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EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents comme PDG ?

EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents  comme PDG ?

 

 

Un curieux papier de la « Tribune » estime qu’il sera pratiquement impossible de trouver un PDG compétent pour EDF avec une limitation du salaire à 450 000 € par an. Ou quand le fric devient la seule motivation des serviteurs de l’entreprise publique. Un bel aveu d’évolution des valeurs pour un journal économique qualifié de gauche ! Une sorte de plaidoyer pour justifier des salaires de plus en plus démentiels de très grands patrons qui en plus de leur folle rémunération se gavent d’actions de leur entreprise dans des conditions fort discutables Ou alors l’aveu de l’insignifiance de la formation de nos plus grandes écoles incapables de fournir les managers et techniciens face aux enjeux actuels. Il paraît pour le moins incompréhensible que parmi les milliers et les milliers de dirigeants potentiels français on ne puisse pas trouver un futur PDG animé seulement par le désir de servir les intérêts du pays et disposant des compétences techniques et les qualités de gestionnaire nécessaire. NDLR

 

 

le papier de la Tribune

Alors que l’Etat recherche un nouveau PDG pour EDF, la question d’un déplafonnement de la rémunération du poste est aujourd’hui posée. Fixée à 450.000 euros par an comme pour toutes les entreprises publiques, cette rémunération, largement en dessous des niveaux observés dans les entreprises privées, peut constituer un obstacle de taille au recrutement du futur patron de l’énergéticien. D’autant plus que la tâche qui attend ce dernier est colossale.

 

 
De quoi créer une belle polémique entre le gouvernement et ses opposants. Pour trouver un nouveau PDG à EDF, l’exécutif risque fort en effet, comme l’ont dévoilé les Echos, de devoir déplafonner la rémunération assortie au poste, aujourd’hui fixée à 450.000 euros, un montant décidé en 2012 par décret par François Hollande pour l’ensemble des patrons des entreprises publiques (RATP, SNCF, ADP…). Dans une France où le salaire moyen s’élève à 2.340 euros net par mois et à l’heure où l’inflation galopante rogne le pouvoir d’achat des Français, il est clair que l’opinion aura légitimement du mal à comprendre une telle augmentation pour rémunérer le patron d’une entreprise publique qui multiplie les déboires industriels et financiers. Encore moins l’argument affirmant que ces 450.000 euros sont insuffisants pour attirer un grand patron. C’est pourtant, hélas, une réalité au regard des rémunérations en vigueur dans les grandes entreprises du CAC 40. Sans aucune fonction exécutive, des présidents de conseil d’administration de certaines entreprises de plus petite taille qu’EDF gagnent déjà autant que le PDG d’EDF. Quant à ceux qui occupent à la fois les fonctions de président et de directeur général, leur niveau de rémunération est largement plus élevé. A titre d’exemple, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies a gagné près de 6 millions d’euros l’an dernier.Comment donc convaincre un industriel de prendre les rênes d’EDF quand il gagne aujourd’hui 10 fois plus, voire davantage, dans son entreprise ? Et ce, alors qu’il devra diriger l’une des entreprises les plus stratégiques du pays avec une feuille de route extrêmement complexe à exécuter, le tout avec l’État comme seul actionnaire en permanence sur le dos.

Le futur patron d’EDF aura en effet pour mission de reprendre en main la production d’électricité à court terme et de réussir à plus long terme la relance de l’atome tricolore, qui passe par la construction d’ici à 20 ans de 6 nouveaux EPR. Autrement dit, mener à bien le plus gros programme nucléaire civil jamais observé dans le monde occidental depuis 40 ans. Certes, œuvrer pour l’indépendance énergétique de la France est assurément un défi excitant à relever, mais pas sûr que le sens de l’Etat soit un argument suffisant pour convaincre les plus indécis. « On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre », confie un connaisseur du dossier.

