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Effondrement de la popularité de Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Effondrement de la  popularité  de Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Après 18 mois, les résultats de Macron sont catastrophiques et  les sondages sanctionnent non seulement l’arrogance de Macron mais aussi son incompétence. Le bilan est globalement très négatif :reprise du chômage, atteinte au pouvoir d’achat, croissance en berne et déficits qui repartent à la hausse ;   La descente aux enfers s’accélère donc  pour Macron qui perd quatre points, à 21% de bonnes opinions, un plus bas depuis son élection, dans le baromètre de novembre de l’institut de sondages YouGov pour Le HuffPost et CNews diffusé le  premier novembre. Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois,  le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constituent les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même du parlement et des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. A 21 % de popularité la question de la légitimité de Mâcon se pose nécessairement. Non pas la légitimité juridique car son élection ne peut être remise en cause mais sa capacité à diriger un pays qui le rejette à plus de 70 % et n’espère rien gouvernement sur les questions centrales à 80 % et plus.

Effondrement de la popularité Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Effondrement de la  popularité  Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Après 18 mois, les résultats de Macron sont catastrophiques et  les sondages sanctionnent non seulement l’arrogance de Macron mais aussi son incompétence. Le bilan est globalement très négatif :reprise du chômage, atteinte au pouvoir d’achat, croissance en berne et déficits qui repartent à la hausse ;   La descente aux enfers s’accélère donc  pour Macron qui perd quatre points, à 21% de bonnes opinions, un plus bas depuis son élection, dans le baromètre de novembre de l’institut de sondages YouGov pour Le HuffPost et CNews diffusé le  premier novembre. Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois,  le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constituent les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même du parlement et des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. A 21 % de popularité la question de la légitimité de Mâcon se pose nécessairement. Non pas la légitimité juridique car son élection ne peut être remise en cause mais sa capacité à diriger un pays qui le rejette à plus de 70 % et n’espère rien gouvernement sur les questions centrales à 80 % et plus.

Ecroulement de la popularité Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Ecroulement de la  popularité  Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

La descente aux enfers s’accélère pour Macron qui perd quatre points, à 21% de bonnes opinions, un plus bas depuis son élection, dans le baromètre de novembre de l’institut de sondages YouGov pour Le HuffPost et CNews publié jeudi. Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constitue les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même du parlement et des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques et qui savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. A 21 % de popularité la question de la légitimité de Mâcon se pose nécessairement. Non pas la légitimité juridique car son élection ne peut être remise en cause mais sa capacité à diriger un pays qui le rejette à plus de 70 % et n’espère rien gouvernement sur les questions centrales à 80 % et plus.

Macron : après l’arrogance, l’incompétence

Macron :   après  l’arrogance,  l’incompétence

 

Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constituent les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous, on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour Emmanuel Macron. Après un été plombé par l’affaire Benalla,  la cote de popularité du président de la République continue de se dégrader pour atteindre son point le plus bas depuis son élection en mai 2017. Selon le dernier baromètre de la politique nationale BVA pour La Tribune/Orange/RTL, la part des répondants ayant une opinion favorable a atteint 32% en septembre, soit deux points de moins que lors de la dernière enquête réalisée en août. A l’inverse, la part des opinions défavorables s’élève à 67%, soit son niveau le plus haut depuis son accession à la fonction suprême. A titre de comparaison, il se situe au même niveau que son prédécesseur François Hollande en septembre 2013, après la même durée d’exercice du pouvoir.

La popularité de Macron : Le boulet de l’arrogance et maintenant de l’incompétence

La popularité de Macron :   Le boulet de l’arrogance et maintenant de l’incompétence

Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constitue les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques et qui savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour Emmanuel Macron. Après un été plombé par l’affaire Benalla,  la cote de popularité du président de la République continue de se dégrader pour atteindre son point le plus bas depuis son élection en mai 2017. Selon le dernier baromètre de la politique nationale BVA pour La Tribune/Orange/RTL, la part des répondants ayant une opinion favorable a atteint 32% en septembre, soit deux points de moins que lors de la dernière enquête réalisée en août. A l’inverse, la part des opinions défavorables s’élève à 67%, soit son niveau le plus haut depuis son accession à la fonction suprême. A titre de comparaison, il se situe au même niveau que son prédécesseur François Hollande en septembre 2013, après la même durée d’exercice du pouvoir.

Chute de la livre turque : complot ou incompétence ?

Chute de la livre turque : complot ou incompétence ?

