Archive pour le Tag 'inefficace'

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Sondage migrants méditerranée: l’Europe inefficace pour 66% des français

Sondage migrants méditerranée: l’Europe inefficace pour 66% des français

U sondage qui confirme l’inertie et d’une certaine manière l’hypocrisie de l’Europe à l’égard des migrants de Méditerranée. Selon cette étude, 66% des Français ne font pas confiance à l’Europe pour éviter des drames en Méditerranée. Pour eux, l’UE est le plus souvent perçue comme étant en théorie le bon échelon pour la prise de décision en matière de politiques internationales, mais se révèle « inefficace » dans la pratique. Ce manque de confiance est très marqué chez les sympathisants de droite (76%), et reste majoritaire chez les sympathisants de gauche (53%), « traditionnellement moins eurosceptiques », selon les sondeurs. Ces derniers n’interprètent pas ce résultat comme « un rejet de l’Europe », mais plutôt comme le constat de son impuissance pour régler ce genre de situations. Selon cette étude, les Français souhaitent que les dirigeants européens adoptent une « ligne dure » et sont majoritairement favorables à une intervention militaire contre les passeurs. Cette mesure, que l’Europe ne prendrait qu’avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, est soutenue par 59% des Français et elle n’est pas polémique puisqu’elle est approuvée par 67% des sympathisants de droite et 60% de ceux de gauche. Enfin, les Français montrent plus de sévérité à l’égard des populations concernées par l’immigration. 76% de nos concitoyens estiment qu’il faut durcir les conditions de régularisation des migrants en Europe plutôt que de les alléger. Quasiment tous les sympathisants de droite le pensent (90%) et une majorité de sympathisants de gauche (53%) est sur cette ligne. Odoxa note un basculement opéré durant la crise économique de 2008. Avant cela, les Français étaient majoritairement favorables à la régularisation des sans-papiers. Ils y sont devenus majoritairement hostiles.

Formation permanente : coûteuse et encore inefficace

La formation permanente génère des gâchis considérable par manque de transparence. Avec pourtant un budget énorme de l’ordre de 35 milliards annuels, elle ne parvient ni à satisfaire les besoins les plus stratégiques comme ceux des chômeurs ou les besoins prioritaires des entreprises. La nouvelle loi de mars 94 n’a pas apporté les réponses attendues à une  vraie réforme ; en fait on a ménagé les intérêts des uns et des autres et surtout de ceux qui se gavent de cette manne ( structures, organismes de formations, syndicats patronaux et salariés). En outre on a jouté uen couche bureautique supplémentaire avec le compte personnel formation qui donne des droits individuels mais freinent la mutualisation. Or on ne peut pratiquer légalité en matière de formation permanente selon les branches, les qualifications,  les restructurations, les moments les besoins sont très différents. Le plus scandaleux c’est sas doute qu’on n’  a pas été capable d’accorder une priorité absolue à la formation de chômeurs.  Selon une étude des cabinets Fidal et Amplitude, une majorité de dirigeants et de DRH jugent les textes trop compliqués et s’attendent à devoir dépenser plus. Le verdict est sans appel. Un an après son entrée en vigueur, la réforme de la formation professionnelle n’enchante pas les chefs d’entreprise. Selon une étude des cabinets Fidal et Amplitude que dévoile Le Figaro, 60% des professionnels interrogés affirment que cette réforme n’apportera quasiment pas de changement au système. Pire 70% admettent n’en avoir qu’une connaissance minimum. «La perception de la loi du 5 mars 2014 est doublement négative: la grande majorité des dirigeants et responsables RH n’en ont qu’une faible connaissance ; et ceux qui la connaissent disent en avoir une mauvaise perception!», résume Philippe Rossignol, directeur général d’Amplitude. Les sondés se montrent particulièrement sévères avec le nouveau compte personnel de formation (CPF), qui succède au DIF. Plus de 53% d’entre eux estiment que le remplacement du DIF (droit individuel à la formation) par le CPF va rendre l’accès à la formation plus compliqué. «Le compte personnel de formation est une véritable usine à gaz. Les entreprises ne comprennent pas comment il marche. Surtout il n’est pas adapté aux enjeux», analyse Cyril Parlant, avocat associé au sein du département droit social de Fidal. Plus de quatre répondants sur dix affirment par ailleurs que la réforme va entraîner une augmentation des dépenses. «Les chefs d’entreprise ont compris qu’ils allaient devoir autofinancer leur plan de formation, alors qu’auparavant les financements étaient mutualisés. Ce qui va avoir des conséquences importantes sur le choix des formations qu’ils feront, avec des attentes fortes en termes de retour sur investissement», souligne encore Philippe Rossignol. «Il faut s’attendre à un tsunami sur le marché de la formation, prédit Cyril Parlant, avec des regroupements entre acteurs, sans doute la disparition de certains intervenants et une évolution globale des offres. Ceci est d’autant plus vraisemblable que, depuis le début de l’année, la baisse d’activité du secteur oscille entre 15 et 30%, en grande partie à cause de l’attentisme des entreprises».