Tout le monde n’est pas Jean-Bernard Lévy, le patron actuel d’EDF, qui avait accepté, lors de sa nomination en 2014, de réduire de moitié la rémunération qu’il percevait chez Thales. Cette question du niveau de la rémunération est cruciale pour l’avenir des entreprises publiques. Même si Air France-KLM est un groupe privé, l’exemple de la rémunération du directeur général actuel, Ben Smith, en témoigne. En 2018, quand l’Etat, actionnaire à 14,6% à l’époque, a cherché un successeur à Jean-Marc Janaillac, il a dû accepter que le groupe quadruple la rémunération du nouveau dirigeant canadien, à 4 millions d’euros. Et encore, à ce prix, Air France-KLM n’a pu recruter que le numéro 2 d’Air Canada, une entreprise de taille inférieure à celle de KLM. Les numéros 1 des entreprises comparables, comme Lufthansa ou IAG, étaient payés beaucoup plus cher.

Cour des Comptes : le placard pour replacer les ministres incompétents ?

Cour des Comptes : le placard pour replacer les ministres incompétents ?

 

La Cour des Comptes jouit d’une bonne image de marque en général compte tenu de la pertinence de ses travaux. Le problème c’est que en fonction des desiderata du gouvernement on peut y nommer à peu près n’importe qui. Pour preuve la nomination de l’ancienne ministre de la santé. On voit mal ce que l’ancienne médecin pourrait apporter à la Cour des Comptes. Il aurait été sans doute été plus opportun de nommer l’intéressée dans une fonction médicale et encore pas de très haut niveau compte tenu des piètres résultats pendant son passage comme ministre. Sur proposition d’Élisabeth Borne, l’ancienne ministre de la Santé deviendra donc  «conseillère maître en service extraordinaire» dès le 1er septembre.

D’un poste prestigieux à un autre. Depuis son départ précipité du gouvernement en février 2020, pour briguer la mairie de Paris malgré l’apparition du Covid-19, Agnès Buzyn enchaîne les nominations. Propulsée directrice académique de l’OMS début 2021, l’ancienne ministre de la Santé s’apprête à étrenner de nouveaux habits dès la rentrée prochaine.

Le 1er janvier dernier, l’ancienne ministre de la Santé figurait également parmi la promotion annuelle de la Légion d’honneur, dont elle a été élevée au grade de chevalier. Bref de véritables primes à l’incompétence. À ce jour, l’intéressée reste En effet mise en examen par la Cour de justice de la République pour «mise en danger de la vie d’autrui» dans le cadre d’une enquête sur la gestion de la crise sanitaire.Elle ne risque pas grand-chose compte tenu de la composition de la cour de justice de la république. Il faut se souvenir que Christine Lagarde qui a indûment attribué 400 millions à tapie n’a fait l’objet que d’une remontrance de la cour pour « négligence ». Une négligence qui ne l’a pas empêché de devenir patronne du FMI est maintenant de la BCE !!!

 

Hypersonique : La France écartée au profit de pays incompétents

Hypersonique : La France écartée au profit de pays incompétents

Pour des motifs de fausse compétitivité chère aux technocrates de Bruxelles on a confié le projet de défense hypersonique à une société espagnole sans vraie compétence et au détriment du projet très sérieux  du missilier français MBDA. Le choix de la commission européenne pourrait se traduire par un véritable fiasco et au bout du compte par un recours aux produits des missiliers américains ( ce que dénonceun article de la tribune). Encore une fois, le critère du moins-disant constitue une supercherie surtout dans un domaine si complexe où les coûts finaux sont très difficiles à définir.En dépit de ses compétences dans le domaine de l’hypersonique, la France et le missilier MBDA ont donc  été recalés par la commission européenne dans le cadre du projet HYDEF (défense antimissile hypersonique). C’est l’Espagne, via l’industriel Sener, qui a raflé la mise.

Les causes de cet échec rappellent celles qui avaient également été identifiées quand Airbus Space (alors Astrium) avait perdu sans appel en 2010 la première compétition portant sur la fourniture de satellites de la constellation Galileo face à un petit nouveau dans le secteur, OHB. Tout comme pour MBDA pour l’intercepteur hypersonique, le programme de système européen de positionnement et de navigation par satellite lui était promis. Cet échec avait marqué pendant longtemps Airbus.

