Archive pour le Tag 'incompréhensible'

Ukraine : une position de la France incompréhensible

Ukraine : une position de la France incompréhensible

 

La politiste ukrainienne souligne, dans une tribune au « Monde », l’incompréhension que suscitent les orientations suivies par la France depuis le début de la guerre dans son pays. Elle liste quatre propositions pour permettre à Kiev de se rapprocher de Paris.

 

La guerre contre l’Ukraine déclenchée par la Russie le 24 février a pris les milieux politiques français par surprise. La France ne croyait pas que le Kremlin allait lancer un tel conflit. Vu de France, Moscou cherchait par ses menaces à obtenir la tenue de pourparlers sur les questions stratégiques. L’attitude des dirigeants français avant la guerre et les points de vue des experts sur le conflit s’expliquent dans une large mesure par la méconnaissance profonde, en France, de l’Ukraine. Peu d’experts français en relations internationales et de spécialistes du pays maîtrisent l’ukrainien.

Pour leur part, les militaires ukrainiens s’interrogeaient, à la veille de l’offensive, sur les raisons pour lesquelles la France n’apportait pas d’aide militaire à leur pays, alors qu’au même moment, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Pologne lui en fournissaient déjà une. Depuis le début du conflit, la position de la France a dérouté les Ukrainiens.

Le 24 février, Paris a condamné l’agression russe contre l’Ukraine. Dans sa déclaration, le président Emmanuel Macron a souligné la responsabilité du président russe Vladimir Poutine dans le déclenchement de cette invasion, affirmé qu’il se tenait aux côtés de l’Ukraine et salué le courage du peuple ukrainien. Cependant, les entretiens téléphoniques réguliers entre M. Macron et M. Poutine traduisent sa volonté de maintenir un espace de coopération avec la Russie, ce qui est contraire à l’objectif atlantiste d’isoler le Kremlin. De plus, le dialogue entretenu par Emmanuel Macron n’a pas permis d’obtenir le moindre résultat positif.

Dans un entretien accordé à la presse le 3 juin, le chef de l’Etat a souligné qu’il ne fallait « pas humilier la Russie pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques ». En Ukraine, ces paroles ont choqué non seulement le gouvernement mais également la société, qui découvre chaque jour de nouvelles exactions commises par les soldats russes ; certains détails des viols commis sur des enfants sous les yeux de leurs mères glacent le sang. Les Ukrainiens qui subissent des bombardements ne peuvent comprendre ces déclarations et perdent même toute confiance en la personne du président français, qui aspire à jouer un rôle de médiateur.

A la même occasion, Emmanuel Macron a affirmé : « Nous voulons accroître le soutien financier et militaire à l’Ukraine. » L’aide militaire, c’est précisément ce dont les Ukrainiens vont avoir besoin en priorité. Des canons français Caesar sont déjà entrés en action sur le front, de même que des missiles antichars Milan (les Ukrainiens espèrent que cette aide militaire française très importante pourra être accrue).

 

Confinement : un attentisme incompréhensible (Philippe Juvin)

Confinement : un attentisme incompréhensible (Philippe Juvin)

Philippe Juvin de l’hôpital européen Georges Pompidou de la capitale ne comprend pas l’attentisme du gouvernement, ajoutant que la situation dans les hôpitaux de la région parisienne était très tendue.

«Alors que nous nous rapprochons d’un pic épidémique, chaque jour passé sans prendre de décision a un prix élevé», a-t-il déclaré.

La mairie de la capitale a pour sa part insisté sur une proposition visant à imposer un verrouillage strict de trois semaines, puis à envisager de rouvrir des commerces, notamment des bars, des restaurants et des lieux culturels fermés depuis octobre.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré qu’il étudierait la proposition de Paris, bien qu’il ait exprimé des doutes quant à son efficacité.

Juvin a cité une étude montrant que 13000 vies auraient été sauvées si le verrouillage de la France de mars à mai l’année dernière avait eu lieu une semaine plus tôt. L’étude a également montré que si le verrouillage avait été retardé d’une semaine, le décès annoncé aurait augmenté de 53 000 personnes.

