Archive pour le Tag 'industriels'

Les grands projets industriels exemptés de Zéro artificialisation nette (ZAN)

Les  grands projets industriels exemptés de Zéro artificialisation nette (ZAN) 

Le ministre de l’écologie, Christophe Béchu va  publier un arrêté concernant une liste de 424 projets qui pourront être exclus du dispositif « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN). Transmise aux élus locaux mercredi, la liste sera publiée ce jeudi et fera l’objet d’une consultation publique durant un mois, précise le cabinet de Christophe Béchu. A noter cependant que l’artificialisation des sols est due pour près des deux tiers à la construction de logements.

 

Au total, dans sa liste publiée ce jeudi après-midi, 167 projets d’envergure nationale ou européenne qui échapperont au dispositif du zéro artificialisation nette (ZAN). Parmi eux, certains projets industriels stratégiques pour le gouvernement, notamment la future autoroute A69 Castres-Toulouse, les sites de construction des futurs EPR2, ou encore le projet de mine de lithium en Allier, pourront donc être menés à bien sans restriction liées au ZAN. A noter : les nouvelles usines représentent 30 % des 167 projets inclus dans la liste, tandis que les infrastructures (routières ou ferroviaires) en représentent la quasi-moitié.

La loi « Climat et résilience », issue de la Convention citoyenne et voté en 2021 visait initialement le « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN) en 2050, avec pour objectif intermédiaire la réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (Enaf) d’ici 2031. L’objectif final est, lui, prévu pour 2050. Pour y arriver, la France est censée diviser par deux, tous les dix ans, son rythme de grignotage des espaces naturels par l’étalement des villes.

A noter cependant que l’artificialisation des sols est due pour près des deux tiers à la construction de logements, qui prennent plus d’espace en France qu’ailleurs du fait d’un modèle d’aménagement du territoire ayant favorisé la maison individuelle.

 

Grande distribution et industriels : appel dans le désert d’une ministre inutile

Grande distribution st industriels : appel dans le désert d’une ministre inutile

Une fois de plus la ministre chargée de la consommation prouve son inutilité totale. Elle n’a pas plus d’influence qu’une simple association en souhaitant simplement que distributeurs et industriels s’entendent enfin sur la renégociation. Elle affirme avec la même naïveté que les prix vont diminuer au motif que les matières premières seraient en baisse.

Première observation, la baisse de l’inflation ne signifie nullement la baisse des prix. L’inflation se cumule avec l’inflation. Le ralentissement de l’inflation ne signifie nullement une baisse des prix. Les prix vont se maintenir à un très haut niveau pour des motifs conjoncturels mais aussi structurels. En moyenne dans l’alimentaire depuis deux ans les prix ont augmenté de plus de 20 %. Parfois certains produits subissent une augmentation de 50 %. Il faut vraiment ne jamais faire ses courses dans les grandes surfaces pour ne pas s’apercevoir de l’incroyable hausse des prix.

De toute manière distributeurs et industriels ont déjà convenu qu’il n’y aurait pas de baisse générale de prix. Les uns et les autres se gavent aussi grâce à l’inflation. Les prévisions de la ministre sont aussi fiables en matière de prix que celle de Madame Soleil.

Question à la ministre: Distributeurs et industriels s’accordent à dire qu’il n’y aura pas de baisse générale des prix. Qu’en pensez-vous ?

Il y aura des baisses de prix, même si tous les prix ne baisseront pas. Les raisons qui ont poussé, l’an passé, industriels comme distributeurs à renégocier, c’était l’augmentation du cours de certaines matières premières agricoles. Or les prix de ces mêmes matières, qui entrent dans la composition de nombreux produits alimentaires, sont en baisse.

Réchauffeur de plats industriels ou restaurateur ?

Réchauffeur de plats industriels ou restaurateur ?


Une nouvelle réglementation devrait imposer aux restaurateurs d’indiquer s’ils ne sont que des réchauffeurs de plats industriels ou des artisans de plats faits maison. Une réglementation qui devrait devenir applicable en 2025. On se demande bien pourquoi il faut attendre puisqu’il s’agit simplement de contraindre les restaurants à afficher ou non « plats faits maison ». Dans les colonnes de La Tribune Dimanche, l’ex porte-parole du gouvernement dessine les contours d’une nouvelle obligation forçant les établissements à signaler explicitement sur leur carte les plats non préparés sur place. L’objectif ? «Valoriser la fonction de maître-restaurateur, protéger le consommateur et préserver la gastronomie française», détaille le cabinet de la ministre au Figaro.

Notons que cette disposition n’est pas nouvelle et fait double emploi avec le label «fait maison» créé en 2014, «inconnu du grand public et facultatif».

Seuls 7000 des 175.000 restaurateurs de France proposent des plats entièrement faits-maison.

