achètent très peu de draps ou de nappes et concentrent leurs achats sur les biens essentiels !

Inflation : tassement aussi aux États-Unis

Inflation : tassement aussi aux États-Unis

Une bonne nouvelle pour les États-Unis avec cette nette tendance au tassement de l’inflation puisque la hausse des prix à seulement atteint 3,2 % sur un an en octobre contre 3,7 % en septembre. La baisse régulière de l’inflation autorise les experts à penser qu’il n’y aura pas de nouvelle hausse des taux directeurs de la banque centrale américaine. De quoi éclairer l’avenir et soutenir l’activité économique.

Une bonne nouvelle aussi pour le reste du monde et notamment l’Europe. En effet les banques centrales et en particulier la banque centrale européenne ne peuvent ce désolidariser de la Fed sans risquer de mettre en péril leur propre monnaie.

Cette perspective de stabilisation des taux d’intérêt sera forcément contagieuse d’autant que dans les autres pays l’inflation est également inscrit dans une tendance à la baisse : + 2,9 % par exemple pour l’union économique européenne.

Les prix avaient flambé après le Covid-19, aux États-Unis comme ailleurs dans le monde, et l’inflation avait atteint en juin 2022 son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, à 9,1%, puis avait baissé, pour tomber à 3,0% un an plus tard. Mais, tirée par les prix des logements et de l’essence à la pompe, elle était repartie à la hausse cet été.

La banque centrale américaine, la Fed, a relevé ses taux à 11 reprises depuis mars 2022, les portant à leur plus haut niveau depuis 22 ans, dans une fourchette de 5,25 à 5,50%. Cela a pour effet de faire ralentir la consommation et l’investissement, et donc de desserrer la pression sur les prix. Les chiffres d’octobre pourraient plaider en faveur d’une troisième pause dans les hausses de taux, lors de la prochaine réunion, qui se tiendra mi-décembre.

La crainte était que cette politique monétaire conduise à la récession aux États-Unis. Or cette perspective semble s’éloigner un peu.

Inflation : potion magique ou potion amère ?

Inflation : potion magique ou potion amère ?

L’expert François Lenglet explique dans la tribune la grande différence entre les effets de l’inflation d’aujourd’hui qui tue le pouvoir d’achat et l’inflation d’hier jusque dans les années 80 qui consistait à reporter la facture sur l’avenir.

Le retour de la hausse des prix en Europe va réjouir le parti des « inflationnistes ». Un parti vigoureux en France, nostalgique de l’époque où l’on remboursait ses emprunts en monnaie de singe grâce à l’indexation des salaires sur les prix, un mécanisme en vigueur jusqu’au début des années 1980. Ce parti recrute désormais sur un argument de saison : la hausse des prix est le moyen idéal pour rançonner les créanciers sans qu’ils s’en aperçoivent, c’est-à-dire pour faire défaut sans le dire, et diminuer ainsi les dettes considérables, publiques ou privées, qui oblitèrent la reprise des pays développés.

C’est la potion magique pour revenir au monde d’avant la crise. Argumentaire simpliste, justement parce que l’échelle de perroquet prix-salaire a été cassée il y a trente ans. Toute poussée des prix est désormais subie… par le consommateur final, qui ne voit pas pour autant ses recettes et notamment sa rémunération progresser. Dans un monde où les prix n’entraînent pas mécaniquement les revenus, le retour de l’inflation ampute le pouvoir d’achat. On l’a vu en 2008, lorsque la flambée des matières premières et du pétrole a fait valser les étiquettes. Potion amère plutôt que potion magique, elle augmente le poids de la dette plutôt qu’elle ne le réduit, en diminuant les revenus réels.

