Archive pour le Tag 'indépendance'

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Le journal Le monde : indépendance menacée

Le journal Le monde : indépendance menacée

 

 

Le journal le Monde, comme la plupart des grands médias est désormais dans les mains des financiers. La plupart du temps, il ne s’agit pas d’un investissement à vocation économique mais plutôt d’une opération visant à contrôler l’information et à manipuler l’opinion. Du fait du nouveau changement d’actionnariat, les journalistes du Monde appuyés par une pétition de très nombreuses personnalités revendiquent le maintien de l’indépendance de la ligne éditoriale. Quelque cinq cents personnalités ont signé vendredi 13 septembre une tribune en soutien aux journalistes du Mondeinquiets pour l’indépendance de leur journal. Parmi les signataires figurent notamment l’actrice Isabelle Huppert, la chanteuse Christine and The Queens, le prix Nobel de la paix Lech Walesa, le lanceur d’alerte Edward Snowden, l’ancien footballeur Lilian Thuram, l’écrivain Salman Rushdie ou le philosophe Edgar Morin.

Les journalistes du Monde avaient déjà sommé mardi leur nouvel actionnaire, l’investisseur Daniel Kretinsky, cinquième fortune tchèque, de  »garantir leur indépendance » en leur donnant un droit de regard sur les changements de contrôle capitalistique du groupe, via la signature d’un droit d’agrément. C’est  »une pièce indispensable de ce modèle : elle permettra au pôle d’indépendance du groupe Le Monde (…) de se prononcer, à l’avenir, sur l’entrée au capital de tout nouvel actionnaire majeur », soulignent les auteurs de la tribune en soutien aux journalistes.

La société des lecteurs du Monde est, elle aussi, montée au créneau pour soutenir le pôle d’indépendance, regroupant les sociétés de journalistes, personnels, fondateurs et lecteurs. Un des deux actionnaires majoritaires, Xavier Niel, a signé ce droit de regard lundi. La quasi-totalité des journalistes du Monde demande désormais à l’autre actionnaire majoritaire, Matthieu Pigasse, et à son nouvel associé, Daniel Kretinsky, de « cosigner cet accord » avant mardi.

Matthieu Pigasse a tenté de calmer le jeu face aux craintes des salariés du quotidien pour l’indépendance de leur groupe. Mais il a cependant refusé que ceux-ci fixent toutes les conditions d’une éventuelle cession. L’investisseur, qui a cédé 49% de ses parts à Daniel Kretinsky, a souligné dans une lettre au pôle d’indépendance du Monde qu’il avait toujours été favorable, sous conditions, à un  »droit d’agrément » en cas d’entrée d’un nouvel actionnaire majoritaire. Mais il a prévenu qu’il refuserait un  »droit de répudiation » qui permettrait aux salariés de le choisir directement.

 

L’indépendance de l’Ecosse : majoritaire selon un sondage

L’indépendance  de l’Ecosse : majoritaire  selon un sondage

En raison du Brexit, il semble bien que le climat évolue en Écosse vis-à-vis de l’indépendance. Il y a cinq ans les Écossais avaient repoussé cette perspective. Depuis ils ont clairement affirmé leur opposition au Brexit qui forcément les exclurait  de l’union économique. Sur ce point, une très large majorité se dégage pour condamner le Brexit  et en même temps la politique du nouveau premier ministre Boris Johnson. Du coup, le mouvement en faveur de l’éventuelle indépendance prend de l’ampleur. Une évolution qui ne va pas faciliter la stratégie très radicale de Boris Johnson. Selon un sondage, 46% des 1.019 électeurs sondés voteraient en faveur d’une sécession d’avec le Royaume-Uni tandis que 43% s’y opposeraient. En excluant les indécis et ceux qui n’entendent pas voter, la proportion d’indépendantistes s’élèverait à 52%. «Dans la foulée de la visite de Boris Johnson, la semaine dernière à Edimbourg, j’ai sondé les Écossais pour savoir s’ils étaient favorables à un second référendum d’autodétermination et évaluer le soutien au projet d’indépendance en tant que tel», a commenté le commanditaire de ce sondage, Michael Ashcroft, adversaire de Boris Johnson et ancien vice-président du Parti conservateur. «J’ai relevé une petite majorité en faveur d’un nouveau scrutin et la première avance des indépendantistes en plus de deux ans.» Les électeurs ont rejeté l’indépendance en 2014, 55% d’entre eux choisissant de voter contre le projet, mais ils se sont aussi majoritairement prononcés contre le Brexit lors du référendum de 2016, attisant les tensions entre Edimbourg et Londres.

Le Scottish National Party (SNP), majoritaire au Parlement écossais, considère que ces divergences justifient l’organisation d’un nouveau référendum pour éviter à l’Ecosse d’être évincée de l’Union européenne contre sa volonté.

