Archive pour le Tag 'Indemnisation'

Indemnisation chômage : Baisse de la durée à l’automne

Indemnisation chômage : Baisse de la durée à l’automne

 

Le premier ministre a annoncé la couleur pour tenter de faire face aux dérives financières : il va diminuer les dépenses sociales notamment l’indemnisation du chômage. La durée de l’indemnisation pourrait être réduite à un an  au lieu de 18 mois actuellement.
La durée d’indemnisation du chômage qui peut aller aujourd’hui jusqu’à 18 mois. « L’une des pistes est de la réduire de plusieurs mois »,a-t-il dit en fixant un plancher : ne pas aller en« dessous de 12 mois ».

Gabriel Attal a par ailleurs souhaité, pour « désmicardiser » la France, « revoir le système des allégements de cotisations » pour que cela  incite « davantage à augmenter » les bas salaires.

« On a un système qui fait que, en fait, il n’y a plus beaucoup d’intérêts pour quiconque d’augmenter les salariés qui sont au SMIC. L’employeur, ça lui coûte très cher, le salarié au SMIC, il va à la fin gagner moins », a justifié le Premier ministre. « Il faut avoir des allègements de cotisations qui incitent davantage à augmenter les salariés », a-t-il insisté, indiquant avoir confié une mission « à deux économistes qui vont vous faire des propositions au mois de juin sur le sujet ».

Indemnisation réduite du chômage des seniors

Indemnisation réduite du chômage des seniors


Le gouvernement avec des propositions un peu différente des différents ministres intéressés cherche surtout à faire en sorte que le chômage ne constitue pas en fin de carrière une sorte de pré retraite. Comme pour la réforme des retraites, l’objectif est de maintenir un peu plus longtemps les seniors au travail.

Le ministre du travail propose de réduire le temps d’indemnisation pour le chômage des seniors .La durée maximale d’indemnisation des chômeurs par l’assurance chômage est actuellement de 18 mois jusqu’à 52 ans, 22,5 mois pour les 53-54 ans et 27 mois pour les 55 ans et plus. La principale mesure de la réforme des retraites, mise en place en 2023, est le recul de deux ans de l’âge légal du départ à la retraite, à 64 ans.

Pour Olivier Dussopt, « la question n’est pas tant la durée (d’indemnisation) que de faire en sorte que nous n’ayons pas des systèmes » qui incitent à « sortir les seniors du marché de l’emploi ». Il a rappelé que le taux d’emploi des seniors était beaucoup plus bas en France que la moyenne européenne.

Un relèvement de deux ans des bornes d’âge devra « s’accompagner d’un effort de formation », a précisé le ministre du Travail. Il a par ailleurs défendu la rupture conventionnelle, un dispositif qui là encore ne doit pas être utilisé pour faire sortir plus tôt des seniors du marché du travail.

« La rupture conventionnelle est un outil de fluidité, il y en a 500.000 par an », a-t-il fait valoir. « Année après année, la part des ruptures conventionnelles dans les motifs de fin de CDI reste stable, de 11% à 12% », a-t-il argumenté.

Notons qu’au sein du gouvernement certain souhaitent une réforme profonde des ruptures conventionnelles en réduire sérieusement les conditions jugées trop favorables pour les salariés mais aussi pour les patrons.

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt


Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation chômage: Encore une provocation de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore une provocation de Dussopt



Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation ,chômage:, durée ,réduite, jusqu’à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le gouvernement a profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

Indemnisation chômage: durée réduite de 25 à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite de 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend en effet de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique et de la formation des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

Assurance chômage : Indemnisation évolutive selon la conjoncture ( Sénat)

Assurance chômage : Indemnisation évolutive selon la conjoncture ( Sénat)

La nouvelle indemnisation est fondée sur le principe que les chômeurs seront mieux traités en cas de chômage important et moins bien indemnisés en cas de bonne conjoncture économique. L’objectif est d’inciter à la reprise du travail. La philosophie d’incitation à la reprise de travail paraît positive reste cependant l’adapter selon les branches et les territoires. Un exercice particulièrement complexe. Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture. Adopté le 12 octobre en première lecture par l’Assemblée nationale, ce texte prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l’assurance chômage, issues d’une réforme contestée du premier quinquennat Macron et qui arrivent à échéance au 1er novembre. Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l’assurance chômage en fonction du marché de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Le système actuel « reste construit pour répondre à un concept de chômage de masse, sans être suffisamment incitatif au retour à l’emploi », a déclaré le ministre du Travail, Olivier Dussopt, soulignant que « 60% des entreprises éprouvent des difficultés à recruter ».