Le bilan de l’évaluation des deux propositions sur ce projet hypersonique, qui doit développer un intercepteur européen (supérieur à Mach 5) ayant la capacité à répondre aux menaces à grande vitesse, est semble-t-il sans appel, selon nos informations. Le consortium gagnant a-t-il quant à lui beaucoup trop promis, comme certains le pensent ? Possible mais au bout du compte, l’écart entre les deux consortiums ne permettait pas de « repêcher » le consortium mené par MBDA, qui avait rassemblé 51 sociétés de 14 pays différents pour ce programme majeur en termes de capacité opérationnelle pour l’Europe, explique-t-on à La Tribune. « Ils n’ont pas fait beaucoup d’efforts dans leur proposition », regrette une source proche du dossier.

Pour autant, le missilier européen pourrait revenir dans le jeu à la faveur de discussions avec le consortium gagnant et la Commission européenne. Cela semble encore jouable, estime cette même source. Mais au sein du consortium, on en doute. « Pourquoi Sener voudrait discuter », explique-t-on à La Tribune. Et le temps presse, le contrat doit être signé avant le 31 décembre pour une mise en vigueur début 2023.

 

« La France est nulle part » dans la défense antimissile européenne, regrette une source proche du dossier. La sélection par Bruxelles du consortium mené par Sener est catastrophique pour la France, qui avait pourtant initié ce projet d’intercepteur européen. Elle avait réussi à intéresser puis convaincre les Allemands et les Néerlandais, pourtant très dépendants des Etats-Unis dans ce domaine (Patriot), de lancer un programme de défense anti-missiles contre notamment les menaces hypersoniques. Elle avait également accroché l’Italie, déjà très proche dans le cadre du programme SAMP/T. « Cela fait plus de vingt ans que MBDA travaille sur les technologies liées à l’hypersonique et au programme ASN 4G », avait en outre expliqué début juin au Sénat le PDG de MBDA, Eric Béranger. La France apparaît comme très légitime dans ce domaine.

Dans le cadre de la Coopération structurée permanente européenne (Pesco), Français et Allemands s’étaient partagés le pilotage du programme Twister (Timely Warning and Interception with Space-based Theater surveillance) qui a été scindé en deux : aux Allemands (OHB), la coordination du système d’alerte précoce (« early-warning »), aux Français (MBDA), la coordination du pilier interception endo-atmosphérique. Ce projet ambitionne d’établir un système d’alerte avancé et de commandement et de contrôle (C2) associé à une gamme d’intercepteurs devant neutraliser des menaces balistiques et hypersoniques (missiles de croisière hypersoniques, planeurs hypersoniques, missiles balistiques manœuvrant). Ce projet capacitaire, qui a été validé en novembre 2019, implique six États membres de l’UE (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas et Finlande).

Puis dans le cadre du Programme Européen de Développement Industriel de Défense (EPIDP), la Commission européenne avait sélectionné en juin 2021 OHB pour le projet ODIN’S EYE (2021-2024) auquel participe également ArianeGroup mais aussi Airbus Defence and Space France, l’ONERA et Thales. Financé par l’UE à hauteur de  7,5 millions d’euros, ce projet traite de l’alerte avancée spatiale et vise à préparer le développement d’une capacité de détection des missiles balistiques et hypersoniques ainsi que des lanceurs civils depuis l’espace pour contribuer à la défense antimissile, à la surveillance de la prolifération et à la surveillance de l’espace. Présent depuis de nombreuses années dans ce domaine, ArianeGroup apporte son expertise dans les domaines de la menace balistique et hypersonique ainsi que dans le domaine de la défense antimissile.