Parquet : Macron refuse l’indépendance

Parquet : Macron refuse l’indépendance

 

 

L’énarque ne veut sans doute pas perdre le pouvoir qu’à l’Etat sur la justice. Preuve que le libéralisme de Macron et fortement teintée d’étatisme. Face à la demande des représentants du personnel judiciaire, Macon répond nettement : non il n’y aura pas d’indépendance du parquet. Les juges du parquet continueront d’être nommés par le ministre et de dépendre de son autorité. Les éventuels espaces d’ indépendance seront à définir dans ce cadre seront à définir dans ce cadre. Autant dire que l’espace sera très réduit. Un sujet sur lequel ont longuement insisté le procureur général, Jean-Claude Marin, et le premier président de la Cour de cassation, Bertrand Louvel, lors de l‘audience solennelle de début d‘année de cette instance judiciaire, la plus haute en France, en présence du chef de l‘Etat. Bertrand Louvel a ainsi demandé un “alignement complet” du statut des magistrats du parquet sur ceux dits du “siège”, qui sont chargés de rendre la justice. Il y va notamment, selon lui, de la crédibilité du système judiciaire français à un moment où la justice s‘internationalise de plus en plus. Les magistrats du parquet “attendent avec impatience d’être enfin débarrassés du soupçon que des réformes inachevées laissent encore planer”, a renchéri Jean-Claude Marin, pour qui “il n‘existe aucun argument solide justifiant qu‘il faille garder un lien entre l‘exécutif et le ministère public”. Emmanuel Macron a répondu par une fin de non-recevoir au nom de la mission des parquets au carrefour des politiques publiques par la mise en œuvre de la politique pénale décidée par le gouvernement et de l‘activité juridictionnelle. “Le parquet doit continuer à mes yeux à appartenir à une chaîne hiérarchique dont le sommet est une autorité qui porte cette responsabilité politique, l‘assume, car c‘est l‘exécutif qui est dépositaire du mandat du peuple”, a-t-il fait valoir.

Indépendance de la justice : une rigolade

Indépendance de la justice : une rigolade

A l’occasion de  l‘affaire Urvoas, du nom du prédécesseur de la ministre, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a promis vendredi une « avancée puissante » en matière d’indépendance de la justice. Une vaste rigolade évidemment car il est clair que la justice n’est pas équitable en fonction des différentes couches sociales. Témoin par exemple ses affaires politiques au financières qui traînent depuis des années voir des dizaines d’années ou encore les dérives des banques à l’origine de la crise de 2008 et donc aucun dirigeant n’a jamais été sanctionné en France. On pourrait évidemment multiplier les exemples. Pour résumer, les sanctions à l’égard des riches sont toujours symboliques quand elles ne donnent  pas un classement sans suite ou à un non-lieu. Du coup, la question de l’indépendance de la justice par rapport aux pouvoirs politiques mais aussi économiques se pose évidemment. La ministre de la justice n’a d’ailleurs pas pris d’engagement quant à cette éventuelle indépendance, elle a même précisé qu‘il continuerait d‘y avoir des “remontées d‘informations” des parquets vers son ministère. Pas étonnant par exemple quand on constate l’évolution de l’affaire Tapie dans laquelle on a innocenté Christine Lagarde ancienne ministre des finances. Une ministre des finances impliquées mais dont la France a besoin comme directrice du fonds monétaire international. De la même façon,  le patron d’Orange, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, bien que toujours impliqué est forcément protégé compte tenu de l’importance stratégique de l’opérateur télécom. Autre exemple, les affaires de pollution des constructeurs automobiles où à chaque fois on choisit quelques lampistes pour exonérer la responsabilité de patrons parfaitement au courant des tricheries par rapport aux normes. Dernier exemple enfin celui des différents affaires de Sarkozy qui témoigne curieusement d’un soutien intéressé à l’égard de Macron ;  sans doute pour obtenir lui aussi des classements sans suite ou des peines symboliques. Pour résumer de manière un peu caricaturale, l la justice est surtout faite pour les voleurs de mobylettes pas pour les puissants qui parviennent le plus souvent à s’exonérer de leur responsabilité. On sent bien que la ministre de la justice dans cette affaire a le cul entre deux chaises quand elle déclare : “Nous souhaitons aller vers plus d‘indépendance de la justice et pour cela nous souhaitons modifier le statut du parquet, travailler sur le pouvoir de nomination du parquet et sur le pouvoir disciplinaire”, a expliqué Nicole Belloubet. “Cela fait des années qu‘il y a des tentatives d‘aller vers plus d‘indépendance des membres du parquet et que ces tentatives n‘ont jamais abouti”, a-t-elle ajouté. Le problème c’est que cela risque de durer encore pendant des années ! La ministre jure que la révision constitutionnelle ne sera pas une réforme “a minima” : “Ça sera réellement une avancée puissante pour l‘indépendance de la justice.” La Cour de justice de la République (CJR) a été saisie pour avis après des révélations du Canard enchaîné sur l‘ex-garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui aurait envoyé une note au député Thierry Solère sur une enquête le visant. Mais pour Nicole Belloubet, il ne faut pas tirer de conséquences générales de cette affaire.

