Archive pour le Tag 'inclusive'

Société-Écriture inclusive et troisième genre : la mort de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : la mort  de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive : la mort de la langue française

Écriture inclusive : la mort de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Société-Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive: une tyrannie…et une idiotie

Écriture inclusive: une tyrannie…et une idiotie

 

Yves-Charles Zarka, professeur émérite à l’Université de Paris, directeur de la revue «Cités» s’insurge contre l’écriture inclusive considérée comme une tyrannie sur la langue française.

 

Une tyrannie surtout à l’égard des plus défavorisés qui dans le système actuel ont déjà bien du mal à s’approprier les bases de la langue nationale. Témoin la place de la France dans les classements internationaux.

 

En outre une idiotie car la plupart des gauchistes qui soutiennent l’écriture inclusive auraintt déjà bien du mal, eux-mêmes,  à respecter les règles orthographiques et la syntaxe actuelles.

Yves-Charles Zarka est professeur émérite à l’Université de Paris (qui comprend notamment l’ancienne université Paris-V René Descartes), l’auteur a fondé et dirige la revue «Cités» (PUF). Son prochain numéro, à paraître en juin, portera sur «La langue sous contrôle».


Yves-Charles Zarka : «La langue française ne doit pas être triturée ou abîmée»a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et une circulaire publiée au bulletin officiel précise que l’écriture dite inclusive «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».

 

Après avoir été interdite dans son usage administratif par Édouard Philippe en 2017, cette graphie qui compromet la langue française se voit donc, et heureusement, en voie d’être interdite dans l’enseignement. Est-ce à dire pour autant que l’affaire soit close? Est-ce à dire que nous en ayons fini avec ce genre de manœuvre ayant pour objet d’établir une emprise proprement tyrannique sur la langue française?

Je ne le crois pas.

Ecriture inclusive : interdite à l’école

Ecriture inclusive : interdite à l’école

 «Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite ‘‘inclusive’’, qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique.» Indique le ministre de l’éducation dans une circulaire officielle.

 

Cette écriture, avance-t-il, «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».«L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages, notamment des plus jeunes.» Enfin, lit-on, cette graphie peut empêcher les enfants souffrant de certains «handicaps ou troubles des apprentissages» d’accéder au français.

La circulaire encourage néanmoins la féminisation des métiers et des fonctions. «Le choix des exemples ou des énoncés en situation d’enseignement doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées.» Jean-Michel Blanquer conclut ainsi: «Je vous remercie de veiller au respect de ces règles communes, qui participent de la promotion et de la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons (…) mais aussi des enjeux fondamentaux de transmission de notre langue.»

Écriture inclusive : «danger mortel»

Écriture inclusive : «danger  mortel»

 

 

 

Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin.

Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

Ecriture inclusive : interdite à l’école

Ecriture inclusive : interdite à l’école

 «Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite ‘‘inclusive’’, qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique.» Indique le ministre de l’éducation dans une circulaire officielle.

 

Cette écriture, avance-t-il, «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».«L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages, notamment des plus jeunes.» Enfin, lit-on, cette graphie peut empêcher les enfants souffrant de certains «handicaps ou troubles des apprentissages» d’accéder au français.

La circulaire encourage néanmoins la féminisation des métiers et des fonctions. «Le choix des exemples ou des énoncés en situation d’enseignement doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées.» Jean-Michel Blanquer conclut ainsi: «Je vous remercie de veiller au respect de ces règles communes, qui participent de la promotion et de la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons (…) mais aussi des enjeux fondamentaux de transmission de notre langue.»

L’écriture inclusive interdite à l’école

L’écriture inclusive interdite à l’école

 

Dans une interview accordée au JDD, Jean-Michel Blanquer a de nouveau pris position contre l’écriture inclusive.

 

Le ministre de l’Éducation nationale estime  que la langue française «ne doit pas être triturée ou abîmée». Si la féminisation des métiers et des fonctions «est un progrès», estime-t-il, «mettre des points au milieu des mots est un barrage à la transmission de notre langue pour tous, par exemple pour les élèves dyslexiques».

Jean-Michel Blanquer a par ailleurs rappelé l’existence de la circulaire d’Edouard Philippe qui, en 2017, interdisait l’usage administratif de l’écriture dite «épicène». Avant d’ajouter: «nous allons clarifier le fait que c’est vrai aussi dans nos usages pédagogiques ».