L’économiste et politologue Ahmet Insel est estime que la crise de la Turquie est abord uen crise d’incompétence. (Interview sur RFI)

Cette dépréciation de la livre turque est-elle seulement liée au bras de fer entre Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan ?

Ahmet Insel : Non pas du tout, la dépréciation est en cours depuis fort longtemps. Globalement, en un an, la livre turque a perdu 80% de sa valeur vis-à-vis de la monnaie européenne ou du dollar. Et depuis la réélection du président turc, la dépréciation de la livre turque s’est accélérée. Avant même l’intervention de Trump, (vendredi) hier en début d’après-midi, le matin même, la dépréciation de la livre turque s’était accélérée, dans l’attente du discours du président de la République et surtout de son gendre nommé à la direction des Affaires économiques.

Et il y a eu une très grosse déception par rapport à leur présentation sur la politique économique en cours. (Aussi) La décision de Donald Trump n’a été  qu’un accélérateur dans un déclin déjà en cours depuis fort longtemps.

Aujourd’hui, il y a des problèmes structurels autour de la monnaie turque qui font que, petit à petit, elle est en train de perdre de la valeur ?

L’économie turque a des problèmes structurels. C’est une économie qui a besoin de capitaux extérieurs pour pouvoir poursuivre sa croissance. Il y a un déficit chronique de la balance commerciale. Aujourd’hui, la Turquie a besoin, par exemple, pour couvrir ses opérations courantes de plus de 50 milliards de dollars, alors que la perte de confiance des acteurs économiques, aussi bien internes qu’internationaux à l’égard de la politique en général de Tayyip Erdogan et sa politique économique en particulier, fait qu’il y a un retrait des investissements, un retour des acteurs économiques vers des placements en dollars, donc une fuite devant la livre turque.

Evidemment, le bras de fer annoncé par Donald Trump et la réaction virulente de Tayyip Erdogan par rapport à cette décision ne font qu’accélérer la chute de la livre turque et risquent de se transformer, du coup, peut-être dans les jours à venir, non pas à une crise de devises mais se transformer en une crise de la dette, et peut-être même une récession économique.

Du côté justement des investisseurs et des observateurs de l’économie turque, il y a une critique récurrente : elle porte sur la mainmise du pouvoir turc de Recep Tayyip Erdogan sur la Banque centrale turque.  Qui fait qu’il n’y a pas vraiment de jeu sur les taux d’intérêt qui pourraient permettre de donner un peu de répit à la livre turque.

Tayyip Erdogan a une obsession, à tort ou à raison, peut-être pour des raisons idéologiques même peut-être pour des raisons de croyance : il s’est manifesté depuis quelques années contre l’utilisation de l’outil de taux d’intérêt pour stabiliser la livre turque. Depuis quelques années, la livre turque s’est dépréciée particulièrement parce que Tayyip Erdogan a empêché la Banque centrale turque d’utiliser l’outil des taux d’intérêt.

D’autre part, après les élections du 24 juin dernier, Tayyip Erdogan a nommé son gendre et l’a placé à la direction des Affaires économiques. Il a unifié toute l’administration économique au sein d’un seul ministère à la tête duquel il y a son gendre: c’est-à-dire (que) le Trésor, le Budget, le ministère des Finances, le ministère du Commerce sont réunis sous le contrôle d’une seule personne.

En plus, les capacités ou les connaissances ou la compétence en économie de son gendre ne sont pas mondialement connues, donc cela a entraîné une plus grande perte de confiance des acteurs économiques sur la bonne marche possible de la politique économique turque. Cette mainmise, cet hyper contrôle de Tayyip Erdogan et de sa famille sur l’économie aujourd’hui, a énormément fragilisé la livre turque, voire peut-être les banques turques.

Justement, les banques turques sont en mauvaise posture et cela inquiète beaucoup l’Europe. Quelles conséquences pourraient avoir une défaillance bancaire turque sur l’économie européenne ?

D’abord, il y a quelques banques européennes dont BNP-Paribas, Unicrédit, et BBVA, (qui) sont des actionnaires importants des banques turques. Donc s’il y a une défaillance bancaire en Turquie, la valeur boursière de ces banques européennes risque de chuter. D’ailleurs vendredi dernier, à ma connaissance, ces trois banques en question ont connu une légère dépréciation dans les bourses européennes.

