Archive pour le Tag 'industrie'

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Industrie française : pas de sortie de crise

Industrie française : pas de sortie de  crise

Selon une étude de la Direction générale du Trésor dévoilée en 2010, la contribution de l’industrie à la richesse nationale est passée de 24 % à 14 % entre 1980 et 2007. L’industrie française a perdu sur cette période 1.913.500 emplois, tombant à 3.414.000, soit une baisse de 36 % de ses effectifs. L’étude précise également deux choses : la très grande majorité de ces pertes d’emplois, 96% exactement, a eu lieu dans l’industrie manufacturière. La crise de 2009 n’a rien arrangé puisqu’en 2014, on va encore se situer au dessous du niveau de 2010.  En août, le niveau de la production industrielle est inférieur de 1,6% à celui observé en 2010. La production manufacturière se situe 1,4% en-dessous de celle enregistrée cette année-là. Certains secteurs ont particulièrement souffert depuis 2010. C’est en particulier le cas de l’industrie agroalimentaire (-3,7%), de l’énergie (-3,9%), de la pharmacie (-5,8%) du textile (-6,2%), des industries extractives (-6,9%), de l’équipement électrique (-9,6%) et du raffinage (-17,9%). Malheureusement, la surperformance bien louable de certains secteurs, parmi lesquels les biens d’équipement (+2%), le matériel de transport (+5,8%), la chimie (+11,7%) et les autres matériels de transport (+15,6%) n’a pas permis d’effacer les dégâts sociaux. Dans  » L’Economie française en 2015 « , l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime à 400.000 le nombre d’emplois industriels détruits depuis 2008. Au cours de la seule année 2013, ce sont 35.000 emplois en équivalent temps plein qui ont été supprimés. Selon une étude menée par Xerfi sur les créateurs nets d’emplois publiée en juin, les 17 plus gros groupes industriels ont créé 25.000 emplois sur la période 2008-2013.  » L’intensité n’est pas ou plus le marqueur clé du potentiel de développement. Celui-ci résulte aussi de la combinaison de proposition de nouveaux usages à destination des ménages et des entreprises, d’augmentation des compétences, de renouvellement des modèles d’affaire en lien avec Internet. L’ensemble de ces constats suggère que la structure du soutien de l’État aux entreprises devient obsolète. Il souligne les limites d’un abord trop cloisonné de l’innovation « , explique Olivier Passet, le directeur des synthèses économiques chez Xerfi.

 

Economies sur les médicaments : l’industrie renâcle

Economies sur les médicaments : l’industrie renâcle

 

 

La fédération des industriels du médicament, le Leem, a annoncé aujourd’hui sa décision de suspendre sa participation aux travaux du Comité stratégique des industries de santé et du comité de filière pour « dénoncer le plan d’économies sur le médicament » annoncé par le gouvernement. Le conseil d’administration du Leem, qui s’est réuni mercredi, « dénonce le plan d’économies sur le médicament annoncé par la ministre des Affaires sociales et de la Santé » Marisol Touraine, déclare la fédération dans un communiqué. Il a également décidé « d’annuler la tenue des prochaines Rencontres internationales de recherche (RIR), programmées le 4 décembre prochain ». D’autre part, les industriels font part de leurs « plus vives réserves sur l’issue des négociations du Pacte de responsabilité pour la branche, au regard du plan d’économies annoncé par la ministre ». Pour le président du Leem, Patrick Errard cité dans le communiqué, les mesures d’économies envisagées par le gouvernement « sont en contradiction totale avec les ambitions stratégiques poursuivies par le Président de la République et par le gouvernement ». Les entreprises du médicament demandent au gouvernement « d’engager un dialogue » en vue d’un « retour à un niveau de contribution juste et proportionné du médicament » aux économies de santé.

