Archive pour le Tag 'industriels'

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une amende de près de 100 millions pour les industriels de la charcuterie pour entente illégale

une amende de près de 100 millions pour les industriels de la charcuterie pour entente illégale

« Les industriels concernés (les charcutiers-salaisonniers) se coordonnaient pour acheter moins cher les pièces de jambon auprès des abatteurs et/ou s’entendaient par ailleurs sur les hausses de prix des produits charcutiers qu’ils entendaient pratiquer auprès des enseignes de la grande distribution, pour leurs marques de distributeurs (MDD) ou premiers prix », indique l’Autorité de la concurrence dans un communiqué.

La plus forte sanction (35,5 millions d’euros) vise le leader français de la production porcine, la coopérative Cooperl, qui possède six sites intervenant dans la fabrication de charcuterie. Suivent le groupe de distribution Les Mousquetaires (Intermarché, Netto), qui fabrique également des produits sous ses propres marques comme Monique Ranou (31,7 millions d’euros d’amende), et le groupe Fleury Michon (près de 14,8 millions d’euros d’amende).

« Les ententes ont concerné de très nombreux produits de consommation courante (jambon cru, jambon cuit, saucissons, rosette, chorizo…) », souligne l’Autorité de la concurrence.

Croissance Japon : moral des industriels au plus bas

Croissance Japon : moral des industriels au plus bas

Les dirigeants des grandes entreprises industrielles japonaises ont basculé dans le pessimisme pour la première fois en sept ans lors de la période janvier-mars, montre l’enquête “tankan” de la Banque du Japon (BoJ) publiée mercredi, alors que la pandémie de coronavirus a rapproché l’économie nippone de la récession.

Le sentiment des grandes entreprises du secteur non-manufacturier s’est aussi dégradé à un plus bas en sept ans, sur fond d’interdictions de voyages, d’annulations d’événements et de mesures de distanciation sociale qui ont nui à la consommation.

Ces résultats mettent en exergue le défi auquel fait face le Premier ministre Shinzo Abe pour empêcher la pandémie d’effacer les bénéfices économiques des mesures d’assouplissement qu’il a engagées.

D’après l’enquête de la BoJ, l’indice du sentiment des grandes entreprises du secteur manufacturier a chuté à -8 en mars, contre 0 en décembre, mais a cependant battu le consensus qui ressortait à -10.

Jamais, en sept ans, cet indice n’avait été négatif.

L’indice mesurant la confiance des grandes entreprises non-manufacturières a reculé à +8, contre +20 lors de la précédente enquête.

Grandes entreprises des deux secteurs s’attendent à ce que la confiance se dégrade davantage au deuxième trimestre, montre l’enquête.

La pandémie de coronavirus pèse lourdement sur l’économie japonaise qui a déjà connu au quatrième trimestre 2019 sa plus forte contraction en plus de cinq ans, du fait de la hausse de la TVA instaurée en octobre dernier et des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

De nombreux analystes s’attendent à ce que la troisième économie mondiale se contracte sur la période janvier-mars puis avril-juin, maintenant la pression sur les décideurs politiques pour qu’ils déploient d’importantes mesures supplémentaires de soutien.

Malbouffe : «Tous les produits industriels sont suspects» (Christophe Brusset)

Malbouffe : «Tous les produits industriels sont suspects» (Christophe Brusset)

 

 

Christophe Brusset , expert en malbouffe industrielle estime que tous les produits sont suspects.

 

 

Les petits pots pour bébé, les petits déjeuners, les produits diététiques… Faut-il se méfier de tous les produits vendus en grandes surfaces?

 

Christophe Brusset. - Oui, j’ai travaillé pour différents produits, de la vente de miel au jus de fruit en passant par les épices, pendant des années, et j’ai observé des pratiques peu reluisantes dans tous les aliments transformés. Toutes les modes culinaires, comme le bio ou le végane, sont détournées par les industriels.

 

Quels sont les meilleurs et les pires produits?

