Archive pour le Tag 'inévitable'

Immobilier : Tendance inévitable à la baisse des prix

Immobilier : Tendance inévitable à la baisse des prix


L’augmentation des taux d’intérêt et d’une façon plus générale l’inflation affecte durablement la solvabilité des acquéreurs potentiels. Le secteur se retrouve dans une situation de crise grave dont témoigne déjà la baisse très nette du nombre de prêts et de transactions. Tendanciellement les prix devraient diminuer pendant assez longtemps.

Dans leur dernière note de conjoncture immobilière, diffusée le 15 mai, les Notaires de France font parler les avant-contrats pour anticiper l’état du marché de l’immobilier ancien dans les mois à venir.

Le volume de transactions immobilières annuelles pourrait repasser sous la barre du million à la sortie de l’été 2023, selon les Notaires de France. (Sébastien CALVET/REA)

. Après plusieurs années de taux bas soutenant le pouvoir d’achat des ménages et les prix de l’immobilier, le retour à la normale est brutal. Dommage collatéral de la lutte contre l’inflation, le taux d’emprunt moyen a été multiplié par trois en quinze mois, passant de 1,07 % hors assurance en janvier 2022 à 3,15 % en avril dernier, d’après l’Observatoire Crédit Logement CSA.La tendance est aujourd’hui autour de 4 %

L’amoindrissement de l’effet de levier du crédit a des répercussions sur le terrain : les opérations immobilières marquent le pas. D’après la note de conjoncture des Notaires de France parue ce 15 mai, le volume de transactions en France, hors Mayotte, en cumul sur douze mois, est passé de 1.205.000 en août 2021 (le dernier pic atteint) à 1.083.000 fin février 2023.

Assemblée nationale : un affrontement inévitable ?

Assemblée nationale : un affrontement inévitable

Le compromis semble étranger à une certaine culture politique française. L’histoire politique montre que celle-ci valorise la confrontation, l’affrontement. Par Philippe Nivet, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)

 

À l’issue des élections législatives des 12 et 19 juin 2022, les députés soutenant l’action du président de la République ne sont que 248 à l’Assemblée nationale, élus sous les étiquettes LREM, Modem et Horizons. Ils n’ont donc pas la majorité absolue, celle-ci étant de 289 sièges. Cette Assemblée élue au scrutin majoritaire à deux tours a des allures d’assemblée élue à la proportionnelle.

La situation politique est donc assez exceptionnelle : jusque-là, dans l’histoire de la Ve République, une majorité nette se dégageait toujours à l’issue des élections législatives, soit qu’elle était favorable au président de la République, soit qu’elle ouvrait la voie à une cohabitation (1986, 1993, 1997), marginalisant certes temporairement le président, mais n’empêchant pas l’adoption des textes à l’Assemblée.

Deux précédents sont souvent invoqués comme étant proches de la situation actuelle : celui de 1958 et celui de 1988. En 1958, à l’issue des élections législatives qui précèdent l’élection de Charles de Gaulle à la présidence de la République par le collège des grands électeurs, la nouvelle formation gaulliste, l’Union pour la nouvelle République (UNR), n’a pas la majorité absolue, avec un peu moins de 200 députés sur 465 (en métropole).

En 1988, après la dissolution prononcée par François Mitterrand, qui avait déclaré lors de sa traditionnelle ascension de la roche de Solutré : « Il n’est pas sain qu’un seul parti gouverne… Il faut que d’autres familles d’esprit prennent part au gouvernement de la France », le groupe socialiste n’atteint pas le seuil des 289 élus. Mais ces deux situations sont en fait très différentes.

Alors qu’en 2022 les députés d’opposition manifestent, quelle que soit leur étiquette, un anti-macronisme exacerbé, les élections législatives de 1958 avaient été, au contraire, marquées par le « gaullisme universel ». Des députés se disaient gaullistes, même élus sous une autre étiquette.

Le premier président de la Ve République n’eut donc pas de mal à trouver une majorité, d’abord grâce au soutien de la droite indépendante puis, alors qu’évolue sa politique algérienne, grâce à des voix venues de la gauche. Le 2 février 1960, après la semaine des barricades, les députés de gauche (sauf les communistes) s’associent à l’UNR, au Mouvement républicain populaire (centriste, démocrate-chrétien) et à une partie des indépendants pour voter au gouvernement les pouvoirs spéciaux qu’il demande, tandis que 75 élus de droite et d’extrême droite votent contre.

