Archive pour le Tag 'inconnu'

Trafic de drogues dures: un niveau jusque-là inconnu

Trafic  de drogues dures: un niveau jusque-là inconnu

à Paris bien sûr, dans les grandes villes mais même dans une commune moyenne d’environ 160 000 habitants comme à Cambrai, le trafic de drogue dure atteint un niveau jusque-là inconnu. Et l’État se montre complètement impuissant. Rémy Schwartz par exemple, procureur de la République de Cambrai,  a constaté une forte augmentation des trafics un peu partout dans l’arrondissement. « Je constate ce phénomène, c’est une évolution qui a commencé il y a plusieurs années. Cette projection des grandes agglomérations vers d’autres territoires a commencé il y a plus de 5 ans. On est aujourd’hui face à un problème nouveau, qu’on n’avait pas il y a quelques années ».

Selon lui, le trafic s’est « ubérisé ». Il s’explique. « Avant, on avait une structure traditionnelle de consommateurs qui s’approvisionnaient auprès de détaillants, qui eux-mêmes s’approvisionnaient auprès de grossistes en allant se fournir à Lille ou en Belgique. Depuis quelques années, c’est l’inverse qui se produit ».

Ces trafiquants viennent de la métropole lilloise, de l’agglomération de Creil dans l’Oise mais également d’Île-de-France. Ils parcourent parfois plusieurs centaines de kilomètres avec un objectif : décrocher de nouvelles parts de marché.

Retraites: L. Pietraszewski : un total inconnu sur un dossier casse-gueule

L. Pietraszewski : un total inconnu sur un dossier casse-gueule

 

Il faut croire que la république en marche qui dispose pourtant d’une énorme majorité à l’Assemblée nationale ne peut compter que sur des seconds couteaux pour occuper des postes aussi  stratégiques que celui des retraites. Ce poste après la démission de la loi a donc été confié à un novice en politique qui s’est découvert comme tous les autres élus  de la république en marche une subite vocation de responsable national pour diriger la France ( avec en plus quelques vieux crocodiles de la politique en provenance du PS ou des Républicains). On objectera que l’intéressé avait des fonctions dans le privé comme chargé de ressources humaines dans un groupe de distribution. Un parcours quand même un peu léger égard à la complexité du dossier et à ses enjeux  socio-économiques. L’objectif pour le gouvernement était de trouver un profil type Jean-Paul Delevoye-  mais honnête-  disposant à la fois d’une solide expérience politique et d’une bonne connaissance d’un dossier particulièrement difficile. Pour tout dire, le gouvernement envoie le néophyte au casse- pipe. Ce n’est évidemment pas avec une expérience politique de deux ans qu’on peut prétendre disposer à la fois de compétences techniques et politiques suffisantes pour gérer un dossier aussi explosif. Le problème c’est que ce manque de compétences  de l’intéressé pourrait rapidement conduire à son explosion en vol. Un futur nouveau bouc émissaire pour masquer les insuffisances du gouvernement. Il est clair que sur un tel sujet le gouvernement devait choisir un poids-lourd de la majorité. D’une part ils sont peu nombreux, d’autre part le dossier est tellement suicidaire que peu de volontaires ont dû se manifester. alt= »Laurent Pietraszewski sera nommé ce matin «secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la santé et des solidarités, en charge de la réforme des retraites». » srcset= »https://i.f1g.fr/media/cms/414x233_crop/2019/12/18/66eee110eaf4a024e37bb4788d184cf1b483c22f3fff7010fe705ea4f413184f.jpeg 414w, https://i.f1g.fr/media/cms/584x329_crop/2019/12/18/66eee110eaf4a024e37bb4788d184cf1b483c22f3fff7010fe705ea4f413184f.jpeg 584w, https://i.f1g.fr/media/cms/616x347_crop/2019/12/18/66eee110eaf4a024e37bb4788d184cf1b483c22f3fff7010fe705ea4f413184f.jpeg 616w, https://i.f1g.fr/media/cms/767x431_crop/2019/12/18/66eee110eaf4a024e37bb4788d184cf1b483c22f3fff7010fe705ea4f413184f.jpeg 767w » sizes= »(min-width: 64em) 616px, (min-width: 48em) and (max-width: 63.9375em) 584px, 100vw » class= »css-1s74sae ewz1ycu0″ v:shapes= »_x0000_i1025″>D’une certaine façon, c’est le drame de la république en marche qui pour l’essentiel a choisi ses responsables au hasard sur Internet, des responsables pour la plupart sans aucune expérience, ni légitimité politique. De toute manière une chèvre aurait été élue après le succès de Macon dans n’importe quelle circonscription. La faiblesse des représentants macronistes  se vérifie tous les jours dans les institutions et dans les médias. Le parti enMarche  a été incapable de faire émerger le moindre responsable d’une certaine épaisseur et d’une certaine personnalité. La plupart sont des perroquets qui répètent assez bêtement les éléments de langage de la communication gouvernementale . Exemples: retraite universelle, un euro égale un euro, retraite à points avec en plus des erreurs monumentales sur la réalité actuelle. C’est ainsi qu’on a découvert par exemple brusquement qu’il conviendrait d’augmenter les enseignants pour éviter une chute drastique des pensions, une augmentation des rémunérations d’un coût de 10 milliards par an ! Bien entendu, il faudra ajouter d’autres exceptions qui ne manqueront pas de compléter la liste, celle de la police par exemple.