Par nature, tous les produits industriels sont suspects. Nous pouvons quand même avoir de bons produits mais il faut être méfiant. Les produits frais et ceux qui comptent le moins d’additifs sont les plus sains. Mais même les fruits et légumes doivent être passés à la loupe car un grand nombre contient des pesticides. La viande s’en sort plutôt mieux, sauf la charcuterie et notamment le jambon.

Les sodas sont certainement les pires produits, ils contiennent uniquement du sucre et les sodas light sont à proscrire car le sucre est remplacé par des produits artificiels. Les boîtes de conserve sont également à retirer de nos placards. Je n’ai aucune confiance dans ces produits.

 

Quels conseils donner aux lecteurs pour éviter les pièges de la malbouffe?

Il faut éplucher les étiquettes des produits et fuir les longues listes d’ingrédients. Il faut privilégier les produits simples, les produits bruts, le moins transformés possibles. Les fruits et légumes bios, de saison et locaux.

 

Dans tous ce maquis peut-on se fier à des marques, des chaînes, des labels?

Les marques ne sont pas une garantie. Par exemple, le numéro un mondial du secteur, Nestlé, est aussi un champion de la malbouffe. Les slogans comme «élus produits de l’année» sont également de pures stratégies marketing mais cela ne recouvre aucune réalité, c’est du mensonge! Certaines appellations ont toutefois leur importance. Pour les yaourts par exemple, il faut les préférer aux «spécialités laitières» ou autres inventions de l’agro-alimentation. De fait, l’appellation yaourt est réglementée et doit remplir certains critères pour porter ce nom. Les innovations des industriels visent à contourner ces contraintes.

 

Vous appelez à la plus grande méfiance vis-à-vis des innovations culinaires…

La science est capable du meilleur comme du pire et plus le produit est chimique, plus il faut s’en méfier. En apparence il y a une prise de conscience et un début de rejet de la malbouffe mais la course au gigantisme dans l’agriculture, les cultures hors sols, les viandes sans viande ne sont pas rassurantes.

 

Vous dites que c’est aux consommateurs de reprendre le pouvoir. Que pensez-vous des applications comme Yuka?

 

Oui, les consommateurs ont le pouvoir. Si nous voulons plus de transparence, c’est possible. Yuka est une bonne chose car elle rend les informations des emballages plus claires. C’est une aide intéressante mais elle retranscrit les informations transmises par les industriels. Elle ne peut toutefois fournir plus que ce qu’il lui a été indiqué. Par exemple, impossible de savoir si un produit a été touché par la pollution aux métaux lourds, s’il contient des pesticides et en quelle quantité. Les industriels ne sont pas, non plus, tenus d’informer sur la présence ou non d’ «additifs techniques». Ces éléments chimiques permettent d’améliorer la texture ou la tenue d’un produit par exemple. Pour éviter qu’un jus de fruits ne mousse, certains industriels ajoutent du diméthicone. Cet élément est également utilisé comme traitement anti-poux et ajouté dans les shampoings pour donner du volume à la chevelure…

Interdiction de produits en plastique: les industriels contre

Interdiction de produits en plastique: les industriels contre

Trois fédérations professionnelles du secteur (Elipso, PlasticsEurope, Fédération de la Plasturgie).contestent la décision française d’interdire certains plasqtques Les industriels demandent d’attendre une directive européenne en cours d’élaboration sur les plastiques à usage unique. Ils affirment que les dispositions législatives françaises « sont, à divers titres, en infraction avec le droit européen » et qu’elles auront « des conséquences économiques lourdes, pas uniquement pour les entreprises », mais aussi pour « les finances des collectivités publiques ». Les députés se sont prononcé la semaine dernière pour l’interdiction en 2020 de nouveaux produits en plastique (couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux repas, pots à glace, saladiers, boîtes). Cette interdiction s’ajoute à celle visant les pailles et bâtonnets mélangeurs pour boisson en plastique, adoptée par le Sénat en juin.