 

A l’issue de la sélection de la Commission, qui avait identifié une lacune capacitaire face aux menaces hypersoniques, il manque aujourd’hui une jambe dans le projet franco-allemand, celle de l’intercepteur baptisé Aquila. Car Sener associé à l’allemand Diehl est loin d’atteindre le niveau d’expertise de MBDA bien plus légitime à comprendre et à caractériser la menace. Or, la guerre en Ukraine a confirmé de façon brutale la menace hypersonique. L’Allemagne, qui a 100 milliards d’euros à dépenser, aura-t-elle la patience d’attendre le développement d’un programme confié à l’Espagne, la Pologne, la Norvège, la Suède et la République tchèque ? Pas sûr. Elle pourrait tout comme les Pays-Bas revenir dans les bras des Américains prêts à dégainer une vente FMS (Foreign military sales).

En outre, la sélection de Sener ne va pas dans le sens d’une consolidation de l’industrie de défense européenne préconisée par la Commission mais plutôt dans celui de la duplication des compétences.

Pourquoi cette capacité est-elle devenue cruciale pour la France et l’Europe ? Outre la France (projet V-max, un planeur hypersonique capable d’atteindre des vitesses de 6.000 à 7.000 kilomètres par heure, autrement dit, parcourir la distance entre Dunkerque et Nice en 12 minutes), trois puissances développent des armes hypersoniques : la Russie, la Chine et les États-Unis. « Il faut se préparer à se défendre contre des attaques hypersoniques », avait d’ailleurs rappelé Eric Béranger devant les sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

« Les armes hypersoniques présentent de nombreux avantages opérationnels liés à leur domaine de vol couplé à leur vitesse, à leur manœuvrabilité et à leur intégration au sein d’architectures de combat complexes, explique dans la Revue Défense nationale Justine Vieu, doctorante sur les armements hypersoniques (Institut de recherche stratégique de l’École militaire). Ces armes sont capables d’atteindre des vitesses comparables à celles d’un ICBM (missile balistique intercontinental, ndlr) suivant des trajectoires non prévisibles, ce qui réduit considérablement la capacité de réaction de l’adversaire ».« Nous devons poursuivre notre investissement dans les technologies de rupture : les planeurs hypersoniques capables de parcourir 100 kilomètres en une seule minute », avait confirmé l’ancienne ministre des Armées, Florence Parly, en septembre 2020. Elle avait révélé en janvier 2019 l’existence du planeur hypersonique V-max (Véhicule Manœuvrant Expérimental) confié à ArianeGroup : « Nous avons décidé de notifier un contrat pour un démonstrateur de planeur hypersonique. Beaucoup de nations s’en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : nous ne pouvions plus attendre. (…) Ce projet, V-max, sera un saut technologique pour bon nombre de nos a capacités ».  Soit un missile hypervéloce qui conjugue l’hypersonique et la manœuvrabilité.

Transports: les membres du haut conseil pour le climat , surtout des fonctionnaires incompétents

Transports: les membres du haut  conseil pour le climat , surtout des fonctionnaires incompétents

 

Il est intéressant de prendre connaissance des membres du Haut conseil pour le climat mis en place à à la hâte après le mouvement des gilets jaunes pour satisfaire notamment les écolos. La plupart sont évidemment d’éminents experts qui ont tous ou presque la particularité ou presque d’être des fonctionnaires qui ne connaissent pas grand-chose du fonctionnement concret de l’économie, encore moins des réalités sociales. Bref des intellos bobos écolos assurés de leurs revenus mensuels et qui sont d’autant plus radicaux pour transformer l’appareil de production et de distribution. Ainsi récemment ils ont porté un jugement très sévère  vis-à-vis des retards du transport concernant les émissions de CO2.

 

D’après ce Haut comité d’experts , le transport aurait un train de retard. Et de critiquer à la fois la place du camion et de l’automobile. Le problème évidemment c’est qu’on ne change pas une politique de manière structurelle quand il s’agit d’investissements aussi lourds, aussi complexes et complètement imbriqués dans le mode de production et d’une façon plus générale dans la mobilité des biens et des personnes. À moins évidemment de conseiller aux banlieusards de prendre un vélo pour se déplacer ou encore d’acheter une voiture électrique ( dont le bilan environnemental est loin d’être prouvé) à 50 000 € minimums Et en attendant de proposer un relèvement très significatif de la taxation du carburant en multipliant son prix par deux au moins. Au fait, il se déplace comment les membres très mobiles du conseil climatique, en patinette ?

