Archive pour le Tag 'industrie'

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Croissance Japon: industrie manufacturiere à plat

Croissance Japon: industrie manufacturiere à plat

 

Encore une mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale avec ce très mauvais chiffre de l’industrie manufacturière du Japon qui témoigne d’un net tassement de la croissance partout. Le plus inquiétant ce sont les perspectives de commande en très net recul en février par rapport à janvier. L’indice PMI Markit/Nikkei corrigé des variations saisonnières est tombé à 50,2 en février, tandis qu’il s’établissait en janvier à un chiffre final de 52,3. Il reste toutefois au-dessus de la limite de 50, qui sépare contraction et expansion, pour le dixième mois d’affilée. Le sous-indice des entrées de commandes à l’export a baissé à 47,9, contre 53,1 en janvier, ce qui constituerait sa plus forte contraction mensuelle depuis février 2013 si les chiffres étaient confirmés dans leur version définitive. La chute des exportations est la plus forte depuis la crise de 2008, en raison notamment d’un ralentissement des économies émergentes. Les entreprises japonaises ont baissé leurs prix de vente pour le troisième mois consécutif, et plus fortement qu’en janvier, reflet à la fois de la mollesse de la demande et de la baisse des prix des matières premières

 

(Avec Reuters)

Croissance Chine : toujours la chute pour l’industrie en janvier

Croissance Chine : toujours la chute pour l’industrie en janvier

 

Une nouvelle fois l’industrie manufacturière en Chine s’est contractée pour le dixième mois de suite en décembre, selon l’indice Caixin-Markit des directeurs d’achat (PMI) du secteur. Il est tombé à 48,2 en décembre, contre 48,6 en novembre, alors que le marché anticipait un léger rebond à 49. L’indice retourne vers ses niveaux de septembre et reste nettement en dessous de la barre de 50 qui fait la séparation entre zone d’expansion et zone de contraction. Le sous-indice de la production, après s’être redressé en novembre, est reparti à la baisse à 48,7 en décembre, son plus bas en trois mois.  Alors que les entreprises réduisent les coûts et leur personnel, le curseur de l’emploi est également sous la barre des 50 pour décembre, à 47,3, soit son 26e mois de contraction.  L’accentuation de la contraction de l’activité manufacturière en Chine au mois de janvier renforce la perspective d’un nouvel assouplissement monétaire par la Banque de Chine en dépit d’une politique déjà très active d’injections de liquidités. Les baisses de taux d’intérêt et du taux des réserves obligatoires imposées aux banques chinoises sont allées de pair ces derniers mois avec la dégradation de l’activité dans le secteur manufacturier. Les injections massives de liquidités réalisées par la Banque de Chine via des opérations sur le marché monétaire depuis le début de l’année ont tempéré les anticipations d’un nouvel assouplissement monétaire sous la forme d’une baisse de taux ou des réserves obligataires. Une baisse des taux qui parait inévitable compte  tenu de la situation d’endettement aussi bien des entreprises que des collectivités locales ou des particuliers. Une baisse qui risque toutefois d’encourager encore la volatilité des marchés dont s’inquiète notamment la Banque centrale des États-Unis surtout depuis le ralentissement économique marqué de l’économie américaine au quatrième trimestre 2015.

(Avec Reuters)

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Les résultats de l’activité manufacturière du Japon sont encore satisfaisants même si la croissance se passe un peu. La Banque du Japon est toutefois inquiète de la baisse des prix à la production, première baisse depuis trois ans. Le Japon espère toutefois sortir de la déflation avec une petite croissance cette année mais une croissance qui est menacée  par la baisse de son commerce international notamment avec la Chine. Le rythme de croissance de l’activité manufacturière au Japon a légèrement ralenti en janvier mais reste solide, alors que les entrées de commandes à l’exportation ont accéléré, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI Markit/Nikkei est tombé en janvier à 52,4 en version « flash » contre 52,6 en décembre. Pour le neuvième mois d’affilée, il reste supérieur au seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. Le sous-indice des entrées de commandes à l’export grimpe à 52,6 contre 52,2 en décembre mais celui des nouvelles commandes, qui regroupe à la fois l’export et les commandes intérieures – tombe à 52,7 contre 54,2, ce qui indique un probable ralentissement de la demande intérieure. Les prix à la production ont sans doute baissé au Japon pour la première fois en plus de trois ans en raison de la baisse du prix des ressources de base, du pétrole en particulier, ce qui risque de poser des problèmes au gouvernement et à la Banque du Japon qui cherchent à sortir définitivement le pays de la déflation.