 

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Foot-PSG : trop lent, trop inefficace

Foot-PSG : trop lent, trop inefficace

Sans Ibra, le PSG est une équipe handicapée, une autre équipe, il lui manque l’efficacité. Certes le PSG maîtrise le ballon mais de manière complètement stérile. Il manque la vitesse, l’ engagement et l’opportunisme. Bref des matchs qui ressemblent à des matchs d’entrainement face à une équipe d’Evain insipide. Le PSG est loin d’être en forme pour affronter actuellement les grands d’Europe. Blanc aurait besoin de secouer un peu plus ses troupes car la suffisance risque d’être l’ennemi du PSG. .Pour la deuxième saison consécutive, et la troisième fois en quatre confrontations à Annecy, le PSG ne s’est pas imposé face à Evian-TGFC ce vendredi. A en croire Laurent Blanc, ce n’est pas faute d’avoir essayé pour les Parisiens. « Nous étions venus pour gagner, a affirmé Laurent Blanc après le match. La physionomie du match fait que nous n’avons pris qu’un seul point. Nous n’avons pas montré grand-chose pour en prendre d’autres, mais un point c’est quand même mérité, car en football, l’équipe qui tente de créer du jeu doit prendre un point sur ce match. » Mais l’entraîneur parisien n’a vraiment pas apprécié le jeu offensif de son équipe, et blâme aussi la tactique de son adversaire du soir, principalement défensive. « Nous avons eu très peu d’occasions et dans la transmission du ballon, nous avons été très lents. Si Evian-TG joue ainsi, elle ne sera pas facile à prendre surtout à domicile. Il n’y a pas d’agacement mais nous aurions dû être meilleurs dans la phase offensive. Ils défendent à onze. ».  Comme en convient Laurent Blanc, si le PSG n’a pas pris les trois points vendredi face à une équipe qui était largement à sa portée, le club de la Capitale ne doit s’en prendre qu’à lui-même. « Nous ne sommes peut-être pas en capacité de créer cette étincelle qui fait qu’un joueur peut éliminer deux ou trois adversaires, s’est lamenté l’entraîneur parisien. Chaque fois que nous l’avons fait comme le petit (sic) Verratti l’a fait, nous avons été dangereux. Si nous ouvrons le score, nous pouvons gagner ce match, mais nous ne l’avons pas fait, et donc, on ne mérite pas de la gagner. » Face à un tel constat, sans doute que ne pas perdre le match peut être considéré comme un bon résultat pour le PSG. « On prend un point, voilà, constate Laurent Blanc. On aurait dû être meilleurs offensivement, mais j’ai déjà joué contre des équipes comme ça, ils défendent à onze… Il n’y a qu’une équipe qui a joué. Pour qu’il y ait de l’intensité, il faut que deux équipes jouent. » Mais Laurent Blanc a bien conscience que si Pascal Dupraz a décidé d’appliquer une stratégie prudente, voire très défensive, c’était sans doute pour effacer le souvenir de la cuisante défaite à Rennes la semaine passée (2-6). « Attention, chacun joue avec ses moyens, concède Laurent Blanc. Ils avaient certainement besoin de se rassurer. Ils l’ont fait, bravo à eux. Ils avaient encaissé neuf buts en deux matchs, ils n’en ont pas pris ce soir (vendredi). C’est un point positif pour eux, comme pour nous d’ailleurs car à Reims on avait encaissé deux buts. » Une semaine après le coup reçu par Brandao, Thiago Motta était bien présent sur le banc parisien, mais n’a pas fait son entrée en jeu. « Je pense sincèrement que dans le contexte actuel, ce n’était pas la meilleure chose à faire que de l’aligner, mais il sera frais et fin prêt pour Saint-Etienne », a annoncé Laurent Blanc après la rencontre. D’ailleurs, le remplaçant poste pour poste de Thiago Motta, Yohan Cabaye, a été expulsé à l’heure de jeu, ce qui a handicapé les chances parisiennes. L’entraîneur parisien s’est dit conscient de cela. « On s’est créé peu d’occasions, même si on en a eu quelques-unes, a noté l’entraîneur parisien. Et puis, quand on joue à dix contre onze, c’est plus difficile. Je pense quand même qu’il y a eu une belle solidarité pour prendre ce point. On n’est pas heureux de ce résultat, mais on sait qu’on aurait aussi pu perdre 1-0 en fin de match. » En effet, sans une parade de grande classe de Salvatore Sirigu dans le temps additionnel, le score du match aurait été tout autre