Sondage : les politiques sont incompétents pour 66 % des Français

Sondage : les politiques sont incompétents pour 66 % des Français

La plupart des politiques réagissent  de manière très négative à l’égard d’un sondage qui démontre que les Français considèrent pour 66 % d’entre eux  que les politiques sont incompétents. Des résultats cependant qui ne sont pas très étonnants quand on sait que la quasi-totalité des responsables nationaux voir locaux appartiennent à une oligarchie qui a transformé la politique en métier ;  du coup  la plupart des élus ignorent  tout des réalités économiques et sociales. Un seul exemple lorsqu’un ministre décide « d’aller sur le terrain » pour précisément voir cette réalité, en général sa visite se limite à une réunion chez le préfet du coin !  Selon un sondage Harris Interactive  66% des Français estiment en effet que les hommes politiques sont incapables d’apporter des solutions efficaces aux problèmes que connaissent actuellement la France et les Français. A l’inverse, ils sont 80% à estimer que les citoyens sont mieux à même de résoudre leurs soucis quotidiens. Une tendance qui grimpe même à 84% chez les 50-64 ans et 91% chez les sympathisants du Front de gauche. Une conclusion qui n’est pas du goût de tous.  »Ca n’a aucun sens, éructe le député LR des Yvelines Jacques Myard. Ce sont des propos de type café du commerce. D’ailleurs, je ne réponds jamais aux sondages parce que je pense qu’il faudrait les interdire. En réalité, le seul problème, fondamental, c’est le sentiment d’incapacité de la politique lié à la perte de souveraineté de la France. Après, tous les zozos qui disent qu’il faut tout changer en France, c’est des conneries. » Une méfiance que partage son collègue Jean-Luc Bennahmias, ancien député européen et cofondateur de l’UDE, tout nouveau parti sur la scène politique. « Incapables de résoudre leurs problèmes? Ca n’a pas de sens… Ils veulent nous demander quoi? D’aller faire leurs courses? Je ne connais pas de système démocratique qui fasse abstraction des partis politiques. Si on me demande, je suis pour les systèmes référendaires comme en Italie et en Suisse mais la démocratie directe… c’est une vue de l’esprit. C’est un système qui est l’inverse de la démocratie. Ce genre de sondage c’est faire croire aux gens que l’on peut tout décider en cliquant sur les sujets ».  Les fondateurs du « Réveil de la France » à l’origine du sondage, deux frères ingénieurs originaires de Chatou en région parisienne, sont pourtant très sérieux. Nicolas et Sébastien Taupin – c’est leur nom – ont fondé leur parti à l’automne 2015. Ce dernier est depuis agréé par la commission des comptes de campagne.  »On est parti d’un constat assez simple: en France on a toujours le choix entre trois partis, explique à Challenges Nicolas Taupin. Le fonctionnement démocratique est quasiment obsolète ». Les deux frères, qui ont payé cette étude sur leurs économies personnelles défendent un système politique inspiré des « entreprises libérées » avec très peu d’intermédiaires entre la base et le décisionnaire, « histoire d’éviter les commissions de commissions de commissions ». « Notre conviction, c’est que tout ce qui donne plus de pouvoirs aux intermédiaires en donne moins aux citoyens », décrypte Nicolas Taupin.  Une idée qui a bien du mal à faire son chemin dans le monde politique traditionnel. Même Noël Mamère, pourtant auteur d’un livre sur l’économie collaborative en septembre 2015 (Changeons le système, pas le climat, Flammarion, 12 euros), y va de sa critique:  »Ce sondage, c’est enfoncer une porte ouverte. Ce n’est que l’expression du désenchantement, de la crise de légitimité que nous traversons. Il faut tout de même expliquer aux citoyens qu’il n’y a pas de démocratie sans représentants. Leur faire croire ça, c’est une vue de l’esprit, c’est alimenter une idée toxique. » Il n’y a guère qu’au parti de gauche et chez Danielle Simonnet que l’on trouve une approbation de l’étude Harris Interactive. La conseillère de Paris n’a guère le choix: 9 sympathisants sur 10 de son parti partagent les conclusions du sondage commandé par les fondateurs de LRF. Pour l’élue, il s’agit d’une «défiance très compréhensible, parce qu’avec Nicolas Sarkozy ou François Hollande les Français ont la sensation que c’est la même caste qui est au pouvoir ». Et d’expliquer que les sympathisants du Front de gauche sont naturellement plus sensibles à la question parce « qu’ils sont conscients que l’on est dans un système de collusion ». Le parti de gauche ne trouve pourtant pas plus grâce aux yeux des frères Taupin que le PS ou Les Républicains.  »Dans notre système, au lieu que ce soit Jean-Luc Mélenchon qui s’autodésigne candidat à la présidentielle, ce seraient les citoyens qui coopteraient sa candidature. » Une réflexion que le leader du parti de gauche devrait peut-être méditer…