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Olivier Dussopt s’est en revanche montré défavorable à une autre mesure introduite en commission, qui prévoit qu’un demandeur d’emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l’issue d’un CDD ne puisse pas avoir droit à l’assurance chômage. Des sénateurs LR, dont leur chef de file Bruno Retailleau, ont échoué à durcir cette disposition dans l’hémicycle. Un amendement prévoyant la privation d’indemnisation au premier refus a été rejeté d’extrême justesse.

Un autre volet du projet de loi prévoit de faciliter la validation des acquis de l’expérience (VAE). Les sénateurs souhaitent l’ouvrir encore davantage.
Le Sénat poursuivra en soirée l’examen des articles. Une fois le texte voté par la Haute assemblée en première lecture, députés et sénateurs tenteront de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire
(Avec AFP)

Une indemnisation encore trop faible pour sauver les entreprises

Une indemnisation encore trop faible pour sauver les entreprises

Le soutien aux entreprises comprend deux dimensions d’une part une subvention forfaitaire calculée sur le chiffre d’affaires d’autre part une garantie d’État sur les prêts auprès des banques. C’est ce dernier soutien qui en valeur absolue  est nettement le plus important.

 

Le seul problème est celui de la future fiabilité des entreprises à rembourser ses prêts venant à maturité. Il est probable que nombre d’entreprises condamnées à la faillite ne pourront pas faire face à leurs obligations financières. Le deuxième volet constitue une indemnisation à hauteur de 20 % du Sud affaire, ce qui n’est pas négligeable mais n’est même pas suffisant pour couvrir les charges fixes des commerces qui ont été fermés.

Certes la réouverture des commerces non essentiels vient d’être autorisée mais il paraît difficile que les chiffres  d’affaires perdus puissent être compensés par les ventes de fin d’année d’autant que la demande se révèle relativement molle. En outre ,certaines activités vont encore demeurer interdites.

Le gouvernement avait annoncé mercredi ce nouveau dispositif de soutien aux entreprises fermées, qui comprend une indemnisation à hauteur de 20% de leur chiffre d’affaire par rapport à celui engrangé l’an dernier durant le même mois. Ce soutien, initialement plafonné à 100.000 euros, va donc être doublé.

Conçu en mars pour soutenir les plus petites entreprises et les travailleurs indépendants, le fonds de solidarité prévoit le versement d’une indemnité mensuelle pour compenser une partie de leur perte d’activité liée aux restrictions d’activité.

Depuis le 30 octobre, il compense la perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10.000 euros pour les entreprises fermées de moins de 50 salariés, ou pour celles des secteurs du tourisme et activités connexes (restauration, événementiel, culture) dont le chiffre d’affaires baisse d’au moins 50% par rapport à la même période de 2019.

A partir de décembre, cette aide devient accessible aux entreprises fermées quelle que soit leur taille, et les plus grandes pourront choisir une aide représentant 20% de leur chiffre d’affaires réalisé sur la même période l’an passé, qui sera donc plafonnée à 200.000 euros.

Cette mesure «permettra de couvrir les restaurateurs qui ont deux, trois restaurants, les chaînes de restauration, des hôtels qui ont plusieurs dizaines ou centaines de salariés qui n’étaient pas couverts jusqu’à présent», s’est félicité Bruno Le Maire. «C’est une indemnisation massive, immédiate à partir du début du mois de décembre et qui permet d’accompagner tout le secteur de l’hôtellerie, les cafés, la restauration mais aussi les salles de sports, tous ceux qui sont les premières victimes de cette crise sanitaire et économique», a-t-il encore souligné.

ndemnisation des restaurateurs par AXA

indemnisation des restaurateurs par AXA

Un premier avis du tribunal de commerce de Paris avait donné raison à un restaurateur pour qu’Axa répare les dommages liés à la fermeture pour raisons administratives. Dans un premier temps, Axa  avait  décidé de faire appel. mais après réflexions, l’assureur pense être en capacité de satisfaire la demande de certains restaurateurs. En faite, seulement 10 % de ces restaurateurs seraient couverts par le risque en cause ce qui limite évidemment l’assiette des indemnisations potentielle.

Le changement de position d’Axa serait lié au nombre  finalement relativement réduit de restaurateurs couverts par le risque en cause. Il est probable que nombre de PME ne se sont pas couverts pour ce type de risque et demeurent évidemment les plus fragiles comptes tenus de la faiblesse de leur trésorerie.

Il est précisé que sur les 20.000 restaurateurs assurés par Axa, moins de 10% avaient des contrats similaires à celui de Stéphane Manigold et a reconnu qu’il existait dans ces contrats une “ambiguïté” sur le fait de savoir si la pandémie était couverte ou non.

