Archive pour le Tag 'industriels'

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«Taxe Nutella» les députés se couchent devant les industriels

 «Taxe Nutella» les députés se couchent devant les  industriels

Un véritable scandale et une trahison écologique avec cette décision de limiter la nouvelle taxation de l’huile  de palme à 30 € la tonne au lieu de 300. Du coup le consommateur  va continuer de se gaver de cette huile qui sature nombre de produits alimentaires et dont la surdose est dangereuse pour la santé sans parler des conséquences écologiques. Ce produit, qui entre dans la composition de nombreux aliments industriels tels que chips, biscuits, mayonnaise, chocolat, glaces, etc. représente également un peu plus de 15 % du Nutella. L’huile de palme, extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile, est accusée d’avoir des effets nocifs sur la santé et d’être l’une des responsables de la déforestation. Le problème, c’est que ce produit est massivement utilisé par l’industrie agroalimentaire précisément en raison de son faible coût.  : La France en consomme 126.000 tonnes par an, soit deux kilos par habitant chaque année.Le Sénat, à l’initiative des écologistes, avait en première lecture créé une contribution additionnelle très élevée: 300 euros la tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 à partir de 2020. L’Assemblée a donc décidé d’en diviser le poids par 10, en deuxième lecture du projet de loi biodiversité. Son taux sera ainsi de 30 euros par tonne en 2017, 50 euros en 2018, 70 euros en 2019 et 90 euros en 2020. C’est la troisième fois depuis 2012 que les parlementaires débattent de la fameuse «taxe Nutella», en référence à l’utilisation de l’huile de palme dans la célèbre pâte à tartiner de Ferrero. Cette surtaxation avait entraîné après son vote au Sénat les protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l’Indonésie et la Malaisie, ainsi que de l’industrie agroalimentaire. Et la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, avait suscité l’indignation en juin 2015 en Italie en appelant à cesser de manger du Nutella, avant de présenter ses excuses quelques jours plus tard. Tout en envoyant un «signal», «cette taxation est plus réaliste (…) Nous ne voulons ni d’un boycott de ces deux pays, ni même de l’huile de palme», a plaidé la secrétaire d’État à la Biodiversité, l’écologiste Barbara Pompili. Il s’agit «de ne pas déstabiliser brutalement les approvisionnements des entreprises installées en France, ainsi que les revenus des producteurs de ces huiles, qui se situent majoritairement dans des pays en développement», a renchéri le socialiste Jean-Louis Bricout. Si les palmeraies d’où est issue l’huile de palme utilisée dans les produits alimentaires se trouvent principalement en Indonésie et en Malaisie, producteurs de 80% des stocks, on en trouve également en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest.La France est un petit importateur d’huile de palme (150.000 tonnes sur une production mondiale de 62 millions de tonnes), mais les pays producteurs craignent une contagion à d’autres pays consommateurs. Les écologistes au Sénat avaient justifié cette surtaxation par les «effets dévastateurs de la culture industrielle du palmier à huile sur la biodiversité», pointant notamment les d’huile de palme. Autre argument: l’huile de palme fait aujourd’hui partie des huiles végétales les moins taxées en France, des taxes qui varient du simple au double !

(Avec agences)

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels 

Conséquence notamment de la baisse du commerce international chinois, le bénéfice des entreprises industrielles baisse également. Ce commerce international (import comme export) constitue l’indicateur avancé de plus pertinent pour éclairer les perspectives de l’activité internationale. En clair la demande étrangère vis-à-vis de l’usine du monde que constitue la Chine ne cesse de diminuer témoignant ainsi de l’atonie  de la croissance des pays considérés. Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en doute par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques.   Pour le sixième mois d’affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS). Sur les onze premiers mois de l’année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l’année 2014. En octobre, la baisse des bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an. La situation varie selon les secteurs: dans l’automobile et l’électricité, les bénéfices sont en très forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur les onze premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année dernière.  Le producteur d’aluminium China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d’Etat Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu’ils allaient réduire leur production pour tenter de soutenir les cours.