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

 

Les  acteurs des pays  visés par les nouveaux droits de douane sont inquiets car inévitablement cette mesure va renchérir le cout des produits. Cette inquiétude est partagée tout autant par les industriels américains dont nombre de productions incluent des importations taxées. Du coup eux aussi verront leur compétitivité affectée ainsi que leurs profits.  Les industriels américains redoutent aussi les retombées des droits de douane même si la croissance américaine s’est poursuivie à un rythme de “modéré à modeste”, est-il ainsi écrit dans le Livre beige de la Réserve fédérale publié mercredi dernier. Deutsche Bank estimait en juin qu’une aggravation du contentieux commercial entre les Etats-Unis et la Chine et d’autres grandes puissances commerciales, allant par exemple jusqu’à des droits sur 200 milliards de dollars d’importations, pourrait retrancher 1% à 1,5% à la croissance des bénéfices. “Si le discours politique du moment s’échauffait et se traduisait dans les faits par des politiques protectionnistes, ce serait négatif pour toutes les entreprises aux Etats-Unis et ailleurs”, a dit mardi dernier Hamid Moghadam, directeur général de la société de logistique Prologis. Washington avait fait savoir en mars que des droits de douane seraient imposés sur l’acier et l’aluminium importés. Le 1er juillet, les Etats-Unis et la Chine se sont mutuellement infligés des droits de douane sur 34 milliards de dollars d’importations respectives. Donald Trump menace d’appliquer de nouveaux droits, peut-être sur plus de 500 milliards de dollars d’importations de Chine, soit la totalité des importations chinoises des Etats-Unis en 2017.

Moral des industriels français: optimistes sur l’investissement en 2018

Moral des  industriels français:  optimistes sur l’investissement en 2018

 

Encore une bonne nouvelle pour l’économie avec la hausse du moral des industriels concernant les investissements qui représentent environ un quart des investissements productifs en France. Les industriels français anticipent désormais une hausse de 4% des investissements cette année par rapport à 2017, après une progression revue en baisse à 2%, contre 4% précédemment, sur l’année écoulée, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mardi. A titre de comparaison, dans la précédente édition de cette enquête, publiée en novembre, ils anticipaient une stabilité de leurs investissements cette année et évoquaient une hausse de 4% en valeur l’an dernier. Il s’agit dans les deux cas de révisions conformes à celles constatées habituellement en janvier, souligne l’Insee. Pour 2018, la révision à la hausse par rapport aux premières prévisions de l’automne dernier se manifeste dans tous les secteurs, en particulier dans la fabrication des biens d’équipement, dont les investissements sont attendus en hausse de 18% cette année (+10% dans l’enquête de novembre). Dans les autres secteurs, la révision à la hausse des prévisions d’investissements reste significative, bien que de moindre ampleur, qu’il s’agisse de l’agroalimentaire (stabilité attendue, contre un recul de 5% précédemment), de la fabrication de matériel de transport (-7% prévu, contre -11% auparavant) ou des autres industries (+6% attendu contre +2% précédemment). Les résultats de cette enquête mettent également en évidence que les industriels sont plus nombreux à anticiper une hausse plutôt qu’une baisse de leurs investissements au premier semestre 2018.

 

Industriels et distributeurs pour des relations équitables !

Industriels et distributeurs pour des relations équitables !