D’autre part, les acteurs économiques européens ont globalement 130 milliards d’euros de créances sur les acteurs économiques turcs. Une défaillance bancaire accompagnée de faillites d’entreprises turques inquiètent un peu la Banque centrale européenne sur ses conséquences sur la liquidité de ses créances. Ce n’est pas un montant très important pour l’économie européenne mais, à la marge dans une conjoncture déjà relativement fragilisée à cause de la guerre économique lancée par Donald Trump vis-à-vis de l’Iran, vis-à-vis de l’Union européenne, vis-à-vis même de la Chine, cette défaillance locale turque peut être un accélérateur de crise que craint la Banque centrale européenne.

Yaël Braun-Pivet : langue de bois et incompétence

Yaël Braun-Pivet : langue de bois  et incompétence

Comme on pu le constater nombre de téléspectateurs, la présidente de la commission d’enquête de l’assemblée nationale a mis en évidence son incompétence à mener les débats et le caractère autoritaire de la majorité. Une présidente qui aura réussi à tuer la commission qu’elle présidait en se réfugiant dans une langue de bois  type 4 ème république. Un bel exercice de vieille politique comme en témoigne ses déclarations ci-dessous dans le JDD.

La commission d’enquête sur le 1er-Mai a siégé vendredi sans l’opposition. N’est-ce pas un fiasco?
La commission a procédé à toutes les auditions utiles à la recherche de la vérité. Tous les groupes, ainsi que les non-inscrits, y ont participé. C’est dommage que l’opposition ait fait ce choix de l’instrumentalisation politique, d’autant qu’ils sont partis à la veille d’une audition qu’ils avaient tous demandée [celle du commandant des CRS déployés le 1er mai place de la Contrescarpe]. Nous avons continué nos travaux car cette audition était prévue.

 

Pourquoi avez-vous refusé les auditions réclamées par l’opposition?
L’opposition a fourni des listes de personnes à auditionner dès le 21 juillet. J’ai toujours dit qu’il fallait entendre d’abord ce que les premières personnes avaient à nous dire. Nécessairement, nos travaux allaient ouvrir ou fermer des pistes d’investigation au fur et à mesure. Une fois entendus le ministre de l’Intérieur, son directeur de cabinet, celui du Président, il n’était pas utile de procéder à d’autres convocations. Notamment celle d’Alexis Kohler [le secrétaire général de l'Elysée] : son audition au Sénat, dans une commission pilotée par l’opposition, n’a pas apporté d’éléments nouveaux. Nous avons bien fait de ne pas l’interroger. Et nous avons interrogé le commandant militaire de l’Elysée et le chef du GPSR [Groupe de sécurité de la présidence de la République] : ça n’est pas rien, ce sont les autorités compétentes pour nous apporter la vérité.

Et Christophe Castaner?
Nous avons très clairement établi que Vincent Crase était sur place en vertu de ses relations avec Alexandre Benalla et de son statut de gendarme réserviste, pas de ses fonctions au sein de LREM. Nous n’avions donc aucune raison d’auditionner M. Castaner. !!!!!!!

 

 

Réforme SNCF : précipitation et incompétence

 

 