 

L’action de la BCE sur les taux d’intérêt inefficace

L’action de la  BCE sur les taux d’intérêt inefficace

 

 

Un mois après les décisions de la BCE la situation économique n’a guère changé, elle a même empiré puisque la croissance est encore moins forte que prévu et que les prix baissent aussi plus qu’attendu. En fait cela montre les limites de la politique d’intérêt. Il faudra bien que la BCE puisse se résoudre à mettre en œuvre une vraie politique accommandante en achetant des actifs (en clair notamment des dettes des Etats), ce qui aurait auusi pour effet de faire baisser un euro surévalué qui plombe la compétitivité. Ce jeudi 3 juillet, la Banque centrale européenne(BCE) tient  donc sa conférence mensuelle, évènement toujours âprement scruté par les investisseurs. Mais contrairement au mois dernier où il avait livré un imposant cocktail de mesures, Mario Draghi, le président de l’institution, devrait marquer une pause. « La BCE ne va probablement pas dévoiler de nouvelles annonces dans la mesure où elle va attendre de juger les effets de l’ensemble des mesures communiquées en juin », estime ainsi Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics. A première vue, les effets des mesures du mois dernier semblent encore timides. La BCE escompte faire reparti l’inflation et, à l’inverse, tirer l’euro vers le bas. Or la parité euro-dollar n’a pas baissé depuis la précédente réunion de la Banque centrale européenne. La monnaie européenne se situe à 1,367 dollar contre environ 1,36 il y a un mois. La faute à un discours trop mou de la part de la BCE?   En fait la monnaie unique a commencé à baisser au début du mois jusqu’à mi-juin avant de repartir à la hausse. « On a eu des nouvelles décevantes aux Etats-Unis, notamment les chiffres de la croissance au premier trimestre », explique Nordine Naam, stratégiste chez Natixis. « Il y a donc une vraie faiblesse du dollar », souligne-t-il. En d’autres termes, ce n’est pas tant l’euro qui résiste que le dollar qui flanche. Quant à l’inflation les derniers chiffres publiés n’ont pas encore signalé d’embellie. La hausse des prix est ainsi restée à son plus bas historique au mois de juin, à 0,5%. Concernant le crédit, que la BCE veut relancer, les statistiques du mois de juin ne sont pas encore disponibles. Mais Benoît Heitz, économiste zone euro chez Société Générale relève que « ce que l’on observe, c’est que depuis les annonces de la BCE il y a eu une transmission sur le marché monétaire et sur la dette souveraine ». « Maintenant il faut voir si cette baisse des taux peut franchir le dernier étage de la fusée et se diffuser aux crédits aux entreprises et aux ménages », ajoute-t-il.  En somme il est encore un peu tôt pour tirer le bilan, d’autant que la BCE pourrait encore durcir son action. « Mario Draghi a fait le job maintenant on attend de voir les détails des mesures et de savoir s’il va en remettre une couche », analyse Nordine Naam. Les investisseurs veulent voir si le président de la BCE donnera des signes sur un éventuel « assouplissement quantitatif » (rachat de dette sur le marché et notamment de dette souveraine), mesure qualifiée de « bazooka » par les experts. C’est aussi en ce sens que pousse Manuel Valls. « Je souhaite qu’une banque centrale puisse aller plus loin, notamment en achetant des titres sur le marché », a-t-il déclaré aux Echos du 2 juillet. Avant d’affirmer que « la politique monétaire ne peut passer exclusivement par des mouvements sur les taux d’intérêt ». Mario Draghi a dû apprécier…

