Vente de Biogaran (Servier) à un industriel indien
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Le président indien plaide pour l’intégration de l’union africaine dans le G20
En prélude au sommet du G20 des 9 et 10 septembre, le président indien plaide pour l’intégration de l’union africaine dans le G20 . En décembre, le président américain Joe Biden avait déjà émis le souhait que l’UA rejoigne le G20 en tant que membre permanent, assurant que « cela allait se faire ». Une proposition souhaitable pour rendre le G20 plus représentatif du monde et permettre une intégration économique plus significative même si le G20 n’est pas au sens propre une instance de décision mais plutôt de concertation.
Le G 20 rassemble 19 des plus importantes économies mondiales plus l’Union européenne, soit 85% du PIB mondial et les deux tiers de la population du globe. Basée à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie, l’UA compte 55 pays membres, totalisant 3.000 milliards de dollars de PIB.
On aura noté que l’Inde progressivement un rôle politique de plus en plus important au plan mondial et que ce pays se propose même d’être une sorte d’alternative à la Chine dans le système de production international.
Une nouvelle mutation du variant indien appelé aussi Delta. Il a été baptisé « Delta Plus ». Le« Delta Plus » serait encore plus contagieux, capable de mieux s’accrocher aux cellules des poumons et plus résistant à certains traitements à base d’anticorps monoclonaux.
(Article des Échos)
L’Inde a « observé sporadiquement » environ quarante cas de ce variant, répartis dans le Kerala, le Madhya Pradesh et le Maharashtra, selon un communiqué publié mercredi. Le ministre de la Santé a conseillé à ces Etats de prendre des mesures de confinement immédiates, de renforcer les tests et d’assurer un suivi de la vaccination dans les districts concernés.
Le « Delta plus » a été mentionné pour la première fois le 11 juin dans le bulletin de l’agence sanitaire anglaise qui l’a baptisé « Delta-AY.1 ». Il s’agit d’un variant Delta, précédemment appelé variant indien, possédant une mutation codée K417N. Cette dernière est également présente sur le variant Beta, initialement identifié en Afrique du Sud et qui est moins sensible à l’immunité acquise.
Au 24 juin, ce variant Delta Plus avait été identifié dans au moins onze pays dont la France, le Royaume-Uni ou encore les Etats-Unis, selon la base de données génomique Gisaid . « Sur le fond, il possède les mêmes caractéristiques que le variant Delta, déjà considéré comme préoccupant », explique Chandrakant Lahariya, épidémiologiste. « Au regard des connaissances que nous possédons actuellement, le variant Delta Plus n’est pas plus inquiétant que le variant Delta lui-même », nuance l’expert en santé publique.
Le variant Delta, extrêmement contagieux, a largement contribué à la féroce seconde vague qui a récemment balayé l’Inde. Ce variant devrait représenter 90 % des nouveaux cas de Covid dans l’Union européenne d’ici fin août selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. En Inde, le nombre de contaminations depuis le début de la pandémie a dépassé la barre des 30 millions. Et le Covid y a officiellement coûté la vie à 393.310 personnes au 25 juin, des chiffres qui seraient très largement sous-estimés.
Aujourd’hui, la pandémie reflue rapidement et les restrictions sont progressivement levées. Mais les autorités prennent très au sérieux la menace d’une troisième vague , d’autant que la campagne de vaccination a connu de nombreux ratés. Si 53,4 millions d’Indiens ont été entièrement vaccinés, cela ne représente que 4 % de la population.
Selon un sondage réalisé par Reuters auprès de quarante spécialistes de la santé, l’Inde devrait s’attendre à une nouvelle flambée épidémique d’ici le mois d’octobre. « A ce stade, nous ne possédons pas de preuve suggérant que le Delta Plus serait responsable d’une éventuelle troisième vague », a néanmoins déclaré sur une chaîne de télévision locale Anurag Agarwal, directeur de l’Institute of Genomics and Integrative Biology, membre de l’Inasog.
Vaccin Pfizer : un peu moins efficace contre le variant indien?
En l’état des recherches les évaluations diffèrent parfois sur l’efficacité des vaccins notamment à l’égard du variant actuellement le plus dangereux : le variant indien. Malgré «une efficacité légèrement diminuée, d’après les tests en laboratoire, le vaccin Pfizer est probablement protecteur», rassure Olivier Schwartz, coauteur de l’étude et directeur de l’unité virus et immunité à l’Institut Pasteur (Paris).