En quelques  semaines, le gouvernement veut régler le dossier SNCF alors que visiblement sa connaissance sur cette affaire est assez approximative. Il y a d’abord eu un rapport Spinetta assez bâclé et publié avec 3 mois d’avance qui était surtout destiné à chauffer l’l’opinion. Ensuite les déclarations du gouvernement établissant des liens de cause à  effet très douteux entre statut, concurrence, dette et nature juridique de l’entreprise. Le traitement de la réforme de la SNCF pourrait bien constituer la première erreur politique du gouvernement. Essentiellement en raison de la précipitation et d’une erreur de hiérarchisation des principaux problèmes. Il y a d’abord la question du statut dont le gouvernement se sert pour monter l’opinion. En fait, le statut ne s’appliquera qu’aux nouveaux entrants, il va donc éteindre d’ici 30 ou 40 ans et en douceur.  Il est donc inutile d’agiter le chiffon rouge pour défier les syndicats. En outre avec la concurrence, les  effectifs SNCF sont encore appelés à se dégonfler et du coup les bénéficiaires du statut vont fondre progressivement. Notons aussi que les conséquences financière de l’extinction  progressive du statut auront des effets financiers insignifiants chaque année. Dans 40 ans, oui mais pour le court et moyen terme, non. En réalité la position du gouvernemenet n’est pas très ambitieuse, ni très courageuse. Deuxième erreur, rectifiée celle-là pour neutraliser le sénat,  la mise en scène d’un plan de suppression de lignes proposition du rapport Spinetta. . Des lignes le plus souvent régionales qui elles aussi vont être mise en concurrence par les régions et dont on ne peut préjuger du sort car certaines peuvent devenir plus rentables, en tout cas moins déficitaires. L’argument du rapport Spinetta est idiot : «  il faut supprimer presque la moitié du réseau parce qu’il ne circule que 2% du Trafic ». Avec un tel raisonnement, il faudrait aussi supprimer la lus grande partie du réseau routier. Or cette question d’aménagement du territoire, comme celle du développement durable a été complètement négligée par le rapport Spinetta. Autre argutie, le changement de statut social de l’entreprise qui deviendra donc société nationale à la place d’un EPIC pour éviter la spirale de l’endettement. Les différents statuts qu’a connus la SNCF  cela n’ont nullement empêché l’endettement. (Idem par exemple pour  l’actuelle EDF).  Une entreprise aussi stratégique où l’état est majoritaire bénéficie officiellement ou officieusement de la garantie financière de l’Etat. C’est pourquoi elle n’a pas de problèmes pour emprunter même si sa gestion est déficitaire et/ou douteuse. En fait, le seul axe qui justifie une priorité, c’est la mise en concurrence décidée au plan européen. C’est cette mise en concurrence qui régulera les aspects économiques, financiers et sociaux. Rechercher l’affrontement social en mettant en avant des éléments de réforme provocateurs peut constituer une lourde bévue stratégique. Surtout si en plus on prive le parlement de son rôle. La reforme SNCF est indispensable mais sans précipitation, sans provocation. Sinon le risque est de réveiller un climat social qui pourrait passer de l’attentisme (il faudra attendre au moins 2019 pour mesurer les effets de la politique économique et sociale du gouvernement) à une franche opposition voire à un mouvement social d’ampleur. En clair, il est nécessaire de revoir les cibles, les priorités et les modalités de cette réforme. Jouer les gros bras pour se payer les syndicats pourrait être très contreproductif.

 

Taxe sur les dividendes : une bataille d’incompétence

Taxe sur les dividendes : une bataille d’incompétence

 

Une bataille juridique qui est aussi une bataille d’incompétence. Et chacun de renvoyer la responsabilité aux différents gouvernements précédents. Reste que la facture que laisse François Hollande est dure à avaler puisque la fameuse taxe sur les dividendes décidée en 2012 et qu’il faut maintenant rembourser aux contribuables concernés représente  une facture de 10 milliards. Le ministre de l’économie Bruno Lemaire a largement critiqué l’ardoise du gouvernement précédent. Une “ardoise” liée à “l‘amateurisme juridique” du précédent exécutif pour Christophe Castaner et “un scandale d‘Etat” pour le ministre de l‘Economie et des Finances Bruno Le Maire. Du coup l’ancien secrétaire budget de François Hollande se défend et renvoie la balle au gouvernement de Sarkozy. Dans un billet publié sur son blog, Christian Eckert rappelle que cette contribution avait été mise en place fin 2012 notamment pour faire face à des contentieux d‘un montant de 4,5 milliards d‘euros “laissé par le gouvernement précédent auquel Bruno Le Maire appartenait”, du fait de la censure par la justice européenne d‘un prélèvement mis en place durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il souligne que toutes les analyses effectuées en 2012 avaient conclu “à la conformité au droit communautaire” et explique que la censure de la taxe repose sur une jurisprudence datant de fin 2016 et qui était donc “inenvisageable en 2012”. Et d’accuser certains responsables d’avoir été complice de décision qu’il critique aujourd’hui. Pour Christian Eckert, la polémique vise à “faire diversion” et Bruno Le Maire et Gérald Darmanin “auraient sans doute été plus mesurés” s‘ils avaient pris en compte le fait que de nombreux membres de la majorité actuelle ont participé au vote de cette loi. “Si avant de parler de scandale et d‘amateurisme juridique ils s’étaient interrogés sur le rôle du président (Emmanuel) Macron, secrétaire général adjoint de l‘Elysée en 2012, qui s‘occupait avant tout de fiscalité des entreprises, du secrétaire général de l‘Elysée d‘aujourd‘hui, Alexis Koehler, directeur de cabinet du ministre des finances (Pierre Moscovici, ndlr) en 2012 et des parlementaires devenus ministres (Christophe) Castaner, (Gérard) Collomb, (Richard) Ferrand…, qui ont voté à l’été 2012 la loi de finances et tous ses articles, ils auraient sans doute été plus mesurés”. La réplique de Christian Hecker et notamment sa critique de Macron n’est guère étonnante car lorsqu’il était au gouvernemenet avec Macron,  Christian Hecker n’a jamais caché son opposition à l’actuel présidentes de la république. .Reste que ces affaires sont assez lamentables et démontrent surtout qu’on fait semblant de boucher des trous budgétaires avec des recettes hypothétiques. Ce qu’avait d’ailleurs dénoncé la Cour des Comptes en considérant que le budget défendu par Christian Hecker était insincère. Pour parler plus clairement bidonné !

