Archive pour le Tag 'indispensable'

Un accord de paix indispensable pour le numéro 2 du Fatah

Un accord de paix indispensable pour le numéro 2 du Fatah

Alors que l’heure est à la haine et à tous les excès qu’elle peut engendrer, certains au Fatah continuent de militer pour un accord de paix avec Israël. Mahmoud Aloul, le numéro 2 du Fatah se montre toujours en faveur d’une discussion et d’un accord avec Israël.

Une attitude courageuse quand la tendance est partout notamment chez les jeunes à l’affrontement, aux violences et à la haine. Depuis que la guerre a éclaté entre le Hamas et Israël, l’Autorité palestinienne qui contrôle administrativement la Cisjordanie occupée est relativement silencieuse. Avant le 7 octobre, le Fatah était en perte de vitesse et si des élections se tenaient aujourd’hui, le Hamas l’emporterait. L’Autorité palestinienne et ses dirigeants cherchent depuis longtemps un accord de paix avec Israël en échange d’un État palestinien.

Pour le numéro 2 du Fatah, les multiples provocations du gouvernement israélien d’ultradroite continuent de faire peser une pression sur le peuple palestinien. Mahmoud Aloul n’en perd pas pour autant l’objectif principal de son parti.

Israéliens et Palestiniens ne se sont pas assis ensemble autour d’une même table depuis 2014. « Nous croyons aux négociations avec Israël, déclare Mahmoud Aloul »

Aux jeunes Palestiniens qui seraient tentés de rejoindre les rangs du Hamas, Mahmoud Aloul répond qu’ »il n’y a pas d’autre solution que de parvenir à un accord de paix ». Une perspective qui semble aujourd’hui plus que jamais éloignée.

Paix en Palestine: Indispensable mais sans les terroristes du Hamas

Paix en Palestine: Indispensable mais sans les terroristes du Hamas

Dire les horreurs commises par le Hamas doit être un préalable à tout débat et ne revient ni à ignorer le contexte historique et politique dans lequel se sont déroulées ces atrocités, ni à occulter les responsabilités du gouvernement Nétanyahou ou la colonisation en Cisjordanie, assure, dans une tribune au « Monde », le député européen Raphaël Glucksmann.

Il est des moments dans l’histoire où l’évidence n’est plus partagée et où savoir la dire est le premier devoir du politique, le préalable à tout débat et à toute action. Commençons donc par dire ce que certains n’arrivent pas à exprimer au sein de la gauche française : nous sommes dévastés par le sort de ces enfants israéliens massacrés, de ces femmes violées et de ces familles brûlées vives, le Hamas est une organisation terroriste et son idéologie fanatique, son antisémitisme frénétique, son culte de la violence et de la mort conduisent logiquement aux crimes contre l’humanité commis le 7 octobre, et rien – ni la lutte légitime contre la colonisation ni le combat nécessaire pour la reconnaissance d’un Etat palestinien – ne peut ni ne pourra jamais justifier les horreurs de Kfar Aza ou de Réim.

Par dire que décapiter un être humain ou kidnapper des enfants ne sera jamais un acte de résistance et par rappeler que ni la résistance française hier ni la résistance ukrainienne aujourd’hui n’ont jamais fait quoi que ce soit de semblable ou d’approchant. Il n’y a donc pas là un « deux poids, deux mesures », comme on le lit un peu partout, mais plutôt un gouffre, celui qui sépare la résistance à l’oppression du terrorisme visant à l’anéantissement de l’autre. Le résistant peut être amené à tuer, mais il le fait à contrecœur, alors que le terroriste jouit de son crime comme cet assassin du Hamas qui appelle son père hilare en plein massacre : « Tu serais fier de moi, j’ai tué dix juifs ! Dix ! »

Par dire aussi que les cocktails Molotov lancés contre une synagogue à Berlin ou les slogans entendus à Sydney (« Gas the Jews ! ») n’ont rien à voir avec la solidarité envers le peuple palestinien, mais tout à voir avec l’antique haine des juifs et que cette haine qui présida à la pire page de l’histoire européenne doit être combattue par tous. Sans exception ni hésitation.

Inflation :Une refonte indispensable du système social et fiscal

Inflation :Une refonte indispensable du système social et fiscal

 

Il ne peut y avoir de protection du pouvoir d’achat des faibles revenus sans une refonte totale de notre système social et fiscal, estiment les économistes Yann Coatanlem et Antonio de Lecea, dans une tribune au « Monde ».