La croissance des investissements industriels revue en baisse à 2% pour 2015

La croissance  des  investissements industriels revue en baisse à 2% pour 2015

 

D’après l’INSEE il faut prévoir une nette révision à la baisse des les investissements industriels en 2015.  +2% contre +7% en avril, selon l’enquête trimestrielle publiée jeudi.. La révision à la baisse des prévisions « concerne essentiellement les secteurs de la fabrication de matériels de transport et celui des autres industries », souligne l’Insee dans son communiqué. Les industries agroalimentaires ont relevé leurs prévisions, à +9% contre +5% en avril. Le secteur de la fabrication de biens d’équipement a maintenu sa prévision à -1%. Dans la fabrication de matériels de transports, la prévision a été nettement abaissée, à +4% contre +14% en avril, dont +2% pour l’automobile contre +15%. Les autres industries prévoient quant à elles désormais un investissement en hausse de 1% contre +7% en avril. 

 

Nouvelle baisse des prix industriels

Nouvelle baisse des prix industriels

Signe du caractère atone de la demande, les prix industriels baissent encore. Une bonne nouvelle pour la compétitivité mais une mauvaise pour la rentabilité  Les prix à la production industrielle ont perdu 0,5% en mai, après une précédente baisse de 0,4% en avril, portant à le recul à 1,2% sur un an, selon les chiffres de l’Insee publiés ce matin.  Sur le marché français (-0,5%), ce sont les industries extractives, l’énergie et l’eau (-3,7% après -2,9% en avril) qui ont grevé les prix en mai, « principalement du fait du recul des prix du marché de gros de l’électricité », précise l’Insee dans un communiqué. Les produits de raffinage ont de leur côté continué à grimper, à un rythme soutenu, « malgré la baisse du prix du gaz de pétrole liquéfié » (+4,5% après +1,2% en avril). Les denrées alimentaires, quasi stables depuis le début de l’année, ont enregistré un très léger recul (-0,1%), la fabrication de pâtes alimentaires se renchérissant (+1,2%) alors que les autres préparations et conserves à base de fruits et légumes perdaient 1,5%. Les prix à la production des autres produits industriels, ont pour leur part légèrement augmenté (+0,2%), tirés par les produits chimiques, du fait de la hausse des prix des matières premières. En ce qui concerne les produits destinés aux marchés extérieurs, les prix ont connu une érosion sensible (-0,5%) après une hausse de 0,3% en avril, en raison d’une forte « chute des prix des industries extractives, énergie, eau (-13,6%) », précise l’Insee. Les prix d’importation des produits industriels sont pour leur part orientés à la hausse (+0,4%), mais ralentissent par rapport au mois précédent (+0,6%). Sur un an, la baisse globale des prix de 1,2% découle surtout du repli des prix des produits de raffinage (-17,6%) et des denrées alimentaires (-2,1%), précise l’Insee.

 

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

Investissements industriels : hausse de 7% en 2015 ?

 