Question: Macdo, c’est du fait maison ?

Alimentaire: l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume des produits

Alimentaire: l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume des produits

La “cheapflation” est la dernière combine des industriels pour développer encore leurs marges en trichant sur la composition, sur la nature des composants et le volume d’un les produits alimentaires et autres.

Ainsi les industriels parviennent à maintenir leur prix de vente – voire à l’augmenter – pour un coût similaire. Mais avec une qualité moindre.

Pour une crème glacée au chocolat, par exemple, cela va consister à remplacer un peu de crème par des épaississants, et un peu de chocolat par des arômes. Si le consommateur ne prend pas garde aux changements sur l’étiquette, il se retrouve, croit-il, avec son produit habituel. Et au même prix, dans le meilleur des cas !

C’est plus vicieux quand les proportions d’ingrédients sont simplement modifiées par rapport à une ancienne version d’un produit – comme un pâté vendu avec plus de gras et de gelée. La « cheapflation » est d’autant plus redoutable dans les rayons « traiteur » ou « à la coupe », quand les ingrédients et proportions ne sont pas visibles.

Une technique frauduleuse , qu’emploient certains industriels qui donc consiste à remplacer «certains produits ou aliments par des substituts (alimentaires ou non) moins chers». Objectif : «Maintenir des marges ou vendre plus de produits», soulignait John Plassard, directeur adjoint de la banque privée Mirabaud & Cie, dans l’une de ses études publiée en avril 2022.

Arnaque-La «cheapflation» ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

Arnaque-La «cheapflation» ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

La “cheapflation” est la dernière combine des industriels pour développer encore leurs marges en trichant sur la composition, sur la nature des composants et le volume d’un les produits alimentaires et autres.

Ainsi les industriels parviennent à maintenir leur prix de vente – voire à l’augmenter – pour un coût similaire. Mais avec une qualité moindre.

Pour une crème glacée au chocolat, par exemple, cela va consister à remplacer un peu de crème par des épaississants, et un peu de chocolat par des arômes. Si le consommateur ne prend pas garde aux changements sur l’étiquette, il se retrouve, croit-il, avec son produit habituel. Et au même prix, dans le meilleur des cas !

C’est plus vicieux quand les proportions d’ingrédients sont simplement modifiées par rapport à une ancienne version d’un produit – comme un pâté vendu avec plus de gras et de gelée. La « cheapflation » est d’autant plus redoutable dans les rayons « traiteur » ou « à la coupe », quand les ingrédients et proportions ne sont pas visibles.

Une technique frauduleuse , qu’emploient certains industriels qui donc consiste à remplacer «certains produits ou aliments par des substituts (alimentaires ou non) moins chers». Objectif : «Maintenir des marges ou vendre plus de produits», soulignait John Plassard, directeur adjoint de la banque privée Mirabaud & Cie, dans l’une de ses études publiée en avril 2022.

En outre, les industriels faisant de la «cheapflation» ne préviennent pas toujours leurs clients du changement de composition des produits. «J’incite le consommateur à bien lire les étiquettes et la liste des ingrédients. conseille Coralie Costi, diététicienne nutritionniste. Plus elles sont courtes et mieux c’est». La présence de mots inconnus n’est «pas bon signe», complète-t-elle, soulignant des risques non-négligeables pour la santé : «L’ajout d’additifs ou d’exhausteurs de goûts peut entraîner des maladies cardiovasculaires, du diabète ou le dérèglement du microbiote.»

La «cheapflation ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

La «cheapflation» ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

La “cheapflation” est la dernière combine des industriels pour développer encore leurs marges en trichant sur la composition, sur la nature des composants et le volume d’un les produits alimentaires et autres.

Ainsi les industriels parviennent à maintenir leur prix de vente – voire à l’augmenter – pour un coût similaire. Mais avec une qualité moindre.

Pour une crème glacée au chocolat, par exemple, cela va consister à remplacer un peu de crème par des épaississants, et un peu de chocolat par des arômes. Si le consommateur ne prend pas garde aux changements sur l’étiquette, il se retrouve, croit-il, avec son produit habituel. Et au même prix, dans le meilleur des cas !

C’est plus vicieux quand les proportions d’ingrédients sont simplement modifiées par rapport à une ancienne version d’un produit – comme un pâté vendu avec plus de gras et de gelée. La « cheapflation » est d’autant plus redoutable dans les rayons « traiteur » ou « à la coupe », quand les ingrédients et proportions ne sont pas visibles.

Une technique frauduleuse , qu’emploient certains industriels qui donc consiste à remplacer «certains produits ou aliments par des substituts (alimentaires ou non) moins chers». Objectif : «Maintenir des marges ou vendre plus de produits», soulignait John Plassard, directeur adjoint de la banque privée Mirabaud & Cie, dans l’une de ses études publiée en avril 2022.