Inconnu du grand public, Laurent Pietraszewski est un macroniste de la première heure. Élu député du Nord en 2017, il est présenté par l’Elysée comme un «spécialiste reconnu» des relations sociales et des ressources humaines, «fin connaisseur des questions sociales et du système des retraites». Laurent Pietraszewski s’est notamment fait remarquer par le chef de l’Etat lorsqu’il a endossé le rôle de rapporteur des ordonnances travail. «Il était d’ailleurs pressenti pour être rapporteur de la loi sur les retraites», assure un proche du président de la République. «C’est un parlementaire expérimenté et légitime pour occuper cette fonction exigeante et technique», assure-t-on à l’Elysée. C’est bien le moins. Laurent Pietraszewski est prévenu, le plus difficile est à venir. «Le poste n’est pas un cadeau», reconnait un conseiller d’Emmanuel Macron. «C’est super casse-gueule ! Il n’y a que des coups à prendre. En gros, c’est comme récupérer les commandes d’un chalutier en pleine tempête…», ajoute-t-on de même source.

Benalla : un inconnu pour la plupart des responsables de l’Etat !

Benalla : un inconnu pour la plupart des responsables de l’Etat !

Les audiences publiques des commissions parlementaires ont au moins un mérite,  elles permettent de mesurer à quel point les plus hauts responsables de l’État sont faux-culs. Ce n’est pas une découverte mais une belle confirmation. Dans l’affaire Ben Bella par exemple,  la ligne de défense de ces plus hauts responsables, en tout cas de la plupart, consiste à affirmer qu’il ne connaissait pas Benalla. Ce qu’a indiqué le ministre de l’intérieur qui ne connaissait même pas son nom. Ce qui également a été affirmé par des hauts responsables de la police. Castaner,  membre du gouvernement et responsable du parti en marche, a, lui, indiqué que Benalla était un simple bagagiste ! Le responsable de protection de macro, à l’Élysée interrogé hier a balayé toute responsabilité de Benalla en matière de sécurité. Ce dernier a-t-il dit n’occupait  aucune fonction en matière de sécurité du président, il n’était pas responsable de la future réorganisation en cours en matière de protection du chef de l’État. Des déclarations évidemment complètement contredites par la présence permanente de Benalla auprès de Macron y compris pendant ses voyages privés. Celui qui paraît-il n’était pas chargée de la sécurité apparaît en permanence aux coté de Macron comme en témoigne les innombrables vidéos passées à la télé en fait pour un peu,  on affirmerait que Benalla n’appartient même pas à l’Élysée et qu’il était là par hasard.  Dans l’affaire il y a aussi des règlements de compte de beaucoup de hauts responsables bien entendu ces mensonges  ne déresponsabilise pas Benalla à la quand il joue aux cow-boys lors d’une manifestation dans laquelle il n’a rien à faire ils démontrent la vraie nature de la plupart des responsables de l’Etat.