(Challenges)

Démocratie française : le choix entre des incompétents et/ou des voyous

Démocratie française : le choix  entre des incompétents et/ou  des voyous

La France est en face d’un choix très contraint en matière de démocratie, soit elle opte pour l’élection d’incompétents, soit elle choisit des affairistes. Certains cumulant t les deux qualités. Globalement cependant c’est  surtout l’incompétence des élus qui est en cause et cela à tous les niveaux de responsabilité politique. A cet égard les collectivités  locales  ne sont guère mieux gérées que l’Etat. D’une manière générale la décentralisation a généré des une gabegie financière qui se traduit notamment par un su endettement et la montée de la fiscalité locale. En cause évidemment la sociologie de nos élus pour la plupart des fonctionnaires convaincus que la fiscalité et la bureaucratie sont les deux leviers essentiels d’une bonne gouvernance. Pas étonnant que les institutions, les partis, d’une manière générale les organisations dites représentatives soient autant discrédités auprès de l’opinion.  A cela s’ajoute des institutions obsolètes, une sorte de monarchie républicaine qui assure certes la stabilité politique mais aussi en même temps l’immobilisme et la médiocrité. Du coup quand la croissance fait défaut les tares françaises sont encore renforcées Exemple d’Alstom fleuron de l’industrie française illustre bien la paralysie de nos élites devant les choix stratégiques ; d’une coté Hollande propose  pour un deal énergétique avec l’Allemagne mais de l’autre il va laisser  filer Alstom chez l’américain GE, se contentant des promesses sur le maintien de emploi, des promesses du type de celles de Mittal qui ne durent que l’espace de quelques printemps. Qui connait quelque chose à ce dossier ? Hollande l’apparatchik, Sapin le fonctionnaire, Montebourg le flambeur inefficace ? Et Ségolène qui d’habitude s’exprime sur tout se tait sur ce dossier qui pourtant est directement lié aux enjeux écologiques (maitrise et diversification de l’énergie, politique des transports) °. Pourtant la quasi-totalité des commandes d’Alstom sont des commandes publiques (Etat, collectivités locales), des commandes facturées au prix fort qui ont notamment plombé les déficits de la SNCF, d’EDF ou des collectivités. (Faute de concurrence à l’époque). L’adhésion de Hollande à l’irresponsable politique austérité de l’Europe est un autre exemple de cette incurie de la gouvernance. Comment en effet résorber des déficits en quelques années alors que la croissance est insignifiante alors que ces déséquilibres budgétaires sont le fruit d’un endettement de plus de 30 ans Si le rétablissement de grands équilibres est nécessaire,  il est suicidaire de voulait le réaliser en si peu de temps et dans une période de crise économique. La réalité c’est que nos élus n’ont en fait aucune vision, aucune stratégie, sans doute pour beaucoup aucune conviction et qu’ils naviguent au gré des modes des experts autoproclamés la plupart récemment convertis aux vertus de l’ultra libéralisme mais qui hésiteront pas à changer de religion après le séisme politique des élections européennes.




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