 

Sondage Hollande : légère remontée mais politique inefficace pour 83%

Sondage Hollande : légère remontée mais politique inefficace pour 83%

 

Petite accalmie pour Hollande qui stoppe une peu sa descente aux enfers en novembre. Reste à savoir si ce sera encore le cas en décembre car 64% des français s’opposent à une intervention en Centrafrique qui ressemble à un coup politique et qui n’est pas sas danger d’enlisement. Globalement, les français estiment à 83% que la politique de Hollande n’est pas efficace. La cote de popularité de François Hollande a remonté de trois points en novembre avec 29% de bonnes opinions, celle de Jean-Marc Ayrault gagnant un point à 26%, selon le baromètre mensuel BVA publié lundi.  Les cotes du chef de l’Etat et du chef du gouvernement restent toutefois extrêmement basses, indique cette étude commandée par Orange, L’Express, la presse régionale et France Inter. 69% des personnes interrogées (-4 points sur un mois) déclarent avoir une « mauvaise » opinion du président de la République (dont 39% une opinion « très mauvaise »), 2% ne se prononcent pas.  71% ont une « mauvaise » opinion du Premier ministre (dont 37% une opinion « très mauvaise »). 3% ne se prononcent pas. Et 83% des sondés estiment que la politique menée par François Hollande et son gouvernement n’est pas « efficace », 72% trouvent qu’elle n’est pas « juste ». Ces proportions ne bougent pratiquement pas par rapport à l’enquête d’octobre.  Pour ce qui est de la cote d’avenir, la plupart des personnalités sont à la baisse ou stables. Seule exception notable, Martine Aubry gagne six points à 34%, se classant au 8e rang. Le trio de tête reste constitué de Manuel Valls (55%, – 3), suivi d’Alain Juppé (49%, – 2) et Jean-Louis Borloo (40%, – 4).  Le parti le moins impopulaire est l’UDI (44% de bonnes opinions, 51% de mauvaises). Les proportions sont respectivement de 36% et 60% s’agissant de l’UMP (stable par rapport à l’enquête d’octobre), de 32% (+ 4) et 64% (- 6) concernant le PS. 70% ont une mauvaise opinion du Front national, 27% en ont une bonne (stable). Mêmes ordres de grandeur pour Europe Ecologie-Les Verts, le PCF et le Parti de gauche.

Sondage : politique du gouvernement inefficace, prochaine glissade dans les sondages

Sondage : politique du gouvernement  inefficace, prochaine glissade dans les sondages