 

Uber : « L’indépendance fiction» » (Jean-Paul Teissonnière)

Uber : « L’indépendance fiction» » (Jean-Paul Teissonnière)

Jean-Paul Teissonnière, expert, estime à juste titre que l’indépendance des chauffeurs  est une fiction dans une interview à Challenges. De fait,  les chauffeurs d’uber sont économiquement complètement dépendants de la société. Par ailleurs les chiffres évoqués par uber concernant la rémunération des chauffeurs qui tournerait autour de 1500 à 2000 € et complètement fantaisiste. En effet les chauffeurs doivent supporter le coût des charges sociales, des assurances, de la fiscalité en général aussi de l’amortissement de véhicules coûteux. En moyenne, les revenus ce situe à moins de 1000 € notamment depuis le relèvement de la commission d’uber.

 

Pourquoi considérez-vous que les chauffeurs de VTC travaillant pour Uber ne sont pas indépendants?

Cette indépendance est en effet une fiction absolue. Plusieurs faits montrent qu’ils sont au contraire dans une situation d’hyper dépendance. Ils ignorent tout de leurs passagers dont ils n’ont pas accès aux coordonnées qui sont gérées par la plateforme. Ils ne connaissent pas non plus le montant de la course ni les conditions dans lesquelles ils l’ont acceptée. Tous ces paramètres sont entre les mains d’Uber qui a un contrat avec le passager.

N’y-a-t-il pas également une situation de dépendance économique?

En effet et cela ne fait que renforcer cette notion de dépendance: les chauffeurs sont obligés pour la plupart de travailler 70 heures par semaine pour gagner un peu moins que le Smic. Ceux qui disent qu’ils gagnent 2.000 euros par mois, oublient qu’il faut encore déduire la TVA et les cotisations sociales obligatoires.

Pourquoi les chauffeurs n’ont-ils pas fait valoir cet argument auparavant?

C’est compliqué de mener un bras de fer avec un employeur si puissant. Par exemple, j’entends des chauffeurs me dire qu’ils sont immédiatement déconnectés de la plateforme s’ils sont repérés par la société en train de manifester. Cette notion de déconnexion sans recours possible est d’ailleurs un critère supplémentaire qui plaide en faveur de la requalification des contrats.

Quelle est votre action exactement?

C’est Sayah Baaroun, secrétaire général de l’Unsa-SCP-VTC qui nous a sollicités pour mener une action devant les tribunaux. Nous devrions saisir de manière collective les prud’hommes d’ici la fin de la semaine, début de semaine prochaine sur la question de la requalification des contrats de chauffeurs. Nous voulons également déposer une plainte au pénal dans le cadre de « travail dissimulé » qui rejoint l’action menée par l’Urssaf Ile-de-France en 2015.

Des Londoniens pour l’indépendance de la capitale

Des Londoniens pour l’indépendance de la capitale

 

Puisque la tendance est au populisme, au nationalisme et au repli sur soi pourquoi ne pas demander aussi un référendum pour chaque entité administrative ( pays mais aussi région, département, ville et pourquoi pas quartier, canton et  hameau) afin de pousser l’incohérence et le ridicule jusqu’au bout, ce que propose en tout cas une pétition des londoniens déçus du brexit  et qui ont en effet massivement voté en faveur d’un maintien du pays dans l’Union Européenne, à 60% en moyenne et plus de 70% dans certains quartiers de la ville. Cette grande différence avec le vote global au Royaume-Uni en faveur du Brexit a conduit des europhiles à se mobiliser pour réclamer l’indépendance de la capitale…et son maintien, seule, au sein de l’Union Européenne!James O’Malley, un Londonien, a ainsi lancé une pétition en ligne. Ce dernier milite pour que la ville demande son adhésion à l’UE en tant que ville. «Londres est une ville internationale, et nous voulons rester au cœur de l’Europe», affirme-t-il dans une pétition diffusée sur le désormais célèbre site Change.org. «Faisons face, le reste du pays ne partage pas notre opinion… donc nous allons officiellement demander le divorce et nous allons nous rapprocher de nos amis sur le continent», précise l’auteur de la pétition.  Ce déçu du résultat du vote du 23 juin s’adresse en outre directement au maire de Londres, Sadiq Khan: «Monsieur le maire Sadiq, ne préféreriez-vous pas être le président Sadiq? et rejoindre l’Union Européenne, en étant également membre de l’espace de Schengen?». Un appel qui n’est passé inaperçu sur la toile. En quelques heures, la pétition a récolté près de 50.000 signatures et ce chiffre progresse de minutes en minutes! Un appel également relayé sur Twitter. «Que voulons-nous? L’indépendance de Londres! Quand le voulons-nous? Eh bien, peut-être que c’était en quelque sorte une blague, mais je suppose que cela pourrait fonctionner», lance James O’Malley sur le réseau social.