En 1988, il ne manque que 14 voix au gouvernement de Michel Rocard pour faire voter ses textes, et non 40. Avec les 25 députés communistes, la gauche est majoritaire à l’Assemblée, même si Michel Rocard est loin d’être assuré de leur soutien. L’opposition RPR (Rassemblement pour la République)-UDF (Union pour la démocratie française)-UDC (Union du Centre) compte 262 députés, dont 40 centristes parmi lesquels le Premier ministre peut espérer trouver des appuis selon les textes présentés.

Quant aux 15 non-inscrits, dont 6 élus d’outre-mer, leurs votes sont imprévisibles. Guy Carcassonne, agrégé de droit public et membre du cabinet du Premier ministre, joue un rôle essentiel dans la négociation permanente entre le gouvernement et le Parlement, sans qu’un contrat de gouvernement explicite ne soit conclu. Son travail consiste à s’assurer, texte après texte, que le gouvernement disposera d’une majorité, tantôt grâce au vote ou à l’abstention communiste, tantôt grâce aux voix ou au refus d’obstruction de centristes ou non-inscrits. Guy Carcassonne invente le vocable de « majorité stéréo ».

Ces deux gouvernements avaient la possibilité d’utiliser sans limitation l’article 49.3 de la Constitution, ainsi initialement rédigé :

« Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée. »

Les anciens présidents du conseil Pierre Pflimlin et Guy Mollet, bons connaisseurs de l’instabilité ministérielle de la IVe République, avaient poussé en ce sens. Charles de Gaulle et Michel Debré en firent usage en novembre 1959 puis durant l’hiver 1960 à propos de la loi instituant la force de dissuasion nucléaire. Michel Rocard l’utilisa à vingt-huit reprises.

Mais, désormais, la révision constitutionnelle de juillet 2008 en limite l’usage à cinq fois par an :

« Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session. »

L’obtention d’une majorité permettant de voter les textes proposés par le gouvernement semble donc délicate. Pour sortir de cette situation, depuis le 19 juin 2022, se multiplient les appels au « compromis ». Ce « compromis » exclurait les extrêmes, comme l’a montré une déclaration du président de la République le 25 juin envisageant un gouvernement allant des communistes aux « Républicains » de LR, sans les élus de LFI et du Rassemblement national.

Les références historiques existent. Sous la IIIᵉ République, après « l’Union sacrée » en 1914 (où les socialistes, suivis des catholiques étaient entrés au gouvernement Painlevé), les gouvernements Poincaré, en 1926, et Doumergue, en 1934, apparaissent comme des gouvernements de compromis, plus que d’Union nationale, puisque les marxistes (socialistes et communistes) en sont exclus.

Le Gouvernement provisoire de la République (1944-1946) réunit communistes, socialistes, radicaux, MRP, excluant les formations de droite trop marquées par Vichy. Le dernier gouvernement de la IVe République, présidé par Charles de Gaulle, rassemble des ministres issus des différents partis politiques, à l’exclusion des extrêmes, poujadistes et communistes.

Mais ces gouvernements de compromis n’ont pu être fondés que dans des circonstances exceptionnelles : l’entrée dans la Première Guerre mondiale ; la panique financière de 1926 après l’échec du Cartel des gauches ; les manifestations du 6 février 1934 perçues comme une tentative de coup de force contre le régime ; la fin de la Seconde Guerre mondiale, la chute du régime de Vichy et la nécessaire reconstruction de la France ; la crise algérienne et l’impuissance de la IVe République à la résoudre.

En dépit des difficultés que connaît la France actuellement, la situation est-elle comparable à ces crises ?

Rappelons que les compromis d’alors ont été de courte durée. En 1917, le parti socialiste abandonne l’Union sacrée. En 1928, le parti radical, après avoir exclu de ses rangs Franklin-Bouillon et ses partisans qui souhaitaient faire de « l’unionisme » une formule permanente, rompt « l’Union nationale » au congrès d’Angers.

De nouveau, en janvier 1936, les radicaux mettent fin à l’expérience initiée en 1934 pour se reclasser à gauche avec le « Front populaire ». De Gaulle démissionne de la présidence du GPRF en 1946 et les socialistes quittent le gouvernement fin 1958 après la mise en place de la Ve République ; après la résolution de la crise algérienne, ils se retrouveront même dans le « Cartel des non » hostile à de Gaulle.