Une charte de bonne conduite a été signée entre les industriels, producteurs et les distributeurs afin de parvenir à une répartition plus équitable de la valeur ajoutée des produits alimentaires. L’objectif est aussi d’ arrêter  la baisse tendancielle des prix du fait de la concurrence exacerbée. La logique voudrait qu’on parte de désormais des coûts de revient de la production pour ensuite construire le prix de vente et non partir  de prix de dumping pour imposer des prix aux producteurs qui ne couvrent pas les coûts de production. Reste que cette charte de bonne conduite relève des intentions et qu’il conviendra de la mettre en musique y compris avec des dispositions d’ordre légal. FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Confédération paysanne, Coordination rurale côté monde agricole, Ania, Coop de France, FEEF côté industriels, et FCD, Auchan, Casino, Cora, Système U, LIdl, Intermarché, Carrefour côté distributeurs. Tout le monde était présent. Même Michel-Édouard Leclerc, le patron des enseignes du même nom, qui avait fait entendre une voix discordante à la fin du premier chantier des EGA sur l’augmentation du seuil de revente à perte (SRP), censé mettre fin à la guerre des prix. Cette grand-messe qualifiée «d’historique» par nombre de participants, difficile de dire si la charte (qui n’est pas la première du genre), portera ses fruits lors des négociations commerciales annuelles qui viennent de s’ouvrir. Ce qui n’a pas empêché la majorité des 18 signataires de rappeler le gouvernement à ses promesses. Plus précisément à celles d‘Emmanuel Macron, qui s’est engagé le 11 octobre dernier à modifier rapidement la loi pour tenter de mettre un terme à une demi-décennie de guerre des prix entre grandes enseignes. «Nous voulons maintenant du concret. Nous ne serons pleinement satisfaits que quand les engagements gouvernementaux seront tenus», a ainsi clairement exigé Christiane Lambert, présidente du syndicat agricole FNSEA. Les États généraux de l’alimentation ont permis de mettre en lumière le profond déséquilibre qui existe entre les milliers d’organisations de producteurs, petits ou grands, et les quatre puissantes centrales d’achats qui dictent leur loi, forçant parfois les agriculteurs à vendre à des prix inférieurs à leurs coûts de production.

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Michel Édouard Leclerc n’a sans doute pas tort  de dénoncer les industriels de la filière alimentaire dont la traçabilité des produits est pour le moins douteuse comme l’a démontré l’affaire des œufs contaminés en provenance des Pays-Bas. Michel Édouard Leclerc réclame les mêmes normes de traçabilité de transparence imposée à la grande distribution pour la filière industrielle. En réalité,  chacun tente de s’exonérer de sa responsabilité car il est clair que Leclerc et les autres distributeurs ne sont pas innocents en matière de risques santé. C’est en effet la politique systématique du prix le plus bas qui amène les producteurs à s’engager dans des méthodes intensives qui font fi des conséquences sur la santé. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de traçabilité mais d’une philosophie qui pousse les industriels et les producteurs agricoles vers des méthodes productivistes qui franchissent les limites des critères sanitaires. Sans parler évidemment de la qualité des produits.  Pour  Michel-Édouard Leclerc, président du groupement des centres E. Leclerc «On  est face à un vrai problème qui est celui de la difficulté incompréhensible qu’ont certains industriels à tracer correctement et facilement leurs approvisionnements «Un système assez opaque est ainsi pointé du doigt, que les lobbies industriels ont réussi à masquer jusqu’à présent en obtenant des politiques une exigence de transparence bien moins stricte que celle imposée aux distributeurs», poursuit-il. Mais Michel-Édouard Leclerc a cependant indiqué qu’il ne se «plaint pas de ces normes de traçabilité et de transparence» qui leur sont imposées, mais demande que ces «mêmes règles» concernent distributeurs et industriels. Des propos qui sont mal passés auprès de Richard Girardot, le PDG de Nestlé France. Il a tenu à répondre sur son blog, quelques heures après les propos du distributeur des magasins Leclerc. Pour lui, Michel-Édouard Leclerc cherche à s’«exonérer de toute responsabilité» afin de détourner «les soupçons vers l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire et son association professionnelle, relativisant ainsi les problèmes de ses marques Repère ou Eco+». Selon le PDG de Nestlé, «les distributeurs se retrouvent à faire face aux mêmes difficultés et responsabilités que les marques nationales». «Cette forme de leçon est des plus malvenues de la part d’un distributeur qui, pour acheter toujours moins cher, pousse ses fournisseurs à la faute en s’exonérant lui-même des contraintes du droit français», écrit Richard Girardot. Ce vendredi, le président des centres Leclerc a répondu aux propos du président de Nestlé France. «Mazette, le patron de Nestlé France s’est étranglé avec son KitKat en lisant mon blog. Sa virulence n’a d’égale que sa mauvaise foi», a-t-il écrit en introduisant un nouveau billet de blog. «Si le président de Nestlé avait lu mon papier avec plus d’attention, il aurait noté que je ne mettais pas en cause la qualité de ses produits, mais que je regrettais que l’association [l’Ania (Association Nationale des Industriels Alimentaires), ndlr] qu’il défend aujourd’hui ne se soit pas impliquée dans cette affaire du fipronil dès le début.» Il pointe notamment le manque d’informations de la part de l’association auprès des magasins des distributeurs qui doivent retirer des produits concernés par la contamination au fipronil. Pour Michel-Édouard Leclerc, «l’Ania n’est qu’un lobby économique au service de la seule rentabilité de ses membres», souligne le distributeur breton.