Pollution véhicules Renault : Royal se tire dans le dos de l’industrie automobile française

Pollution véhicules Renault : Royal se tire dans le dos de l’industrie automobile française

 

Au lendemain de la révélation aux États-Unis du trucage des véhicules Volkswagen, Ségolène royale a voulu faire un coup. Elle a d’abord enfoncé le constructeur allemand puis à rééquilibré  son propos en indiquant que des contrôles seraient effectués sur toutes les marques en France. Une nouvelle fois Ségolène Royal est victime de sa pathologie exhibitionniste pour avoir parlé trop vite et trop fort sans en mesurer les conséquences. La révélation d’enquête chez Renault menée par la direction de la répression des fautes à l’initiative du gouvernement constitue en faite un coup de poignard dans le dos de l’industrie automobile française. Pourquoi ? Parce qu’on sait  depuis très longtemps que la plupart des véhicules automobiles dépassent  de très loin les normes de pollution et que par ailleurs la consommation annoncée de carburant est complètement mensongère. Pourquoi dès la avoir demandé à la brigade de répression des fraudes de vérifier ces évidences chez Renault. Il aurait été certainement plus constructif de réunir un groupe d’experts pour réfléchir à un plan visant à rapprocher la pollution réelle des normes. Avec le cirque médiatique qu’a provoqué Ségolène c’est l’industrie automobile française qui est touchée alors que toutes les marques françaises ou étrangères sont en dehors des clous en matière d’émission polluante. L’État lui-même a été incapable d’imposer dans les centres de contrôle technique des technologies d’évaluation reconstituant les conditions réelles de circulation des automobiles. Du coup Renault a essuyé jeudi un coup de tabac en Bourse à la nouvelle de perquisitions de la Direction de la concurrence sur trois de ses sites, une enquête qui ne dénote aucune fraude sur ses émissions polluantes, selon la ministre de l’Ecologie, mais a fait perdre à son titre jusqu’à près de 23% en séance. Les tests chez Renault, réalisés dans le cadre de l’enquête gouvernementale sur les émissions polluantes du diesel lancée après l’affaire Volkswagen, n’établissent pas l’existence de logiciels de fraude sur les véhicules du constructeur français, a déclaré Ségolène Royal   »Je fais toute confiance à Renault », a-t-elle dit à l’issue d’une réunion de la commission ministérielle créée à la suite du scandale VW pour vérifier les émissions polluantes réelles. La ministre a cependant confirmé des dépassements de normes chez Renault, ajoutant que ce n’est pas le cas chez l’autre constructeur français, PSA Peugeot Citroën. Une affirmation à la fois maladroite mais aussi inexacte dans la mesure où les véhicules PSA comme Renault annonce des consommations de carburant illusoire donc des ses missions qui le sont tout autant. De toute manière les conséquences désastreuses de cette opération médiatique de Ségolène Royal va retomber sur l’ensemble de l’industrie automobile française.

 

Faux papiers d’identité : une véritable industrie !

Faux papiers d’identité : une véritable industrie !

 

200 000 fraudes à l’État civil en France et près de 500 000 faux passeports en Europe : une véritable industrie. Le dernier rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) révèle le nombre de suspects d’actes de délinquance, près de 120.000, agissant sous une fausse identité en 2014. Selon Christophe Naudin, expert en criminalité identitaire, le chiffre réel est probablement bien supérieur, «sans doute 200 000 fraudes à l’état civil, si l’on croise [les chiffres du ministère de l'Intérieur] avec les données des acteurs privés, comme les organismes sociaux ou les banques». Depuis les attentats du 13 novembre, la fragilité du système de reconnaissance des identités a éclaté au grand jour. Interpol estime que 450.000 faux passeports circulent désormais en Europe. L’industrie de la fausse identité n’est pas seulement dirigée par les mafias internationales, prospérant sur la traite des êtres humains. Elle est aussi une arme dans les mains des réseaux terroristes, notamment islamistes.