 

La question du pouvoir d’achat est, aujourd’hui, en tête des préoccupations des Français et l’accélération de l’inflation, tout comme la volatilité actuelle des prix de l’énergie renforcent le sentiment d’insécurité. Mais il faut prendre garde aux solutions politiques simplistes : les protestations contre la vie chère recoupent en fait des problématiques multiples, qu’il faut traiter individuellement, mais aussi suivant une stratégie d’ensemble cohérente.

Le manque de pouvoir d’achat souffre d’abord d’un trop-plein de « pouvoir de marché » d’entreprises qui profitent d’un cadre concurrentiel devenu inadapté. Le top 10 % des entreprises au rendement le plus élevé ont aujourd’hui un taux de rendement cinq fois plus élevé que le taux médian, alors que ce ratio était plus proche de deux il y a vingt-cinq ans. Les 10 % des entreprises les plus profitables ont vu leurs marges augmenter de 35 % depuis le début des années 2000, alors qu’elles ont stagné pour les autres entreprises, et leur profitabilité s’accroître de 50 % de plus que les autres. Le top 1 % des entreprises les plus exportatrices représentent 67 % de l’ensemble des exportations. Le top 1 % des firmes détentrices de brevets contrôle 91 % du total des brevets. Cette concentration de plus en plus extrême doit pousser les pouvoirs publics à revoir la politique de concurrence pour éviter la constitution de ces véritables impôts privés que sont les distorsions de prix et les rentes de monopoles, ou encore à faire payer aux entreprises les coûts d’environnement et d’infrastructure supportés par les budgets publics.

 

Par ailleurs, les crises à répétition, qu’elles soient sanitaires, économiques, climatiques ou géopolitiques, ont touché de manière disproportionnée les plus défavorisés. Durant la pandémie de Covid, on a recouru à un arsenal d’aides qui ont certainement atténué l’impact économique de la crise, mais dont le manque de ciblage suffisamment précis a pu, dans certains cas, créer des situations injustes et alourdir les déficits publics. De même, si dans la lutte contre la hausse du prix de l’essence, des aides d’urgence de l’Etat et des régions apparaissent nécessaires, elles contredisent l’impact de la taxe carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ces risques dérivés de l’action d’urgence seraient considérablement amoindris si l’on disposait d’une approche des crises ex ante, c’est-à-dire des filets de sécurité offrant une garantie raisonnable de ne pas être laissé sur le carreau. Le revenu universel peut jouer ce rôle d’amortisseur, avec l’avantage non négligeable de changer la psychologie des anticipations : avec moins de peur du lendemain, on peut davantage prendre de risques personnels qui contribuent à la prospérité du pays et les citoyens peuvent mieux accepter des choix politiques de long terme.

UNE PRIMAIRE ÉCOLOGISTE INDISPENSABLE ( Batho)

UNE PRIMAIRE ÉCOLOGISTE INDISPENSABLE ( Batho)  

 

Tandis que Jadot semble se convertir à une primaire concernant toute la gauche, les responsables nationaux écolos notamment Julien bayou semblent privilégier une primaire interne. Jadot a d’ailleurs promis de réunir tous les leaders de la gauche d’ici une quinzaine de jours. Delphine Batho, présidente de Génération Écologie ,comme EELV, souhaite également une primaire interne

« Clairement oui », une primaire est indispensable, a déclaré ce lundi matin la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, présidente de Génération Écologie.

« Ma proposition pour la primaire des écologistes, c’est qu’on ait un processus démocratique extrêmement innovant, qui construise une équipe, par ce qu’on appelle le mode de scrutin préférentiel, c’est-à-dire au lieu d’être dans une logique d’élimination, qui crée des divisions, qui crée des déchirures, des blessures, qu’on ait un processus collectif, qui constitue une équipe », a poursuivi l’ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande.

«  on ne peut pas tirer de conclusion hâtive en disant ‘tout est fichu pour l’écologie, il n’y a plus qu’à se réfugier dans les jupes de la gauche’ », a-t-elle poursuivi, en disant ne pas avoir « pris de décision », quant à sa propre participation à la primaire.

 

Abolition de l’esclavage : une commémoration utile et indispensable

Abolition de l’esclavage : une commémoration utile et indispensable

les commémorations à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ont été maintenues cette année mais ont lieu dans un format réduit. Cette journée instituée en application de la loi dite Taubira de 2001, « existe pour que jamais nous n’oubliions ces pages de notre histoire. Elle nous rappelle la barbarie de la traite négrière et de l’esclavage colonial, ce crime contre l’humanité qui fut perpétré durant des siècles« , a souligné le président de la république dans un message sur les réseaux sociaux. « Mais elle nous rappelle aussi que c’est en dénonçant et en détruisant ce système que nous sommes véritablement devenus ce que nous sommes : le pays des droits de l’homme, et une République une et indivisible qui puise dans sa diversité la force de l’universel« , ajoute le chef de l’Etat.

