Archive pour le Tag 'incohérent'

Budget France : incohérent d’après le FMI

Budget France : incohérent  d’après le FMI

Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Haut conseil des finances publiques estime que les prévisions de réduction des déficits manquent de cohérence et de crédibilité. Après la claque internationale de la part du FMI, c’est une claque interne de l’organisme spécialisé de la Cour des Comptes.

Pour rappel, le déficit public 2023 s’est établi à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et Bercy compte le réduire à 5,1% en 2024, 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Son programme de stabilité sera prochainement débattu au Parlement et transmis à Bruxelles.

Mais « le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité », à la fois car la documentation de cet effort « jamais réalisé par le passé (reste) à ce stade lacunaire », mais aussi parce que « sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », expose l’avis.

« Cette prévision manque également de cohérence », prévient l’institution : « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », si bien que « les prévisions de croissance élevées du gouvernement (apparaissent) peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».

 

Au final, « compte tenu de la dégradation » surprise du déficit public 2023 à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et « d’hypothèses de croissance moins élevées », « le retour du déficit public sous 3 points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 – 2,2 points de PIB sur quatre ans – (qui) s’appuierait essentiellement sur un effort d’économies en dépenses », résume dans son avis le HCFP.

Economie et Agriculture: Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

Economie et Agriculture:  Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

 

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

 

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés. L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale. C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace. Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

 

Un exemple de fermeture des frontières celui de Cuba, le modèle de Mélenchon :

En moyenne, le salaire moyen à Cuba est de 30.62 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 98%.

Macron : un libéralisme étatique incohérent et inefficace

Macron : un libéralisme étatique incohérent et inefficace

 

 

 

: Ill est bien difficile de savoir sur quel corpus idéologique se fonde Macron pour orienter sa politique notamment dans le domaine économique. Il n’est pas inutile de rappeler que Macron n’a aucune formation ni expérience économique (hormis son passage éclair chez Rothschild où on se sert des carnets d’adresses de l’ENA dont les diplômés noyautent l’administration bien sûr mais tout autant les partis politiques et les entreprises). Macron a encore moins d’expérience politique, il n’a jamais été élu avant de devenir directement président de la république. Si l’on examine ses orientations depuis qu’il est président, on se rend compte qu’il a largement avantagé les plus aisés par exemple à travers la suppression de l’impôt sur la fortune qui se traduit par un boni de plus de près de 10 000 € pour 300 000 personnes alors que par exemple la suppression de la taxe d’habitation se traduit-elle par un boni de 200 € pour près de 18 millions de personnes. On pourrait continuer avec le fameux CICE qui aboutit à un cadeau fiscal de 40 milliards aux entreprises sans aucune contrainte d’évaluation et de résultats. Le matraquage fiscal des ménages opérés en début d’année 2018 a par ailleurs largement pesé sur le très net tassement de la croissance. On pourrait citer bien d’autres exemples de l’intervention étatique de Macron qui en faite se sert de l’appareil d’État pour des effets anti redistributif. On voit mal où est passé le socle social libéral de Macron et même sa volonté réformatrice. De ce dernier point de vue, les réformes sont à moitié bâclées, en tout cas n’ont pas l’effet escompté. Un seul exemple, les décisions prises par rapport au marché du travail ou Macron n’a pas su décentraliser jusqu’au niveau des entreprises. Le libéralisme de Macron se trouve largement entravé par sa vision jupitérienne du pouvoir. Derrière l’affichage libéral se dissimule en permanence la tentation monarchique. Une monarchie qui utilise l’État au service de ceux  qui ont permis son élection en particulier le lobby financier et les grandes entreprises. On objectera que le gouvernement a fait quelques gestes pour les plus modestes par exemple pour le niveau du minimum vieillesse qui gagne 30 € par mois, la baisse de cotisations sociales qui compensent un peu la hausse de la CSG. À l’inverse Macon a voulu matraquer la fiscalité sur le pétrole et il a clairement visé les retraités avec d’une part la CSG d’autre part la désindexation. Macron éprouve les pires difficultés à convaincre de sa volonté de corriger les excès du libéralisme et de la financiarisation de l’économie. L’étiquette de président des riches lui colle à la peau non seulement en raison de ses erreurs de langage mais surtout du contenu de sa politique. Le dernier exemple en date de cette espèce de cocktail de libéralisme étatique concerne la négociation de l’ASSEDIC ou en fait l’État veut retirer aux partenaires sociaux la liberté de négocier avec l’objectif de nationaliser cette assurance. Il faudrait développer bien d’autres aspects très contradictoires qui montrent en réalité une absence de vision et de stratégie claire. L’inefficacité économique s’ajoute à la justice sociale. Ainsi la croissance est-elle en train de s’écrouler depuis l’arrivée de Macron. Elle n’a atteint qu1, 5 % en 2018 et pour l’année en cours on dépassera difficilement 1,3 %. C’est-à-dire le seuil qui fait basculer les équilibres et qui fait redémarrer le chômage. L’épisode des gilets jaunes n’est qu’un des éléments qui font émerger le manque de pertinence et de justice de l’économie. Tout démontre que le cocktail idéologique de Macron et particulièrement sulfureux voire dangereux non seulement pour l’économie mais aussi pour la démocratie quand Macron met sous le boisseau tous les corps intermédiaires pour incarner à lui seul toutes les institutions.

Front national : un programme économique incohérent (Gattaz)

Front national : un  programme économique incohérent (Gattaz)

Dans un entretien au journal le Parisien le président du Medef considère que le programme économique Front National est incohérent. Et de détailler : « retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du Smic de 200 EUR, retour au franc, augmentation des taxes d’importation… » avant de prévenir : « c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays. L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »Ce n’est pas un programme économique responsable, poursuit le numéro un du Medef. « Il n’est tourné ni vers l’avenir, ni vers la compétitivité. » Pour ce dernier : « on ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n’est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver. Il s’agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques. » Un programme du FN qui « ressemble à celui de l’extrême gauche » et « je ne suis pas d’accord », assène encore Pierre Gattaz pour qui « extrême droite, extrême gauche, c’est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat. Concernant le niveau du chômage en France - qui a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42.000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité -, le patron du Medef lance : « il faut une multimédication. » « Il faut arrêter de prendre de l’aspirine et passer aux antibiotiques et à la cortisone. Il existe des mesures simples à prendre tout de suite : plafonnement des indemnités prud’homales, CDI sécurisé, simplification du travail le dimanche et en soirée », assure Pierre Gattaz. Le Front national est en mesure de remporter au moins deux régions lors du scrutin des élections régionales des 6 et 13 décembre selon une vague de sondages.




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