 

Alstom : un exemple du massacre de l’industrie française

Alstom : un exemple du massacre de l’industrie française

 

Fiscalité, insuffisance des investissements, absence de politique industrielle autant d’éléments qui ont pesé sur la désindustrialisation en France. A cela il faut ajouter la domination de l’industrie financière qui a pris le pas sur les stratégies industrielles. Environ 2 millions d’emplois perdus en près de 25 ans certes dans des secteurs très concurrencés, des activités à faible teneur technologique mais auusi dans des secteurs de pointe.  Alstom est le dernier exemple en date du massacre de l’industrie française. En clair on a privilégié les intérêts à court terme par rapport aux stratégies à long terme et à l’indépendance nationale. Un document de la Direction générale du Trésor montre qu’entre 1980 et 2007 la contribution de l’industrie à la richesse nationale est passée de 24 % à 14 %. «Un recul significatif », souligne l’étude, dans un bel euphémisme. L’Hexagone est ainsi passé d’une économie héritière d’une tradition industrielle à une économie principalement de services. Sur cette période, l’industrie a perdu 1 913 500 emplois (tombant à 3 414 000). Soit une baisse de 36 % de ses effectifs. «La majorité de ces pertes d’emplois a eu lieu dans l’industrie manufacturière (96 %) », précise l’étude. . Les services marchands ont suivi une évolution inverse. Leur poids dans le PIB est passé de 45 % à 56 % en valeur et l’emploi au sein de ce secteur a augmenté de 53 %.

Industrie : la décadence (Elie Cohen)

Industrie : la décadence (Elie Cohen)

(Interview JDD de l’économiste Elie Cohen)

 

Pourquoi n’arrive-t-on pas à bâtir les champions industriels de demain en France?
Nos fleurons ont perdu de leur superbe car ils ne sont plus des conglomérats technologiques. Il y a une quinzaine d’années, ils sont devenus des « pure players » avec une activité unique. La Compagnie générale d’électricité a ainsi donné naissance à Alcatel et Alstom. Dans le même temps, en Allemagne, au Japon et en Corée, se constituaient des mastodontes technologiques. D’autres facteurs ont joué. Les Français n’aiment pas les grandes entreprises. Ils investissent principalement leur épargne dans la pierre et en produits à taux fixe. Et nous avons fait un sort aux participations croisées, la parade à un capitalisme sans capital. Derrière cet échec, il y a aussi celui de l’alliance franco-allemande. Un seul projet a abouti, EADS qui a donné Airbus.

C’est tout sauf l’Allemagne?
Notre voisin est le leader industriel incontesté de l’Europe. Nous acceptons de faire jeu égal avec lui quand nous sommes plus forts et cela donne Airbus. Quand nous pesons moins, nous préférons nous vendre aux Américains. Nous l’avons fait pour notre Bourse en faisant alliance avec le NYSE et Arcelor aurait pu créer un champion sidérurgique européen en s’unissant à ThyssenKrupp.

Qu’aurait dû faire l’État pour défendre ses fleurons nationaux?
Défendre résolument l’attractivité du territoire ou ses champions. Les Anglais ont opté pour la première voie. Ils acceptent que leurs groupes passent sous pavillon étranger mais imposent à ceux qui les rachètent des conditions drastiques pour le maintien de l’emploi et de centres de décision au Royaume-Uni. En France, on a privatisé les groupes nationalisés, on les a laissés se déployer à travers le monde, on n’a pas créé les fonds de pension qui auraient pu devenir des actionnaires durables et les investisseurs étrangers sont devenus décisionnaires en acquérant près de 48% du capital des entreprises du CAC 40.