Le redémarrage pourrait se produire durant le second semestre 2015 selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mercredi.  Les industriels français ont revu en forte hausse leurs prévisions d’investissements pour 2015 après une progression qu’ils estiment toujours à 2% sur l’ensemble de 2014, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee. Ils attendent désormais une hausse de 7% de leur poste investissements cette année, contre 3% dans leurs précédentes prévisions de janvier. Selon l’Insee, la révision à la hausse des prévisions pour 2015 concerne l’ensemble des secteurs, à l’exception notable des biens d’équipements où ils devraient reculer de 1% (au lieu de +1% attendu lors de la précédente enquête). La plus forte progression est anticipée dans la fabrication des moyens de transport (+14% contre +5% en janvier), dont l’automobile (+15% au lieu de +10%). Les hausses attendues dans les autres secteurs sont de +5% (au lieu de +1%) dans les industries agroalimentaires et de +7% (contre +4%) dans les « autres industries ». Toujours selon l’Insee, les industriels interrogés sont quasiment aussi nombreux à faire état d’une hausse ou d’une baisse de leurs investissements au premier semestre 2015. Mais ils sont plus nombreux à anticiper une augmentation qu’une diminution le second semestre, le solde d’opinions (+10) étant supérieur à son niveau moyen (+5). La destination des investissements ne se modifierait que légèrement en 2015 par rapport à 2014. La part destinée au renouvellement ou à la modernisation des équipements serait au-dessus de sa moyenne de longue période, alors qu’à l’inverse, celle des investissements consacrés à l’introduction de nouveaux produits ou à l’extension de la capacité productive resterait en deçà, souligne encore l’Insee. En 2015, la part prévue des équipements déclassés pour des raisons d’usure et de vieillissement dépasserait ce que les industriels anticipaient pour 2014 (56% contre 51%). Elle se situe nettement au-dessus de sa moyenne (49%). Celle des déclassements suscités par l’abandon de capacités sur produits anciens resterait par contre inférieure (9%) à sa moyenne (12%). 

 

Investissements industriels : en baisse en 2014

Investissements industriels : en baisse en 2014

C’est la pire nouvelle économique : la baisse des prévisions des investissements. En clair c’est une hypothèque posée sur la croissance et l’emploi des années à venir. Sans développement et innovation de capacités de production, il n’y a guère à espérer que la croissance reprenne,  tout au plus on aura quelque chose comme 1% en 2015 et un tout petit peu plus en 2016. Or sur le terrain de l’emploi, il faut au moins une croissance de 1.5% pour stopper   l’hémorragie  du chômage. Du coup les rentrées fiscales ne seront pas non plus à la hauteur et les prévisions de déficit (3% du PIB prévus en 2015) complètement obsolètes. Les industriels français ont en effet  revu à la baisse leurs prévisions d’investissement pour l’année en cours, qu’ils voient désormais à peu près stables par rapport à 2013, affirme aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques. Interrogés en juillet, les chefs d’entreprises ont revu de trois points à la baisse leur prévision pour 2014 par rapport à ce qu’ils envisageaient en avril, selon un communiqué publié par l’Insee.  Leurs investissements devraient ainsi progresser cette année d’un maigre 1% par rapport à 2013, année marquée par un recul conséquent de 5% (chiffre révisé en hausse) de leurs dépenses destinées à préparer l’avenir. Cette révision à la baisse est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui espérait que les mesures du pacte de responsabilité allaient provoquer un déclic chez les industriels. En dépit d’une nette révision à la baisse, l’investissement devrait être dynamique cette année dans les industries agricoles et alimentaires (+6%). Il devrait également être robuste dans la fabrication d’équipements électriques et électroniques (+8%).

 

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels et distributeurs

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels  et distributeurs

 