 

(Avec le Figaro)

Brexit : menace d’indépendance de l’Ecosse

Brexit : menace d’indépendance de l’Ecosse

C’est la menace que brandit l’ancien premier ministre écossais Alex Salmond dans une interview accordée à l’AFP ce vendredi 20 mai. Si la majorité des Britanniques choisit en effet lors du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE de sortir de l’union, mais que la majorité des Ecossais opte pour le maintien, alors, précise Alex Salmond, « cela serait un mandat pour un nouveau référendum sur l’indépendance. ».  Les 5,3 millions d’Ecossais sont réputés beaucoup moins eurosceptiques que le reste de la Grande-Bretagne et, notamment, que l’Angleterre. Le parti d’Alex Salmond, le Parti nationaliste écossais (SNP), qui a obtenu 46,5 % des voix lors des élections régionales du 5 mai dernier, est très favorable au maintien dans l’UE dans lequel il voit un contrepoids à l’influence de Londres. Mais l’électorat écossais pèse peu dans la balance. En 2015, lors des élections générales, 4,09 millions d’Ecossais avaient voté sur un total de 46,42 millions de Britanniques qui s’étaient exprimés, soit 8,81 % du total. Le scénario présenté par Alex Salmond d’une majorité pro-Brexit au niveau national et anti-Brexit au niveau écossais n’est donc pas impossible.

 

(AFP)

Pour l’indépendance d’Ubisoft et de Gameloft face au crocodile Vivendi (Axelle Lemaire)

Pour  l’indépendance d’Ubisoft et de Gameloft face  au crocodile  Vivendi (Axelle Lemaire)

A la hussarde comme d’habitude, Bolloré continue sa marche forcée de Vivendi dans l’audiovisuel, la musique et les jeux. Pas forcément avec la même réussite que dans les autres activités de groupe Bolloré (dont la rentabilité est en fait surtout assurée par les activités africaines et de transport). Pourtant le relatif échec avec Canal plus-qui ne cesse de perdre des parts de marché-  devrait rendre l’insatiable industriel plus prudent, Il faut aussi se rappeler  le syndrome de diversification tous azimuts avait couté cher à Vivendi du temps de Messier car on ne gère pas de la même manière des activités de autre industrielle et des activités de nature culturelle et artistique. Des activités qui supportent mal d’être dirigées à coup de sabre. Ce que pense aussi la secrétaire d’Etat Axelle Lemaire, secrétaire d’Eta t au numérique).

(Interview dans challenges)  Que pensez-vous de la volonté de Vincent Bolloré de racheter Gameloft et Ubisoft avec Vivendi?

Ce qui fait la force d’Ubisoft et de Gameloft sont leur indépendance créative. On peut croire qu’économiquement les jeux vidéo, c’est un secteur comme les autres. Mais en réalité c’est très différent car c’est un domaine culturel et artistique. Un domaine dans lequel les interventions extérieures sont mal vécues et peuvent avoir un impact sur l’attractivité économique de l’entreprise et de ses résultats. Cette indépendance doit à tout prix être préservée. Ce sujet a le mérite de poser la question de la place des entreprises du jeu vidéo dans la compétition internationale. Ce dossier interpelle les pouvoirs publics sur l’efficacité des dispositifs mis en place, même si les crédits d’impôt sur les jeux vidéo ne sont entrés en vigueur que l’année dernière. La question est: à quel point nous ne souhaitons pas qu’un fleuron de l’industrie française du jeu vidéo puisse être déclassé par d’autres concurrents?

A l’occasion de la remise du pré-rapport parlementaire sur le développement du sport électroniqueAxelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargé du Numérique entend développer l’attractivité de la France en la matière. Elle plaide également pour l’indépendance de Gameloft et d’Ubisoft face aux volontés de rachat de Vincent Bolloré pour Vivendi.

Que pensez-vous de la nature des 11 propositions faites dans ce rapport parlementaire?