En outre, les industriels faisant de la «cheapflation» ne préviennent pas toujours leurs clients du changement de composition des produits. «J’incite le consommateur à bien lire les étiquettes et la liste des ingrédients. conseille Coralie Costi, diététicienne nutritionniste. Plus elles sont courtes et mieux c’est». La présence de mots inconnus n’est «pas bon signe», complète-t-elle, soulignant des risques non-négligeables pour la santé : «L’ajout d’additifs ou d’exhausteurs de goûts peut entraîner des maladies cardiovasculaires, du diabète ou le dérèglement du microbiote.»

Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Pour résumer les industriels souhaiteraient un engagement sur des prix relativement bas même en dessous des coûts de la production et des engagements pour le long terme. À l’inverse EDF milite pour une augmentation des tarifs. Rien d’étonnant à cela car les coûts pourraient doubler d’ici une dizaine d’années

EDF redoute de devoir leur céder systématiquement sa production à prix cassés, dans le cadre de contrats de long terme noués avec des consortiums d’entreprises très consommatrices d’énergie. C’est en tout cas ce que propose le rapport que Philippe Darmayan, ex-président d’ArcelorMittal France, a récemment rendu au gouvernement.

Concrètement, il s’agit là de trouver un successeur au système actuel, appelé ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qualifié de « poison » par l’ancien PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, et qui arrive à échéance en 2025. Celui-ci oblige aujourd’hui l’énergéticien à vendre un certain volume de son productible à 42 euros par mégawattheure (MWh), un prix qui ne reflète plus ses coûts de production, et a largement contribué à sa dégradation financière.

Or, dans les recommandations de Philippe Darmayan, le prix privilégié pour les contrats à long terme serait proche de celui de l’ARENH, comme nous l’expliquions le 30 mai dernier. Un niveau inenvisageable pour EDF, qui estime que le montant devrait être significativement plus élevé.

Il faut dire que les dernières estimations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) tablent sur un coût de production de l’ordre de 57 ou 58 euros le MWh pour le parc nucléaire existant d’EDF, soit dix euros de plus que dans son estimation réalisée il y a trois ans.

En clôturant le colloque de l’UFE, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a néanmoins voulu ménager EDF : le « juste prix » sera celui qui garantira « une compétitivité à l’industrie française face à la concurrence européenne et internationale », certes, mais tout en permettant de « financer, avec le soutien complémentaire de l’Etat, les investissements nécessaires pour notre système électrique », a-t-il assuré. Bref Un « en même temps » difficilement conciliable

En outre EDF est opposéà l’idée de nouer lesdits partenariats avec des groupements d’entreprises, comme le consortium Exeltium né en 2008. A l’époque, une trentaine d’industriels électro-intensifs lui avaient versé quelque 1,75 milliard d’euros en échange de droits de tirage sur le parc nucléaire à un tarif préférentiel sur 25 ans.

Dans son rapport, Philippe Darmayan plaide ainsi pour que ce soit différents groupes homogènes d’industriels qui achètent en commun de l’électricité nucléaire via des contrats de long terme.

Prix dans alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent en renvoyant la balle aux industriels!

Prix dans alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent en renvoyant la balle aux industriels!

Les distributeurs et le gouvernement sont un peu gonflés de renvoyer entièrement la balle de l’inflation sur les produits alimentaires sur les industriels. Certes ces derniers profitent de la hausse des matières premières ,de l’énergie et du transport pour en rajouter une couche mais l’attitude des distributeurs et du gouvernement n’est pas non plus innocente.

Les distributeurs eux aussi ont souvent rajouté quelques centimes discrètement à leurs produits mêmes s’ils affichent parallèlement des prix rabais pour les denrées premier prix. Quant au gouvernement d’une certaine manière, il se gave aussi grâce à la TVA dont le produit augmente proportionnellement avec les prix. Alors que le gouvernement pourrait parfaitement réduire cette TVA sur les produits de première nécessité alimentaire pour participer à l’effort collectif .

« Les industriels ne jouent pas le jeu, ils refusent de revenir à la table de négociation pour négocier les prix à la baisse », a déclaré jeudi soir Bruno Le Maire sur TMC, estimant « qu’ils n’ont pas à profiter de cette crise ». Le ministre a défendu la réouverture des négociations commerciales entre industriels et distributeurs, « au moment où les prix de gros baissent ».

« Si jamais les industriels de l’agro-alimentaire refusent de rentrer dans cette négociation, ce qu’évidemment je ne peux pas imaginer, nous emploierons tous les instruments à notre disposition, y compris l’instrument fiscal, pour récupérer des marges qui seraient des marges indues faites sur le dos des consommateurs », avait averti dans la matinée Bruno Le Maire.