Par contre, les résultats de l’étude, réalisée avec des hôpitaux universitaires français, montrent qu’une dose du vaccin AstraZeneca, un vaccin efficace contre le variant anglais, «fonctionne très peu contre les variants indiens et sud-africains».
Une seule dose de ce vaccin apparaît donc «peu ou pas du tout efficace» contre le variant indien, souligne le chercheur.
Il conviendra sans doute de multiplier encore les études permette une évaluation pertinente des vaccins actuellement utilisés. En effet les laboratoires de leur côté estiment que ces vaccins présentent une efficacité contre tous les virus.
Les vaccins de Pfizer/BioNTech et d’AstraZeneca/Oxford se révèlent presque aussi efficaces contre le variant indien du coronavirus que contre le variant anglais, a indiqué samedi une étude des autorités de santé en Angleterre, Public Health England (PHE).Selon l’étude de PHE, qui a été menée entre le 5 avril et le 16 mai, le vaccin Pfizer/BioNTech était efficace à 88% contre la maladie symptomatique du variant indien deux semaines après la deuxième dose, comparé à 93% d’efficacité contre le variant anglais. Sur la même période, le sérum d’AstraZeneca est efficace à 60%, contre 66% contre le variant anglais qui avait été détecté dans le Kent.
La Grande-Bretagne prend très au sérieux la menace du variant indien du covid-19. En France, moins d’une trentaine de cas ont été détectés, dont 3 dans les Hauts-de-France. Professeur à l’Université de Lille et à l’Imperial College de Londres, Philippe Froguel explique son inquiétude sur France Info.
« On fait l’autruche après le discours de Boris Johnson en France », dénonce le Pr Philippe Froguel. Car vendredi 14 mai, le Premier ministre britannique a clairement énoncé son inquiétude quant à la propagation rapide du variant indien du Covid-19 en Grande-Bretagne.
En France, moins d’une trentaine de cas de contamination à ce variant sont pour le moment répertoriés, dont trois dans les Hauts-de France. Le premier a été détecté dans le département du Nord, chez un homme de nationalité indienne, « de retour d’un séjour en Inde via un pays du Moyen-Orient« , a indiqué l’Agence Régionale de Santé (ARS). Deux cas ont ensuite été détectés dans l’Oise. Il s’agit là d’un couple qui hébergeait deux personnes revenues d’Inde, dont l’une a également été positif au covid-19 mais avec une charge virable trop faible pour détecter le variant. Ils ont tous été placés à l’isolement, et les potentiels cas contacts ont été prévenus, d’après l’ARS.
Mais la situation qu’a constatée Philippe Froguel alerte le généticien et professeur à l’Université de Lille et à l’Imperial College de Londres. D’autant que la France s’apprête à lancer une nouvelle étape de son plan de déconfinement. Les chiffres annoncés par le Public health England (PHE), l’équivalent de Santé publique France au Royaume-Uni, ont de quoi faire froid dans le dos. « Si le variant indien est toujours 50 % plus contagieux que le variant britannique (…), nous pourrions revenir à 1000 décès et 10 000 hospitalisations par jour d’ici fin juillet« , annonce le PHE. Ces prévisions angoissantes et le doublement du nombre de cas de variant indien en une semaine en Grande Bretagne ont poussé Boris Johnson à prendre la parole vendredi 14 mai. Le premier ministre britannique n’a pas caché son inquiétude : « Le variant indien pourrait perturber le déconfinement », a avoué le Premier ministre britannique.
Vendredi 14 mai, 1300 cas du variant indien de plus étaient confirmés dans une vingtaine de communes de Grande-Bretagne, soit une augmentation 800 cas en une semaine. Lundi 17 mai, la BBC annonce 1000 cas de plus, soit 2323 cas confirmés au total, dans 86 localités du territoire anglais.
Revenu de Londres, Philippe Froguel s’étonne de l’absence de réactions des autorités françaises face aux annonces britanniques.
Philippe Froguel : Il y a plusieurs types du variant indien. C’est le B.1.617.2, la sous-lignée la plus dangereuse, qui se répand actuellement au Royaume-Uni et en France. Une sous-lignée deux fois plus contagieuse que la souche originelle. Ça veut dire que, si pendant la troisième vague en France, on a eu avec le variant britannique un R effectif (taux de reproduction de base d’un virus, ndlr) d’1,5, avec le variant indien, on tournerait autour d’une valeur supérieure à 2.