Doit-on s’inquiéter?
Nous sommes en voie de désindustrialisation avancée. Nos PME sont trop faibles. Nos ETI sont à la peine et nos fleurons se font racheter. C’est le grand décrochage. La place de la France est en jeu. Nous sommes en train de devenir progressivement insignifiants

 

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

La presse voit ce lundi dans la vente annoncée d’Alstom les prémices d’une « grande braderie » des fleurons de l’économie française. L’intervention de l’exécutif dans ce dossier industriel, qui voit le groupe Alstom convoité à la fois par l’Américain General Electric et l’Allemand Siemens, est plutôt saluée par les quotidiens. Pour Le Figaro, sous la plume de Gaëtan de Capèle, l’Etat « exerce, à bon droit, son devoir de surveillance lorsque les intérêts supérieurs du pays – secteur protégé, technologie sensible, emploi… – sont en cause ». Maud Vergnol insiste dans L’Humanité sur la nécessité pour le Premier ministre Manuel Valls de « prendre ses responsabilités et priver les patrons d’Alstom de leur droit divin ».  »Car l’OPA du géant américain sonne comme le début d’une grande braderie », ajoute l’éditorialiste du journal communiste. « Après Péchiney, Arcelor, et plus récemment Publicis ou Lafarge, la France peut-elle laisser partir à l’étranger un nouveau fleuron de son industrie nationale ? » demande Bruno Dive dans Sud Ouest. L’appel lancé par le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg à « la vigilance patriotique » « dit bien l’urgence du dossier Alstom dont il s’empare », écrit Monique Raux dans L’Est républicain. Pour Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne, « on observe une nouvelle fois que l’industrie française poursuit sa lente descente aux enfers, en jouant le rôle peu enviable de proie ».

Chine : baisse de l’industrie

Chine : baisse de l’industrie

Signe que la crise mondiale n’est pas terminée, l’industrie baisse en Chine. L’activité manufacturière s’est contractée en Chine ce mois-ci pour le quatrième mois consécutif mais à un rythme ralenti, selon l’enquête HSBC/Markit auprès des directeurs d’achat publiée mercredi. L’indice PMI HSBC/Markit est remonté à 48,3 dans sa version préliminaire contre 48,0 en mars, tout en restant en-deçà de la barre de 50 qui sépare contraction et croissance. L’enquête montre une modération de la contraction des entrées de commandes et de la production mais le sous-indice des nouvelles commandes à l’export est repassé sous le seuil de 50, ce qui témoigne d’un environnement externe toujours difficile pour les firmes chinoises. « La demande intérieure a montré une amélioration modérée et les pressions déflationnistes se sont atténuées, mais les risques pour la croissance restent évidents avec la contraction des nouvelles commandes à l’export et des embauches », relève Qu Hongbin, chef économiste de HSBC pour la Chine, dans le rapport.

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

 

L’activité manufacturière s’est accélérée en février aux Etats-Unis, à son rythme le plus soutenu depuis près de quatre ans, en raison notamment de la croissance des commandes nouvelles, montrent jeudi les premiers résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI ressort à 56,7 en février en première estimation (flash), au plus haut depuis mai 2010, contre 53,7 en janvier. Tout indice au-dessus de 50 atteste d’une croissance du secteur concerné. La composante des commandes nouvelles est ressortie à 58,8, au plus haut depuis mai 2010 également, tandis que celle de la production a progressé de 53,5 en janvier à 57,2 en février. « L’indice PMI manufacturier flash fournit les premières indications d’un rebond de la production après le ralentissement pour des causes climatiques observé en janvier », commente Chris Williamson, chef économiste de Markit. « La poursuite de la croissance semble probable dans les mois à venir, laissant penser que l’économie jouit fondamentalement d’une santé robuste ».

 

Industrie en Europe : ça va mieux sauf en France

Industrie en Europe : ça va mieux sauf en France

 