« Les ministres, justiciables pour incompétence ? »

« Les ministres, justiciables pour incompétence ? »

Non,  répond  le juriste Bernard Grelon dans une tribune au « Monde » qui au nom du droit –comme toujours très « sollicité »- réfute le possibilité de contraindre les ministres à rendre des comptes devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF).Dommage car le délit d’incompétence crée bien d’autres dommages que les dérives financières à des fins personnelles. Il n’y a pas que les ministres qui devraient être en cause mais toux ceux qui gèrent les fonds publics. .

 

«  Au prétexte du projet de loi de moralisation de la vie politique, le procureur général de la Cour des comptes, Gilles Johanet, a, récemment émis dans Le Monde le vœu que les ministres relèvent de la compétence de la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF), juridiction éminente mais très largement méconnue de cette opinion publique à laquelle le procureur général se réfère sans cesse. Dès lors, on peut craindre que ce plaidoyer de l’autorité de poursuite n’ait d’autre objet que peser sur le pouvoir politique, pour renforcer ses prérogatives. En mélangeant droit et morale, cette démarche est porteuse de désordre institutionnel. En voulant revenir sur la règle selon laquelle les ministres ne peuvent être poursuivis devant la CDBF, le procureur général, au nom de l’égalité et du souci de juger les « incompétents », oublie que le ministre, qui constitue un organe clé du pouvoir exécutif, n’est pas dans une situation identique à celle des fonctionnaires. Le Conseil constitutionnel a eu l’occasion de le rappeler fermement, dans une décision du 2 décembre 2016, dont le procureur général semble vouloir ignorer la portée. Dans cette affaire, il était prétendu que l’article L. 312-1 du code des juridictions financières, en déclarant certains responsables publics non justiciables de la CDBF, instaurait à leur profit une irresponsabilité contraire au principe d’égalité devant la loi. Le Conseil constitutionnel, après avoir cité l’article 6 de la Déclaration de 1789, selon lequel « la loi… doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse », a aussi rappelé la règle selon laquelle « le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général, pourvu que, dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement… »

 

L’Obamacare : le triomphe de l’incompétence Trump, selon la presse

L’Obamacare : le triomphe de l’incompétence Trump, selon la presse

Les bourses sont versatiles, c’est bien connu et c’est même sur ce caractère que les spéculateurs font leur business. L’euphorie d’après élection aux États-Unis semble maintenant doucement disparaître. Du coup, même  la bourse américaine s’interroge.  On avait sans doute trop misé sur l’effet immédiat des annonces intempestives de Trump dans tous les domaines et en particulier concernant la croissance. On prend maintenant conscience que Trump n’était pas du tout préparé à assurer les difficiles fonctions de président. En effet les premières mesures qu’il a souhaité prendre dans différents domaines se sont heurtés aux réalités voire ont été contestées  par la justice. Pas sûr qu’il puisse même mettre en œuvre le quart de ce qu’il avait annoncé. De plus Trump est  davantage dans une posture de candidat à l’élection que dans le positionnement de président en charge des responsabilités. Son amateurisme discrédite de plus en plus les retombées économiques des annonces de l’ancien candidat Les difficultés rencontrées par Donald Trump sur la réforme du système de santé Obamacare font peser un doute sur la capacité du président américain à faire passer à l’avenir ses autres réformes, notamment celle sur la fiscalité et les investissements la presse faiat un constat sans concession de incompétence de Trump.  Pour le New York Times, cette reculade du 45e président marque «le triomphe de l’incompétence». Et de souligner: «La politique récompense parfois les vantards et Trump est un fanfaron de première, mais quand il s’agit de tenir ses promesses, il est nul. La vérité? C’est un politicien complètement inapte à gouverner. Cela pose beaucoup de questions sur la direction que va emprunter notre pays. Si l’administration échoue sur la réforme du système de santé, quelle chance a-t-elle de mener jusqu’au bout un projet encore plus délicat comme la refonte de la fiscalité? Trump fait campagne en vantardise et gouverne en grandiloquence». De son côté le Washington Post titre «Trump apprend que l’art de la négociation n’est pas la même chose que l’art de mener». «Le président a appris une dure leçon: diriger ne se résume pas à trouver un accord», pointe le journal désavouant la stratégie du milliardaire qui a délivré un ultimatum «dramatique» en promettant de passer à autre chose si la chambre n’approuvait pas sa réforme de l’Obamacare. «En deux mois, l’Amérique a désormais une vision claire du style de gouvernance de Trump et ce dernier a désormais un bon aperçu de ce que c’est de gouverner : c’est dur, dur, dur. Et cela va devenir encore plus difficile si le président persiste dans ses tactiques de persuasion», prédit le journal. Sur la côte Ouest, les éditorialistes du Los Angeles Times s’amusent: «le président a récemment découvert que le système de santé était un sujet complexe, il sait désormais que légiférer l’est tout autant». Leur analyste politique remarque quant à lui que cet échec «n’est pas seulement une promesse de campagne non tenue mais un abandon d’un des dogmes du parti républicain. Le président comprend-il le poste pour lequel il a été élu? Une grande partie de ses responsabilités consiste pourtant à faire avancer son agenda au Congrès. Prompt à régler ses comptes sur Twitter, Donald Trump a répliqué, samedi midi, au camouflet qui fait la une de tous les journaux. Le chef d’Etat a promis «de faire exploser l’Obamacare et d’œuvrer à négocier un système de santé formidable pour le peuple».