C’est que le compromis semble étranger à une certaine culture politique française. Celle-ci valorise la confrontation, l’affrontement. Pour être élu au scrutin majoritaire à deux tours, le plus usité sous les IIIe et Ve Républiques, il faut « battre » ses adversaires. Le débat parlementaire porte par définition en lui-même une part de violence

Et il n’est pas si éloigné le temps où, dans la rue, « gaullistes d’ordre » ou membres d’Occident se confrontaient aux « gauchistes ». Un compromis politique durable, découlant d’une situation ne s’apparentant pas à une crise aiguë, marquerait incontestablement une nouveauté dans l’histoire politique française contemporaine.

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Par Philippe Nivet, Historien, Université de Picardie Jules Verne (UPJV).

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Violence : une spirale inévitable ?

Violence : une spirale inévitable ?

Pierre-Marie Sève , délégué général de l’Institut pour la Justice (IPJ), une association de citoyens mobilisés au côté des victimes s’inquiète de la spirale de la violence en France. Une spirale inévitable faute de mesures rapides et significatives. (Chronique dans le Figaro)

 

 

Ce vendredi, dans la grande banlieue de Nantes, Ndiaga Dieye, musulman rigoriste de 40 ans et récemment sorti de prison, a attaqué une policière au couteau. Après l’avoir blessée gravement, il a ouvert le feu sur des gendarmes. Ces derniers, dont deux ont été touchés, ont riposté et ont abattu Ndiaga Dieye.

Après cette énième attaque au couteau, le sentiment qui domine est une tragique lassitude. Comme un air de déjà-vu : encore une fois, des policiers sont attaqués, encore une fois l’agresseur est un radicalisé, encore une fois la Justice n’a pas fait son travail et encore une fois nous nous posons collectivement les mêmes questions.

Si la lassitude domine, c’est que chacun ressent, impuissant, à quel point la paix et la tranquillité disparaissent. En effet, n’en déplaise au ministre de la Justice, nul besoin ni de statistiques ni d’équations différentielles pour comprendre que la France s’enfonce à vitesse grand V dans une spirale de violence.

Ces fameuses statistiques par ailleurs l’attestent : les violences augmentent dans les villes, dans les banlieues, et dans les zones rurales et ce depuis des années. Pour seul exemple, les coups et blessures volontaires sont en hausse sans interruption depuis au moins 2008 et sur tout le territoire.

Malheureusement, les effets collectifs de cet ensauvagement commencent à se faire sentir. Les agressions devenant quotidiennes et pour des motifs futiles, c’est une tension sourde qui s’installe déjà entre citoyens Français. Vous conviendrez qu’il est inutile d’épiloguer sur la gravité que cette tension peut avoir sur la cohésion nationale…

Il faut donc se ressaisir pour ne pas laisser partir le navire à la dérive.

D’abord parce que cette violence n’est absolument pas normale. Il suffit d’avoir vécu à l’étranger pour se rendre compte qu’aucun pays occidental n’a autant de tension dans ses rues que la France. Ceux qui ont vécu les années 1970 le savent également, personne ne poignardait des policiers à cette époque, aucun radicalisé ne tuait de mère de famille comme c’est arrivé dans la cathédrale de Nice. À cette époque, on prenait le bus sans baisser les yeux devant les passagers un peu agités et on laissait ses enfants jouer dehors sans hésitation.

Alors oui, contrairement à ce que maintiennent les « dénis oui-ouistes », cette violence est nouvelle et nous n’avons pas à nous y résoudre.

Mais il faut également se ressaisir parce que le temps presse. La Justice n’est pas engorgée que depuis l’année dernière. Ce sont plutôt 40 années de démission des gouvernements qu’il faudra rattraper. Le navire coule et plus nous attendrons avant de boucher les trous, plus il sera difficile de sauver l’équipage.

Pour sortir de cette spirale, ce ne sont pas des mesurettes dont la France a besoin, mais un traitement de choc. Parmi les mesures de ce traitement de choc : construire 40 000 places de prison, modifier la Constitution pour rétablir les peines planchers, sortir de la Convention européenne des Droits de l’Homme et naturellement mener une politique de l’immigration enfin musclée avec notamment expulsion des criminels étrangers.

Les obstacles auxquels nous faisons face sont déjà importants, et ils risquent de s’alourdir si nous n’agissons pas maintenant.

Toutefois, l’espoir est loin d’être épuisé et le passé le prouve.