“Ces contrats-là représentent moins de 10% et je suis très confiant que nous allons trouver une solution”, a-t-il dit.

“Dans un cas d’ambiguïté, il faut trouver une solution, pour trouver une solution, il faut un dialogue rapide (…) il faut trouver une indemnisation d’une partie substantielle, rapide pour aider nos assurés”, a-t-il ajouté.

D’autres assureurs français ont déclaré qu’ils indemniseraient les pertes d’exploitation de certains clients, en fonction de leurs contrats. Generali France, par exemple, a indiqué qu’il effectuerait des paiements à 600 entreprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

“Je pense que cette décision va relancer les débats”, a déclaré une courtière d’assurances, à propos de la décision du tribunal de commerce de Paris.

Axa a également annoncé mardi qu’il allait investir 500 millions d’euros supplémentaires dans le secteur français des PME pour les aider à reconstituer leur capital productif après la crise du coronavirus.

“Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de réanimation et c’est demain la phase de convalescence: ça nécessite de l’investissement. C’est pourquoi le secteur de l’assurance a mobilisé 1,5 milliard (d’euros) (…) dont un grand volet pour le tourisme et la restauration”, a rappelé Thomas Buberl.

“Axa va annoncer aujourd’hui qu’on va investir 500 millions supplémentaires pour les PME et les ETI en France parce que c’est là où le coeur de l’économie française se retrouve”, a-t-il poursuivi.

“L’idée est clairement de renforcer ces entreprises qui sont fragilisées par la crise pour les accompagner (…) C’est un investissement dans les fonds propres des PME et ETI parce qu’il faut maintenant reconstituer le capital productif pour renforcer le coeur de l’économie française.”

Indemnisation chômage partiel restreint après le 1er juin

Indemnisation chômage partiel restreint  après le 1er juin

 

 

Le chômage partiel restera pris en charge « à taux plein » après le 1er juin dans certains secteurs comme l’hôtellerie et la restauration, tandis que les autres entreprises devront contribuer aux salaires dans des « proportions raisonnables », a indiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

 

Indemnisation chômage : Sarkozy se plante

Indemnisation chômage : Sarkozy se plante

Sur le chômage comme sur le reste Sarko proposent des mesures radicales : il faut plafonner les indemnités chômage et mettre en place un système plus dégressif des indemnités. Or Sarko se plante car en moyenne le montant de l’indemnité est d’environ 1000 €, pas vraiment de quoi faire une fortune. En outre en moyenne toujours l’indemnisation dure 10 mois. Par ailleurs plafonner les indemnités entraînerait aussi un plafonnement des cotisations et une détérioration des comptes de l’Unedic. La vraie réforme qui aurait un impact sur la situation financière de l’Unedic consisterait à agir sur les contrats courts qui plombent les comptes de l’assurance-chômage, Nicolas Sarkozy invité jeudi 15 septembre sur France 2 pour la première « L’Emission politique » estime à 2 milliards d’euros le montant épargné en cas de retour à la dégressivité. Et l’ancien chef d’Etat de préciser « ce sera moins 20% au bout de 12 mois d’indemnisation et encore moins 20% après 18 mois. Si on ne fait rien la dette de l’assurance chômage atteindra 35 milliards d’euros l’année prochaine, soit une année de cotisation ». Un chiffrage de coin de table de bistrot. Selon les dernières données fournies par l’Unedic. En décembre 2015, 2,8 millions d’allocataires sont indemnisés par l’Assurance chômage, soit… 43% des demandeurs d’emploi. Quant au montant moyen de l’allocation perçue, il atteint 1.058 euros net par mois à la fin 2015. Dans le détail, 95% perçoivent moins de 1.970 euros net et 50% moins de 970 euros net. Quant à la fameuse allocation maximale de 6.750 euros net par mois, elle est perçue par… environ 500 allocataires, soit… 0,02% des bénéficiaires et représente 0,27% des dépenses d’allocation. Par ailleurs, selon l’Unedic, la durée moyenne d’indemnisation n’était que de 10 mois en 2015… Et 70% des allocataires sortant d’indemnisation ont été indemnisés moins d’un an. En outre, seuls 35% des allocataires sont arrivés à la fin de leur droit. Dès lors, on peut s’interroger sur l’utilité de la dégressivité des allocations. Il serait nettement plus utile de se pencher sur la question des contrats courts qui pèse terriblement sur les finances de l’assurance chômage. 39% des allocataires de l’assurance chômage le sont à la suite de la fin d’un CDD.