Dans ce monde-là, qui est le nôtre, ce n’est pas la hausse des prix qui fera diminuer la dette, mais la croissance du PIB qui, elle, entraînera les revenus des entreprises, des salariés et de l’État. Pour alléger le boulet d’une dette excessive, il n’y a que deux solutions : la faillite ou la croissance. flenglet@latribune.f

Inflation- L’orthodoxie financière des Banques centrales en cause

Inflation- L’orthodoxie financière des Banques centrales en cause


Pour les partisans de l’orthodoxie financière, il n’y a pas de doute: seul le relèvement des taux d’intérêt peut contribuer à lutter contre l’inflation. C’est souvent la position de la Banque de France. Le problème est que la science économique est une science molle et approximative et que les lois d’hier sont souvent remises en question par la complexité des problématiques et leur évolution rapide.

Il faut dire que les différents responsables de la Banque de France sont souvent plus près des intérêts de l’Allemagne que de ceux de la France. Relever en effet à nouveau les taux d’intérêt, c’est prendre le risque de tuer définitivement la petite perspective très hypothétique de croissance notamment en 2024.

Pour l’instant, on prévoit en effet uniquement une augmentation de l’activité de l’ordre de 1 %. Un pronostic par ailleurs fragile avec l’évolution de la guerre en Ukraine et des événements au Proche-Orient. En outre et surtout, il se pourrait bien que l’outil magique des taux d’intérêt ne serve pas la lutte contre l’inflation mais au contraire l’alimente. Voire à cet égard toutes les perspectives d’augmentation des tarifs de produits et services en 2024. En effet par anticipation, nombre de produits et services voient leurs tarifs progresser dans la perspective du renchérissement du coût de l’argent.

En septembre, les gardiens de l’euro ont décidé à une « solide majorité » de relever les taux d’intérêt à 4,5%, son plus haut niveau depuis 1999.

« Une décision difficile » face à un contexte économique incertain. Telles sont les conditions dans lesquelles la Banque centrale européenne a décidé de relever son taux directeur le 14 septembre dernier. Des coulisses décrites dans un compte-rendu de réunion de la BCE publié ce jeudi, et consulté par l’AFP. D’après celui-ci, le choix d’augmenter les taux ou faire une pause était assujetti à « des considérations tactiques » aux impacts multiples.

Lors de cette réunion, les gardiens de l’euro ont décidé à une « solide majorité » de relever les taux d’intérêt à 4,5%, son plus haut niveau depuis 1999. Depuis juillet 2022, c’est la dixième fois d’affilée que l’institution de Francfort effectue ce geste. Ce, dans un contexte d’inflation en baisse en zone euro mais encore appelée à durer.

D’après le document, les partisans d’une pause ont, durant cette réunion, donné de la voix, arguant notamment qu’une nouvelle hausse des taux « risquait de répéter la situation qui s’était produite en 2011 », lorsque des hausses avaient dû être « rapidement inversées », au début de la crise de la dette souveraine.

Inflation : la hausse des prix perdure

Inflation : la hausse des prix perdure

Sans doute par ignorance de la culture économique, les gouvernants et autres experts peuvent procéder par amalgame pour affirmer que l’inflation va être maîtrisée et que sous-entendu les prix aussi.

Il s’agit bien entendu d’une erreur fondamentale voulue pour confondre l’évolution de l’inflation et l’évolution des prix.

Bien entendu, l’inflation qui était de l’ordre de 10 % sur un an l’année dernière va se tasser et n’atteindra qu’environ 5 % en 2023. Cette inflation va encore diminuer en 2024.
Pour autant les prix vont-ils diminuer ? Certainement pas car les différentes phases d’inflation se cumulent définitivement sauf écroulement total de l’économie.

Dit autrement les hausses s’ajoutent aux hausses. Ainsi par exemple dans l’alimentaire la hausse des prix va se maintenir à 20 % au moins sur deux ans. Et les tarifs et prix vont se maintenir dans nombre de services et de produits.

D’ailleurs concrètement la plupart des tarifs ont été revus à la hausse pour tenir compte de l’inflation passée mais aussi par précaution.

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