« Non, il n’y a pas de profiteurs », s’est offusqué sur RTL jeudi Jean-Philippe André, le président de l’Association nationale des industries alimentaires. « Nous avons dans tous les contrats des clauses de révision automatique à la hausse ou à la baisse s’il y a des variations sur les matières premières », a-t-il rappelé.

Le nouveau président du syndicat agricole majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, a regretté jeudi lors d’une conférence de presse une forme de « surenchère » alimentée par le ministre de l’Economie et les distributeurs. Cela risque, selon lui, de relancer « une guerre des prix » bas, qui pénaliserait le revenu des agriculteurs et la pérennité des exploitations.

Inflation alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent en renvoyant la balle aux industriels!

Inflation alimentaire : gouvernement et distributeurs se dédouanent en renvoyant la balle aux industriels!

Les distributeurs et le gouvernement sont un peu gonflés de renvoyer entièrement la balle de l’inflation sur les produits alimentaires sur les industriels. Certes ces derniers profitent de la hausse des matières premières ,de l’énergie et du transport pour en rajouter une couche mais l’attitude des distributeurs et du gouvernement n’est pas non plus innocente.

Les distributeurs eux aussi ont souvent rajouté quelques centimes discrètement à leurs produits mêmes s’ils affichent parallèlement des prix rabais pour les denrées premier prix. Quant au gouvernement d’une certaine manière, il se gave aussi grâce à la TVA dont le produit augmente proportionnellement avec les prix. Alors que le gouvernement pourrait parfaitement réduire cette TVA sur les produits de première nécessité alimentaire pour participer à l’effort collectif .

« Les industriels ne jouent pas le jeu, ils refusent de revenir à la table de négociation pour négocier les prix à la baisse », a déclaré jeudi soir Bruno Le Maire sur TMC, estimant « qu’ils n’ont pas à profiter de cette crise ». Le ministre a défendu la réouverture des négociations commerciales entre industriels et distributeurs, « au moment où les prix de gros baissent ».

« Si jamais les industriels de l’agro-alimentaire refusent de rentrer dans cette négociation, ce qu’évidemment je ne peux pas imaginer, nous emploierons tous les instruments à notre disposition, y compris l’instrument fiscal, pour récupérer des marges qui seraient des marges indues faites sur le dos des consommateurs », avait averti dans la matinée Bruno Le Maire.

« Non, il n’y a pas de profiteurs », s’est offusqué sur RTL jeudi Jean-Philippe André, le président de l’Association nationale des industries alimentaires. « Nous avons dans tous les contrats des clauses de révision automatique à la hausse ou à la baisse s’il y a des variations sur les matières premières », a-t-il rappelé.

Le nouveau président du syndicat agricole majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, a regretté jeudi lors d’une conférence de presse une forme de « surenchère » alimentée par le ministre de l’Economie et les distributeurs. Cela risque, selon lui, de relancer « une guerre des prix » bas, qui pénaliserait le revenu des agriculteurs et la pérennité des exploitations.

Avenir de la forêt : la responsabilité des industriels

Avenir de la forêt : la responsabilité des industriels

Par Harold Blanot, propriétaire et professionnel forestier estime que les industriels ont évidemment une responsabilité pour l’avenir des forêts et qu’ils sont acteurs de la préservation de la biodiversité. (Tribune dans l’Opinion).

Harold Blanot (*)

 

D’après un sondage PEFC et BVA, l’immense majorité des Français reconnaît le rôle crucial des forêts pour le climat et se dit favorable à leur entretien durable. Pour 8 Français sur 10, entretenir durablement les forêts, mission assurée par le secteur forestier français, permet de veiller à leur pérennité, de bien accueillir le public, de garantir un bon niveau de production de bois et de préserver la biodiversité. Un constat qui se heurte paradoxalement à une perception méfiante de la gestion forestière, nourrie par l’offensive concertée de différents agitateurs qui dénoncent tous les affres supposés de la mécanisation et de l’exploitation forestière.

Nombreux sont les activistes qui s’insurgent par exemple contre les coupes rases et les plantations d’alignement. Il est nécessaire de rappeler que les coupes rases ne représentent que 0,5% à 0,8% de la surface forestière hexagonale chaque année. Bien souvent, les dizaines de milliers d’hectares de forêt française aménagée en futaie irrégulière, comme le sont les résineux de l’arc Alpin et la plupart des massifs de feuillus hérités de l’Ancien Régime (Tronçais, Bertranges ou Bercé) sont ainsi passées sous silence. La futaie irrégulière est un mode de sylviculture qui consiste à maintenir un couvert arboré permanent, avec un renouvellement progressif des peuplements obtenu par des coupes jardinatoires d’amélioration qui favorisent leur résilience et permettent une diversité des âges, gage d’une récolte régulière de bois à maturité optimale, comme de l’ensemble des qualités intermédiaires des produits forestiers.