Chômage, croissance, dette, déficit, rien ne sera tenu. Les français jugent donc que la politique économique du gouvernement est inefficace. La conséquence devrait être une glissade sévère dans les sondages de ces prochaines semaines. La popularité de l’exécutif ne progresse plus, Hollande recule d’1 point à 43% de bonnes opinions et Ayrault de 2 points, à 38% de bonnes opinions. La politique menée par le gouvernement apparaît toujours un peu plus injuste (59%, +2 points) et surtout inefficace (72%, stable). Dans le détail, rares sont les catégories de population perçues comme profitant de la politique économique du gouvernement.  Comme toujours (Cf. mesures de septembre et décembre), les précaires et les salariés du public apparaissent comme les catégories bénéficiant le plus de la politique économique de ce gouvernement (mais ils en bénéficieraient moins qu’avant) tandis que les classes moyennes apparaissent toujours comme les grandes perdantes : pour 74% des Français, la politique du gouvernement leur serait défavorable. Crise oblige, la plupart des catégories de population sont aujourd’hui perçues comme pâtissant de la politique économique menée : pour 64% des Français elle serait défavorable aux catégories populaires, pour 66% aux Français les plus aisés et pour 74% aux classes moyennes. Un an après son annonce d’entrée en campagne, l’ex-Président Sarkozy est, plus que jamais, le recours à droite : il gagne 2 points auprès des Français et 5 auprès des sympathisants de droite dont il redevient la personnalité politique préférée. Avec 73% il devance désormais de 4 points Alain Juppé et de 8 points François Fillon. Le recul de l’ex-Premier ministre (-2 auprès des Français et -3 auprès des sympathisants de droite) ne profite nullement à son rival, le Président de l’UMP : Jean-François Copé reste scotché aux dernières places de notre palmarès. Antépénultième auprès des Français, il est la personnalité de droite la moins aimée des sympathisants de droite qui lui préfèrent encore Marine Le Pen (44% contre 41%). Pourtant, il commence à remonter, gagnant 3 points auprès des Français et 5 auprès des sympathisants de droite. Les deux duellistes de l’automne dernier ont beaucoup perdu dans leur affrontement. Fillon n’est plus la personnalité préférée à droite et Copé est devenu l’un des hommes politiques les moins aimés. A l’inverse, les jeunes loups « non-alignés » qui avaient donné des cours de sagesse à leurs aînés ont le vent en poupe : NKM, 6ème personnalité préférée des Français, serait encore distancée par Fillon auprès des sympathisants UMP. Néanmoins, l’avance de l’ex-Premier ministre fond à vue d’œil : il ne la devancerait aujourd’hui que de 9 points (21% contre 30%) alors qu’il dominait tous les sondages à l’automne dernier. S’il devait ne pas se présenter, NKM serait la préférée des sympathisants, réalisant un score presque deux fois supérieur à celui de Copé (13%). Mais si elle ne postulait pas, chose probable en étant candidate à Paris, l’actuel Président de l’UMP ne pourrait même pas souffler : Le Maire lui serait aujourd’hui préféré par les sympathisants. Bien évidemment, ce sondage – comme toujours – porte sur les sympathisants et non les militants qui, eux, seront amenés à choisir leur champion. Ce résultat n’en est pas moins préoccupant pour Copé, tant il est révélateur du discrédit dont il souffre encore auprès du peuple de droite.

 

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Sondage : politique du gouvernement inefficace pour 72% ; Copé scotché à 13%

Sondage : politique du gouvernement  inefficace pour 72% ;  Copé scotché à 13%

La popularité de l’exécutif ne progresse plus, Hollande recule d’1 point à 43% de bonnes opinions et Ayrault de 2 points, à 38% de bonnes opinions. La politique menée par le gouvernement apparaît toujours un peu plus injuste (59%, +2 points) et surtout inefficace (72%, stable). Dans le détail, rares sont les catégories de population perçues comme profitant de la politique économique du gouvernement.  Comme toujours (Cf. mesures de septembre et décembre), les précaires et les salariés du public apparaissent comme les catégories bénéficiant le plus de la politique économique de ce gouvernement (mais ils en bénéficieraient moins qu’avant) tandis que les classes moyennes apparaissent toujours comme les grandes perdantes : pour 74% des Français, la politique du gouvernement leur serait défavorable. Crise oblige, la plupart des catégories de population sont aujourd’hui perçues comme pâtissant de la politique économique menée : pour 64% des Français elle serait défavorable aux catégories populaires, pour 66% aux Français les plus aisés et pour 74% aux classes moyennes. Un an après son annonce d’entrée en campagne, l’ex-Président Sarkozy est, plus que jamais, le recours à droite : il gagne 2 points auprès des Français et 5 auprès des sympathisants de droite dont il redevient la personnalité politique préférée. Avec 73% il devance désormais de 4 points Alain Juppé et de 8 points François Fillon. Le recul de l’ex-Premier ministre (-2 auprès des Français et -3 auprès des sympathisants de droite) ne profite nullement à son rival, le Président de l’UMP : Jean-François Copé reste scotché aux dernières places de notre palmarès. Antépénultième auprès des Français, il est la personnalité de droite la moins aimée des sympathisants de droite qui lui préfèrent encore Marine Le Pen (44% contre 41%). Pourtant, il commence à remonter, gagnant 3 points auprès des Français et 5 auprès des sympathisants de droite. Les deux duellistes de l’automne dernier ont beaucoup perdu dans leur affrontement. Fillon n’est plus la personnalité préférée à droite et Copé est devenu l’un des hommes politiques les moins aimés. A l’inverse, les jeunes loups « non-alignés » qui avaient donné des cours de sagesse à leurs aînés ont le vent en poupe : NKM, 6ème personnalité préférée des Français, serait encore distancée par Fillon auprès des sympathisants UMP. Néanmoins, l’avance de l’ex-Premier ministre fond à vue d’œil : il ne la devancerait aujourd’hui que de 9 points (21% contre 30%) alors qu’il dominait tous les sondages à l’automne dernier. S’il devait ne pas se présenter, NKM serait la préférée des sympathisants, réalisant un score presque deux fois supérieur à celui de Copé (13%). Mais si elle ne postulait pas, chose probable en étant candidate à Paris, l’actuel Président de l’UMP ne pourrait même pas souffler : Le Maire lui serait aujourd’hui préféré par les sympathisants. Bien évidemment, ce sondage – comme toujours – porte sur les sympathisants et non les militants qui, eux, seront amenés à choisir leur champion. Ce résultat n’en est pas moins préoccupant pour Copé, tant il est révélateur du discrédit dont il souffre encore auprès du peuple de droite.

