Archive pour le Tag '‘indignité'

Dupont-Aignan : « Trahison », « Indignité », »Collabo » ? Non, simplement la survie d’un oligarque

Dupont-Aignan : « Trahison », « Indignité », »Collabo » ? Non, simplement la survie d’un oligarque

 

Peu importe les condamnations, ce qui importe pour Dupont Aigan,  comme pour d’autres oligarques , cest de  continuer à exister en politique dont il a fait un métier. L’ancien énarque n’a pratiquement jamais travaillé et depuis 30 ans vit des ressources de cette politique et grassement si l’on en juge par son patrimoine immobilier forcément sous-estimé (comme les autres !). Le problème est essentiellement financier. Dupont Aigan  n’ayant pas franchi la fatidique barre des 5 % des électeurs au premier tour des présidentielles ne peut pas être remboursée par l’État des frais de campagne. Il se rapproche donc du Front essentiellement pour des raisons financières. Juppé a qualifié de « trahison » la décision du président de Debout la France dans un billet publié sur son blog. Il encourage les Français à rejeter le Front National et renouvelle son appel au vote pour Emmanuel Macron.   »Cette aventure personnelle et opportuniste le mène sur le chemin le plus sombre« , a réagi par communiqué le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer. « Nicolas Dupont-Aignan montre son vrai visage, celui de la trahison« , déplore-t-il. « Récemment encore, il revendiquait sa filiation avec Philippe Séguin, je l’invite à relire les discours de ce grand gaulliste sur le Front national. Ils étaient sans ambiguïté et d’une grande clarté : un gaulliste ne peut se compromettre avec le FN, il en va de son honneur« , ajoute-t-il.  »Nicolas Dupont-Aignan vient de perdre le sien« , conclut le numéro un des Républicains. Le centriste François Bayrou, allié à Emmanuel Macron, a évoqué sur Twitter une « immense honte« , l’ex-ministre de droite Dominique Bussereau parle d’un « vrai collabo » et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, regrette « l’honneur perdu » du député de Debout la France. La décision de Nicolas Dupont-Aignan a également provoqué des remous dans son parti, dont le vice-président, l’ancien journaliste Dominique Jamet, a claqué la porte. Les habitants de la ville de Yerres (Essonne), dont Dupont-Aignan est maire depuis 1995, ont également organisé une manifestation impromptue pour protester contre ce ralliement, nombre d’entre eux ayant voulu se désolidariser de leur maire.

Dupont Aignan mérite d’être frappé d’indignité républicaine

Dupont Aignan mérite d’être frappé d’indignité républicaine

 

La trahison de Dupont régnant, pour des motifs essentiellement financiers mérite d’être frappée d’une sorte d’indignité républicaine et même démocratique. Dupont Aignan  se vend au Front National d’abord pour sauver ses finances puisqu’il n’a pas obtenu les 5 % de voix pour  le remboursement des frais de campagne par l’État. Pour cela, Dupont Aignan  trahit ses convictions affichées qui se caractérisaient jusque-là par un rejet des thèses de Marine Le Pen. En se ralliant au Front National Dupont Aignan  sauve surtout sa peau d’oligarque. Grâce au soutien de Marine Le Pen il peut espérer être réélu député et continuer à vivre largement de la politique (il possède six appartements en région parisienne). Le plus grave sans doute c’est que Dupont Aignan  se renie lui-même. À son dernier meeting, au cours duquel l’ex-UMP a vanté une nouvelle fois les mérites de son patriotisme version «humaniste». Il s’est indigné des bruits qui le disaient proche d’une alliance avec Marine Le Pen: «Ils nous caricaturent. Nous n’avons jamais été xénophobes.» Sur les affaires également, Marine Le Pen en a pris pour son grade puisque Nicolas Dupont-Aignan l’a fait huer autant que François Fillon: «Ces affaires ne sont pas un pseudo-complot. Ils ont pris en otage l’élection présidentielle. Honte à eux.» Puis il s’en est pris à l’idée de moratoire sur l’immigration de Marine Le Pen, en clamant que l’immigration zéro n’avait «aucun sens», et qu’il ne fallait pas «opposer les pauvres quelles que soient leurs origines» ou «leurs convictions religieuses». Plus tôt dans la campagne, à son meeting de la Maison de la Chimie le 9 mars, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé la candidate frontiste «qui veut raser gratis» et fonctionne «contre les autres». Il a défendu mordicus sa ligne à lui, dans un entre-deux indépendant, pas plus proche des LR au programme «ultralibéral» que du FN qui pratique «la politique du bouc émissaire». Interrogés dans les allées de la salle, ses militants louaient alors un «Dupont-Aignan très humain, qui fera les choses plus doucement» que la candidate frontiste à qui, ils destinaient, pour la moitié d’entre eux, leur bulletin de vote en cas de second tour sans leur champion. Exaspéré par la question de ses différences avec Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan répondait systématiquement de façon sèche et laconique: «Un gaulliste républicain, ce n’est pas la même chose que le Front national, point», se défendait-t-il encore dans On n’est pas couché le 18 février. Le 3 novembre, sur RTL, Nicolas Dupont-Aignan appelait même ses compatriotes à ne pas céder à «l’impasse du Front national», à «l’aventure d’un saut sans parachute». Il expliquait alors: «Je suis le seul à proposer une rupture dans le calme. Je suis gaulliste. Je pense que le FN n’a pas les bonnes solutions. Il est le meilleur allié du système. Mais pour sauver sa peau de député, pour sauver son micro parti pour sauver sa carrière politique  Dupont Aignan a  tout renié. Il mérite cette indignité républicaine.