Un peu de mieux pour l’industrie en Europe qui repasse dans le verte tandis que la France reste dans le rouge.  La vigueur de la demande a permis au secteur industriel de la zone euro d’enregistrer en novembre sa croissance la plus élevée depuis plus de deux ans, mais l’amélioration globale ne profite pas à tous les pays, la contraction se poursuivant en France et reprenant en Espagne, montrent lundi les résultats définitifs des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achats. La croissance de l’activité reste toutefois faible et les entreprises continuent de réduire leurs effectifs, note le cabinet Markit, qui coordonne ces études. L’indice PMI pour l’ensemble de la zone euro est monté à 51,6, son meilleur niveau depuis juin 2011, après 51,3 en octobre. Une première estimation « flash » l’avait donné à 51,5. Le sous-indice mesurant la production a progressé à 53,1 contre 52,9. Le PMI manufacturier ressort donc pour le cinquième mois consécutif au-dessus de la barre de 50 séparant contraction et croissance de l’activité. La composante des nouvelles commandes à l’exportation a quant à elle atteint 54,0, son plus haut niveau depuis mai 2011. « L’enquête PMI manufacturière de novembre est globalement une bonne nouvelle mais elle suggère qu’il y a encore beaucoup de raisons de s’inquiéter pour la santé économique de la zone euro. Le principal motif de préoccupation, c’est la France », explique Chris Williamson, chef économiste de Markit. « Il y a de plus en plus de pays du Sud qui déçoivent, notamment la France et l’Espagne, où la rechute est évidente », ajoute-t-il. « On a regardé les PMI, certains sont meilleurs que d’autres, mais ce que cela semble suggérer, c’est la divergence économique en Europe, ce qui est quelque peu préoccupant », commente Michael Hewson, analyste senior de CMC Markets à Londres. Le PMI manufacturier français est tombé à un plus bas de cinq mois à 48,4 contre 49,1, s’inscrivant pour le 21e mois consécutif sous le seuil de 50. L’indice espagnol, lui, est repassé sous cette barre après trois mois de croissance. Le contraste avec l’Allemagne est donc de plus en plus net: pour les entreprises industrielles allemandes, novembre a été le mois le plus dynamique depuis la mi-2011, l’indice PMI atteignant 52,7, soit un point de plus qu’en octobre. A l’échelon de l’ensemble de la zone euro, les commandes à l’export ont enregistré leur plus forte croissance depuis mai 2011, le sous-indice mesurant leur évolution remontant à 54,0 contre 53,1. L’augmentation des carnets de commandes en attente a ainsi atteint son rythme le plus élevé depuis mai 2011. Pour autant, les entreprises ont réduit leurs effectifs globaux pour le 22e mois consécutif. « L’autre grand sujet de préoccupation, c’est le fait que l’emploi continue de reculer, les entreprises cherchant à mincir pour être plus compétitives. La moindre amélioration de la situation de chômage record de la région semble encore terriblement lointaine », estime Chris Williamson. Les entreprises manufacturières ont néanmoins pu augmenter leurs prix de vente pour le troisième mois consécutif. La première estimation de l’inflation dans la zone euro en novembre, publiée vendredi, a montré une légère accélération à 0,9% en rythme annuel, un chiffre encore très loin de celui de 2% visé par la Banque centrale européenne (BCE). Parallèlement à la situation contrastée dans la zone euro, la Grande-Bretagne confirme l’accélération de sa reprise: le PMI Markit-CIPS manufacturier a atteint 58,4 après 56,5 en octobre, son plus haut niveau depuis février 2011. Le consensus Reuters le donnait à 56,0. Et le sous-indice de l’emploi a bondi à 54,5, au plus haut depuis mai 2011, contre 51,9 en octobre.

 

 

Industrie agroalimentaires : nouvelles aides financières

Industrie agroalimentaires : nouvelles aides financières

 