 Les éleveurs laitiers ont appelé la grande distribution à la responsabilité, avant la fin des négociations commerciales jeudi sur le prix du lait pour l’année à venir. François Hollande a d’ailleurs été interpellé sur le sujet lors de sa visite sur le salon ce matin. « Quand le prix du lait baisse en Allemagne, il baisse ici et quand il remonte en Allemagne il ne remonte pas en France », s’est agacé un éleveur des Pays de Loire. Le président se retourne alors vers son ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lui disant: « Stéphane faut négocier, faut négocier ». Les éleveurs se plaignent, en effet, d’un prix d’achat inférieur au marché. Le prix du lait payé au producteur est d’environ 400 euros les 1.000 litres, mais « la réalité est tout autre, de l’ordre de 335 euros », affirme Ludovic Blin, président de la section lait de la FDSEA de la Manche, dans Ouest France.   Les industriels appellent, eux, à une prise de conscience des distributeurs. Leur filière est dans l’impasse. D’un côté, le prix du lait flambe en raison d’une demande toujours plus forte, notamment en provenance de Chine. En 2013, il a augmenté de 9% et atteint aujourd’hui un niveau record. Et de l’autre, une guerre des prix dans la grande distribution fait qu’en rayon, le prix moyen des produits laitiers a baissé de près d’1% sur la même période. Entre les deux, des industriels qui voient rouge. Leurs marges ne cessent de diminuer. La  Fnil, qui les représente, appelle les distributeurs à une prise de conscience. Hier, jeudi 20 février, c’est le patron de Danone qui en a remis une couche. « Il n’y a pas le choix, il faut répercuter la hausse aux consommateurs ». Seul le patron de Système U est dans la même logique. Pour les autres distributeurs, Carrefour, Casino et Leclerc notamment, ce n’est pas encore le bon moment, en raison d’une consommation atone et d’un faible pouvoir d’achat. Selon Franck Riboud, la solution ne peut être que politique.

Aliments industriels : 70% des français méfiants

Aliments industriels : 70% des français méfiants

Pour 70% des Français, l’affaire ne constitue pas un accident isolé, mais révèle « une réelle détérioration de la qualité des produits alimentaires », selon un sondage réalisé cette semaine par OpinionWay pour le cabinet Taddeo, Les Echos et Europe 1.  Les résultats de l’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), mettant en lumière le parcours tortueux de la viande incriminée à travers l’Europe, sont sans appel: pour les autorités françaises, Spanghero, qui l’a fournie, savait qu’il revendait comme viande de boeuf du cheval dûment étiqueté.  Accusée de « tromperie », l’entreprise a vu son agrément sanitaire suspendu le temps d’une expertise complète de ses procédures. Mais Comigel, le fabricant des plats dans lesquels la viande a été utilisée, est aussi accusé de « graves négligences ».  Au passage, les consommateurs auront appris qu’un même fabricant (Comigel) fournissait un même produit vendu sous de très nombreuses marques.  A ce stade, la DGCCRF estime que le trafic a concerné 750 tonnes de viande de cheval qui ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de produits vendus par Comigel à au moins 28 entreprises dans 13 pays européens.  L’ampleur du scandale a contraint les industriels à réagir: conscients de la méfiance qui risque de s’installer, ils tentent de se refaire une virginité.  L’industrie alimentaire (Ania) assure qu’elle fera « dès la semaine prochaine » des propositions pour renforcer les contrôles existants. Et martèle que « le système (…) sanitaire français est l’un des plus fiables au monde avec, par exemple, 200 fois moins d’intoxications alimentaires qu’aux Etats-Unis ».  De son côté, Findus, première marque touchée, a mis en place des tests ADN sur ses lots contenant de la viande.  Les professionnels de la viande suggèrent eux de « devancer la législation européenne en obligeant les fabricants de plats préparés à préciser sur leur étiquette l’origine des produits utilisés ». C’est ce que défend notamment Dominique Langlois, président d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande.  Mais le problème ne vient pas que des producteurs. « La grande distribution veut toujours accroître ses marges et refuse d’augmenter ses prix pour ses clients », explique Danielle Lo Stimolo, une responsable de Syndigel, la fédération européenne du secteur du surgelé (50 adhérents).  L’année 2012 est un bon exemple: « le prix de la viande de boeuf n’a pas arrêté de grimper (+12%, soit 50 centimes de plus) mais la grande distribution exigeait qu’on baisse nos prix » indique-t-elle.  Et les industriels, des PME ou TPE pour la plupart, sont contraints d’accepter ces conditions imposées par les distributeurs car ils ne peuvent pas s’en priver.   »C’est très compliqué pour les industriels parce que le client veut du rapide et du pas cher. Et quand on veut payer sa moussaka 2,50 euros on achète de la mondialisation », souligne Bruno Parmentier, auteur de « Nourrir l’humanité ».   »On avait déjà eu de la mélanine dans du lait maternel en Chine, de l’huile de vidange dans de l’huile d’olive en Espagne et il y aura certainement des prochains coups », prédit l’ancien directeur de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers en appelant à « remettre des contrôles dans les usines et les cuisines ».  L’Etat a procédé à plus de 40.000 contrôles par an qui n’ont révélé que 4% d’irrégularités, se défend le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. « Mais il est aussi de la responsabilité des professionnels, inscrite dans la loi, de s’auto-contrôler », insiste-t-il.