En cette année Napoléon, rappelons-nous à quel point l’Empereur des Français a été prompt à réformer en profondeur un pays en plein marasme. Rappelons-nous aussi que peu de pays au monde que la France offrent au Président de la République autant d’outils pour mener les réformes qu’il souhaite, s’il les souhaite.

Mais si rien n’est fait, la France s’enfoncera dans une spirale de violence qui sera jour après jour plus difficile à arrêter. À moins que nous ne soyons déjà dedans.

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Vendredi l’épidémiologiste et directrice de recherches à l’Inserm, Dominique Costagliola. À déclaré contrairement à ce qu’affirme Macron qu’un convient confinement serait rapidement inévitable

« Au point où on en est, je ne vois pas comment on ne peut pas aller vers un confinement total », a-t-elle dit sur Franceinfo.

« Je ne vois pas comment on va réussir à s’en sortir dans les écoles où la situation s’aggrave », a-t-elle poursuivi, ajoutant que dans certaines régions, les hôpitaux sont « dans des situations catastrophiques ».

« Je pense que la situation va de toute façon l’imposer », a estimé Dominique Costagliola évoquant un troisième confinement national après celui du printemps 2020 et de novembre dernier.

Le chef de l’Etat a estimé par ailleurs que la France avait eu raison de ne pas décréter un confinement national fin janvier, alors que plusieurs pays de l’UE ont pris des mesures de confinement.

« Le rôle du confinement précoce aurait été de ralentir la diffusion du variant anglais », a estimé pour sa part Dominique Costagliola. « Le but aurait été de limiter cette circulation de telle sorte qu’une explosion un mois plus tard, lorsqu’on avait plus de dose [de vaccins], aurait permis d’éviter la situation qu’on observe à l’hôpital à l’heure actuelle ».

 

 

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Vendredi l’épidémiologiste et directrice de recherches à l’Inserm, Dominique Costagliola. À déclaré contrairement à ce qu’affirme Macron qu’un convient confinement serait rapidement inévitable

« Au point où on en est, je ne vois pas comment on ne peut pas aller vers un confinement total », a-t-elle dit sur Franceinfo.

« Je ne vois pas comment on va réussir à s’en sortir dans les écoles où la situation s’aggrave », a-t-elle poursuivi, ajoutant que dans certaines régions, les hôpitaux sont « dans des situations catastrophiques ».

« Je pense que la situation va de toute façon l’imposer », a estimé Dominique Costagliola évoquant un troisième confinement national après celui du printemps 2020 et de novembre dernier.

Le chef de l’Etat a estimé par ailleurs que la France avait eu raison de ne pas décréter un confinement national fin janvier, alors que plusieurs pays de l’UE ont pris des mesures de confinement.

« Le rôle du confinement précoce aurait été de ralentir la diffusion du variant anglais », a estimé pour sa part Dominique Costagliola. « Le but aurait été de limiter cette circulation de telle sorte qu’une explosion un mois plus tard, lorsqu’on avait plus de dose [de vaccins], aurait permis d’éviter la situation qu’on observe à l’hôpital à l’heure actuelle ».

 

 

Une vague sans précédent de licenciements 2,5 millions de licenciements est inévitable

Une vague sans précédent de licenciements 2,5 millions de licenciements est inévitable

le jour d’après ne sera peut-être pas conforme aux espérances de ceux qui espèrent un changement de mode de production et de consommation voire de société. En effet la crise sanitaire pourrait bien laisser place à une immense crise économique et sociale. Jusqu’à la fin de l’année 2019 le taux de chômage était de 8 %. Il pourrait monter du fait des difficultés de nombre d’entreprises notamment des PME à près de 20 % soit 2,5 millions de chômeurs supplémentaires. Une véritable catastrophe où la préoccupation sociale va dominer sans doute pour étouffer des réorientations du système productif plus qualitative. Le  souci premier sera de conserver son emploi ou d’en  retrouver un.  globalement on connaîtra  de toute manière une baisse générale du pouvoir d’achat.

Certains secteurs seront forcément touchés de manière prioritaire, tout ce qui touche au tourisme, à la restauration, à l’hôtellerie et à l’événementiel. Là la cascade de faillites sera immense. Cela d’autant plus qu’on est complètement incapable de savoir si cela peut repartir d’ici  la fin de l’année. Mais beaucoup d’autres secteurs vont également être impactés. En premier sans doute, l’industrie automobile déjà affectée par une crise structurelle, d’autres industries qui sont liées aussi subir de graves dégâts. Globalement du fait de la baisse moyenne du pouvoir d’achat la demande va très nettement se tasser.