Autre préoccupation : il pourrait donner des formes graves chez les gens malades plus jeunes. Dernier problème et non des moindres : les scientifiques ne savent pas exactement encore comment les vaccins vont réagir face à ce nouveau variant.
Il y a eu 24 cas de contamination ou clusters détectés, dont un endogène. C’est-à-dire qu’on ne sait pas où et par qui la ou les personnes contaminées l’ont été. Dès que vous avez un cas endogène, les choses empirent. Souvenez-vous de ce qui s’est passé dans l’Oise l’année dernière où sont apparus les deux premiers cas de Covid endogènes en France. Nous, scientifiques, savions que c’était foutu parce que ça voulait dire pas de traçage rétrospectif, impossibilité de trouver le sujet zéro et de bloquer la chaîne de contamination.
Aujourd’hui, on n’a aucun test spécifique pour détecter le variant indien en France. C’est seulement possible par séquençage. Et on n’en fait pas assez. C’est donc qu’il y a des centaines de cas en circulation en réalité. Si vous regardez la carte d’Europe de la présence du variant indien, on a l’impression que ça contourne la France…Rien n’a été fait depuis un mois pour se préparer à l’arrivée du variant indien sur le territoire.
Regardez les Britanniques. J’étais à Londres ces derniers jours. Il y a un quartier où on a repéré des variants indiens. Le quartier était en état de siège avec des tentes partout pour se faire dépister. Chaque personne qui y rentrait ou y en sortait était testée. Et chaque test était séquencé. Est-ce qu’on voit ça en France ? Non
Covid variant indien : seulement 24 cas ?
Dans son dernier bilan épidémiologique et d’analyse des risques liés aux variants publié ce jeudi, Santé Publique France fait état d’une augmentation du nombre de contaminations liées au variant indien depuis une quinzaine de jours en France.
Au total, au 11 mai, « 24 épisodes impliquant au moins un cas » de variant indien ont été rapportés en France. « La grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde », insiste Santé Publique France. Je variant serait notamment très dangereux du fait d’une transmissibilité beaucoup plus rapide.
Pour l’agence de santé publique, le variant indien est préoccupant dans le sens où certaines de ses mutations « pourraient être associées à une augmentation de la transmissibilité ou à un échappement immunitaire ».
Sur l’ensemble des 24 épisodes, un lien avec l’Inde a été rapporté pour 22 d’entre eux. Pour 20 épisodes, « un cas index » a pu être identifié et plusieurs de ces cas étaient de retour d’un séjour en Inde. Pour deux d’entre eux, la transmission du virus a eu lieu sur des bateaux avec des membres de l’équipage de nationalité indienne. Reste que ces 24 cas sont ceux qui ont été identifiés et que les transmissions ont pu augmenter cette pandémie spécifique.
Covid Grande-Bretagne : crainte du variant indien
Boris Johnson a prévenu jeudi que les nouveaux variants, tels que celui dénommé B.1.617.2 détecté initialement en Inde, constituaient un risque pour ce plan de des confinements en Grande-Bretagne..
« Nous sommes inquiets [de ce variant], il s’est propagé », a-t-il déclaré, ajoutant que des réunions seraient organisées plus tard dans la journée de jeudi pour discuter des mesures à prendre.
« Nous n’excluons aucune possibilité « , a dit le Premier ministre.
Le variant dit indien s’est notamment propagé dans le nord-ouest de l’Angleterre où plusieurs responsables politiques locaux ont appelé à élargir la vaccination à tous les adultes.
« Pour l’instant, je ne vois rien qui me dissuade de penser que nous pourrons aller de l’avant lundi [19 mai] et le 21 juin partout », a néanmoins déclaré Boris Johnson.
Variant indien détecté dans 44 pays
Le variant B.1.617, apparu pour la première fois en Inde en octobre, a été détecté dans des séquences versées dans la base de données GISAID «depuis 44 pays dans l’ensemble des six régions de l’OMS», indique l’organisation, ajoutant qu’elle a reçu «des notifications de détection dans cinq autres pays». En dehors de l’Inde, c’est en Grande-Bretagne que le plus grand nombre de cas de contaminations au variant B.1.617 a été détecté.
Dans un entretien avec l’AFP, Soumya Swaminathanan, une pédiatre indienne et chercheuse, a déclaré que le variant B.1.617, qui a été détecté pour la première fois en Inde en octobre, était indiscutablement un facteur d’accélération de l’épidémie devenue hors contrôle dans le pays.