 

Evoquant la pandémie du coronavirus et la période de confinement qui sera progressivement levée à partir de lundi 11 mai, Emmanuel Macron rappelle qu’il n’est « hélas » pas possible cette année de « nous rassembler dans la solennité fraternelle des cérémonies civiques qui font la Nation française« , exprimant « une pensée particulière pour ces milliers de familles qui se trouvent aujourd’hui séparées par les océans« . Mais « nous nous retrouverons parce que l’épreuve que nous traversons aujourd’hui ne nous a pas éloignés, elle nous a faits plus proches, plus unis« , continue-t-il.

 

« Je suis confiant parce que la solidarité qui nous lie, par-delà nos origines, nos conditions ou nos âges, par-delà les mers et par-delà les murs que dresse entre nous l’épidémie, est plus forte que tout. Et parce que l’histoire nous l’enseigne : la France unie surmonte toutes les épreuves« , conclut le chef de l’Etat.

Intelligence artificielle : une consultation citoyenne indispensable

Intelligence artificielle : une consultation citoyenne indispensable

 

C’est l’avis de  Didier Baichère  , député LREM, sur franceinfo mercredi 19 février. Il s’exprime après la présentation par la Commission européenne de son Livre blanc sur l’intelligence artificielle (IA). « Sur l’intelligence artificielle, on a une voix française, une voix européenne qui doit se faire entendre », appuie-t-il.

Didier Baichère souhaite une loi d’expérimentation et une consultation des citoyens concernant l’IA.  »Proposer une loi d’expérimentation, c’est s’arrêter deux minutes sur les usages qui nous ont envahis. Il faut prendre le temps de se poser la question avec des scientifiques. La science permet des choses mais est-ce qu’on est prêt à avancer en termes de valeur et d’éthique ? », demande-t-il.

L’intelligence artificielle regroupe plusieurs éléments comme les données, le machine-learning ou la reconnaissance faciale. Même sur ce dernier point, Didier Baichère prévient qu’il ne faut pas tout mélanger : « on ne peut pas raisonner ‘reconnaissance faciale’ de manière générique et globale. Il faut regarder usage par usage. »

Pour Didier Baichère, « il faut s’assurer que les bases de données qui sont utilisées ne sont pas réutilisables, ce qui est le cas aujourd’hui ». La protection des données personnelles et industrielles reste donc une priorité. L’Europe est l’un des seuls ensemble de pays qui a voté un texte spécialement pour protéger les données avec le RGPD.

 

La réforme de l’Etat indispensable pour moderniser la France (Philippe AGHION, économiste)

La réforme de l’Etat indispensable pour moderniser la France (Philippe AGHION, économiste)

 

 

C’est l’un des axes que préconise l’un des économistes les plus connus, Philippe AGHION.  Dans une interview au Figaro.

 

Philippe AGHION. - Pour au moins deux raisons. Premièrement, pour permettre à l’État de mieux concentrer ses ressources sur l’éducation, la formation, l’assurance-chômage généralisée et le soutien aux investissements innovants. Deuxièmement, nous avons hérité de structures étatiques très corporatistes: plus de 100 caisses d’assurance-maladie, 38 caisses de retraite. Cela pouvait se comprendre dans le contexte d’une économie en rattrapage ou l’on passait toute sa vie dans la même entreprise ou le même secteur. Mais dans une économie de l’innovation ou l’on change souvent de secteur ou d’entreprise, cette multiplicité de régimes sociaux devient un facteur de risque en même temps que de rigidité.

Que préconisez-vous?

À très court terme, il n’y a guère que le rabot qui puisse être utilisé pour faire des économies, et là je n’ai pas de recommandation particulière à faire au gouvernement. À moyen terme, pour faire des économies en 2018-2020, j’ai identifié trois chantiers. Le premier, c’est la suppression sur trois ans des emplois aidés dans le secteur non marchand. Cela concerne 250 000   contrats uniques d’insertion et 100 000 emplois d’avenir. À la clef, l’économie serait de 1,25 milliard d’euros dès 2018, 3,6 milliards d’euros en 2020.