2017 :un candidat inconnu propose d’imposer à tous les Français le même remboursement de la dette

2017 :un candidat inconnu propose d’imposer à tous les Français le même  remboursement de la dette

 

Dans le cadre des élections de 2017 les intentions de candidature se multiplient. On en compte maintenant entre 40 et 50. Il y a sans doute parfois des idées  à prendre même chez certains  candidats complètement inconnus comme chez Olivier Régis,  conseiller municipal de Bezons (Val-d’Oise).  Par contre sa proposition de faire rembourser par tous les Français la dette publique ne manque pas d’interroger. L’intéressé propose tout simplement que chaque Français rembourse la dette publique à partir d’un prêt de banque qui serait rendu obligatoire. Une proposition pour le moins surprenante. Certes on objectera que cette dette devra être amortie d’une manière ou d’une autre mais certainement pas de façon aussi brutale et caricaturale. En effet cette dette qui représente plus de 2000 milliards soit environ presque 100 % du PIB représente de l’ordre de 33 000 € par Français. Chaque Français serait donc contraint d’emprunter 33 000 € et de les rembourser. Soit à partir de la vie de travail et de retraite de l’ordre  deux 500 € par mois (l’âge moyen d’entrée au travail est de 25 ans). Comme la durée moyenne de vie est d’environ 80 ans, chaque français rembourserait 500 € Pourtant  Diplômé d’économie l’intéressé oublie sans doute que le salaire moyen est de 2200 euros et le salaire moyen autour de 1800 euros. Bref qu’il faudrait retirer 500 euros pendant toute la vie de travail et de retraites.  On se demande aussi pourquoi il faudrait l’intermédiation des banques pour un remboursement qui prendrait en fait la forme d’un impôt. et qui n’a nul besoin de l’intervention des banques.  

L’homo economicus : cet inconnu de la politique

L’homo  economicus : cet inconnu de la politique

 

Une découverte assez récente a démontré que l’homme moderne (homos sapiens) détenait environ 2 % des gènes de l’homme de Neandertal. La preuve du croisement des deux populations en concurrence pendant un temps et on sait que finalement l’homo sapiens a triomphé. Peu de traces par contre de l’homo economicus dans l’espèce que constitue l’élite politique française. La sociologie de cet élite confirme le désintérêt voire  le mépris à l’égard de la chose économique. Rares sont les élus notamment nationaux qui ont une connaissance concrète de la production. La grande majorité se compose de fonctionnaires ou assimilés et d’oligarques nourris dés le plus jeunes âges au lait de la politique. Quelques uns,  issus de profession libérale dont beaucoup d’avocats, complètent cette sociologie. Pour preuve encore dans la perspective des élections présidentielles de 2017, on peut encore observer cette quasi absence de l’Homo Economicus. Les principaux candidats déclarés potentiels sont issus de la fonction publique (Hollande, Juppé, Fillon, Bayrou, Lemaire, Dupont Aignan), sont d’anciens avocats (Sarkozy, Copé, Le Pen) ou des oligarques entrés en politique comme on entre en religion dès le plus jeune âge pour faire carrière (Valls, Mélenchon, Morano, Rama Yade). Peu ou pas de chef d’entreprise, de travailleur du secteur productif, d’agriculteur, d’employé du privé, de commerçant. Il en est de même pour les experts qui conseillent les responsables politiques. Pas étonnant dans ces conditions que la France à travers ses élus se caractérise par un sous culture  économique soulignée par Jean Tirole, prix Nobel d’économie. . Un handicap culturel qui se diffuse  aussi sein de la population. D’où cette conception marquée du sceau de l’étatisme pour la quasi-totalité des formations politiques extrêmes comprises. La France politique manifeste une vision nombrilique  du monde et veut ignorer les transformations structurelles profondes qui affectent la nature des échanges, les modes de production et les interactions internationales. Et pourtant la France est encore un grand pays exportateur même si la balance des échanges demeure déséquilibrée (exportation notamment de matériel de transport, de BTP ou encore de produits agricoles). Tous les partis politiques sont enfermés dans une vision étatique de la régulation de l’intérêt général. Au plan national comme au plan local. Pour preuve, au plan local la plupart pouvoirs économique sont encore détenus par le préfet et le champ de compétence des collectivités locales est anecdotique. Ne parlons pas du niveau national où toutes les questions économiques, sociales, environnementales et sociétales sont appréhendées de manière centraliste et forcément bureaucratique dans des ministères qui s’ignorent. Un seul exemple la fameuse loi de modernisation dite Macron 1 ;  une véritable auberge espagnole, sans vision, sans colonne vertébrale sorte de vide grenier alimenté par quelques propositions très accessoires de chaque ministère. Macron n’est cependant pas le seul responsable de l’inconsistance de sa loi puisqu’il n’a fait que reprendre la succession déjà bien avancée de l’inénarrable Montebourg. Lequel pense sans doute que s’afficher en T-shirt ou en slip tricolore  suffit à moderniser l’appareil de production et à redonner la compétitivité nécessaire à l’économie. On ne peut en vouloir cependant à Montebourg eu égard à sa formation et à son vécu, c’est aussi un ancien avocat !  La typologie de la classe politique française  constitue évidemment un handicap culturel pour la compréhension de la crise et des enjeux majeurs de la période.  Une des caractéristiques de la crise est de présenter un caractère systémique aux interactions complexes et multiples dans les champs économiques, sociaux, environnementaux, technologiques et sociétaux et cela à l’échelle internationale. L’étude trop fragmentée des phénomènes conduit à l’incohérence et inversement l’approche trop centraliste amène à une schématisation abstraite et bureaucratique. D’où l’impérative nécessité d’une sociologie politique plus représentative de la population réelle.  Malheureusement le champ politique (élus et experts)  est depuis longtemps confisqué par une  élite qui a professionnalisé la fonction élective (et les superstructures qui l’entourent) pour y faire carrière. Un champ politique  qui a perdu depuis longtemps le sens des réalités concrètes notamment économiques et sociales.