Les massifs principalement concernés par les coupes rases sont ceux du Morvan et du Massif Central, très largement issus des plans d’enrésinement du Fonds forestier national (FFN) de l’après-guerre. Ces coupes ne s’apparentent pas à un pillage, il s’agit d’une simple récolte de bois prévue et suivie depuis plusieurs décennies. Certes, la crise sanitaire des scolytes dans les épicéas a conduit à plusieurs coupes rases sanitaires pour contenir les ravageurs, de même que le réchauffement climatique a aussi précipité la récolte d’arbres dépérissants. La majorité des propriétaires publics ou privés auraient préféré conserver ces peuplements quelques décennies de plus pour avoir le choix du schéma sylvicole à leur appliquer. Dans tous les cas, ces surfaces sont reboisées au plus vite, non pas par injonction morale, mais par simple réalité économique. Malgré la réduction drastique des subventions au reboisement relative à l’arrêt du Fonds forestier national en 2000, les forestiers reboisent leurs parcelles. Ils accompagnent les mutations des paysages depuis des décennies, avec une différence notable : la société est de plus en plus déconnectée des réalités de terrain, ce qui contrevient à la compréhension des modalités d’une sylviculture durable.

Les forestiers doivent donc redoubler de pédagogie pour faire comprendre que les plantations d’alignement tant décriées sont impératives pour reboiser et surtout pour permettre un entretien mécanisé des peuplements. Sauf à ce que les militants se découvrent des vocations et des effectifs permettant la réalisation de ce travail avec du personnel à pied et des outils manuels, les avancées mécaniques permettent aujourd’hui de réels progrès pour le confort des travailleurs forestiers, et pallient le manque de personnel criant dans la profession.

Autre avantage de la plantation en ligne, celui de créer des cloisonnements, c’est-à-dire des zones de circulation dédiées aux engins. Ces fameux « monstres mécaniques » ne circulent que dans une infime partie de la forêt – moins de 10% de la surface exploitée – afin de préserver les sols, les peuplements et en garantissant la régénération naturelle. Il s’agit là des fondements de la futaie irrégulière, que certains acteurs appellent de leurs vœux, sans savoir que les forestiers l’ont déjà déployé depuis des décennies. La preuve, après une quarantaine d’années et quelques éclaircies, il est très difficile de retrouver des alignements dans de telles parcelles. N’oublions pas que sans l’industrie de la filière bois, on ne pourrait pas transformer les produits de la récolte et on ne serait pas en mesure de justifier économiquement ces opérations sylvicoles.

Il est vrai que l’effet de ces plantations en ligne est disgracieux pendant quelques années, mais ce n’est que l’adolescence de la forêt, le fameux « âge ingrat ». Ces éclaircies alimentent au fil des ans les différents secteurs de la filière bois : les premières éclaircies de petit bois iront pour la trituration (cartonnerie, papeterie, emballage, panneaux…), et les secondes éclaircies commenceront à produire du bois d’œuvre. Tout cela sans sortir du territoire national, avec une matière première renouvelable et vertueuse en termes de cycle carbone. C’est à se demander si les détracteurs de la filière bois ne seraient pas mandatés par une autre industrie. Après tout, des acteurs de viande de synthèse financent bien des associations de défenses animales. On peut se poser la question.

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

 

C’est un peu le monde à l’envers puisque Yuka , l’application d’évaluation des produits industriels a été condamnée par les tribunaux à la demande des charcutiers industriels.

 

Pourtant  Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déclaré en 2015 que la charcuterie enrichie en nitrites était cancérogène. Michèle Rivasi explique dans son communiqué « que le nitrate et le nitrite ne sont jamais eux-mêmes cancérogènes. Quelle que soit la dose d’ingestion, ces deux substances ne provoquent jamais directement le cancer – ni chez l’animal, ni chez l’homme. Pourtant, après avoir été injectés dans la viande, nitrate et nitrite se décomposent et s’associent à la matière carnée. C’est alors qu’ils donnent naissance à trois types de molécules cancérogènes : le fer nitrosylé, les nitrosamines, les nitrosamides. »

La précision est importante car l’EFSA (l’autorité européenne de sécurité des aliments) joue sur cette nuance, dans deux rapports publiés en 2017, pour affirmer que l’utilisation du nitrites ne pose pas de problème pour la santé publique et pour justifier le statu quo.

Yuka cependant été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts pour « dénigrement » ainsi que « pour pratiques commerciales déloyales trompeuses ». La société devra également payer 10.000 euros au titre des frais d’avocats.

En cause, selon les avocats des charcutiers, « des allégations fausses, dénuées de fondement scientifique, sur le caractère cancérigène des nitrites de la charcuterie » et la pétition réclamant l’interdiction des sels nitrités sur laquelle l’application renvoie les consommateurs , signée par Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka.