Je trouve que l’approche globale est très positive et fait tomber certains clichés et stéréotypes qui peuvent être véhiculés sur les jeux vidéo et l’e-sport car ils restent assez méconnus du grand public. C’est paradoxal  car ils concernent un grand nombre de joueurs et contiennent un potentiel économique formidable. Pourtant le sujet suscite encore des résistances et bien souvent de la prudence.

L’approche des parlementaires a été très positive car elle ne vise pas à sur-réguler le sport électronique mais à accompagner l’essor du secteur. Plusieurs des propositions qui ont été faites pourront atterrir dans le projet de loi  » Pour une République numérique ». D’autres mesures non législatives seront proposées d’ici le mois de juin et la remise du rapport final. Il reste notamment en question le statut de joueurs étrangers afin d’améliorer l’attractivité des équipes françaises.

Quels sont les clichés et les stéréotypes qui perdurent autour du jeu vidéo et du sport électronique?

Dans ces stéréotypes, les jeux vidéo ne concernent que des jeunes face à des phénomènes d’addiction. La réalité que l’on découvre lorsque l’on s’immerge au sein de la communauté des gamers est bien différente. Ce sont des gens très sympathiques, très enthousiastes, avec une concentration, une rigueur ainsi qu’une forme physique et intellectuelle qui les font plus ressembler à des sportifs de haut niveau qu’à des drogués. Ils sont loin de cela sauf abus bien sûr. Le sport électronique est aussi très loin du régime juridique des loteries et des jeux en ligne. Il reste peu de place pour le hasard en réalité.

Quel est l’objectif de la France sur le développement du sport électronique?

Faire de la France, un pays leader dans ce domaine. Le secteur des jeux vidéo en France se porte bien. Il pourrait se porter mieux encore (7èmeniveau mondial). L’e-sport est un phénomène émergent avec une forte croissance (30% par an). Nous sommes l’un des premiers pays dans lequel les pouvoirs publics travaillent main dans la main avec les joueurs, les organisateurs de compétitions ainsi que les éditeurs de jeux. Le rôle du gouvernement est d’anticiper les évolutions à venir plutôt que de se réveiller trop tard. Il faut rattraper la Corée du sud, la Chine, les Etats-Unis et la Suède car il existe des créations d’emplois derrière.

La France a comme force un réseau de petits studios indépendants qui se développe. Il faut que la France accueille un grand événement d’e-sport. J’aimerais que la candidature de Paris pour les JO de 2024 soit celle de l’innovation.

Que pensez-vous de la volonté de Vincent Bolloré de racheter Gameloft et Ubisoft avec Vivendi?

Ce qui fait la force d’Ubisoft et de Gameloft sont leur indépendance créative. On peut croire qu’économiquement les jeux vidéo, c’est un secteur comme les autres. Mais en réalité c’est très différent car c’est un domaine culturel et artistique. Un domaine dans lequel les interventions extérieures sont mal vécues et peuvent avoir un impact sur l’attractivité économique de l’entreprise et de ses résultats. Cette indépendance doit à tout prix être préservée. Ce sujet a le mérite de poser la question de la place des entreprises du jeu vidéo dans la compétition internationale. Ce dossier interpelle les pouvoirs publics sur l’efficacité des dispositifs mis en place, même si les crédits d’impôt sur les jeux vidéo ne sont entrés en vigueur que l’année dernière. La question est: à quel point nous ne souhaitons pas qu’un fleuron de l’industrie française du jeu vidéo puisse être déclassé par d’autres concurrents?

« Corses :l’ indépendance ?, qu’ils la prennent !»

« Corses :l’ indépendance ?, qu’ils la prennent !»

 

C’était l’avis de Raymond Barre en 1996 sans doute toujours l’avis majoritaire des Français en 2015 avec l’arrivée des autonomistes aidés des indépendantistes à la tête de la région Corse.  la question risque de ce reposer d’autant que Talamoni ne cache pas que l’objectif est de conduire la Corse vers son indépendance. On peut donc prévoir de nouvelles discussions et embrouilles interminables entre d’une part ces élus et l’État français en fait aucune procédure dérogatoire n’a permis de sortir la Corse de son splendide isolement et de ces contradictions.  Chacun, pourtant, y est allé pourtant de sa réforme : statut particulier en. 1982 ; statut Pierre Joxe en 1991 ; statut Jospin en 2000 au terme du « processus de Matignon » ; rejet par référendum du projet de collectivité unique imaginé par Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, en juillet 2003 ; adoption en juillet 2015 du projet de collectivité unique pour la Corse. Autant de tentatives, autant d’échecs et une fièvre nationaliste, qui rebondit d’épisodes violents en épisodes parfois sanglants avec, surtout, en 1998, l’assassinat du préfet Erignac. Depuis le 25 juin 2014, le pouvoir pensait, sans doute, en avoir fini avec cette longue et difficile histoire. Ce jour-là, le FNLC annonçait l’abandon de la lutte armée « sans préalable et sans équivoque aucune. » La suite du communiqué n’a probablement pas assez retenu son attention puisque les nationalistes y annonçaient une nouvelle phase : « La construction d’une force politique pour gouverner la Corse et la conduire à son indépendance. » ; Sans le soutien à bout de bras de la métropole la Corse serait incapable de maintenir son niveau de vie actuel mais depuis la venue au pouvoir des indépendantistes se repose »« la question d’un référendum pour l’indépendance ». Référendum qui aurait au moins le mérite d’apporter une réponse définitive à une question qui fatigue tout le monde y compris sans doute nombre de Corses eux-mêmes.