 

Un prix Nobel d’économie inconnu des médias

Un prix Nobel d’économie inconnu des médias

En France il y a deux types économistes, ceux qui travaillent dans leur laboratoires et produisent  des recherches, de l’autre ceux qui passent leur temps dans les médias et qui ont tout juste le temps de mettre leur nom sur les thèses de leurs étudiants. Jean Tirole, lui est un véritable économiste, très connu aux Etats-Unis notamment mais inconnu en France. Il   s’est vu décerner lundi le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur la régulation de secteurs économiques dominés par quelques grands acteurs, comme l’électricité ou les télécommunications, un des nombreux sujets d’étude de ce chercheur parmi les plus brillants de sa génération. Président de l’Ecole d’économie de Toulouse, il est le premier Français couronné dans cette discipline depuis Maurice Allais (1988), lui-même devancé par le franco-américain Gérard Debreu (1983). Jean Tirole, 61 ans, est de plus le deuxième lauréat français d’un prix Nobel cette année, après Patrick Modiano, sacré jeudi en littérature. L’Académie royale de Suède a dit avoir voulu honorer « un des économistes les plus influents de notre temps » qui a « éclairci les moyens de comprendre les secteurs économiques dominés par quelques grands groupes pour les réguler ». « Je suis vraiment très ému », a dit à Toulouse Jean Tirole, dont le nom figurait depuis des années parmi les favoris pour ce prix longtemps considéré comme une chasse gardée des Américains. Pour Staffan Normark, secrétaire permanent de l’Académie royale suédoise des Sciences, le thème honoré par les jurés suédois cette année tient à « comment dompter les grands groupes puissants » dans des secteurs auparavant dominés par des monopoles publics. Selon l’Académie, les travaux de Jean Tirole ont montré que la régulation des marchés devait être soigneusement adaptée à l’environnement de chaque secteur plutôt que de reposer sur des mesures générales comme les limitations de prix, qui peuvent faire plus de mal que de bien. Jean Tirole a travaillé aussi sur des sujets comme les bulles de crédit, estimant que la crise financière de 2008-2009 était avant tout le résultat d’une régulation insuffisante. « C’est la figure dominante en matière d’organisation industrielle. La question n’était pas de savoir s’il allait avoir le prix Nobel mais quand », a déclaré Paul Klemperer, professeur d’économie à Oxford, « il nous a donné les moyens de penser la régulation des entreprises ». Polytechnicien de formation et diplômé de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, Jean Tirole était un mathématicien au départ avant de se tourner vers l’économie. « On pouvait faire d’une part des modèles très abstraits en utilisant les maths mais on pouvait dans le même temps être dans les sciences humaines et sociales », a-t-il expliqué. Sa grande innovation a été d’introduire la théorie des jeux et la théorie de l’information dans l’économie industrielle mais aussi l’économie internationale. Ses travaux ont porté sur des sujets étroitement liés à l’actualité comme les aides publiques, la réglementation de la concurrence, les crises financières. Il s’est penché aussi sur le réchauffement climatique, la problématique étant, selon lui, de « trouver les bons instruments pour inciter » particuliers, entreprises et administrations à combattre les émissions de gaz à effets de serre.

 




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