Les autorités sanitaires françaises ont signalé jeudi 25 403 nouveaux cas, contre 22 501 il y a une semaine, confirmant la récente tendance à la hausse de la maladie, principalement due à de nouvelles variantes.

La moyenne mobile sur sept jours des nouveaux cas quotidiens s’établit à 21 452, la plus élevée depuis plus de trois mois. Avec 3,687 millions de cas déclarés au total, la France a le six plus élevé au monde et son bilan de 85 582 décès est le septième le plus élevé.

Contrairement à certains de ses voisins, la France a résisté à un nouveau verrouillage national pour contrôler la propagation de variantes de coronavirus plus contagieuses, en espérant qu’un couvre-feu nocturne en vigueur depuis le 15 décembre puisse contenir la pandémie.

«Nous n’éviterons pas un nouveau verrouillage. Et plus nous attendons pour prendre une telle décision, plus elle durera longtemps », a déclaré Juvin.

Le Premier ministre Jean Castex a déclaré jeudi que le gouvernement souhaitait retarder le plus longtemps possible une éventuelle décision de verrouillage pour donner à sa campagne de vaccination le temps d’avoir un impact.

«La stratégie sanitaire est incompréhensible» (Philippe Douste-Blazy)

 «La stratégie sanitaire est incompréhensible» (Philippe Douste-Blazy)

 

À juste titre l’ancien ministre trouve particulièrement incompréhensible la stratégie de déconfinement par exemple concernant la réouverture programmée des écoles qui risquent d’être une source de transmission du virus dans les familles. Philippe Douste-Blazy prône évidemment le port de masques aussi le développement de tests massifs en privilégiant les tests par famille. Notons aussi que Philippe Douste-Blazy avait soutenu le traitement du Professeur de Marseille avec la chloroquine.( interview)

. Qu’avez-vous retenu des annonces présidentielles?

Philippe DOUSTE-BLAZY. - Si j’ai apprécié le ton du président, humble et grave, je dois reconnaître ne pas comprendre la stratégie sanitaire. Je suis déçu: il ne peut y avoir de stratégie sanitaire sans stratégie de santé publique forte et affirmée. Si j’applaudis les prouesses des hôpitaux et des soignants qui ont montré que notre système de santé résiste avec brio, nous faisons fausse route en matière d’épidémiologie d’intervention. Une fois de plus, nous sommes excellents dans la médecine curative et individuelle mais faibles dans la médecine préventive et communautaire.

Profitons de ce confinement pour dépister les personnes y compris non symptomatiques

Pourquoi défendez-vous le dépistage massif par foyer plutôt que le dépistage par individus à symptômes, annoncé par le chef de l’État?

Parce que nous ne pouvons plus attendre. L’épidémie continue. Plus de 2000 cas par jour! Si le confinement ne sert qu’à diminuer le nombre de lits hospitaliers occupés, c’est très utile mais cela ne suffit pas.

Retraites: une réforme incompréhensible (Philippe Askenazy, professeur d’économie)

Retraites: une réforme incompréhensible (Philippe Askenazy, professeur d’économie)

Dans une tribune au monde Philippe Askenazy, professeur d’économie à l’ENS-Ecole d’économie de Paris l’ENS, dénonce les incohérences de la réforme. ( extraits)

«  Peu spectaculaire sur la forme, la très longue intervention du premier ministre, mercredi 11 décembre, l’était sur le fond. Pour la première fois, dans une démocratie libérale, un paramètre essentiel d’une politique qui touche tous les citoyens – ici la génération concernée par le système par points – a été déterminé en référence à… l’âge du capitaine. Certains y verront une dérive supplémentaire de la VRépublique centrée sur la personnalité du président, ou l’attribueront à l’égocentrisme d’un homme de pouvoir.