États-Unis–industrie: les commandes se redressent

États-Unis–industrie: les commandes se redressent

 

Les commandes industrielles aux Etats-Unis se sont redressées en octobre, dépassant les attentes des analystes, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce. En données corrigées des variations saisonnières, elles ont grimpé de 1,5% en un mois après deux mois de repli. Les analystes prévoyaient un rebond de 1,1%. Le ministère a par ailleurs révisé en hausse les commandes de septembre qui ont décru de 0,8% au lieu de -1% pour la première estimation.  Les commandes d’octobre se sont élevées à 473,9 milliards de dollars, en hausse de 6,8 milliards. Le seul secteur des transports, qui a tiré la hausse, a engrangé 6 milliards de dollars de nouvelles commandes pour s’établir à 82 milliards (+7,9%). En excluant ce secteur des transports, dont les commandes sont très fluctuantes, les commandes sont quasi-stables, ne progressant que de 0,2%. Sans le secteur de la défense, elles sont en progrès de 1,5%. Les commandes de biens durables sont en hausse de 2,9% tandis que celles de biens non-durables ont stagné en octobre. Sur douze mois et en données brutes, les commandes industrielles demeurent néanmoins en retrait de -7,1%.
Les stocks sont en retrait pour le quatrième mois d’affilée, baissant légèrement de 0,1% après -0,5% en septembre.

Autos: L’industrie du diesel menacée

L’industrie du diesel menacée

 

En faite l’affaire faisait la gueule menace évidemment la marque allemande mais aussi l’ensemble des constructeurs de véhicules diesels. On peut en effet s’attendre à un durcissement des conditions de contrôle concernant l’application des normes. Renoncer que déjà avant l’affaire faisait la gueule la plupart des constructeurs de véhicules diesels aurait eu du mal à respecter la norme 6 qui vient d’entrer en application La norme Euro 6 impose une réduction drastique des émissions de dioxyde d’azote (NOx) – à 80 milligrammes par kilomètre contre 180 grammes dans la norme précédente – mais ce niveau d’émission n’est atteint que sur le papier. En situation réelle, l’observatoire International Council on Clean Transportation (ICCT) estime que les voitures diesel émettent en moyenne 2,5 fois davantage à faible vitesse, et près de trois fois à très grande vitesse. Le dépassement peut même aller jusqu’à 8,5 fois avec certains véhicules. S’il y a durcissement des contrôles des investissements supplémentaires seront effectués pour les constructeurs pour permettre de respecter les normes. Par ses investissements aurait un coût difficilement supportable par comparaison avec les véhicules à essence. Par ailleurs nombre de deux constructeurs ne sont encore pas prêts à faire une vraie transition vers des véhicules à essence moins motorisée content tenu de l’ampleur des investissements à réaliser. La note risque d’être lourde aussi pour les spécialistes des petites et moyennes voitures, pour lesquels le coût d’un durcissement supplémentaire des normes deviendra prohibitif, avec l’arrivée de tests sur route plus exigeants que les essais en laboratoire. « L’affaire Volkswagen a créé auprès de la Commission européenne un véritable tsunami qui va probablement accélérer le mouvement de baisse des émissions », observe un haut responsable d’un équipementier spécialisé dans les questions de dépollution. « Mais vu que le cadre réglementaire est déjà très strict, les constructeurs ne sont pas pressés, et tous ne sont pas prêts. » En Europe, l’industrie compte en effet beaucoup sur les motorisations diesel, qui émettent moins de CO2, pour atteindre l’ambitieux objectif européen de 95 grammes de dioxyde de carbone (CO2) au kilomètre à l’horizon 2021. Les premiers modèles hybrides essence rechargeables, susceptibles de prendre le relais, ne seront pas prêts chez Renault ou PSA avant la fin de la décennie. « L’impact pourrait être significatif sur les fabricants de petits modèles avec des moteurs diesel, notamment PSA et Renault, pour qui il sera difficile de répercuter une nouvelle augmentation des coûts sur le client final », commente l’agence de notation crédit Fitch. Le dernier tour de vis réglementaire en date, antérieur au scandale VW, représente déjà un surcoût impossible à facturer intégralement au client. « Aucun consommateur n’est prêt à payer 500-600 euros (supplémentaires) », a déclaré la semaine dernière à Reuters le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, à propos de la norme Euro 6 qui vient d’entrer en vigueur.