Les Catalans votent pour une indépendance …virtuelle

Les Catalans votent pour une indépendance …virtuelle

 

 

C’est pour une indépendance bien virtuelle qu’ont votée les catalans. En effet le résultat ne pourra nullement influer sur la situation juridique de la riche province espagnole. Il s’agit davantage de renforcer le crédit des formations politiques locales aussi le rapport de force avec Madrid. Le vote « symbolique » sur l’indépendance de la Catalogne est un « succès total »  a déclaré dimanche soir le président du gouvernement autonome catalan. Les autorités régionales ont annoncé une participation de plus de 2 millions de votants, soit près de 40% de l’électorat. C’est presque autant que la participation aux législatives de 2012. Quelque 80,7% des participants ont voté pour l’indépendance, selon des résultats provisoires. « Un succès total » : c’est l’expression enthousiaste et triomphante employée par Artur Mas, le leader nationaliste au pouvoir à Barcelone, qui était à l’origine de cette consultation inédite, officieuse, sans effet juridique et organisée par des bénévoles. Artur Mas a en effet de quoi être satisfait ; au sortir des législatives de décembre 2012, il avait lié son sort personnel à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Or, le score du « oui » à cette consultation, menée outre les interdictions de Madrid et du Tribunal constitutionnel, dépasse toutes ses espérances : 80,7%, selon des résultats encore provisoires. Cela représente plus d’un million et demi de voix, sur 5,4 millions de votants. À noter aussi que l’indépendance de la Catalogne n’est pas la première préoccupation des électeurs ce n’est que le la quatrième préoccupation derrière le chômage le mécontentement politique et la situation économique. Au mieux cela permettra peut-être de discuter d’un régime fiscal plus favorable à la Catalogne. Les principaux partis nationaux cherchent tous à engranger des voix dans la deuxième province la plus peuplée du pays et se disent prêts à discuter de réformes pour offrir à la Catalogne un régime fiscal plus favorable et augmenter les dépenses d’infrastructures en faveur de la région. Le résultat des élections générales de décembre pourrait également se traduire par une révision constitutionnelle reconnaissant à la Catalogne le statut de nation au sein du royaume espagnol. Ces discours tempérés montrent qu’en dépit des déclarations des responsables politiques, les électeurs catalans pensent que l’aspiration indépendantiste est davantage un instrument destiné à obtenir davantage de concessions de la part du pouvoir central qu’un objectif à atteindre à tout prix. Pour les séparatistes, la Catalogne, qui pèse 1/5e du PIB espagnol et attire des millions de touristes chaque année, serait plus compétitive si elle devenait indépendante. Ses recettes fiscales, dont une partie est redistribuée par Madrid vers des régions plus pauvres par le pouvoir central, augmenteraient de 12 milliards d’euros en cas de sécession, disent les indépendantistes. Mais selon l’ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo, près de 700.000 emplois seraient détruits en cas d’indépendance et le taux de chômage s’envolerait pour atteindre 37%.

L’Ecosse dit non à l’indépendance

L’Ecosse dit non à l’indépendance

 

Un résultat qui fait curieusement deux vainqueurs   les partisans du oui qui ont obtenu de très nombreuses concessions de Londres notamment en matière de fiscalité (qui vaudront auusi pour le pays de Galles, l’Irlande, et l’Angleterre) et qui se seront pas sans poser de problème en matière de gestion monétaire.  Auusi quand même une victoire pour Cameron qui sauve l’unité et sa place en même temps. . Selon des résultats officiels publiés vendredi matin par la BBC, le « non » l’a emporté à l’issue du référendum organisé jeudi. Après dépouillement de 31 des 32 circonscriptions, le rejet de l’indépendance a obtenu 1.914.187 votes, au-delà du cap de 1.852.828 votes nécessaires pour remporter le scrutin. Seuls quelques rares comtés, à l’instar de celui de Glasgow, la troisième ville du pays, ont voté en faveur du oui. En revanche, la capitale Edimbourg et la ville d’Aberdeen ont rejeté nettement l’indépendance. A noter que le taux de participation est particulièrement élevé puisqu’il s’établit à 84%. Le leader du camp du « oui », Alex Salmond, a reconnu vers 7h15, heure française, la défaite de son camp. Le président du parti national écossais a appelé ses partisans à respecter « le choix démocratique des Ecossais ». Une heure plus tard, David Cameron a fait une déclaration depuis sa résidence du 10, Downing Street à Londres, pour se féliciter de ce verdict et appelé le Royaume-Uni à se « rassembler ». Le Premier ministre britannique a estimé que la question de l’indépendance était désormais réglée pour « une génération » et annoncé l’octroi de nouveaux pouvoirs aux quatre nations constitutives du Royaume-Uni : l’Ecosse bien sûr, mais aussi du Pays de Galles, Irlande du Nord et Angleterre. Jusque là, avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l’opposition travailliste Ed Miliband, le conservateur avait en effet promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d’Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Ecossais renonceraient à l’indépendance.