Beaucoup  les investissements seront décalés ou retardés. Le secteur de la construction va souffrir car tendanciellement les prix vont s’inscrire à la baisse du fait du net ralentissement de la demande notamment de primo accédants. La crise va en effet rendre insolvables nombre de candidats. Malheureusement la problématique de relocalisation et de meilleure prise en compte de l’environnement risque de passer derrière le problème social. La tendance baissière de l’économie sera largement alimentée par la perte des confiance des acteurs économiques et les éventuelles incitations gouvernementales pour encourager la consommation ne suffiront pas à relancer la mécanique économique.  Cette crise là pour l’instant est notoirement sous-estimé en raison sans doute de l’actualité  encore très forte d’une crise sanitaire qui par ailleurs est encore loin d’être terminée.

Elections municipales: une annulation inévitable du premier tour ?

Elections municipales: une annulation inévitable du premier tour ?

 

Côté majorité, on a engagé la bataille pour un report des listes au second tour des municipales. L’objectif est de tenter de trouver des alliances afin de limiter la catastrophe électorale d’en marche  et de ses alliés. Raisonnablement, on ne voit pas comment ces élections pourraient se dérouler en mai et même en juin. L’hypothèse très fragile serait de déplacer le second tour à la rentrée. Rien ne dit cependant que les conditions épidémiques seront remplies pour permettre des déplacements massifs dans les urnes. Une autre hypothèse vraisemblable serait d’annuler le premier tour des élections municipales qui a été complètement faussé par le taux d’abstention.

 

En moyenne,  les élections municipales connaissent toujours un taux de participation assez exceptionnel qui tourne autour de 70 %. Cette fois on a péniblement atteint 45 %. La baisse de participation varie selon la taille des agglomérations et leur situation géographique. Dans certaines grandes villes la participation a seulement été de 30 %. En cause évidemment, le discours complètement contradictoire des pouvoirs publics et en particulier du Premier ministre. Ce dernier le même jour à invité au confinement maximal et demandé en même temps à la population de se rendre aussi massivement dans les urnes transformées en chambres de contamination.

Les élections ont constitué une sorte d’accélérateur de la propagation du virus. Le premier tour avait donc été complètement faussé. En outre, certaines populations ont été empêchées  de voter dans les EHPAD , bouclés tardivement ne laissant même pas le cas le temps de donner des procurations . Environ 700 000 personnes ont été concernées. L’autre raison qui justifierait l’annulation des résultats du premier tour et le caractère surréaliste d’un second tour organisé six mois après le premier tour voir même davantage. En effet l’environnement socio économique aura alors totalement changé.

On peut imaginer que la situation économique se sera gravement détériorée entraînant une masse de défaillances d’entreprises et une augmentation record du chômage. Certains parlent d’un taux de chômage de 20 % après la crise sanitaire. Les conséquences sociales seront aussi terribles, elles nécessiteront une rigueur et une solidarité qui risquent  de modifier les rapports de force. Il y a évidemment longtemps que le conseil constitutionnel, dont on se demande exactement à quoi il sert, aurait dû se saisir de cette question et dès le lendemains premiers tour. Dans certaines localités et petits villages certains ont été élus avec seulement 25 % des inscrits, ce qui met fortement en cause la légitimité juridique mais surtout politique de cette élection.

La responsabilité du Premier ministre dans ce domaine est immense sur le plan politique mais aussi sanitaire. Non seulement le premier ministre a pris des risques inconsidérés en matière de propagation du virus mais il va créer aussi une grave crise politique quand le Coronavirus sera maîtrisé. Si le second tour des élections ne peut avoir lieu en juin , il est probable que les résultats municipaux du premier tour seront considérées comme caducs.

 

 

 

 

Coronavirus : un confinement inévitable mais coûteux

 

Avec le développement imprévisible de la propagation du virus chinois, inévitablement les mesures de confinement vont s’ajouter aux mesures de confinement. Très localisées, elles vont progressivement s’étendre comme par exemple en Italie qui vient d’isoler toute la Lombardie. La même stratégie que celle pratiquée en Chine où environ 7 à 800 millions de Chinois ont été plus ou moins condamnés à demeurer chez eux.