 

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Cour des Comptes ; l’assurance chômage inefficace va dans le mur

Cour des Comptes ; l’assurance chômage inefficace va dans le mur

 

Inefficace, couteux, sans pilotage, c’est le bilan de la politique de l’emploi par la Cour des comptes.  Pour la Cour des comptes sous  le poids de la crise, des déficits, et sans réforme drastique, le système va tout simplement dans le mur. Et pourtant, ce n’est pas faute de mettre des moyens: plus de 50 milliards d’euros, chiffre la Cour, sont consacrés chaque année à l’indemnisation des chômeurs (leur accompagnement dans la recherche d’un poste ne fait pas partie du champ analysé), à l’incitation au travail, à la création d’emplois et à la formation professionnelle. En vain. Car ces «politiques du marché du travail», passées au crible par les fins limiers de la Rue Cambon, sont inefficaces. «Les résultats obtenus sont décevants», confirme d’ailleurs Didier Migaud. La France, alors qu’elle a connu une baisse de l’activité bien moins forte que ses voisins, a pourtant vu son taux de chômage progresser bien plus vite. «Pour être efficaces, les dispositifs doivent suivre les mutations du marché du travail, analysent les magistrats de la Cour. Or les politiques de l’emploi ont insuffisamment évolué et nombre d’entre elles sont aujourd’hui obsolètes.»  Un exemple? Les dispositifs de chômage partiel, s’ils ont permis de limiter la casse en 1993, n’ont plus joué leur rôle d’amortisseurs en 2009. Un problème quand on sait que ce sont des dispositifs similaires qui permettent aujourd’hui à l’Allemagne d’afficher le plus bas taux de chômage de son histoire… Plus généralement, les politiques de l’emploi ratent leur cible et ne profitent pas à ceux qui en ont le plus besoin, à savoir les sans-diplôme très éloignés de l’emploi. Résultat, la Cour appelle à un «reciblage majeur des dispositifs». Comme souvent, les éléments listés par la plus haute juridiction financière sont largement connus. «Ce n’est pas une surprise», tente de déminer Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. Mais leur compilation tourne à la démonstration accablante. L’indemnisation du chômage et la solidarité nationale s’entremêlent de façon illisible (RSA, prime pour l’emploi). Seule la moitié des chômeurs touche une allocation tandis que l’indemnisation des autres est plus longue que chez nos voisins. Les contrats aidés, trop souvent dans le public et pas assez dans les entreprises, débouchent rarement sur un véritable emploi. Le pilotage et le financement des organismes concernés – formation, Pôle emploi, Unedic… – mélangent une multitude d’acteurs, diluant les responsabilités. Cette complexité ralentit donc le retour des chômeurs vers l’emploi, facteur clé du succès de la lutte contre le chômage et de l’équilibre financier des régimes. Mais la partie la plus explosive, politiquement et socialement, vise l’assurance-chômage dont la trajectoire des finances devient «insoutenable», laissant poindre une banqueroute qui n’en porte pas le nom.  «Des réponses urgentes et appropriées doivent être trouvées», assurent les magistrats qui ne se privent pas pour faire quelques recommandations. «Tout élément de diagnostic est bon à prendre mais n’augure en rien de ce que nous déciderons», nuance Laurent Berger. Toute première suggestion: revoir les règles du jeu pour les intermittents du spectacle, qui plombent plus que tout autre les finances de l’Unedic. Deuxième idée: instaurer un «remplacement décroissant des prestations d’assurance-chômage pour les niveaux d’indemnisation les plus élevés» – en clair, rendre le système moins généreux pour les cadres. Et ainsi de suite… Au final, la Cour des comptes fait 26 recommandations aux partenaires sociaux dans le cadre de leur renégociation de la convention d’assurance-chômage mais également au gouvernement pour ce qui concerne le fonctionnement du marché du travail. Seule lueur d’espoir: le rapport a été rédigé avant le fameux accord sur la sécurisation de l’emploi dont «certains points apportent des réponses à certaines de nos recommandations, notamment sur le chômage partiel», a reconnu Didier Migaud . C’est un début. Mais il en faudra plus, bien plus, pour parvenir à inverser, comme le promet depuis six mois François Hollande, la courbe du chômage d’ici la fin de 2013…