La défaite des « experts » est également lourde. Tout système de retraite présente des failles et des avantages. Ceux qui prônaient des ajustements nécessaires du système actuel ont été ignorés. Ceux qui défendaient un système par points plaidaient naturellement pour l’application de ce « meilleur système » le plus tôt possible. Ils n’ont pas été écoutés non plus. Pire encore, l’introduction d’un âge pivot tue le principe même d’une valeur unique du point. Avec cette mesure, rigoureuse pour ceux qui sont usés par le travail, l’humiliation est terrible également pour la CFDT, qui en avait fait sa ligne rouge.

La suite de la page d’histoire que nous vivons n’est, elle, pas encore écrite.

Le mouvement social est né de la capacité d’une large majorité des Français de calculer grosso modo leur retraite malgré l’antienne sur l’illisibilité du système actuel, et de la comparer aux propositions Delevoye. L’intervention du premier ministre et, plus encore, le dossier de presse qui l’a accompagnée ont enfin donné quelques précisions sur la réforme. Mais de multiples paramètres restent en suspens, entretenant les inquiétudes.

Les enseignants voient le maintien de leur pension tributaire d’une évolution de leur mode de rémunération renvoyée à des discussions ultérieures. Le sort des agents RATP et SNCF est lié à des négociations d’entreprise, en apparente violation du principe d’universalité pourtant énoncé par Edouard Philippe.

Le dossier de presse indique cependant que la formule utilisée – « à moins de dix-sept ans de la retraite » – signifie que la réforme ne débutera qu’à partir de la génération 1980, voire 1985 pour les bénéficiaires des régimes spéciaux et certaines catégories de fonctionnaires dites « actives » (égoutiers, surveillants pénitentiaires… policiers ?) dont le départ à la retraite est possible aujourd’hui dès 57 ans. »

Sarkozy : stand –up raté avec sa phrase incompréhensible

Sarkozy : stand –up raté avec  sa  phrase incompréhensible

 

Pas évident de faire l’humoriste et de faire du stand-up ! Témoin  cette phrase prononcée à Limoges par Sarkozy : « Je voudrais leur dire qu’on a reçu le coup pied au derrière, mais ce n’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur », a déclaré le président des Républicains. «  Les twittos n’ont pas manqué de commenter la phrase  En visite à Limoges le 14 octobre dernier, Nicolas Sarkozy a tenu un discours lors du meeting de soutien à la candidate Les Républicains pour les élections régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Virginie Calmels. Il y a prononcé une phrase métaphorique incompréhensible qui a poussé les internautes à réagir sur les réseaux sociaux.

Que celui ou celle qui a compris cette phrase nous explique ¿ #LPJ #PasComprisLaPhrase https://t.co/rHoNUXDqj0

— Le Petit Journal (@LPJofficiel) 15 Octobre 2015

Quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on a raison de penser ce qu’on pense. #PasComprisLaPhrase

— Getitizy (@getitizy) 16 Octobre 2015

@LPJofficiel il sort de chez ikéa, met la table à l’envers sur la voiture, se blesse et cherche un chauffeur? ;) #PasComprisLaPhrase

— Caro (@caro5213) 16 Octobre 2015

Le vélodrome sans l’OM, incompréhensible (Ghali)

Le vélodrome sans l’OM, incompréhensible (Ghali)

Ghali, maire du 8ème secteur juge ubuesque que l’OM ne puisse louer au vélodrome fraichement  modernisé mais dans une certaine opacité compte tenu de l’environnement électoral. En clair c’est aujourd’hui seulement qu’on découvre la facture. Et l’OM qui la refuse jouera à domicile chez l’adversaire à Montpellier ! (interview JDD)

 

Est-il encore possible que le premier match de l’OM soit joué au Vélodrome?
Si ce n’était pas le cas, ce serait le gag de l’année. Les Marseillais n’ont pas forcément les moyens de se déplacer dans d’autres villes – à Montpellier par exemple – pour assister à des matches dits à domicile. Ce serait incompréhensible.