Chaque jour démontre que le virus prend une ampleur importante et chaque jour les affirmations d’hier quant au contrôle de la situation sont contredites. Ainsi cette curieuse décision des autorités françaises de ne plus interdire les rassemblements de plus de 5000 personnes jusqu’au 31 mai mais de lever l’interdiction à partir du 15 avril comme si les informations sanitaires étaient suffisantes pour prendre des décisions aussi irresponsables.

Aussi irresponsables sont les autorisations d’organiser des manifestations sportives où la promiscuité est par définition très importante. Le problème évidemment c’est que le gouvernement français en particulier veulent  instrumentaliser la crise sanitaire pour relever  une cote de popularité au plus bas mais sans pour autant nuire au business et à l’opinion publique sportive. Bref le fameux en même temps mais qui ne marche pas en cas de crise sanitaire. Une crise qui exige rigueur, pertinence et détermination. Le problème évidemment c’est que cette crise et son contingentement vont  coûter très cher au plan économique.

En gros, la Chine qui avait prévu 6 % de croissance en 2020 pourrait retomber à zéro. Ce qui aura une conséquence minimale de réduction de la croissance mondiale de près de la moitié à savoir 1,5 au lieu de 3 %. Nombre de pays comme la France, l’Allemagne Italie bien d’autres vont tutoyer la stagnation et même la régression. Or non seulement les mesures sanitaires ne sont pas suffisamment adaptées mais en plus les pouvoirs publics internationaux comme nationaux ne sont pas en capacité  de décider des mesures de soutien à une économie qui va être plombée et qui risque même de provoquer un nouveau krach financier compte tenu de la situation d’endettement d’entreprise déjà fragilisée.

Macron -Philippe: un conflit inévitable

Macron -Philippe: un conflit inévitable

Pour l’instant, l’opposition entre Macron et Édouard Philippe n’apparaît pas au grand jour. Reste qu’elle demeure latente dans la mesure où le chef de l’État voulait engager une grande réforme des retraites avec le maximum de soutien possible, ce qui supposait de la limiter aux aspects structurels. Édouard Philippe, lui , a nettement compliqué la réforme en y incluant des aspects conjoncturels qui ne paraissaient pas urgents : la fameuse réforme paramétrique avec notamment le totem de l’âge pivot. Dans son allocution de fin d’année, Macron a été très vague sur le sujet. Visiblement il s’est borné à renvoyer la patate chaude à son Premier ministre.

Ce dernier joue  une stratégie de pourrissement pour faire passer sa réforme. Certes aujourd’hui, la mobilisation sociale paraît s’essouffler mais est bien difficile d’imaginer les perspectives. La France pourrait  un effet s’engager à nouveau dans un climat social délétère, style gilet jaune, qui ferait plonger la crédibilité et la popularité de Macron. Le conflit ne peut pas durer éternellement et le chef de l’État pourrait alors trancher en défaveur d’Édouard Philippe qui serait conduit alors  à démissionner. L’hypothèse n’est pas encore envisagée officiellement mais au sein de la majorité nombre de députés s’inquiètent  de l’entêtement d’un Premier ministre qui avec son totem de l’âge pivot paraît engager une certaine concurrence avec Macron en matière de détermination et de fermeté réformatrice. Citant nommément Édouard Philippe, le président demande à celui-ci de « trouver un compromis rapide » avec les syndicats afin que le gouvernement puisse se sortir de la nasse de la réforme des retraites. Une première pour Emmanuel Macron, qui dans ses vœux présidentiels précédents se contentait de faire référence au « Premier ministre » et à son « gouvernement ».

Cet usage de l’impersonnel, symptôme de la pratique très présidentialiste pour laquelle a opté le chef de l’État depuis son élection, a cédé la voie à une personnalisation pleine et entière du locataire de Matignon. Certains y voient une mise sous pression, une épée de Damoclès qui, en cas de non résolution du conflit opposant le gouvernement aux syndicats, aboutirait in fine à un changement de Premier ministre.

« Ça ravive la théorie selon laquelle Édouard Philippe pense à 2022″, évoque tout de go un député de l’aile gauche de La République en Marche auprès de BFMTV.com. Une hypothèse que colportait l’entourage d’Emmanuel Macron avant les vacances .

D’après ses détracteurs, la mise au pied du mur du Premier ministre permettrait de solder le bras de fer qui se jouerait depuis plusieurs semaines entre l’Elysée et Matignon. Lequel se résume ainsi: Emmanuel Macron et ses soutiens entendent mettre l’accent sur l’aspect social de la réforme, sur l’universalité du système de retraites à points, tandis qu’Édouard Philippe veut à tout prix rééquilibrer les finances dudit système, notamment via l’instauration d’un « âge pivot » à 64 ans.