 

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

 

On sent bien que la classe politique est un peu gênée pour envisager la déchéance de nationalité compte tenu des contraintes des traités internationaux. Du coup, on se rabat sur une peine d’indignité nationale qui prive les individus concernés de leurs droits civiques. L’indignité nationale est punie de la peine de la « dégradation nationale », à perpétuité ou à temps (cinq ans et plus). La dégradation nationale entraîne la mise au ban du condamné. Il perd bon nombre de droits :

  • exclusion du droit de vote,
  • inéligibilité,
  • exclusion des fonctions publiques ou semi-publiques,
  • perte du rang dans les forces armées et du droit à porter des décorations,
  • exclusion des fonctions de direction dans les entreprises, les banques, la presse et la radio, de toutes fonctions dans des syndicats et organisations professionnelles, des professions juridiques, de l’enseignement, du journalisme, de l’Institut de France,
  • interdiction de garder ou porter des armes.

Le tribunal peut ajouter des interdictions de séjour et la confiscation de tout ou partie des biens. Le versement des retraites est également suspendu. Compte tenu du profil des individus visés, on peut penser que cette peine sera dérisoire, la marginalité imposée étant sans comparaison avec la marginalité qu’ils revendiquent.  Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est cependant dit prêt, dimanche, à discuter de l’instauration éventuelle d’une peine d’indignité nationale pour les ressortissants français coupables d’actes de terrorisme, proposée par l’UMP. « Ça peut se discuter, moi je n’ai pas d’a priori », a dit Jean-Christophe Cambadelis, invité de l’émission Le Grand rendez-vous d’Europe 1, Le Monde et iTELE. L’instauration d’une telle peine, assortie de la privation des droits civiques, civils et politiques, pour les Français coupables d’actes terroristes est l’une des 12 propositions formulées par le principal parti de droite français après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, qui ont fait 17 morts à Paris et Montrouge. L’UMP et son président, Nicolas Sarkozy, proposent également le retrait de la nationalité française pour les binationaux qui commettraient de tels actes et l’interdiction de retour en France des djihadistes étrangers et français binationaux. Jean-Christophe Cambadélis a estimé que la déchéance de nationalité pour les binationaux se heurtait à un problème « à la fois constitutionnel et au niveau européen ». Il a également estimé que l’interdiction de retour pour les djihadistes se heurtait à des problèmes juridiques. « Nous ne pouvons pas constituer des apatrides. Par contre, ce que l’on peut faire, c’est, dès leur retour, s’ils ont participé à des entreprises terroristes, les mettre sous surveillance », a ajouté le numéro un du PS. Visiblement on progresse au PS mais il y a encore des progrès à faire en matière de conception de lutte contre le terrorisme.  Selon un sondage de l’Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche jeudi et vendredi auprès de 1.003 personnes, 81% des français sont favorables à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour acte de terrorisme et 69% en faveur de l’interdiction du retour des Français partis faire le djihad.




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