Moral des industriels au plus haut depuis 2007

 

L’indice du climat des affaires, calculé chaque mois par l’Insee en interrogeant près de 10.000 entreprises, a gagné 1 point en août, à 109 points. Sa progression est largement tirée par l’embellie que connaît l’industrie. En effet, la confiance des industriels s’est établie à 111 points, alors que la moyenne de long terme de cet indice est à 100. En un mois, elle a fait un bond de 3 points et se situe désormais à son plus haut niveau depuis décembre 2007. Cette hausse annonce un bon chiffre de croissance au troisième trimestre. Les économistes, y compris ceux de la Banque de France et de l’Insee, tablent sur croissance qui pourrait approcher 2%.

 

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

 

À juste titre Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels qui tentent des passer  des accords directs concernant les droits de douane suite au brexit. En clair le gouvernement britannique et les industriels tentent d’ignorer les conséquences du brexit. Si on comprend des préoccupations des industriels français comme allemands pour continuer leur commerce avec la Grande-Bretagne pour autant ils ne sauraient prendre la place des autorités politiques pour négocier les conditions légales du commerce international entre l’union économique et la Grande-Bretagne. Ce que vient de rappeler avec force le président de la commission Jean-Claude Juncker. La vérité c’est que la première ministre britannique est aujourd’hui un peu dans le brouillard, il lui faut assumer la décision du brexit, c’est-à-dire la rupture nette avec l’union économique, mais en même temps tenté de contourner des conséquences qui vont durcir les échanges entre l’union économique et le Royaume-Uni. Dans une interview publiée samedi par le quotidien belge Le Soir, Jean-Claude Juncker dit avoir entendu les inquiétudes d’industriels lors d’une réunion avec le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, tout en leur conseillant de ne pas interférer dans les discussions. « Je m’inscris en faux contre les velléités dans certains pays, et notamment dans les milieux industriels, de trouver un accord avec les Britanniques pour leur secteur, avant que les 27 autres ne se soient prononcés », déclare le patron de la Commission. « J’ai dit (aux industriels) de ne pas s’immiscer dans le débat, car ils me trouveront sur leur chemin. C’est une négociation entre 27 et le Royaume-Uni », ajoute-t-il. Le gouvernement britannique a fait savoir lundi qu’il avait donné des assurances à Nissan avant l’annonce la semaine dernière de la décision du constructeur japonais de construire deux nouveaux modèles à son usine anglaise de Sunderland. L’annonce de ce premier gros investissement industriel au Royaume-Uni depuis le vote du 23 juin en faveur d’une sortie du pays de l’Union européenne a fait suite à l’obtention par Nissan de garanties écrites du gouvernement sur le maintien de la compétitivité, a dit une source à Reuters. Des garanties qui ne sont pas légales au regard de la régulation européenne. En effet si on autorise chaque secteur industriel voir chaque société négocier ses propres droits de douane et ses compensations financières à l’heure il en est fini de la souveraineté des états comme de l’union économique ; une souveraineté déjà discutée

(Avec Reuters)