Croissance Chine : recul important de l’industrie

Croissance Chine : recul important de l’industrie

 

À nouveau, l’industrie du secteur manufacturier recule en Chine c’est évidemment le signe d’une demande internationale très faiblarde. Lorsque l’usine du monde ralentit sa production cela constitue un indicateur avancé de l’atonie de l’économie mondiale. Cette baisse résulte en effet surtout d’une diminution des commandes extérieures. Le même phénomène est d’ailleurs constaté au Japon. L’activité du secteur manufacturier a en effet  subi en juillet une contraction plus marquée qu’estimé initialement, la plus forte depuis deux ans, sur fond de baisse des commandes, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI a reculé à 47,8, son plus bas niveau depuis juillet 2013, après 49,4 en juin, alors qu’une première estimation l’avait donné à 48,2. Il marque ainsi un cinquième mois consécutif de contraction de l’activité. Les nouvelles commandes sont repassées dans le rouge en juillet après avoir augmenté en juin et la production a diminué pour le troisième mois d’affilée, son sous-indice revenant à 47,1, au plus bas depuis trois ans et demi. L’enquête de Markit montre aussi que la détérioration des conditions d’activité a conduit les entreprises du secteur à réduire leurs recrutements et leurs prix.  La croissance du secteur manufacturier est restée nulle en juillet, montre l’indice PMI manufacturier officiel publié samedi. Il ressort à 50,0 pour juillet après 50,2 en juin. Les analystes s’attendaient à ce qu’il demeure au même niveau.

Croissance Chine et Japon : industrie toujours en panne

Croissance Chine et Japon  : industrie toujours en panne

 

L’industrie manufacturière bouge à peine, le signe que les usines  du monde sont toujours en panne et que la demande mondiale est atone. Le signe que les résultats  économiques mondiaux ne seront pas fameux pour le premier semestre, peut être un tout petit peu meilleurs pour le second sauf secousse sur les marchés financiers notamment obligataires . ce qui n’est pas impossible à partir de l’affaire grecque. L’activité manufacturière en Chine est effet restée stable au mois de juin, a annoncé mercredi le gouvernement chinois.  L’indice PMI des directeurs d’achats rendu public par le Bureau national des statistiques (BNS) pour juin s’est établi à 50,2, un chiffre identique à celui de mai, qui traduisait une performance inédite depuis novembre 2014 (50,3).  Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. Juin marque ainsi le quatrième mois d’expansion d’affilée, avec une production en croissance stable et de meilleures performances dans les secteurs technologiques destinés à la grande consommation, selon un communiqué de l’analyste de NBS Zhao Qinhe. L’activité manufacturière a à peine progressé en juin au Japon en dépit d’une nette reprise de la demande à l’export, selon une enquête publiée mercredi qui alimente les inquiétudes pour la croissance au deuxième trimestre. L’indice des directeurs d’achats (PMI) Nikkei/Markit est ressorti à 50,1 en version définitive contre 49,9 en première estimation et 50,9 en mai. Il continue ainsi d’hésiter autour du seuil de 50, qui marque la séparation entre contraction et croissance de l’activité. La composante des commandes à l’export a bondi à 54,0 contre 50,6 en mai, sa plus forte hausse depuis décembre 2013, mais celle des commandes en provenance du Japon a reculé à 49,6 contre 50,9. La composante de la production a reculé à 50,9 contre 51,9 en mai. Le gouvernement a annoncé lundi une baisse de 2,2% de la production industrielle en mai, un recul plus important que prévu qui a alimenté les craintes d’une possible contraction de la troisième économie mondiale lors de ce trimestre.