 

Indépendance de l’Ecosse : le non majoritaire ?

Indépendance de l’Ecosse : le non  majoritaire ?

Les partisans du non à l’indépendance écossaise l’emporteraient avec 54% des voix contre 46% pour les indépendantistes, selon un sondage publié samedi et réalisé pour le camp du maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni. L’enquête a été réalisée par l’institut Survation, dont le précédent sondage donnait déjà le camp du « non » en tête mais avec une avance plus réduite (53% contre 47%). Le ton s’est parallèlement durci entre les partisans du « Yes » et ceux du « No » à l’indépendance. L’Ordre d’Orange, fondé en 1795 pour protéger les intérêts de la communauté protestante en Irlande, participait à ce rassemblement. Ses dirigeants expliquent qu’ils se sentent tenus de manifester aux côtés de leurs « frères écossais ». Les manifestants, qui ont défilé aux sons d’orchestres de flûtes et de tambours, estiment que les indépendantistes menacent leur culture et leur histoire. Mais, après 307 ans d’union avec l’Angleterre, la campagne tourne surtout autour de l’avenir de l’économie écossaise en cas de victoire des indépendantistes. Samedi, le vice-président du Parti nationaliste écossais (SNP), Jim Sillars, a annoncé que des entreprises comme les banques ou la compagnie pétrolière BP qui ont exprimé leurs craintes en cas de victoire du « oui » pourraient être exposées à des mesures de rétorsion.   »Avec ce référendum, il est question de pouvoir. Par conséquent, lorsque nous aurons une majorité de ‘Oui’, nous nous en servirons pour réclamer des comptes à BP et aux banques », a-t-il dit dans les médias écossais. Le camp nationaliste accuse le Premier ministre britannique David Cameron d’avoir orchestré dans ces derniers jours avant le scrutin une campagne d’intimidation impliquant le patronat britannique sur le thème des incertitudes économiques et financières d’une Ecosse indépendante. Mais les propos de Sillars vont bien plus loin que les dénonciations portées par le chef du SNP, Alex Salmond. « BP, dans une Ecosse indépendante, devra apprendre la signification du mot nationalisation, partielle ou totale », a-t-il ajouté, avant de préciser sur l’antenne de la BBC qu’il avait bien brandi la menace d’une nationalisation mais pour attirer l’attention des médias sans pour autant qu’un tel projet soit sur la table.

Vote de confiance : Aubry pas pour l’unité mais pour l’indépendance de chacun

Vote de confiance : Aubry pas pour l’unité mais pour l’indépendance de chacun

Un sérieux avertissement pour Valls (qui n’exclut pas un accident lors du vote)  de la part d’Aubry ; « L’unité ne veut rien dire, j’ai été premier secrétaire du PS », a-t-elle rappelé. Et de marteler qu »‘on fait l’unité en parlant du fond, on ne fait pas l’unité en disant ‘unité, unité, unité’. On fait l’unité sur un projet, on fait l’unité sur des valeurs, sur un sens et sur des réponses ». Elle a aussi réaffirmé son souhait de « contribuer à ce que nous nous mettions tous d’accord effectivement sur des propositions qui permettent des résultats en matière de croissance, en matière d’emploi tout en réduisant les déficits ». Dimanche dernier, sur Europe 1, quand on lui demandait  si elle voterait la question de confiance à Manuel Valls, elle avait botté en touche, répondant simplement : « Je ne suis pas député. » Depuis le week end dernier, la maire de Lille et Manuel Valls s’affrontent par médias interposés. Lundi, Martine Aubry avait appelé le chef du gouvernement à ne « pas se crisper », et avait tenté de calmer le jeu. La veille, l’ancienne première secrétaire du PS avait déclaré qu’elle allait faire des propositions pour infléchir la politique économique « dans les semaines qui viennent », afin que « la croissance revienne ». « Il faut faire des réformes, mais nous ne faisons pas d’austérité », lui avait rétorqué dans la foulée Manuel Valls depuis l’Italie. « Martine Aubry, comme chacun le sait parfaitement, a bénéficié d’enseignants en plus, de policiers en plus à Lille. C’est ça l’austérité? C’est quoi un infléchissement?, avait-il insisté. Ce que j’attends des socialistes (…) c’est de faire corps, nos divisions, elles minent. » Il y a quinze jours, Manuel Valls et Martine Aubry s’étaient déjà opposés sur l’encadrement des loyers. Le Premier ministre souhaitait limiter l’encadrement des loyers qu’à la capitale. La maire de Lille avait, elle, demandé que cette mesure emblématique de la loi Alur (la loi Duflot) soit appliquée dans la ville qu’elle administre. Ce que le chef du gouvernement avait fini par accepter.