Ce clivage, mis en exergue à maintes reprises selon que l’on se place du point de vue de l’Elysée ou de Matignon, aurait-il incité Emmanuel Macron à laisser un délai intenable à son Premier ministre avant de le remercier? Pour certains de  LaREM, Édouard Philippe a eu le tort de ne « pas jouer franc-jeu » vis-à-vis du chef de l’État depuis le début de cette séquence. C’est incompréhensible qu’il ait inclus l’âge pivot dans son discours devant le Cese. C’est à se demander s’il avait vraiment envie que la réforme passe.

Une crise financière inévitable

Une  crise financière inévitable

 

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculatif des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 

Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

 

Prospective: Une crise économique et financière inévitable

Prospective: Une  crise économique et financière inévitable

 

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculative des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 

Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

 

Une crise économique et financière inévitable

Une  crise économique et financière inévitable

 

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculatif des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 

Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Une crise financière inévitable

Une  crise financière inévitable

 

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculatif des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 

Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Mobilisation transports: un tassement inévitable

Mobilisation transports: un tassement inévitable

 

Le tassement de la mobilisation dans les transports était inévitable compte tenu de la durée du conflit. On sait que les gauchistes et autres anarcho-populistes  des organisations radicales sont lancés dans une course mortifère. Il s’agit de montrer à la base quelle  est l’organisation la plus intransigeante. Le problème, c’est qu’avec une telle stratégie, on perd en participation. Il est clair qu’après le succès de jeudi dernier, les organisations auraient dû faire une pause et attendre les déclarations du Premier ministre avant de se relancer dans un nouveau conflit. Si les organisations radicales continuent sur cette voie stratégique ils connaîtront le sort des gilets jaunes qui ont épuisé leurs troupes pour les mêmes raisons. Le problème, c’est que le bal est mené par les gauchistes de Sud et que la CGT ne veut pas se montrer moins radicale. Malheureusement les gauchistes de Sud ( solidaires) poursuivent un objectif politique et non un objectif syndical. La priorité de Sud n’est pas d’aboutir à un compromis mais de contester et de détruire le système politique en place. Un objectif qui n’est pas de la responsabilité d’une organisation syndicale.

 Partout, les cortèges ont été moins fournis que lors de l’acte I,: selon le ministère de l’Intérieur, 12.000 personnes ont manifesté dans le calme à Marseille contre 25.000 jeudi dernier, 7000 à Rennes contre 10.000, 5000 à Limoges contre 12.000 ou encore 2500 à Avignon contre 10.000. À Paris, seules 27.000 personnes ont défilé, beaucoup moins que cinq jours plus tôt, selon le cabinet Occurrence pour le compte d’un collectif de médias, dont Le Figaro. Au total, 339.000 manifestants ont été recensés en France, contre 800.600 jeudi.

Pour Philippe Martinez, qui s’est sans surprise dit «satisfait», la mobilisation est restée «importante», même si le patron de la CGT reconnaît qu’il y avait «moins de monde». Au motif que «le mécontentement reste haut», il réclame donc toujours le retrait du projet qu’Édouard Philippe doit présenter ce mercredi midi«Aujourd’hui, on est dans l’installation d’un mouvement», a quant à lui précisé Yves Veyrier, le numéro un de FO. Une intersyndicale, qui s’est réunie dans la soirée, a décidé de deux nouvelles dates de mobilisation interprofessionnelle et de grève les jeudi 12 et mardi 17 décembre.

Le conflit a également baissé en intensité dans le service public, où les taux de grévistes étaient en chute libre: 6,15 % dans les trois fonctions publiques, versus 26 % le 5 décembre, avec une décroissance dans l’hospitalière. À EDF, la mobilisation est restée forte, avec 26,9 % de grévistes contre 41,4 % jeudi dernier. Idem dans l’Éducation nationale: 12,41 % des personnels dans le primaire et 19,41 % dans le secondaire étaient en grève, contre respectivement 51 % et 42 % cinq jours plus tôt, du jamais-vu depuis 2003.  Comme jeudi dernier, la RATP a tourné au ralenti: neuf lignes de métro à Paris sont restées fermées tandis qu’un RER A sur deux et un RER B sur trois circulaient aux heures de pointe. Comme la veille, sept dépôts de bus ont été bloqués jusqu’à ce que les forces de l’ordre les libèrent en fin de matinée. À la SNCF, où 20 % des TGV et des Transiliens étaient en service, plus de trois quarts des conducteurs étaient en grève, soit le même taux que la veille, mais en repli de plus de 10 points par rapport à vendredi, au deuxième jour d’un mouvement reconductible de jour en jour.