 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi le déblocage de 50 millions d’euros supplémentaires par la Banque publique d’investissement (BPI) pour venir en aide à la filière agroalimentaire française. « BPI France est déjà engagé dans l’agroalimentaire en fonds propres pour 800 millions d’euros et en matière de prêts pour 600 millions d’euros. Il faut aller plus loin encore », a-t-il déclaré au salon de l’élevage de Rennes, où il a été accueilli sous les huées par des éleveurs mécontents de la hausse des prix de l’alimentation animale. Il a annoncé qu’un tour de table serait organisé pour débloquer « un nouveau fonds dédié aux investissements pour mobiliser au moins 50 millions d’euros supplémentaires pour des interventions en fonds propres ». Le coup d’envoi sera donné lors de la journée du financement de l’agroalimentaire le 8 novembre prochain, a-t-il ajouté. « C’est un gisement de près de 2,7 milliards d’euros d’investissements qui reste à mettre en œuvre », a-t-il précisé, évoquant des fonds nationaux et européens. Le Premier ministre a également confirmé une simplification des règles pour l’extension des élevages de porcs. »Un régime d’enregistrement sera créé qui prendra la place du régime actuel d’autorisation », a-t-il dit. « Les délais et les coûts pour les agriculteurs seront réduits tout en assurant un niveau équivalent de protection de l’environnement.Les ministres de l’agriculture et de l’écologie devront « finaliser au plus vite les nouvelles règles », avec l’objectif d’ »aboutir à une vraie simplification », a souligné Jean-Marc Ayrault, précisant que cela serait fait dans un délai d’un mois. »Le choc de simplification doit passer par le monde agricole », a insisté le Premier ministre.

Croissance : industrie en forte baisse en mars

Croissance : industrie en forte baisse en mars

La récession se confirme. La production industrielle de la France s’est contractée de 0,9% en mars après une hausse révisée à 0,8% en février, selon des données publiées mardi par l’Insee. L’indice de la production de l’industrie manufacturière a de son côté accusé une baisse de 1%, après une hausse confirmée à 0,8% un mois plus tôt. Sur l’ensemble du premier trimestre, la production industrielle a diminué de 0,4% et la production manufacturière de 0,9% par rapport au quatrième trimestre 2012. Sur un an, le recul est de 3,2% pour la production industrielle et 4,2% pour la production manufacturière par rapport aux trois premiers mois de 2012.  Vingt économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une production industrielle de mars en repli de 0,3%, leurs prévisions s’échelonnant entre -1,8% et +0,3%.  La baisse du premier trimestre est essentiellement le fait des matériels de transport (-2,4%) et des industries agricoles et alimentaires (-2,1%). A l’inverse, la production dans le raffinage a rebondi de 7,9%.

Croissance France : nouvelle baisse dans l’industrie

Croissance France : nouvelle baisse dans l’industrie

Nouvelle contraction  du secteur manufacturier en France en avril de manière un peu moins marquée qu’au moins de mars, selon les données publiées jeudi par Markit. L’indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier. L’activité du secteur manufacturier en France s’est contractée en avril de manière un peu moins marquée qu’au moins de mars, selon les données publiées jeudi par Markit. L’indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier en France est ressorti à 44,4 en avril, conformément aux attentes, contre 44 en mars. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion de l’activité, tandis qu’un chiffre inférieur à 50 dénote un recul.

 

Industrie : moral en baisse en avril

Industrie : moral en baisse en avril

 

L’indicateur synthétique du climat des affaires recule de 91 en mars à 88 en avril, se situant à un niveau nettement en-deçà de sa moyenne de longue période (calculée depuis 1976), a précisé l’Insee. En février, l’indicateur était remonté à 92. « Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, se détériorent par rapport au mois précédent, le solde correspondant atteint un niveau très bas », a ajouté l’Institut. Il s’établit en effet à -49 en avril, en baisse de 4 points par rapport au mois précédent et alors qu’il était de -33 en janvier. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière jugent que leur activité passée s’est fortement dégradée, le solde correspondant recule nettement et se situe à un niveau très bas (-19 contre -12 en mars). Leurs perspectives personnelles sont également moroses, le solde correspondant est de -3 alors qu’il était nul en mars et positif en février (+5). Les carnets de commandes se dégarnissent et sont jugés très peu étoffés, tant les globaux (-40, -34 en mars) que les carnets de commande étrangers (-28, -25 en mars). Seul progrès, les stocks de produits finis passent de 6 en mars à 10 en avril « mais leur niveau est jugé encore inférieur à la normale », assure l’Insee.