Yuka craint pour sa survie. « Deux fabricants de charcuterie nous réclament plus d’un million d’euros de dommages et intérêts, sachant que notre bénéfice net en 2020 est d’environ 20.000 euros. C’est totalement disproportionné et cela montre clairement que l’on cherche à nous faire mettre la clé sous la porte », plaide Julie Chapon, cofondatrice de l’appli.

L’application a tenté de diluer sa responsabilité dans l’affaire et surtout de répartir le montant des condamnations éventuelles à suivre, en assignant en « intervention forcée » neuf sociétés disposant d’applis du même type – dont Intermarché et Carrefour. Ces sociétés, qui ne voulaient surtout pas être mêlées à l’affaire, ont obtenu « la caducité de l’assignation » auprès du Tribunal de Brive.

La première audience aura lieu le 25 juin au Tribunal de commerce de Brive face à l’entreprise corrézienne Le Mont de la Coste, un fabricant de saucisson. Ses 80 salariés craignent de perdre leur emploi au vu de la chute des ventes, dont ils rendent Yuka responsable.

L’appli reconnaît avoir une influence importante sur le choix des consommateurs et estime que « 94 % de ses utilisateurs ont arrêté d’acheter certains produits ». Un deuxième procès aura lieu un peu plus tard à Aix-en-Provence opposant ABC, producteur de jambon cuit, et Yuka.

États-Unis : des agriculteurs payés par des industriels pour capturer le carbone

États-Unis : des agriculteurs payés par des industriels pour capturer le carbone

 

 

Les agriculteurs américains gagnent leur vie en cultivant leurs terres chaque année. Aujourd’hui, certains d’entre eux sont payés pour replacer quelque chose dans leurs champs : du carbone. (Article du Wall Street Journal)

De grands groupes agricoles comme Bayer, Nutrien et Cargill s’associent à des start-up pour encourager les cultivateurs à adopter des pratiques favorables au climat et développer des marchés du carbone portés par l’agriculture. Ces efforts permettraient aux distributeurs, aux fabricants agroalimentaires et à d’autres de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre en payant les agriculteurs pour la capacité de leurs champs à retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère et le capturer dans les sols.

En vertu de ce concept, les étendues de terres cultivables du Midwest américain accompliraient une deuxième mission en servant de déversoir à carbone. Le processus de photosynthèse des plantes retire le dioxyde de carbone de l’air, le combine à l’eau et à la lumière pour produire de l’énergie et finit par intégrer le carbone à la terre par les racines des plantes, tout en libérant de l’oxygène dans l’atmosphère. Si la terre est laissée au repos, elle peut conserver le carbone converti pendant des années.

Les groupes agricoles, longtemps considérés comme les ennemis de l’environnement, peuvent mettre l’ampleur de l’agriculture moderne au service d’une éventuelle solution climatique. De leur côté, après une demi-décennie de maigres prix des cultures, les agriculteurs peuvent envisager une nouvelle source de revenus potentielle moins dépendante de la météo et des marchés des matières premières agricoles. L’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) estime que le secteur agricole produit 10 % des émissions de gaz à effet de serre.

 

L’administration du président-élu Joe Biden prévoit également de poursuivre le concept. Joe Biden a déclaré au cours du mois que, sous son administration, le département de l’Agriculture (USDA) orienterait des paiements fédéraux vers les agriculteurs utilisant leurs champs pour capturer davantage de carbone.

Les Etats-Unis n’obligent pas les entreprises à compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, que ce soit en achetant des crédits aux agriculteurs ou par d’autres moyens. Toutefois, certaines entreprises indiquent qu’elles cherchent de leur propre chef des moyens de réduire ou d’éliminer leur empreinte carbone en vue d’attirer consommateurs et investisseurs soucieux de l’environnement et d’avancer dans les objectifs de leur groupe.

En septembre, alors que d’autres agriculteurs en Iowa labouraient leurs champs après la récolte pour lutter contre les mauvaises herbes, Kelly Garrett se préparait à planter de nouveau. Le blé et le seigle qu’il a semés sur sa ferme près de Denison, dans l’Iowa, ne seront pas récoltés et vendus. Selon lui, laisser ses champs couverts de plants en hiver maintient la richesse du sol et stimule la quantité de dioxyde de carbone que ses champs peuvent retirer de l’atmosphère. Au printemps, il plante ses cultures habituelles dans les résidus.

Cette pratique a également le mérite d’arrondir ses fins de mois. Début novembre, Kelly Garrett a posé dans l’un de ses champs de maïs avec un chèque géant de 75 000 dollars, produit de la vente de 5 000 crédits carbones générés par sa ferme dans le cadre d’un programme développé par les start-up agricoles Nori LLC et Locus Agricultural Solutions.