Macron menace l’indemnisation du chômage

Macron menace l’indemnisation du chômage

 

Cette fois c’est clairement une menace du gouvernement sur la gestion de l’assurance chômage. Macron, le ministre de l’économie, estime qu’il faut réformer ou alors que l’Etat reprendra la main. En clair qu’il dessaisira patronat et syndicats de leur gestion de l’UNEDIC. Une gestion certes pas très rigoureuse mais qui risque de ne pas l’être davantage si l’Etat en devient responsable.  Le ministre de l’Economie juge nécessaire de la réformer et estime même que l’Etat pourrait « reprendre la main » si les blocages « sont trop lourds », annonce-t-il dans un entretien au Journal du dimanche du 12 octobre. Après avoir déclenché un tollé en prônant une réforme des règles d’indemnisation des chômeurs, le Premier ministre, Manuel Valls, s’était pourtant efforcé mercredi de ramener le calme dans les esprits en renvoyant la question à des négociations entre les partenaires sociaux en 2016. Quant au président François Hollande, il a paru prendre ses distances avec ce débat en estimant à Milan, en marge du sommet européen sur l’emploi, qu’il y avait déjà assez de sujets de réforme sur la table pour occuper le gouvernement. Mais son ancien conseiller économique remet les pieds dans le plat et part au front. Pour Emmanuel Macron, « il ne doit pas y avoir de tabou, ni de posture. L’assurance chômage est en déficit de quatre milliards d’euros ; quel responsable politique peut s’en satisfaire ? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là ». Il prévient : « comme l’Etat garantit financièrement le régime, il peut aussi reprendre la main si les blocages sont trop lourds. Le sujet reviendra en temps voulu ». Et ça pourrait venir rapidement. Etat et partenaires sociaux échangeront lors de les négociations tripartites sur une nouvelle convention définissant les objectifs de Pôle emploi qui doivent commencer fin octobre-début novembre. Une autre question, évoquée en septembre par le ministre du Travail, François Rebsamen, mais rapidement mise en sourdine, pourrait ressurgir à ce moment-là : le renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. Ce débat sera alimenté par la publication mercredi d’une étude réalisée par Pôle Emploi dans quatre régions sur ce sujet tout aussi sensible que les modalités d’indemnisation. Promettant, par ailleurs, un « New Deal », le ministre estime que « faire changer les choses, c’est toujours prendre un risque. C’est comme rentrer dans la vallée de la Mort : jusqu’au dernier moment, on ne sait pas quand on va en sortir ; mais la pire des erreurs est de faire marche arrière. Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne en France et en Europe ».

Indemnisation Chômage intermittents du spectacle : des abus ?

Indemnisation Chômage intermittents du spectacle : des abus ?

 

300 millions d’euros, c’est l’économie qui serait réalisée si les intermittents étaient soumis aux mêmes règles d’indemnisation que les autres salariés. Aujourd’hui, un intermittent – c’est à dire en principe un artiste ou un technicien, dans le spectacle ou l’audiovisuel – qui travaille quatre mois peut être indemnisé pendant le double, c’est à dire huit mois. Un salarié « lambda » qui travaille quatre mois sera, lui, indemnisé uniquement pendant quatre mois. C’est ce qui ressort de plusieurs rapports de la Cour des comptes et c’est donc aussi ce que dit le Medef. Jean-François Pilliard, négociateur de l’organisation patronale, confirme sur France Info qu’il entend bien relancer le débat : « Est-il légitime qu’une catégorie de salariés bénéficie de différences très importantes avec le droit commun ? Admettre de telles disparités nous paraît très discutable« . D’où la proposition du Medef de faire payer la différence de coût par l’Etat, ou tout simplement de supprimer ces règles spécifiques pour les intermittents. Il s’agit des patrons du secteur culturel, qui ne sont pas représentés par le Medef, et qui l’accusent de faire preuve d’une « ignorance crasse« , mais également de Laurence Parisot, ex-patronne des patrons, qui a pris soin cette semaine de dégommer l’idée de ses successeurs : « L’artiste n’est pas quelqu’un qui travaille comme les autres. On ne peut pas quantifier son travail comme celui des autres métiers. Il faut intégrer cette spécificité, c’est l’intérêt de notre économie. Bien souvent quand vous êtes un dirigeant chinois, si vous avez envie de discuter d’un prochain Airbus à acheter, c’est aussi parce que vous avez été admiratif de la culture française». Chacun s’accorde à dire qu’il y a des abus, même s’ils sont difficiles à quantifier. D’après la Cour des comptes qui parle de « dérive massive » en 2007, 15% des intermittents étaient en fait salariés de façon permanente ou quasi permanente par un même employeur. Et puis les professionnels du secteur ne sont pas contre une réforme. L’économiste Mathieu Grégoire a travaillé sur les propositions des entrepreneurs du spectacle vivant, propositions en partie soutenues par les syndicats : « C’est l’idée d’un cumul fixé à 3.000 euros. Au-dessus de 3.000 euros, on a le droit de toucher des salaires, mais pas des indemnités supplémentaires. Et on reviendrait aussi à un système à date anniversaire. Tous les ans, à la même date, les intermittents devraient revoir leurs droits. Ce système aboutirait à environ 100 millions d’euros d’économies« . Alors y aura-t-il vraiment négociations sur ce sujet ultra-sensible ? En 2003, la fronde des intermittents avait abouti à l’annulation de festivals, dont celui d’Avignon. La question est d’ors et déjà aussi très politique, avec Aurélie Filippetti qui a accusé le Medef de vouloir « tuer la culture« . Certains syndicats se demandent si le Medef n’est d’ailleurs pas là dans une position uniquement tactique, dans une négociation sur l’ensemble des règles d’indemnisation de l’assurance chômage, avec aussi en toile de fond de possibles interférences avec les pourparlers sur le pacte de responsabilité Réponse à toutes ces questions fin mars, date à laquelle les discussions sont censées être bouclées. D’ici là les happenings militants des intermittents du spectacle devraient continuer d’occuper le devant de la scène médiatique.