«Taxe Nutella» les députés se couchent devant les industriels

 «Taxe Nutella» les députés se couchent devant les  industriels

Un véritable scandale et une trahison écologique avec cette décision de limiter la nouvelle taxation de l’huile  de palme à 30 € la tonne au lieu de 300. Du coup le consommateur  va continuer de se gaver de cette huile qui sature nombre de produits alimentaires et dont la surdose est dangereuse pour la santé sans parler des conséquences écologiques. Ce produit, qui entre dans la composition de nombreux aliments industriels tels que chips, biscuits, mayonnaise, chocolat, glaces, etc. représente également un peu plus de 15 % du Nutella. L’huile de palme, extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile, est accusée d’avoir des effets nocifs sur la santé et d’être l’une des responsables de la déforestation. Le problème, c’est que ce produit est massivement utilisé par l’industrie agroalimentaire précisément en raison de son faible coût.  : La France en consomme 126.000 tonnes par an, soit deux kilos par habitant chaque année.Le Sénat, à l’initiative des écologistes, avait en première lecture créé une contribution additionnelle très élevée: 300 euros la tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 à partir de 2020. L’Assemblée a donc décidé d’en diviser le poids par 10, en deuxième lecture du projet de loi biodiversité. Son taux sera ainsi de 30 euros par tonne en 2017, 50 euros en 2018, 70 euros en 2019 et 90 euros en 2020. C’est la troisième fois depuis 2012 que les parlementaires débattent de la fameuse «taxe Nutella», en référence à l’utilisation de l’huile de palme dans la célèbre pâte à tartiner de Ferrero. Cette surtaxation avait entraîné après son vote au Sénat les protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l’Indonésie et la Malaisie, ainsi que de l’industrie agroalimentaire. Et la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, avait suscité l’indignation en juin 2015 en Italie en appelant à cesser de manger du Nutella, avant de présenter ses excuses quelques jours plus tard. Tout en envoyant un «signal», «cette taxation est plus réaliste (…) Nous ne voulons ni d’un boycott de ces deux pays, ni même de l’huile de palme», a plaidé la secrétaire d’État à la Biodiversité, l’écologiste Barbara Pompili. Il s’agit «de ne pas déstabiliser brutalement les approvisionnements des entreprises installées en France, ainsi que les revenus des producteurs de ces huiles, qui se situent majoritairement dans des pays en développement», a renchéri le socialiste Jean-Louis Bricout. Si les palmeraies d’où est issue l’huile de palme utilisée dans les produits alimentaires se trouvent principalement en Indonésie et en Malaisie, producteurs de 80% des stocks, on en trouve également en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest.La France est un petit importateur d’huile de palme (150.000 tonnes sur une production mondiale de 62 millions de tonnes), mais les pays producteurs craignent une contagion à d’autres pays consommateurs. Les écologistes au Sénat avaient justifié cette surtaxation par les «effets dévastateurs de la culture industrielle du palmier à huile sur la biodiversité», pointant notamment les d’huile de palme. Autre argument: l’huile de palme fait aujourd’hui partie des huiles végétales les moins taxées en France, des taxes qui varient du simple au double !

(Avec agences)

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels 

Conséquence notamment de la baisse du commerce international chinois, le bénéfice des entreprises industrielles baisse également. Ce commerce international (import comme export) constitue l’indicateur avancé de plus pertinent pour éclairer les perspectives de l’activité internationale. En clair la demande étrangère vis-à-vis de l’usine du monde que constitue la Chine ne cesse de diminuer témoignant ainsi de l’atonie  de la croissance des pays considérés. Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en doute par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques.   Pour le sixième mois d’affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS). Sur les onze premiers mois de l’année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l’année 2014. En octobre, la baisse des bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an. La situation varie selon les secteurs: dans l’automobile et l’électricité, les bénéfices sont en très forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur les onze premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année dernière.  Le producteur d’aluminium China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d’Etat Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu’ils allaient réduire leur production pour tenter de soutenir les cours.

La croissance des investissements industriels revue en baisse à 2% pour 2015

La croissance  des  investissements industriels revue en baisse à 2% pour 2015

 

D’après l’INSEE il faut prévoir une nette révision à la baisse des les investissements industriels en 2015.  +2% contre +7% en avril, selon l’enquête trimestrielle publiée jeudi.. La révision à la baisse des prévisions « concerne essentiellement les secteurs de la fabrication de matériels de transport et celui des autres industries », souligne l’Insee dans son communiqué. Les industries agroalimentaires ont relevé leurs prévisions, à +9% contre +5% en avril. Le secteur de la fabrication de biens d’équipement a maintenu sa prévision à -1%. Dans la fabrication de matériels de transports, la prévision a été nettement abaissée, à +4% contre +14% en avril, dont +2% pour l’automobile contre +15%. Les autres industries prévoient quant à elles désormais un investissement en hausse de 1% contre +7% en avril. 

