Archive pour le Tag 'industriels'

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Investissements industriels : en baisse en 2014

Investissements industriels : en baisse en 2014

C’est la pire nouvelle économique : la baisse des prévisions des investissements. En clair c’est une hypothèque posée sur la croissance et l’emploi des années à venir. Sans développement et innovation de capacités de production, il n’y a guère à espérer que la croissance reprenne,  tout au plus on aura quelque chose comme 1% en 2015 et un tout petit peu plus en 2016. Or sur le terrain de l’emploi, il faut au moins une croissance de 1.5% pour stopper   l’hémorragie  du chômage. Du coup les rentrées fiscales ne seront pas non plus à la hauteur et les prévisions de déficit (3% du PIB prévus en 2015) complètement obsolètes. Les industriels français ont en effet  revu à la baisse leurs prévisions d’investissement pour l’année en cours, qu’ils voient désormais à peu près stables par rapport à 2013, affirme aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques. Interrogés en juillet, les chefs d’entreprises ont revu de trois points à la baisse leur prévision pour 2014 par rapport à ce qu’ils envisageaient en avril, selon un communiqué publié par l’Insee.  Leurs investissements devraient ainsi progresser cette année d’un maigre 1% par rapport à 2013, année marquée par un recul conséquent de 5% (chiffre révisé en hausse) de leurs dépenses destinées à préparer l’avenir. Cette révision à la baisse est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui espérait que les mesures du pacte de responsabilité allaient provoquer un déclic chez les industriels. En dépit d’une nette révision à la baisse, l’investissement devrait être dynamique cette année dans les industries agricoles et alimentaires (+6%). Il devrait également être robuste dans la fabrication d’équipements électriques et électroniques (+8%).

 

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels et distributeurs

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels  et distributeurs

 

 Les éleveurs laitiers ont appelé la grande distribution à la responsabilité, avant la fin des négociations commerciales jeudi sur le prix du lait pour l’année à venir. François Hollande a d’ailleurs été interpellé sur le sujet lors de sa visite sur le salon ce matin. « Quand le prix du lait baisse en Allemagne, il baisse ici et quand il remonte en Allemagne il ne remonte pas en France », s’est agacé un éleveur des Pays de Loire. Le président se retourne alors vers son ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lui disant: « Stéphane faut négocier, faut négocier ». Les éleveurs se plaignent, en effet, d’un prix d’achat inférieur au marché. Le prix du lait payé au producteur est d’environ 400 euros les 1.000 litres, mais « la réalité est tout autre, de l’ordre de 335 euros », affirme Ludovic Blin, président de la section lait de la FDSEA de la Manche, dans Ouest France.   Les industriels appellent, eux, à une prise de conscience des distributeurs. Leur filière est dans l’impasse. D’un côté, le prix du lait flambe en raison d’une demande toujours plus forte, notamment en provenance de Chine. En 2013, il a augmenté de 9% et atteint aujourd’hui un niveau record. Et de l’autre, une guerre des prix dans la grande distribution fait qu’en rayon, le prix moyen des produits laitiers a baissé de près d’1% sur la même période. Entre les deux, des industriels qui voient rouge. Leurs marges ne cessent de diminuer. La  Fnil, qui les représente, appelle les distributeurs à une prise de conscience. Hier, jeudi 20 février, c’est le patron de Danone qui en a remis une couche. « Il n’y a pas le choix, il faut répercuter la hausse aux consommateurs ». Seul le patron de Système U est dans la même logique. Pour les autres distributeurs, Carrefour, Casino et Leclerc notamment, ce n’est pas encore le bon moment, en raison d’une consommation atone et d’un faible pouvoir d’achat. Selon Franck Riboud, la solution ne peut être que politique.