« Il y a beaucoup d’argent à gagner pour les agriculteurs », a observé Kelly Garrett, qui a adopté ces pratiques de stockage du carbone sur sa ferme il y a plusieurs années pour contribuer à la richesse de ses sols.

L’acquéreur de la cagnotte de crédits carbone constituée par Kelly Garrett était Shopify. Cette plateforme d’e-commerce utilise les réductions d’émission produites par la ferme pour compenser en partie les émissions de carbone des bateaux, avions et camions transportant des marchandises vendues par la plateforme Shopify pendant le week-end du Black Friday/Cyber Monday du 27 au 30 novembre.

Le système de paiement Shop Pay de Shopify compense automatiquement les émissions associées à ces achats. Stacy Kauk, directrice du Fonds Shopify pour la durabilité, note que cette méthode associée à d’autres efforts a contribué à attirer plus de 60 millions d’utilisateurs. « Les clients votent avec leur porte-monnaie et soutiennent les entreprises conformes à leurs valeurs », a-t-elle expliqué.

Certains groupes agricoles, dont Bayer et Nutrien ainsi que des start-up telles que Nori et Indigo Ag, souhaitent devenir des intermédiaires du carbone, en offrant des produits et services pour développer des plateformes d’achat et de vente de crédits générés par des agriculteurs. D’autres acteurs, comme Cargill, Corteva Inc. et Archer Daniels Midland Co. facilitent et financent les efforts des agriculteurs afin de réaffirmer les engagements climatiques de leur entreprise et de leurs clients, comme les acheteurs de céréales.

Les agriculteurs qui participent aux programmes de crédit carbone perçoivent généralement de 7 à 40 dollars par acre (environ 0,4 ha NDLR), en fonction de leurs pratiques. Les entreprises précisent que ces pratiques peuvent être vérifiées via des données transmises par des tracteurs à des systèmes de gestion de ferme en ligne et en surveillant les champs à l’aide de satellites et de tests des sols. Un cultivateur de maïs de l’Iowa devrait généralement gagner de 49 à 246 dollars par acre cette année et enregistrer un résultat s’inscrivant entre une perte de 28 dollars et un bénéfice de 172 dollars pour le soja, selon les analyses de l’Université de l’Iowa.

« La seule façon dont ça peut fonctionner, c’est si les agriculteurs ont la possibilité de gagner un vrai revenu », a commenté Emma Fuller, directrice de la durabilité pour Granular, la division science des données de Corteva, qui aide à la gestion des données sur le carbone des agriculteurs.

Certains acteurs hésitent à investir lourdement dans des modèles scientifiques encore nouveaux pour la mesure des réductions de carbone liées à l’agriculture, craignant que les calculs puissent à terme se révéler faux. Malgré la belle dynamique dans la ceinture agricole américaine, certains groupes environnementaux restent méfiants.

Jim Walsh, analyste politique énergétique senior pour Food and Water Watch, a noté que les entreprises polluantes pourraient utiliser l’achat de crédit carbone pour éviter de devoir adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Craig Cox, vice-président senior de l’agriculture et des ressources naturelles pour Environmental Working Group, a estimé que convertir de manière permanente les terres en arbres et herbes naturelles constituait un moyen plus sûr de capturer le carbone, puisque les pratiques écoresponsables des agriculteurs pourraient être facilement réduites à néant en cas de changement de propriétaire d’un champ.

« Si les pratiques disparaissent, les crédits sont-ils remboursés ? », s’est interrogé Craig Cox. Les registres de crédit carbone exigent généralement des engagements de maintien des pratiques de capture du carbone de la part des agriculteurs et des propriétaires terriens, et peuvent inclure des périodes de surveillance, ont répondu les responsables des entreprises.

Kelly Garrett, l’agriculteur d’Iowa, a indiqué avoir généré 22 745 crédits carbone en vérifiant via Locus et Nori ses pratiques des cinq dernières années, comme la conservation de l’eau d’arrosage, l’épandage de fumier en guise d’engrais et l’abandon du labour. Il s’est déclaré engagé à maintenir les pratiques de capture du carbone, car elles améliorent suffisamment la qualité de son sol et de ses récoltes pour être rentables même sans les paiements des crédits carbone. Il a affirmé qu’il pensait que le changement climatique provoquait une météo plus volatile, à l’image du derecho qui a attaqué une partie de ses champs de maïs l’été dernier.

Les produits de la vente de crédit carbone à Shopify ont aidé Kelly Garrett à compenser son achat cet automne de 160 acres de terres agricoles, a-t-il ajouté, et un autre acheteur est prêt à acquérir le reste.

« Si nous vendons tous les crédits, cela paiera un tiers de la ferme », a conclu Kelly Garrett.