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

« 257 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en janvier 2017, contre 236 en janvier 2016, soit une augmentation de 8,9 % », indique  l’ONISR, qui appelle, « au moment des grands chassés-croisés des vacances de février », à une « extrême prudence » sur les routes en cas de météo instable. Bref toujours le même bla-bla, la même tragique incompétence.  En fait, les pouvoirs publics sont incapables d’expliquer les variations. Une raison fondamentale à cela il n’existe en France aucun organisme scientifique capable d’analyser les facteurs explicatifs et de préconiser des mesures pertinentes. De ce point de vue le comité interministériel de la sécurité routière est une fiction, une sorte de comité virtuel sans réel moyen et sans compétence.  Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), créé par décret du 5 juillet 19723, comprend tous les ministères concernés par la sécurité routière. Il comprend à sa création le ministre chargé de la défense nationale, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’éducation nationale, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l’aménagement du territoire, le ministre du développement industriel et scientifique, le ministre de l’équipement et du logement, le ministre des postes et télécommunications, le ministre des transports, le ministre de la santé publique et de la sécurité sociale et le secrétaire d’état auprès du Premier ministre. Le Groupe interministériel permanent de sécurité routière (GIPSR) se réunit plusieurs fois par an pour préparer les dossiers abordés par le CISR. Même constat d’impuissance pour  le conseil national de la sécurité routière mis en place le 25 octobre 2001. C’est un organisme composé d’élus, de représentants des entreprises et associations intéressées par la sécurité routière et de représentants de l’administration. Selon son décret de création, il « est associé à l’élaboration et à l’évaluation de la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière ». Il prépare des recommandations au gouvernement pour lutter contre l’accidentalité routière. L’objectif fixé par le ministre de l’intérieur lors de l’installation du 3e mandat de cette instance, le 27 novembre 2012, est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020, soit compter moins de 2 000 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2020. Le conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président et de plein droit à la demande du délégué interministériel à la sécurité routière (DISR) ou d’un quart de ses membres. Un bureau, ayant pour rôle de préparer et de diffuser les travaux du conseil, se réunit au moins quatre fois par an et entre chaque séance du conseil, sur convocation du président. Il est clair que ce n’est pas en se réunissant quelque fois par an qu’on peut sérieusement traiter d’une question aussi importante que la sécurité routière. Il faudrait évidemment une véritable professionnalisation des services tant au plan de l’analyse, de l’évaluation, des orientations et du contrôle. Bref un vrai service public de la sécurité routière unifiée et qui se consacre uniquement à cette tâche. Au lieu de cela la responsabilité est éparpillée entre nombre de ministères et de services. Du coup au lieu de viser les situations accidentogènes les plus graves on se contente le plus souvent de verbaliser « vite fait »  des infractions souvent secondaires pour faire du chiffre aussi pour remplir les caisses de l’État.  Les premières estimations du nombre de tués sur les routes sont en hausse de quelques unités en 2016 par rapport à l’année précédente, où 3.461 personnes avaient trouvé la mort en France métropolitaine. Après 2014 (3.384 morts, +116 tués par rapport à 2013, soit +3,5%) et 2015 (3.461 morts, +77 tués, soit +2,3%), la France connaît donc une troisième année consécutive de hausse, une première depuis 1972. Ces trois mauvaises années -qui interviennent après douze années de baisse conclues sur un plus bas historique en 2013 (3.268 morts)- ternissent le bilan du quinquennat de François Hollande en matière de sécurité routière. Même si la mortalité devrait être globalement en baisse sur l’ensemble du mandat, l’objectif fixé en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, de passer sous la barre des 2.000 morts en 2020 semble lointain. Sans avoir pu amorcer une baisse, le gouvernement se félicitera d’avoir quasiment stabilisé la situation, après avoir notamment lancé deux plans en janvier (26 mesures) et octobre 2015 (22 mesures principales et 33 complémentaires) face au « relâchement des comportements » à l’origine de ces mauvais chiffres, selon le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve. Parmi ces mesures : l’interdiction du kit mains libres au volant, l’abaissement du taux d’alcoolémie pour les conducteurs novices (0,2 g/l de sang), l’expérimentation de tests salivaires pour détecter les stupéfiants et l’augmentation du nombre de radars (500 supplémentaires d’ici à fin 2018 et 10.000 radars « leurres »). Certes certaines mesures ne sont pas inutiles mais ce sont des mesures trop partielles.