Jean-Claude Gaudin a proposé au club un compromis, à savoir qu’il pourrait ne payer plus que 5 millions d’euros de part fixe. Est-ce acceptable? Le problème n’est pas cette proposition, mais le fait que Jean-Claude Gaudin ait géré ça tout seul. Nous n’avons jamais eu la totalité des informations et je le regrette. Le sujet n’a pas été abordé dans le détail en conseil municipal. Or, ce type de dossier se traite avec l’ensemble des élus, car ce n’est pas un sujet politique. D’autant plus qu’on parle de millions d’euros dans un contexte de crise économique.

Y a-t-il eu un manque de transparence dans ce dossier?
Il y a eu en tout cas un manque de communication et d’explication de texte. Le chantier du nouveau Vélodrome a été géré seul, du début à la fin, par le maire de Marseille. Jean-Claude Gaudin est élu, il a la majorité et donc la possibilité de le faire. Mais parce qu’il s’agit des deniers de tous les Marseillais, il aurait dû consulter le plus largement possible.

Faut-il vendre le stade, comme le propose le socialiste Patrick Mennucci?
Non, le Vélodrome fait partie du patrimoine marseillais. Le stade ne peut être donné à quelqu’un d’autre. Mais c’est vrai que l’OM n’est pas le PSG. Si Paris ou Monaco bénéficient d’investissements importants, venus de l’étranger, notre club ne joue plus dans la même cour. Et à cela, on ajoute un vrai problème technique avec cette location trop chère du Vélodrome. C’est trop!

La ville de Marseille doit-elle être prête à louer moins cher le stade à l’OM, quitte à s’endetter?
Le championnat de Ligue 1 reprend dans trois semaines et on se pose encore la question d’où va jouer l’OM. Cette question n’aurait-elle pas pu être posée plus tôt? La cour régionale des comptes a dit que le nouveau Vélodrome a creusé l’endettement municipal. Et résultat, on se retrouve à devoir trouver une solution dans la précipitation. Peut-être sans prendre les bonnes décisions. Mais nous, socialistes, avions signalé le problème avant. Aujourd’hui, je n’ai pas de réponse à apporter sur le fond, car je n’ai pas toutes les données. Nous devons donc tous discuter et avoir une réunion de travail afin de sortir de cette impasse.

 

Montebourg : un discours incompréhensible sur le sauvetage d’emplois

Montebourg : un discours incompréhensible sur le sauvetage d’emplois

 

Il faut lire et relire ce qu’a déclaré Montebourg à propos des sauvetages d’emplois. Première affirmation gratuite et totalement invérifiable, il aurait sauvé 60 000 emplois ; sans doute s’agit-il d’entreprises en difficultés qui ont pu être redressées et ou reprises mais sans que nécessairement Montebourg ait eu la moindre influence ; ensuite il parle de stratégie d’endiguement, d’outils de travail conservés avec des sacrifices et d’éventuelle nationalisation ( comme à Florange ?) . Bref un charabia auquel Montebourg nous a habitués et qui confond le verbiage des prétoires et l’analyse économique.  Montebourg, ministre du Redressement productif, explique ce dimanche 24 mars sur BFM TV, qu’il mène une lutte contre les licenciements et cette politique « est une politique de cause nationale, d’unité nationale ». Une politique qui paie selon lui. « Sur 399 dossiers, qui menaçaient 70.909 emplois, nous en avons préservés 59.961″. C’est pour cela qu’il déclare que « la nationalisation temporaire, si elle doit être faite, elle aura lieu dans d’autres dossiers. Je n’ai pas renoncé à cela ». Il précise qu’il reçoit, de partout sur le territoire, des dossiers qui arrivent avec des entreprises qui sont en difficultés. « Donc nous avons mis en place une stratégie d’endiguement, c’est-à-dire que nous gardons nos outils de travail et nous sommes parfois obligés de faire des sacrifices ». Et il poursuit : « nous mettons tout le monde autour de la table : les banquiers, les actionnaires, les dirigeants, les syndicats, les élus, les commissaires au redressement productif, … Ils se battent pour garder les appareils industriels sur le terrain. Parfois ça marche et parfois on y arrive pas ».




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