 

Nouvelle baisse des prix industriels

Nouvelle baisse des prix industriels

Signe du caractère atone de la demande, les prix industriels baissent encore. Une bonne nouvelle pour la compétitivité mais une mauvaise pour la rentabilité  Les prix à la production industrielle ont perdu 0,5% en mai, après une précédente baisse de 0,4% en avril, portant à le recul à 1,2% sur un an, selon les chiffres de l’Insee publiés ce matin.  Sur le marché français (-0,5%), ce sont les industries extractives, l’énergie et l’eau (-3,7% après -2,9% en avril) qui ont grevé les prix en mai, « principalement du fait du recul des prix du marché de gros de l’électricité », précise l’Insee dans un communiqué. Les produits de raffinage ont de leur côté continué à grimper, à un rythme soutenu, « malgré la baisse du prix du gaz de pétrole liquéfié » (+4,5% après +1,2% en avril). Les denrées alimentaires, quasi stables depuis le début de l’année, ont enregistré un très léger recul (-0,1%), la fabrication de pâtes alimentaires se renchérissant (+1,2%) alors que les autres préparations et conserves à base de fruits et légumes perdaient 1,5%. Les prix à la production des autres produits industriels, ont pour leur part légèrement augmenté (+0,2%), tirés par les produits chimiques, du fait de la hausse des prix des matières premières. En ce qui concerne les produits destinés aux marchés extérieurs, les prix ont connu une érosion sensible (-0,5%) après une hausse de 0,3% en avril, en raison d’une forte « chute des prix des industries extractives, énergie, eau (-13,6%) », précise l’Insee. Les prix d’importation des produits industriels sont pour leur part orientés à la hausse (+0,4%), mais ralentissent par rapport au mois précédent (+0,6%). Sur un an, la baisse globale des prix de 1,2% découle surtout du repli des prix des produits de raffinage (-17,6%) et des denrées alimentaires (-2,1%), précise l’Insee.

 

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

 

Le redémarrage pourrait se produire durant le second semestre 2015 selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mercredi.  Les industriels français ont revu en forte hausse leurs prévisions d’investissements pour 2015 après une progression qu’ils estiment toujours à 2% sur l’ensemble de 2014, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee. Ils attendent désormais une hausse de 7% de leur poste investissements cette année, contre 3% dans leurs précédentes prévisions de janvier. Selon l’Insee, la révision à la hausse des prévisions pour 2015 concerne l’ensemble des secteurs, à l’exception notable des biens d’équipements où ils devraient reculer de 1% (au lieu de +1% attendu lors de la précédente enquête). La plus forte progression est anticipée dans la fabrication des moyens de transport (+14% contre +5% en janvier), dont l’automobile (+15% au lieu de +10%). Les hausses attendues dans les autres secteurs sont de +5% (au lieu de +1%) dans les industries agroalimentaires et de +7% (contre +4%) dans les « autres industries ». Toujours selon l’Insee, les industriels interrogés sont quasiment aussi nombreux à faire état d’une hausse ou d’une baisse de leurs investissements au premier semestre 2015. Mais ils sont plus nombreux à anticiper une augmentation qu’une diminution le second semestre, le solde d’opinions (+10) étant supérieur à son niveau moyen (+5). La destination des investissements ne se modifierait que légèrement en 2015 par rapport à 2014. La part destinée au renouvellement ou à la modernisation des équipements serait au-dessus de sa moyenne de longue période, alors qu’à l’inverse, celle des investissements consacrés à l’introduction de nouveaux produits ou à l’extension de la capacité productive resterait en deçà, souligne encore l’Insee. En 2015, la part prévue des équipements déclassés pour des raisons d’usure et de vieillissement dépasserait ce que les industriels anticipaient pour 2014 (56% contre 51%). Elle se situe nettement au-dessus de sa moyenne (49%). Celle des déclassements suscités par l’abandon de capacités sur produits anciens resterait par contre inférieure (9%) à sa moyenne (12%). 

 

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