Ce variant pourrait être classé par l’OMS dans la liste des variants considérés comme plus dangereux que la version originelle du virus en raison de leur plus grande contagiosité, leur capacité à surmonter les défenses que procure la vaccination et le taux de mortalité des patients atteints, a estimé la scientifique. Le variant B.1.617 «présente des mutations qui augmentent les transmissions, et qui peuvent aussi potentiellement le rendre résistant aux anticorps qui se sont développés grâce à la vaccination ou à une contamination naturelle», a-t-elle expliqué.
«Plus le virus se réplique, se diffuse et se transmet, plus le risque de mutations et d’adaptation» augmente, a souligné la scientifique. «Les variants qui accumulent un grand nombre de mutations peuvent finalement devenir résistants aux vaccins dont nous disposons actuellement». «Ce sera un problème pour le monde entier», a souligné Soumya Swaminathan.
Covid: le variant indien en France aussi
Des premiers cas de variant indien ont été détecté en France dans les Bouches-du-Rhône, dans le Lot-et-Garonne, en Guadeloupe et en Aquitaine. Un variant qui semble encore plus dangereux que les autres et qui affectent déjà officiellement 17 pays selon l’OMS.
Le variant B.1.617, plus communément appelé variant indien, a été détecté pour la première fois en octobre 2020 à Ngapur, dans l’État du Maharashtra, au centre de l’Inde. Depuis son apparition, il a provoqué plus de 200.000 décès dans le pays , et s’est répandu sur tous les continents.
«Le B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde, ce qui suggère une plus grande contagiosité», a confirmé jeudi l’OMS dans son compte-rendu hebdomadaire.
Le variant B.1.617 reste détectable par les tests PCR. Selon le Conseil scientifique, «La mutation L452R pourrait diminuer la sensibilité de ce variant aux anticorps», « On peut donc s’attendre à une efficacité vaccinale conservée mais diminuée« , conclut le Conseil scientifique.
Covid variant indien : des premiers cas en France
Alors que récemment le ministre de la santé déclaré que le variant indien n’atteignait pas la France, plusieurs cas viennent d’être identifiés dans les Bouches-du-Rhône et le Lot-et-Garonne.
Plusieurs cas précédemment avaient été décelés dans d’autres pays en Europe. En l’état des conditions de mobilité internationale qui n’interdit nullement les voyages, on voit mal comment ce variant qui semble présenter la particularité de se répandre très rapidement et sans doute plus dangereusement que les autres pourrait être empêché de toucher le pays. C’est sans doute l’ampleur de la pénétration de ce variant qui pourrait remettre en cause le plan très théorique de des confinements présentés par le président de la république.
Covid: le variant indien déjà dans 17 pays au moins (OMS)
Le variant indien serait déjà dans 17 pays au mois dont la Belgique, la Suisse, la Grèce, l’ Italie (OMS). Le ministre de la santé français a assuré qu’il n’avait pas été encore constaté dans l’Hexagone.
«le variant indien B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde, ce qui suggère une plus grande contagiosité». L’OMS a récemment classifié ce variant comme un «variant d’intérêt» et non pas «un variant préoccupant». Or, cette dernière appellation indiquerait que ce variant est plus dangereux (plus grande contagiosité, plus mortelle et capable d’échapper aux immunisations vaccinales).
L’Inde fait face à une explosion des cas, battant lundi un record mondial de 352.991 nouvelles contaminations et un record national de 2.812 décès, faisant par la même occasion grimper le nombre total de cas dans le monde à 147,7 millions.
Un cadeau fiscal pour un milliardaire indien contre l’achat de Rafale !
.Selon Le Monde, la filiale française du groupe indien Reliance Communications, spécialisée dans les services de télécommunication et exploitant un câble sous-marin transatlantique, était sous le coup en France d’un redressement fiscal de 151 millions d’euros.Mais un accord signé en octobre 2015 a effacé 143,7 millions d’euros moyennant un versement de 7,3 millions, alors qu’Anil Ambani, le patron ami du Premier mnstre indien, était devenu entre-temps un acteur clef du contrat indien pour les 36 Rafale, selon le quotidien.Dans un communiqué, Reliance confirme avoir conclu un accord portant sur le versement d’environ 7,2 millions d’euros au lieu de quelque 141 millions demandés par l’administration fiscale à Reliance Flag Atlantic France pour la période 2008-2012.La demande initiale du gouvernement français “était sans fondement et complètement illégale”, alors que cette filiale faisait des pertes, fait valoir le groupe.