 

Indépendance de l’Ecosse : la grande trouille de Cameron

Indépendance de l’Ecosse : la grande trouille de Cameron

Personne n’y croyait vraimenet à cette possibilité d’indépendance de l’Ecosse et pourtant les sondages commencent à basculer. D’où la grande trouille de Cameron qui maintenant promet un statut particulier à l’Ecosse alors qu’il s’y était toujours opposé jusque là. A huit jours du référendum, David Cameron prévient aussi les indépendantistes écossais : « Si le Royaume-Uni éclate, il éclate pour toujours ». Le Premier ministre devait  se rendre ce mercredi en Ecosse avec le chef de l’opposition travailliste Ed Miliband, afin d’essayer d’enrayer la montée du Oui à l’approche du vote.  “Nous voulons désespérément que vous restiez”, écrit mercredi le Premier ministre britannique David Cameron dans le Daily Mail. Une tribune dans laquelle il met en garde les électeurs du “oui” à l’indépendance contre un “saut dans l’inconnu”. Depuis la publication d’un sondage plaçant pour la première fois les indépendantistes en tête des intentions de vote, le Premier ministre, dont le parti est impopulaire en Ecosse, a décidé de ne plus faire profil bas dans la campagne. Jusque-là, il avait limité ses interventions sur le terrain écossais, de crainte que sa présence n’encourage le vote pour le oui.  “Si le Royaume-Uni éclate , il éclate pour toujours. Le choix qui vous est offert est donc clair: un saut dans l’inconnu avec le “oui”, ou un avenir meilleur pour l’Ecosse avec le “Non”, plaide-t-il, faisant appel à l’histoire du Royaume-Uni. “Nous ne voulons pas que cette famille se déchire”, ajoute-t-il. Il précise qu’en votant “Non”, les Ecossais resteraient dans l’union, mais avec des compétences renforcées pour le Parlement d’Edimbourg, concernant l’emprunt, l’impôt et les dépenses.

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

Inutile de le cacher, le refus d’Anne Lauvergeon par EADS  proposée comme présidente  est une défaite pour la France. Une défaite qui faiat suit au réaménagement du pacte d’actionnaires au profit de l’Allemagne.  - EADS a coupé mardi encore un peu plus le cordon qui le liait dans le passé aux Etats en proposant de nommer à son conseil d’administration l’ancien PDG de Thales, Denis Ranque, qui deviendra ainsi le premier président indépendant du groupe européen d’aéronautique et d’espace. Le comité de nomination d’EADS va proposer à la prochaine assemblée générale de porter Denis Ranque, 61 à la présidence (non exécutive) du conseil d’administration du groupe à l’issue d’une assemblée générale qui devrait être convoquée fin mars début avril, a-t-on appris de deux sources proches du dossier.  Denis Ranque a appris cette décision alors qu’il bouclait une traversée de l’Atlantique en bateau, près de quatre ans après avoir été poussé à démissionner de la présidence de Thales. « C’est un capitaine d’industrie très respecté avec une grande expérience du secteur et des différentes activités d’un groupe comme EADS », a déclaré l’une de ces sources. Denis Ranque est l’un des 12 candidats au futur conseil d’administration d’EADS. Une fois élu le nouveau conseil désignera son président lors de sa première réunion. Cette nomination peut être considérée comme une victoire pour le président exécutif du groupe, Tom Enders, qui a dû manoeuvrer habilement afin de défendre l’indépendance tout juste conquise d’EADS face aux velléités du gouvernement français de placer Anne Lauvergeon, l’ancienne présidente d’Areva, à la tête du conseil. L’histoire du groupe, créé en 2000, a été jalonné de conflits entre les actionnaires français et allemands. La composition du conseil était en effet un test important pour le groupe, après l’adoption en décembre d’un nouveau pacte d’actionnaires qui doit réduire l’influence des Etats.  

 

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