 

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Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Les prix de l’énergie au cœur d’une nouvelle bataille franco- allemande. En effet, les industriels français estiment qu’ils perdent en compétitivité face aux Allemands car Berlin a largement allégé la facture pour soutenir l’activité de ses plus grands industriels. Le constat peut paraitre étonnant et pourtant… Malgré la décision allemande d’arrêter la production nucléaire, les industriels outre Rhin ont gagné en compétitivité. En fait, le gouvernement allemand a pris une série de mesures pour limiter l’impact de la sortie du nucléaire sur les plus gros consommateurs d’énergie du pays. Exemple: en Allemagne, les gros industriels ne paient pas pour l’acheminement de l’électricité. En France, oui. En Allemagne, une entreprise bénéficie d’une rémunération supplémentaire quand elle accepte des coupures de courant. En France non.Tout cela mis bout à bout fait que les industriels allemands paient en moyenne leur électricité 20 à 25% moins cher qu’en France. Un décalage qui ne concerne pas les consommateurs français qui, eux, bénéficient d’un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe.

 

 

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Moral des industriels toujours au plus bas, selon l’Insee

Moral des industriels toujours au plus bas, selon l’Insee

L’indicateur du climat des affaires a gagné un point par rapport à novembre, à 89 points, mais demeure « très inférieur à sa moyenne de longue période », qui se situe à 100 points, selon un communiqué. Au plus fort de la crise financière mondiale, le moral des industriels s’était effondré, pour tomber à 69 points en mars 2009, avant de remonter progressivement jusqu’à 111 points à la mi-2011. Mais, depuis, il rechute.  En prenant en compte les secteurs d’activité autres que l’industrie, le climat des affaires en France a progressé en décembre d’un point, à 87 points, mais reste lui aussi « nettement en dessous de sa moyenne de longue période », de 100 points. Le moral est inchangé dans les services, le bâtiment et le commerce de détail.  Dans l’industrie, presque toutes les composantes de l’indicateur sont en recul.  En particulier, « les carnets de commandes globaux, qui se sont légèrement dégarnis, et les carnets étrangers, jugés quasi stables, restent considérés comme étant très peu fournis », a relevé l’Insee.  De même, les industriels jugent « mal orientées » leurs perspectives personnelles de production dans les trois prochains mois.  Rare signe positif, « les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’améliorent légèrement par rapport au mois précédent, mais demeurent à un niveau très bas », poursuit l’institut statistique.  Dans le détail, malgré des carnets de commandes « assez étoffés », les industriels de l’agro-alimentaire sont pessimistes sur leur activité à venir, à l’inverse des industries d’équipement électrique, électronique, informatique et des machines, qui entrevoient une amélioration dans les prochaines mois malgré des commandes faibles.  Le pessimisme est également de mise dans d’autres secteurs, la chimie, la pharmacie, et le caoutchouc, seule la métallurgie enregistrant une légère amélioration des perspectives.  Jeudi, l’Insee avait publié un dossier spécifique sur l’industrie, dans lequel elle craignait la mise en place d’un cercle vicieux pour la compétitivité de ce secteur en France. En cause, « l’incapacité de fixer des prix de vente suffisamment élevés (qui) affecte les marges et donc les profits ». A son tour, cela « réduit l’incitation et la capacité à investir et à augmenter les parts de marché », avait-il expliqué.

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