 

Indemnisation chômage: régime trop généreux ?

Indemnisation chômage: régime trop généreux ?

Le  déficit de l’Unedic atteindra 5,6 milliards fin 2014, un record sur un an -, mais de juguler une hémorragie sans fin, avec un déficit cumulé de plus de 24 milliards à cette date. Soit l’équivalent du budget annuel du ministère de la Recherche! Et pour cause: les partenaires sociaux, qui négocient tous les trois ans les conditions d’indemnisation des chômeurs, ne sont pas d’accord sur les remèdes à apporter. Les syndicats ne veulent pas révolutionner les règles en vigueur, et notamment le principe du «un jour cotisé, un jour indemnisé» établi en 2009 ou l’ouverture dès 4 mois de cotisation du droit à être indemnisé. Tous, sans exception, considèrent que le retour de la croissance suffira à ramener à terme les comptes dans le vert. «Les finances de l’Unedic sont très réactives au moindre retournement de conjoncture», confirme un responsable du régime. Or une inversion de tendance n’est pas à ­attendre avant 2017 au mieux… Le gouvernement – qui transpose dans la loi l’accord auquel parviennent les partenaires sociaux – n’entend pas cautionner une réforme drastique de l’indemnisation, alors que le nombre de chômeurs explose (+ 300 000 en un an). Trop dangereux politiquement, surtout pour un exécutif socialiste déjà critiqué par son aile gauche. À l’issue, mardi soir, de la réunion de préparation avec les partenaires sociaux de la conférence sociale de fin juin, Jean-Marc Ayrault a d’ailleurs affirmé que l’un des enjeux de la négociation serait de «savoir répondre collectivement à des situations telles que les fins de droit». Soit ces 750.000 chômeurs qui se retrouvent chaque année privés d’indemnisation et qui basculent dans les minima sociaux. Bref, le contraire d’une réforme drastique qui vise à rééquilibrer des comptes durablement dans le rouge. Le patronat n’est pas du tout sur la même longueur d’onde. Jugeant le système trop généreux (jusqu’à 6200 euros de revenu mensuel et 36 mois d’allocation), les employeurs veulent au contraire revisiter en profondeur les conditions d’indemnisation, notamment en rétablissant une dégressivité des allocations pour inciter les chômeurs à reprendre plus rapidement un emploi. Tous les candidats à la présidence du Medef - qui copréside, en alternance avec la CFDT, l’Unedic - plaident en ce sens. Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’Unedic pendant deux ans au nom du Medef, et Pierre Gattaz, les deux favoris, veulent ainsi limiter à 2000 euros le montant des allocations mensuelles et à un an la période totale d’indemnisation. Un casus belli pour les syndicats… Leur objectif est aussi de corriger deux annexes structurellement dans le rouge: celle des intermittents et techniciens du spectacle (1 milliard de déficit chaque année) et celle, moins connue, des transfrontaliers (1,5 milliard). Là encore, des chiffons rouges pour les syndicats de salariés (à l’exception de la CFDT), mais aussi pour le gouvernement, qui a plusieurs fois affirmé son attachement à ces coûteuses annexes

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