 

Croissance Chine : industrie manufacturière toujours dans le rouge en juin

Croissance Chine : industrie manufacturière toujours dans le rouge en juin

 

C’est le signe que l’économie mondiale n’est  pas encore vraiment sortie de la crise. L’usine du monde est encore dans le rouge, la conséquence d’une demande infranationale toujours faiblarde.  L’activité manufacturière en Chine montre des signes de stabilisation en juin mais s’est encore contractée, pour le quatrième mois d’affilée, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI HSBC/Markit, dans sa version « flash », est ressorti à 49,6, un plus haut de trois mois, contre 49,2 le mois précédent, mais il reste sous la barre de 50 séparant croissance et contraction de l’activité. Le sous-indice des nouvelles commandes est repassé au-dessus de la barre des 50, à 50,3, celui des nouvelles commandes à l’exportation s’est moins contracté que les mois précédents, mais les entreprises ont licencié à un rythme inédit depuis plus de six ans et ont également été contraintes de baisser davantage le prix de leurs produits.   »Cela suggère que les entreprises ont des attentes relativement faibles en termes de croissance (…) et que les autorités pourraient accentuer leurs efforts visant à stimuler la croissance et la création d’emploi au second semestre », commente Annabel Fiddes, économiste chez Markit.

Croissance mondiale : l’industrie en panne

Croissance mondiale : l’industrie en panne

 

Il serait temps de prendre conscience que l’industrie mondiale est en panne à peu près partout et ceci faute de demande. Notamment en Chine, l’usine du monde. En faiat i faut s’attendre à de mauvais résultats pourra croissance pour le second trimestre. De quoi encourager les banques centrales à poursuivre leur politique accommodante.  « Il va falloir s’habituer à une croissance plus faible en Chine. On a déjà assisté à un assouplissement modeste de la politique monétaire et je m’attends à ce qu’il se poursuive », ajoute-t-il.  L’indice PMI manufacturier officiel chinois a légèrement augmenté à 50,2 mais son équivalent calculé par Markit, à 49,2, traduit toujours une contraction de l’activité. Les deux enquêtes reflètent en outre une nouvelle contraction des commandes à l’exportation qui incite les entreprises à réduire leurs effectifs. Une enquête distincte montre que la croissance du secteur chinois des services ralentit elle aussi. Dans la zone euro, le PMI Markit du secteur ressort à 52,2 selon les résultats définitifs, contre 52,3 en première estimation et 52,0 en avril. Mais le mois de mai n’a pas été bon pour les deux principales économies de la région: la croissance a ralenti en Allemagne et l’activité reste orientée à la baisse en France.  Le PMI allemand est revenu de 52,1 à 51,1, son plus bas niveau en trois mois, et le français, à 49,4, reste sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion même s’il est au plus haut depuis un an. Aux Etats-Unis, la croissance du secteur manufacturier a légèrement ralenti, l’indice PMI Markit revenant à 54,0 après 54,1 en avril avec le ralentissement des nouvelles commandes. « Les industriels faisant état de la plus faible hausse des nouvelles commandes depuis le début de l’an dernier, l’enquête apporte une nouvelle illustration de l’impact douloureux du dollar fort sur l’économie », note Chris Williamson, économiste en chef de Markit, pour qui « l’ampleur de la reprise au deuxième trimestre reste très incertaine et pourrait bien décevoir ».

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

C’est pas le Pérou en mai mais c’est mieux qu’avant notamment en avril. L’indice qui mesure l’évolution de l’industrie passe la barre des 50 qui mesure la limite entre progression et contraction. L’industrie japonaise a renoué avec la croissance en mai avec la progression des nouvelles commandes et de la production, montre l’étude Markit/JMMA auprès des directeurs d’achat publiée lundi. L’indice PMI manufacturier Markit/JMMA s’est élevé à 50,9 en mai en version définitive, ce qui est inchangé par rapport à sa version préliminaire et supérieur au 49,9 enregistré en avril. En fait comme dans d’autres pays la croissance du japon faiat du yo-yo.  La croissance s’est accélérée au premier trimestre au Japon, mais l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an puis s’est donc redresse en mai.   Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans. La croissance s’est cependant  accélérée au premier trimestre au Japon, qui se relève doucement d’une récession, mais la consommation des ménages reste atone, un défi pour le gouvernement et la Banque du Japon (BoJ) aux prises avec une déflation tenace. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé entre janvier et mars de 0,6% d’un trimestre sur l’autre, après une expansion de 0,3% dans les trois derniers mois de 2014, selon des statistiques publiées ce matin. Si certains économistes ont salué « de bons chiffres du PIB », tous n’étaient pas de cet avis. « L’accélération s’explique essentiellement par le bond constaté au niveau des stocks » (des entreprises), a ainsi estimé Marcel Thieliant, de Capital Economics, qui prédit « un ralentissement » au deuxième trimestre et une croissance « proche de zéro » sur l’ensemble de 2015. Point noir, la consommation des ménages, fortement ébranlée par une augmentation de la TVA nippone en avril 2014, a encore manqué d’éclat en ce début d’année. La faute à des rémunérations qui ont tendance à stagner dans un marché du travail certes quasiment en plein emploi (taux de chômage de 3,4%), mais où la précarité progresse.  En 2014, le Japon a vu son PIB se contracter de 0,1%, un revers pour le gouvernement, après une croissance de 1,7% en 2012 et de 1,6% en 2013.