Aliments industriels : 70% des français méfiants

Aliments industriels : 70% des français méfiants

Pour 70% des Français, l’affaire ne constitue pas un accident isolé, mais révèle « une réelle détérioration de la qualité des produits alimentaires », selon un sondage réalisé cette semaine par OpinionWay pour le cabinet Taddeo, Les Echos et Europe 1.  Les résultats de l’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), mettant en lumière le parcours tortueux de la viande incriminée à travers l’Europe, sont sans appel: pour les autorités françaises, Spanghero, qui l’a fournie, savait qu’il revendait comme viande de boeuf du cheval dûment étiqueté.  Accusée de « tromperie », l’entreprise a vu son agrément sanitaire suspendu le temps d’une expertise complète de ses procédures. Mais Comigel, le fabricant des plats dans lesquels la viande a été utilisée, est aussi accusé de « graves négligences ».  Au passage, les consommateurs auront appris qu’un même fabricant (Comigel) fournissait un même produit vendu sous de très nombreuses marques.  A ce stade, la DGCCRF estime que le trafic a concerné 750 tonnes de viande de cheval qui ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de produits vendus par Comigel à au moins 28 entreprises dans 13 pays européens.  L’ampleur du scandale a contraint les industriels à réagir: conscients de la méfiance qui risque de s’installer, ils tentent de se refaire une virginité.  L’industrie alimentaire (Ania) assure qu’elle fera « dès la semaine prochaine » des propositions pour renforcer les contrôles existants. Et martèle que « le système (…) sanitaire français est l’un des plus fiables au monde avec, par exemple, 200 fois moins d’intoxications alimentaires qu’aux Etats-Unis ».  De son côté, Findus, première marque touchée, a mis en place des tests ADN sur ses lots contenant de la viande.  Les professionnels de la viande suggèrent eux de « devancer la législation européenne en obligeant les fabricants de plats préparés à préciser sur leur étiquette l’origine des produits utilisés ». C’est ce que défend notamment Dominique Langlois, président d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande.  Mais le problème ne vient pas que des producteurs. « La grande distribution veut toujours accroître ses marges et refuse d’augmenter ses prix pour ses clients », explique Danielle Lo Stimolo, une responsable de Syndigel, la fédération européenne du secteur du surgelé (50 adhérents).  L’année 2012 est un bon exemple: « le prix de la viande de boeuf n’a pas arrêté de grimper (+12%, soit 50 centimes de plus) mais la grande distribution exigeait qu’on baisse nos prix » indique-t-elle.  Et les industriels, des PME ou TPE pour la plupart, sont contraints d’accepter ces conditions imposées par les distributeurs car ils ne peuvent pas s’en priver.   »C’est très compliqué pour les industriels parce que le client veut du rapide et du pas cher. Et quand on veut payer sa moussaka 2,50 euros on achète de la mondialisation », souligne Bruno Parmentier, auteur de « Nourrir l’humanité ».   »On avait déjà eu de la mélanine dans du lait maternel en Chine, de l’huile de vidange dans de l’huile d’olive en Espagne et il y aura certainement des prochains coups », prédit l’ancien directeur de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers en appelant à « remettre des contrôles dans les usines et les cuisines ».  L’Etat a procédé à plus de 40.000 contrôles par an qui n’ont révélé que 4% d’irrégularités, se défend le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. « Mais il est aussi de la responsabilité des professionnels, inscrite dans la loi, de s’auto-contrôler », insiste-t-il.

 

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Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Les prix de l’énergie au cœur d’une nouvelle bataille franco- allemande. En effet, les industriels français estiment qu’ils perdent en compétitivité face aux Allemands car Berlin a largement allégé la facture pour soutenir l’activité de ses plus grands industriels. Le constat peut paraitre étonnant et pourtant… Malgré la décision allemande d’arrêter la production nucléaire, les industriels outre Rhin ont gagné en compétitivité. En fait, le gouvernement allemand a pris une série de mesures pour limiter l’impact de la sortie du nucléaire sur les plus gros consommateurs d’énergie du pays. Exemple: en Allemagne, les gros industriels ne paient pas pour l’acheminement de l’électricité. En France, oui. En Allemagne, une entreprise bénéficie d’une rémunération supplémentaire quand elle accepte des coupures de courant. En France non.Tout cela mis bout à bout fait que les industriels allemands paient en moyenne leur électricité 20 à 25% moins cher qu’en France. Un décalage qui ne concerne pas les consommateurs français qui, eux, bénéficient d’un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe.

 

 

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Moral des industriels toujours au plus bas, selon l’Insee

Moral des industriels toujours au plus bas, selon l’Insee

L’indicateur du climat des affaires a gagné un point par rapport à novembre, à 89 points, mais demeure « très inférieur à sa moyenne de longue période », qui se situe à 100 points, selon un communiqué. Au plus fort de la crise financière mondiale, le moral des industriels s’était effondré, pour tomber à 69 points en mars 2009, avant de remonter progressivement jusqu’à 111 points à la mi-2011. Mais, depuis, il rechute.  En prenant en compte les secteurs d’activité autres que l’industrie, le climat des affaires en France a progressé en décembre d’un point, à 87 points, mais reste lui aussi « nettement en dessous de sa moyenne de longue période », de 100 points. Le moral est inchangé dans les services, le bâtiment et le commerce de détail.  Dans l’industrie, presque toutes les composantes de l’indicateur sont en recul.  En particulier, « les carnets de commandes globaux, qui se sont légèrement dégarnis, et les carnets étrangers, jugés quasi stables, restent considérés comme étant très peu fournis », a relevé l’Insee.  De même, les industriels jugent « mal orientées » leurs perspectives personnelles de production dans les trois prochains mois.  Rare signe positif, « les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’améliorent légèrement par rapport au mois précédent, mais demeurent à un niveau très bas », poursuit l’institut statistique.  Dans le détail, malgré des carnets de commandes « assez étoffés », les industriels de l’agro-alimentaire sont pessimistes sur leur activité à venir, à l’inverse des industries d’équipement électrique, électronique, informatique et des machines, qui entrevoient une amélioration dans les prochaines mois malgré des commandes faibles.  Le pessimisme est également de mise dans d’autres secteurs, la chimie, la pharmacie, et le caoutchouc, seule la métallurgie enregistrant une légère amélioration des perspectives.  Jeudi, l’Insee avait publié un dossier spécifique sur l’industrie, dans lequel elle craignait la mise en place d’un cercle vicieux pour la compétitivité de ce secteur en France. En cause, « l’incapacité de fixer des prix de vente suffisamment élevés (qui) affecte les marges et donc les profits ». A son tour, cela « réduit l’incitation et la capacité à investir et à augmenter les parts de marché », avait-il expliqué.

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