 

 

Attentats : le patron du GIGN accusé d’incompétence

Attentats : le patron du GIGN accusé d’incompétence

 

Il faut sans doute que la situation soit très grave pour que des gendarmes du GIGN dénoncent l’incompétence et le manque de courage de leurs patrons. La preuve aussi sans doute qu’il serait urgent de regrouper les forces d’intervention sous un même commandement. Ce qui a été proposé par la commission parlementaire qui a enquêté sur la tuerie du Bataclan. Une proposition rejetée par le ministre de l’intérieur. Le cloisonnement des forces d’intervention et encore davantage des organismes de renseignement portent pourtant préjudice à la lutte contre le terrorisme. Le colonel Hubert Bonneau était-il l’homme de la situation pour gérer les attentats du 13 novembre ? C’est la question qui se pose après la lecture d’une lettre dans laquelle des gendarmes d’élite du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) s’en prennent anonymement à leur chef, «peu courageux ». Ils lui reprochent notamment de ne pas avoir engagé ses hommes au Bataclan lors des attaques terroristes. La missive de trois pages adressée au patron de la gendarmerie nationale Denis Favier, révélée par Le Canard enchaîné, est seulement signée « l’esprit de l’inter » – les syndicats n’étant pas autorisés dans la gendarmerie - au nom de membres de la Force intervention, qui regroupe une centaine de militaires. Il est impossible de savoir combien d’entre eux adhèrent aux propos virulents de ce courrier, mais selon les différents gendarmes du GIGN interrogés sous couvert d’anonymat, elle émane d’une poignée de mécontents tandis que de nombreux membres de la force d’élite n’y ont pas été associés. « Voilà maintenant deux ans que nous subissons le commandement injuste et peu légitime du colonel Bonneau », écrivent donc ces mécontents, exaspérés par « un mauvais chef », « qui fait de son mieux pour minimiser la Force intervention ». L’officier n’est pas issu comme eux de « l’inter », ou « intervention », cœur de métier du GIGN, et pour les gendarmes anonymes, c’est un tort. Ils estiment qu’il « ne comprend rien aux missions d’intervention », « est peu courageux et perd ses moyens dans l’action« .  Ils pointent notamment du doigt, la soirée du 13 novembre. Au début des attentats, un groupe du GIGN s’est pré-positionné, à la demande des autorités, à la caserne des Célestins, dans le centre de Paris, pour intervenir en cas de nouvelles attaques.  »Alors que nous étions 40 opérationnels (…) prêts à mener un assaut, prêts à faire cesser la tuerie », le colonel Bonneau « attendait sagement d’être appelé » et « se cachait derrière une histoire de compétence territoriale », accusent-ils. Rétrospectivement, il se disent « scandalisés et traumatisés par cet événement ».  L’assaut au Bataclan contre les jihadistes a été mené par les unités d’élite de la police. La commission d’enquête parlementaire sur les attentats qui vient de rendre ses conclusions a conclu qu’il n’était « pas nécessaire » de solliciter le GIGN, estimant que la BRI et le Raid étaient mobilisés en nombre suffisant à la salle de spectacles. Interrogée par l’AFP, la direction générale de la gendarmerie nationale n’a pas donné suite dans l’immédiat.