Croissance Chine :nouveau recul de l’industrie manufacturière

Croissance Chine :nouveau recul de l’industrie manufacturière

L’usine du monde est en panne car la demande mondiale stagne. La preuve que l’économie mondiale est loin d’être sortie de la crise. Ce recul de l’industrie manufacturière s’accompagne d’un recul de l’emploi. Le secteur manufacturier chinois a connu en mai un troisième mois consécutif de contraction en raison notamment du plus fort recul en près de deux ans des commandes à l’exportation, selon l’enquête auprès des directeurs d’achat de HSBC/Markit rendue publique lundi. L’indice PMI de HSBC/Markit a été en mai de 49,2 en version définitive, soit à peine mieux que sa version préliminaire de 49,1 et que son niveau d’avril à 48,9. Il demeure ainsi sous la barre des 50 séparant contraction et croissance de l’activité. Le sous-indice des nouvelles exportations s’est effondré à 46,7, un plus bas depuis juin 2013, ce qui est nettement moins que le 50,3 enregistré en avril. La production industrielle s’est contractée pour la première fois de l’année avec un sous-indice inférieur à 50. L’emploi a reculé pour le 18e mois consécutif mais à un rythme moins fort qu’en mars et avril. La croissance du secteur des services a légèrement fléchi en mai en Chine, montre l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) publié lundi, qui renforce le scénario d’un ralentissement général de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI non-manufacturier a reculé à 53,2 en mai, après 53,4 en avril et 53,7 en mars, a annoncé le Bureau national des statistiques. Il reste néanmoins nettement au-dessus de la barre des 50, ce qui témoigne d’un développement de l’activité. Les entreprises de services ont globalement mieux résisté au ralentissement économique que le secteur manufacturier en Chine mais elles semblent tout de même en ressentir les effets depuis quelques mois. L’activité industrielle en Chine a comme prévu à peine accéléré en mai, selon l’indice officiel des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI manufacturier publié lundi par le Bureau national des statistiques a atteint 50,2 en mai après 50,1 en avril et en mars et 49,9 en février. Ce niveau est conforme à la prévision des analystes interrogés par Reuters.

 

Croissance France : industrie en baisse en mars

Croissance France : industrie en baisse en mars

 

La production industrielle de la France s’est contractée de 0,3% en mars mais sa forte révision pour le mois de février fait qu’elle a enregistré une hausse de 1,4% sur l’ensemble du premier trimestre. Selon les chiffres publiés jeudi par l’Insee, la production manufacturière a pour sa part progressé de 0,3% en mars et de 0,8% au premier trimestre. L’Insee a révisé à +0,5% les évolutions du mois de février, tant pour la production industrielle que pour la production manufacturière, annoncées toutes deux stables en première estimation. La progression de mars permet à la production manufacturière de retrouver ses plus hauts depuis mai 2013. Quant à la production industrielle, elle a touché en février un plus haut depuis novembre 2013.

Croissance Japon : recul de l’industrie

Croissance Japon : recul de l’industrie

 

Au Japon, l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an, à en croire l’indice des directeurs d’achats (PMI) Markit/JMMA publié vendredi et descendu à 49,9.  Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques publiées vendredi montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans.

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