Traduit par Astrid Mélite.

Traduit à partir de la version originale en anglais

Les camemberts industriels interdits de référence «fabriqué en Normandie»

Les camemberts industriels interdits de référence «fabriqué en Normandie»

Pour simplifier la question il y a deux manières de fabriquer le célèbre camembert en Normandie. Soit la manière industrielle au lait  pasteurisé, soit la manière artisanale au lait entier. Or il vient d’être décidé que les camemberts fabriqués de manière industrielle ne pourront plus faire référence à la mention « fabriquée en Normandie » réservée à l’artisanat. Seules les étiquettes portant la mention : camemberts «de Normandie» AOP seront donc autorisées, signant la victoire des petits producteurs. «Le mot Normandie est un argument de vente qui parle aux consommateurs qui recherchent un camembert fabriqué dans cette région. Or, celui dit ‘fabriqué en Normandie’ ne respectait pas le cahier de charge si ce n’est qu’il était fabriqué dans des usines situées en Normandie, contrairement au camembert AOP», explique l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao).

 

Relocalisation : 4% des industriels français intéressés

Relocalisation : 4% des industriels français intéressés

 

Il est évident que la perspective de relocalisation d’activités existantes relève du fantasme en raison des conditions générales administratives et de compétitivité qui plombent  l’économie française. Au lieu de parler de relocalisation, le terme localisation serait plus approprié. En cas de nouvelle activité, les opérateurs économiques pourront en effet adapter des moyens de production pour compenser ce déficit chronique de manque de compétitivité.

Dévoilé en exclusivité par l’Opinion, le cinquième baromètre de la compétitivité franco-allemande Randstad/Opinionway révèle que seul 1 % des industriels allemands et 4 % des français envisagent de relocaliser une partie de leur production. « Ce n’est pas la priorité des chefs d’entreprise, qui sont très concentrés sur la gestion de la crise pour l’instant », explique le directeur général de Randstad, Gaëtan Deffrennes. « Le rapatriement d’une partie de la production ne se décrète pas du jour au lendemain. Ce sont des décisions lourdes en matière d’investissement avec des débouchés incertains. Est-ce que le consommateur sera prêt à payer plus cher pour ces produits ? Rien n’est moins sûr », ajoute-t-il. Quatre cents entreprises industrielles ont été sondées pour l’étude, 200 en France, 200 en Allemagne. « Nous avons interrogé des entreprises de toute taille, grandes et moins grandes. Les relocalisations concernent surtout les grands groupes », précise Gaëtan Deffrennes.

Cette analyse est partagée par le Gilles de Margerie. « Relocaliser une activité n’est pas toujours facile, et ça ne vaut la peine dans certains cas que s’il y a un enjeu stratégique », indique le commissaire général de France Stratégie. Le centre de réflexion rattaché à Matignon vient justement de remettre aux parlementaires du comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques une étude sans concessions sur la politique industrielle en France. Ou plutôt sur ses échecs depuis trente ans. Pour Gilles de Margerie, c’est là que doit se concentrer l’effort du gouvernement.

Le niveau de prélèvements obligatoires est si élevé sur le travail que plus de six salariés sur 10 travaillant pour des groupes industriels français sont aujourd’hui installés à l’étranger

Le constat fait froid dans le dos : depuis la fin des années 1980, la part de l’industrie dans le PIB a reculé de 10 points et l’emploi industriel a été divisé par deux (2,2 millions d’emplois perdus). Il ne représente plus aujourd’hui qu’un emploi sur dix.

 

 

 

une amende de près de 100 millions pour les industriels de la charcuterie pour entente illégale

une amende de près de 100 millions pour les industriels de la charcuterie pour entente illégale

« Les industriels concernés (les charcutiers-salaisonniers) se coordonnaient pour acheter moins cher les pièces de jambon auprès des abatteurs et/ou s’entendaient par ailleurs sur les hausses de prix des produits charcutiers qu’ils entendaient pratiquer auprès des enseignes de la grande distribution, pour leurs marques de distributeurs (MDD) ou premiers prix », indique l’Autorité de la concurrence dans un communiqué.

La plus forte sanction (35,5 millions d’euros) vise le leader français de la production porcine, la coopérative Cooperl, qui possède six sites intervenant dans la fabrication de charcuterie. Suivent le groupe de distribution Les Mousquetaires (Intermarché, Netto), qui fabrique également des produits sous ses propres marques comme Monique Ranou (31,7 millions d’euros d’amende), et le groupe Fleury Michon (près de 14,8 millions d’euros d’amende).

« Les ententes ont concerné de très nombreux produits de consommation courante (jambon cru, jambon cuit, saucissons, rosette, chorizo…) », souligne l’Autorité de la concurrence.

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