 

Etats-Unis : hausse de l’industrie

Etats-Unis : hausse de l’industrie

Les commandes des industries manufacturières ont augmenté de 1,8% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, mais restent inférieures à la prévision médiane des analystes qui tablaient sur une hausse de 2,4%. Il s’agit de la plus forte hausse enregistrée depuis septembre, précise le ministère qui a par ailleurs révisé à la baisse ses chiffres de novembre. Les commandes à l’industrie ont reculé de 0,3% ce mois-là alors que la première estimation annonçait une stabilisation de l’indicateur. La hausse de décembre a principalement été tirée par les commandes passées à l’industrie des transports qui ont bondi de 11,7% en un mois. Exception faite de ce secteur, soumis à de fortes fluctuations liées notamment aux ventes d’avions, l’indicateur n’a augmenté que de 0,2% en décembre. Hors transports, la hausse a été notamment tirée par les commandes passées à l’industrie informatique (+4,1%) mais elle a été ralentie par une baisse des commandes dans le domaine des machines-outils (-1,1%). En glissement annuel, indiquent les chiffres du gouvernement, les commandes aux industries manufacturière ont augmenté de 3,0% sur l’ensemble de l’année 2012.

 

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Baisse des prix dans l’industrie

Baisse des prix dans l’industrie

 

Sous l’effet de la baisse de la demande, les prix à la production de l’industrie française ont baissé de 0,3% en décembre après s’être déjà contractés de 0,4%, un chiffre révisé, le mois précédent, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Sur un an, ils sont en hausse de 1,6%. Six économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une baisse de 0,2% en décembre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,0%. Le recul de novembre, qui faisait suite à quatre mois consécutifs de hausse, avait été annoncé à -0,5% en première estimation.  Comme en novembre, les prix des produits du raffinage se sont repliés nettement le mois dernier (-3,2% après -3,0%). La baisse des prix de l’énergie (électricité) a été plus sensible (-0,9 % après -0,4%), la hausse modérée des prix des denrées alimentaires et des équipements électriques et informatiques (+0,3 % chacun) atténuant l’impact de ces ralentissements.  Les prix des produits du raffinage après trois mois consécutifs de baisse faisant suite aux fortes hausses d’août et septembre ont retrouvé leur niveau de juillet, un des mois les plus bas de l’année.

 

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Industrie : mal orientée pour l’INSEE

Industrie : mal orientée pour l’INSEE

 

Les perspectives pour le quatrième trimestre s’améliorent mais restent mal orientées, a annoncé l’Insee vendredi. Dans son enquête trimestrielle, l’Insee précise que le solde correspondant à la demande globale adressée aux industriels s’est amélioré par rapport au deuxième trimestre, tout en continuant d’être négatif, tandis que la dégradation de la demande étrangère s’est amplifiée. « Pour le quatrième trimestre 2012, les perspectives d’évolution de la demande globale s’améliorent mais demeurent mal orientées. Celles de la demande étrangère restent défavorables : le solde correspondant est stable et se situe au-dessous de sa moyenne de longue période », précise l’Insee dans un communiqué. Au troisième trimestre, les tensions sur l’appareil de production reculent par rapport au deuxième trimestre. La proportion d’entreprises contraintes par des goulots de production se replie nettement et passe sous son niveau moyen, tandis que le taux d’utilisation des capacités de production recule d’un point et est inférieur de six points à son niveau moyen de long terme. La proportion d’entreprises considérant leur capacité de production comme « plus que suffisante » est toujours supérieure à celle des entreprises qui considèrent leur capacité « non suffisante ». Cet écart est stable et se situe au-dessus de sa moyenne de longue période. Selon les chefs d’entreprise, les effectifs ont diminué au troisième trimestre et ils pourraient continuer à le faire au quatrième. La proportion d’entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie est stable. Les prix de vente ont légèrement progressé et une augmentation est anticipée au quatrième trimestre.

 

 

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