 

Restauration: la baisse de TVA est inefficace

Restauration: la  baisse de TVA est inefficace

Le diagnostic du député Thomas Thévenoud, qui doit être communiqué mardi à la commission des Finances de l’Assemblée nationale est sans appel: « Le relèvement de la TVA dans la restauration est inévitable compte tenu du coût de cette mesure et des engagements qui n’ont pas été tenus », a-t-il déclaré sur France Info.  Aux restaurateurs qui brandissent la menace d’une vague de faillites et de suppression de 100.000 emplois si le gouvernement touche à cet avantage fiscal hérité du quinquennat Sarkozy, M. Thevenoud oppose la forte demande de main d’oeuvre dans un secteur qui se plaint de « 50.000 emplois non-pourvus ».  Ce diagnostic posé, M. Thevenoud renvoie au gouvernement pour le remède à administrer. En charge de ce dossier brûlant à Bercy, la ministre Sylvia Pinel tente de boucler une concertation qui a déjà pris du retard et promet un dénouement mi-novembre.  Néanmoins, deux hypothèses sont déjà envisagées. Soit les restaurateurs disent adieu à leur taux de TVA réduite, qui représente un manque à gagner de 3 milliards d’euros par an pour l’Etat, et subissent une remontée massive de leur taux, à 19,6%.  Pour amortir le choc et apaiser les toques blanches, dont ce député de Saône-et-Loire est devenu la bête noire, M. Thevenoud propose « un plan qualité restauration pour (…) soutenir les petits établissements de moins de 20 salariés ». Soit le gouvernement choisit d’octroyer aux restaurants un taux moyen, à 11%, 12% voire 15%, mais ce sera au prix d’un casse-tête fiscal, l’exécutif devant alors trancher sur le sort réservé à d’autres secteurs (travaux de rénovation, transports…) également à 7%.  Il faudra alors faire des mécontents en augmentant leur taxation à l’unisson des restaurateurs, soit renoncer à des recettes en les abaissant à 5,5%. La France dispose en effet déjà de quatre taux de TVA (19,6%, 7%, 5,5% et un taux « particulier » de 2,1%) et les règles européennes interdisent de créer un taux supplémentaire.  Malgré tout, les restaurateurs veulent croire que le sort de leur TVA réduite n’est pas encore joué. « C’est un rapport à charge, de doctrinaire, ce n’est qu’un catalogue de contre-vérités », a déclaré à l’AFP Didier Chenet, le président du deuxième syndicat patronal du secteur, le Synhorcat.  Sur les prix, M. Thevenoud estime qu’ils n’ont baissé que de 2,5% contre 9% promis selon lui.  Le « contrat d’avenir » signé en 2009 ne faisait pas mention d’un chiffre de baisse globale des prix, mais seulement de baisses ciblées de certains produits, et les restaurateurs estiment qu’ils équivalaient à une promesse de baisse de 3%.  Au lieu des 20.000 emplois par an que les restaurateurs s’étaient engagés à créer, 5.000 seulement auraient vu le jour selon M. Thevenoud. Les restaurateurs estiment de leur côté avoir créé 48.000 emplois, et même dépassé l’objectif en prenant en compte les restaurants d’hôtel, selon des chiffres transmis à Bercy.   »C’est n’importe quoi (…) Si ce rapport était suffisamment précis pour décider, Mme Pinel ne perdrait pas son temps à nous recevoir », fait valoir M. Chenet. « Nous restons sur la discussion et la négociation », ajoute-il.

 

 

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