Le deuxième chantier porte sur la fin des niches fiscales relatives au logement. Faut-il le rappeler? Nous dépensons 41,7 milliards d’euros dans les aides à la pierre, dont la moitié d’aides aux locataires, pour des effets redistributions ou économiques douteux… Je crois que nous pouvons supprimer tous les dispositifs de défiscalisation, comme le Pinel, au moins dans les zones non tendues, et réformer les APL par exemple en ne les accordant que pour de nouveaux baux, ce qui contribuerait à abaisser les loyers, ou mieux, en les intégrant dans une grande réforme des transferts sociaux. Troisième chantier: le non-remplacement d’une partie des fonctionnaires partant à la retraite.

Ces trois chantiers suffiront-ils à transformer l’État?

Non, ils permettront de dégager des marges de manœuvre à moyen terme. À plus long terme, nous devrons nous attaquer aux sources d’inefficacité de l’État que sont le mille-feuille territorial et le mille-feuille social. Le premier est le symptôme d’une maladie insidieuse de la décentralisation, qui provoque une accumulation des interventions, des niveaux administratifs et des effectifs. Il se traitera, par exemple, en consacrant l’intercommunalité comme unité de base en zone rurale, dont les maires de communes et les agents municipaux seront les employés. Dans le domaine social, je plaide pour des guichets uniques pour les allocations familiales, des retraites et de la Sécurité sociale, sur le modèle suédois. Voilà, brossée à grands traits, la réforme de l’État que j’espère qu’Emmanuel Macron engagera. S’il mène cette réforme en parallèle avec la réforme du marché du travail il aura remis la France sur le chemin d’une croissance juste et durable, et laissera un grand nom dans l’histoire.

 

 

 

Congrès Versailles : un rappel indispensable des enjeux

Congrès Versailles : un rappel indispensable des enjeux
Il ne faut sans doute pas s’attendre à l’annonce de mesures nouvelles et ou sensationnelles de la part de Macron lors de la réunion du congrès à Versailles. Il s’entrera sans doute son propos sur les principaux enjeux et sur les perspectives ; un rappel des enjeux non seulement nécessaire mais indispensable compte tenus de l’état de la culture française en matière d’économie et de l’attachement particulier du pays à l’étatisme ; un étatisme supposé régler tous les problèmes économiques, sociaux et sociétaux mais dont l’efficacité reste à démontrer si l’on en juge par la faible performance économique du pays, le haut niveau du chômage, le développement des inégalités sociales ou encore l’état de certains quartiers délaissés . Macron va s’attacher à resituer la situation de la France dans son environnement international et notamment européen. Il indiquera ses orientations mais celle-ci sont largement connues et il ne faut pas attendre à de nouvelles annonces. Cela d’autant plus que Macron comme le premier ministre savent très bien que leur action est hypothéquée par l’ampleur du déficit et du coup que certaines mesures devront sans doute être décalées dans le temps. L’urgence sur le plan économique sera d’alléger les dépenses budgétaires pour tenter d’atteindre le fatidique seuil des 3 % de déficit budgétaire et en même temps éviter de faire encore grossir la dette qui va encore progresser pendant un temps notamment du fait de la remontée des taux. Bien entendu Macon au cours de son intervention abordera de nombreux champs d’action mais la priorité visera à moderniser l’économie à fin de favoriser la croissance et l’emploi. Certes l’action du gouvernement dans ce domaine est incontournable mais la responsabilité en incombe tout autant aux acteurs économiques et plus généralement aux citoyens pas simplement consommateurs de démocratie et de progrès mais aussi acteurs de la modernisation. Bref, ce n’est pas seulement l’action du président de la république qui permettra la modernisation du pays, sa performance dans tous les domaines mais aussi celle des Français eux-mêmes dont certains sont englués dans un conservatisme mortel.

 

Energie nucléaire : indispensable en France (EDF)

Energie nucléaire : indispensable en France (EDF)

En écho à la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de l’écologie le patron d’EDF a tenu à rappeler que le nucléaire était indispensable en France pas seulement maintenant mais pour des décennies. Une sorte de mise en cause de l’évolution de la politique énergétique décidée par Ségolène Royal. Effectivement aujourd’hui, 71% de la production d’électricité émane de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025.  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais difficilement réalisable. Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. Pour tout dire,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a perdu le tiers de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE).

Ségolène Royal « je suis indispensable au gouvernement » !!!!

 Ségolène Royal «  je suis indispensable au gouvernement » !!!!