 

(Avec AFP)

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

 

Plus incompétent que Sapin tu meurs. Avec sa langue de bois habituel Sapin vient en effet de déclarer que le brexit  n’a pas d’effet sur l’économie française et que–période électorale oblige les impôts vont même diminuer ;  curieux pour un homme qui s’est dit proche de Michel Rocard mais qui en fait pratique la langue mitterrandienne et hollandaise. Difficile de dire combien de fois Michel sapin lorsqu’il était ministre du travail avait prédit  l’inversion du chômage faisant de la méthode Coué le fondement de sa stratégie économique et politique. Première observation personne n’est en capacité de mesurer les effets du brexit. En effet l’effet le plus dévastateur concerne les  incertitudes qui pourraient naître dans l’esprit des investisseurs et des consommateurs. Or la confiance constitue un élément psychologique majeur.  Aussi nous n’attendons pas d’un ministre qu’il nous livre des propos de bistrot mais plutôt des éléments d’analyse, des scénarios possibles ;  mais Sapin est à l’économie  ce que McDo est à la gastronomie,  une grande consommation mais de médiocre qualité pour consommateurs pas trop exigeants. Dix jours après que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union européenne, le ministre des Finances Michel Sapin affirme sans rire que « le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie ». « Si le Brexit n’a pas d’effets trop négatifs, l’économie ira encore mieux l’année prochaine », a déclaré le locataire de Bercy ce matin sur Europe 1.  Du coup, le gouvernement pourrait revoir à la hausse sa prévision de croissance de 1,5% pour 2017. « Nous ferons tout pour que la croissance soit encore plus supérieure », a-t-il déclaré. Michel Sapin a confirmé que, dans ces conditions, les impôts baisseront en 2017, comme l’a promis la semaine dernière François Hollande.   Des baisses d’impôts qui seront financées par « les rentrées supplémentaires » générées par « la croissance supplémentaire », « sans perdre de vue notre objectif de passer sous les 3% de déficit en 2017″. Même si la Cour des comptes n’y croit pas. « C’est normal, c’est son rôle. Passer en dessous des 3% du PIB de déficit est un objectif intangible pour l’année prochaine », assure le ministre.

 

 

Sécurité : Valls- Sarkozy la même incompétence : surtout du bla-bla

Sécurité : Valls- Sarkozy la même incompétence : surtout du bla-bla

Le meilleur score c’est 48% pour Sarkozy, pas vraiment une majorité et comme Valls surtout du bla-bla autoritaire sans vraiment de concrétisation sur le terrain. Implacables  dans les mots mais inexistants sur le terrain. Appeler les services de police pour une agression dangereuse avec des blessés, ils viendront toujours après le médecin et  les pompiers. Quant aux vols de voiture ou infraction de domicile, inutile d’essayer de rechercher les coupables. Pire, on propose même d’externaliser certaines tâches sur le privé comme la sécurité routière ! Et pourquoi pas les contrôle d’alcoolémie au bistrot du coin ? selon un sondage Odoxa pour iTELE et Paris Match publié vendredi 6 novembre, les deux anciens ministres de l’Intérieur, semblent obtenir une confiance similaire. À la question « À qui de Nicolas Sarkozy ou de Manuel Valls faites-vous le plus confiance pour proposer des mesures efficaces pour assurer la sécurité des Français ? », 48% des personnes interrogées optent pour l’ancien chef de l’État, 46% pour l’actuel Premier ministre, qui perd six points par rapport au dernier sondage.  Lors d’une précédente enquête, en janvier, c’est Manuel Valls qui l’avait emporté sur cette question, avec 52%, contre 47% à Nicolas Sarkozy. Interrogés sur les récentes propositions de Nicolas Sarkozy sur le sujet, 51% des Français se disent favorables à « déléguer la surveillance des bâtiments publics à des sociétés de sécurité privées« , contre 48% qui y sont opposés. Ils ne sont en revanche que 34% à approuver la proposition du président des Républicains de « rendre les sociétés d’autoroutes responsables de la sécurité et notamment les charger des contrôles de vitesse », contre 65% qui y sont défavorables. À propos de l’armement des polices municipales, 56% des personnes interrogées se disent favorables à la proposition de l’ancien président qui souhaiterait « que la police municipale soit armée dans toutes les villes et que les maires qui ne le souhaitent pas aient à s’y opposer ». 44% rejettent cette proposition.

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