Aucune amélioration notable dans les transports n’est à attendre à court terme, surtout en Île-de-France«La circulation sera difficile jusqu’à la fin de la semaine», prédit le directeur général de SNCF Transilien, Alain Krakovitch, et ce même si les prévisions de trafic sont en très légère hausse pour ce mercredi. Par souci de sécurité, la direction de l’entreprise ferroviaire recommande toujours, toutefois, «de ne pas venir en gare et d’utiliser d’autres moyens de transport».

La situation ne devrait pas s’arranger non plus à la RATP, puisque la poursuite de la grève a été votée dans tous les dépôts, parfois jusqu’à… vendredi. «La semaine est morte», résume Thierry Babec, de l’Unsa-RATP, premier syndicat de la régie. La débrouille (covoiturage, vélos et trottinettes) et la patience, notamment en région parisienne, vont donc rester encore quelque temps de mise. 

Iran : l’inévitable escalade ?

Iran : l’inévitable escalade ?

 

 

Comme c’était prévisible, l’Iran et les États-Unis sont engagés dans un processus de surenchère dont il est difficile de prévoir l’ampleur et les multiples conséquences. Ce n’est pas directement le gouvernement iranien qui a procédé à la prise vendredi d’un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz mais les gardiens de la révolution.  cette prise cet écho à l’immobilisation par les Britanniques d’un cargo iranien et à la destruction d’un drone par les Américains. Il ne s’agit pas encore d’une véritable guerre mais d’une bataille idéologique. Une bataille idéologique qui se déroule d’abord en Iran où faucons et colombes s’affrontent comme aux États-Unis.  En Iran, es plus durs veulent réveiller le réflexe  nationaliste pour faire oublier au peuple iranien les conséquences du blocus économique. Chaque action d’un camp provoquera une autre provocation de l’autre. Or il y a une limite à ne pas dépasser, celle qui notamment porterait atteinte à la vie. Il n’est pas certain que les gardiens de la révolution soient très sensibles à ce risque. Au contraire, ils souhaitent sans doute un embrasement y compris sur le plan militaire pour étouffer les critiques internes de plus en plus nombreuses contre la dictature religieuse et contre les restrictions économiques. Reste à savoir si les États-Unis qui comptent aussi leurs faucons et leurs colombes tomberont dans le piège d’une vraie guerre. Le vrai danger serait alors pour l’Europe toute proche de l’Iran. Pour empêcher cela,  il faudrait que l’union européenne se montre à la hauteur. Or jusque-là, les européens ce sont contentés de paroles laissant en quelque sorte le terrain libre aux extrémistes aussi bien iraniens qu’américains. Citant une source militaire, l’agence de presse iranienne Irna a rapporté que le transpondeur du Stena Impero a été coupé et que l’équipage n’a pas répondu aux mises en garde qui lui ont été adressées par les Gardiens de la Révolution.Northern Marine Management, affréteur du Stena Impero, s’est dit incapable de joindre son équipage composé de 23 marins. Londres a déploré la saisie de ce navire, ainsi que celle d’un pétrolier battant pavillon libérien, jugeant qu’il s’agissait d’une “atteinte inacceptable à la liberté de navigation.” “Je suis extrêmement préoccupé par la saisie de deux navires par les autorités iraniennes dans le détroit d’Ormuz”, a réagi le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt. “Ces saisies sont inacceptables. Il est primordial que la liberté de navigation soient préservée et que tous les bateaux puissent naviguer librement dans la région.”Selon l’agence iranienne Tasnim, le navire battant pavillon libérien a été autorisé à reprendre sa route, ce qui a ultérieurement été confirmé par Norbulk, son affréteur, selon lequel l’équipage est sain et sauf. La saisie du bâtiment intervient après celle d’un navire iranien par les autorités britanniques qui l’accusaient d’acheminer clandestinement des hydrocarbures vers la Syrie. L’Iran, qui dément que ce pétrolier transportait du pétrole à destination de la Syrie, en violation des sanctions internationales, a demandé à maintes reprises que son navire puisse reprendre la mer.

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