Humour ou  surdimensionnement de l’égo ? Ségolène dérape une  nouvelle fois. Son « indispensabilitude » laisse rêveur concernant son état mental.  Et si Ségolène Royal était indéboulonnable du gouvernement? A en croire la ministre de l’Ecologie elle-même, interviewée dans les colonnes de Sud-Ouest ce lundi, ce serait le cas. Et tant pis pour la modestie. Dans le détail, celle qui a fait son retour à la table du conseil des ministres il y a un an se dit capable de « concilier ce qui paraît inconciliable », en citant comme exemple  » la question du nucléaire ». « Et ça, c’est grâce à mon expérience de vingt-cinq ans d’élue de terrain et au fait que je ne m’en laisse jamais compter », justifie-t-elle au quotidien régional. Des qualités qui, toujours selon la principale intéressée, feraient d’elle un élément indispensable de l’équipe gouvernementale. Et de résumer le tout en une phrase: Ce n’est pas la première fois que la ministre de l’Ecologie fait ce genre de déclarations. En mai l’an passé, au cours d’un entretien accordé à nos confrères de Paris Match, Ségolène Royal avait déclaré être « enfin à sa place » après son retour dans le rang des ministres. « Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente », s’était-elle alors targuée. Pour l’humilité, en revanche, il faudra repasser. Parmi ses exploits à signaler son recul sur les tarifs d’autoroutes,  son recul sur Fessenheim, ses atermoiements pour la circulation alternée à Paris, ses silences pour Notre dame des Landes, pour Sivens. Bref en matière d’écologie elle est curieusement absente mais ce qui ne l’empêche de parler sur d’autres sujets …..et surtout elle-même. Ou quand un personnage dépasse sa caricature .

Après l’Irak, intervention américaine en Syrie indispensable

Après l’Irak, intervention américaine en Syrie indispensable

 

L’intervention américaine contre l « Etat Islamique » en Irak est évidemment insuffisante puisque les bases logistiques des djihadistes se trouvent en Syrie où ils ont débuté leur croisade terroriste.  Les Etats-Unis sont prêts à mener de nouvelles actions contre les combattants de l’Etat islamique en Irak et celles-ci pourraient s’étendre à la Syrie, a annoncé un conseiller de la Maison blanche pour les questions de sécurité, vendredi. Les attaques aériennes américaines visant les djihadistes de l’EI sont pour l’instant limitées au territoire irakien mais l’exécutif américain a clairement laissé entendre qu’une extension du combat contre l’organisation islamiste en Syrie, où elle est basée, était une possibilité. Barack Obama, qui achève des vacances studieuses sur l’île de Martha’s Vineyard, n’a pas encore pris connaissance des options militaires au-delà des frappes menées sur deux importantes régions d’Irak tenues par les insurgés. Les Etats-Unis sont prêts à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les citoyens américains face à l’Etat islamique qui est beaucoup plus dangereux qu’il y a six mois, a dit Ben Rhodes faisant référence à la mise en ligne cette semaine d’une vidéo dans laquelle un membre de l’EI décapite le journaliste américain James Foley. « Nous ferons ce qui est nécessaire pour protéger les Américains et veiller à ce que justice soit rendue pour ce que nous avons vu avec le meurtre barbare de James Foley », a dit Ben Rhodes. « C’est la raison pour laquelle nous étudions activement ce qui est nécessaire pour faire face à cette menace et nous ne nous laisserons pas arrêter par les frontières », a-t-il ajouté. Les opérations américaines demeurent pour l’instant relativement limitées en Irak avec 90 raids aériens visant à protéger la minorité yazidie et à pilonner les positions djihadistes autour du barrage de Mossoul. Mais une telle option constituerait un revirement politique de la part de Barack Obama qui, il y a un an, avait au dernier moment renoncé à mener des frappes aériennes en Syrie en réaction à l’utilisation d’armes chimiques contre des civils imputée aux forces loyales à Bachar al Assad. A plusieurs reprises, il a exclu un engagement militaire américain dans la guerre civile syrienne redoutant un enlisement dans un conflit dont les Etats-Unis n’auraient rien à gagner. Le président américain pourrait pourtant dans les prochaines semaines demander au Congrès de nouveaux crédits pour poursuivre les frappes contre les intérêts de l’Etat islamique. Le montant des crédits nécessaires pour ces opérations militaires pourrait être présenté à la mi-septembre, a indiqué un conseiller démocrate au Sénat. Certains responsables américains font remarquer que la situation est désormais différente de celle qui prévalait il y a un an en raison de la menace directe que représentent les combattants de l’EI pour les intérêts américains. Le chef de l’état-major de l’US Army, le général Martin Dempsey, a expliqué jeudi que les djihadistes ne pourront être vaincus sans s’attaquer au problème posé par la composante syrienne de l’organisation.

 




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