, Sophie Audugé, déléguée générale de l’association SOS Education, dont l’association «Non à l’écriture inclusive» a récolté plus de 50.000 signatures, explique : 

«Il nous apparaît aujourd’hui que l’écriture inclusive est discriminante pour les enfants qui souffrent d’un handicap cognitif, auditif ou visuel. De fait, elle exclut plus qu’elle n’inclut.»

 

Société- « L’écriture “inclusive”: Linguistiquement incohérente et socialement excluante

Société- « L’écriture “inclusive”: Linguistiquement  incohérente et socialement excluante

 

Le linguiste Bernard Cerquiglini explique dans le monde que l’écriture “inclusive” ne correspond pas à une féminisation de la langue française, et que son usage et son extension promettent de se révéler socialement excluants.

 

Tribune.

 

 On promeut d’ordinaire l’écriture « inclusive » en affirmant qu’elle prolonge une lutte récemment victorieuse : la féminisation des noms de métier. Comme cette dernière, elle contribuerait à la nécessaire présentation égalitaire des femmes et des hommes dans les énoncés, obtenue par un progrès de la langue. Leur différence profonde montre cependant combien l’écriture « inclusive », empreinte d’une louable intention, est une fâcheuse erreur.

La féminisation concerne une personne singulière. Le sexe de Mme Martin, traduit par le genre grammatical, détermine la forme féminine, aisément construite, de la profession qu’elle exerce. Durant des siècles, Mme Martin était boutonnière, estuveresse, marchande, comme elle fut écrivaine ou ambassadrice jusqu’au XVIIIe siècle.

Les professions ou fonctions « éminentes » ayant été fermées aux femmes, les formes féminines tombèrent en désuétude ou reçurent un emploi conjugal. Le mot « ambassadrice » est défini par la première édition (1694) du dictionnaire de l’Académie française comme « dame envoyée en ambassade » ; par la deuxième (1718) comme « la femme d’un ambassadeur ».

Quand les femmes obtinrent (tardivement) l’accès à ces professions, le féminin étant conjugalisé, on eut d’abord recours au masculin, au risque du barbarisme (« Mme l’ambassadeur » ; « L’ambassadeur est sortie ») ou de l’incongruité (« L’ambassadeur est enceinte »).

Des cas où expliciter la mixité est inutile voire inconvenant

En deux générations (tout de même ; et les polémiques furent violentes), l’affaire était réglée : le mouvement de féminisation, issu du Québec, était généralisé, le féminin devenu la norme pour des professions et fonctions occupées par des femmes (« L’ambassadrice représente son pays »), l’Académie française enfin convaincue, la langue rendue à son libre fonctionnement.

Cette lutte féministe avait servi et illustré la langue française. Tout autre est la question du pluriel. Quand un groupe humain est fait de femmes et d’hommes, il n’est point nécessaire, en général, d’en signaler la composition sexuelle : « Les Hollandais surveillent leurs digues » vaut pour toutes les personnes habitant les Pays-Bas.


Dans ce cas, expliciter la mixité est inutile, surprenant, voire inconvenant : « Les Hollandais et les Hollandaises surveillent leurs digues » laisse entendre que ce soin féminin n’était pas attendu. Que l’expression de la mixité soit requise ou souhaitée est à l’appréciation du locuteur (« Les Hollandais et les Hollandaises sont des adeptes de la musculation et partagent les tâches domestiques ») ; elle s’exprime avec les moyens de la langue, principalement par réduplication.

« L’écriture “inclusive”: Linguistiquement incohérente et socialement excluante

« L’écriture “inclusive”: Linguistiquement  incohérente et socialement excluante

 

Le linguiste Bernard Cerquiglini explique dans le monde que l’écriture “inclusive” ne correspond pas à une féminisation de la langue française, et que son usage et son extension promettent de se révéler socialement excluants.

 

Tribune.

 

 On promeut d’ordinaire l’écriture « inclusive » en affirmant qu’elle prolonge une lutte récemment victorieuse : la féminisation des noms de métier. Comme cette dernière, elle contribuerait à la nécessaire présentation égalitaire des femmes et des hommes dans les énoncés, obtenue par un progrès de la langue. Leur différence profonde montre cependant combien l’écriture « inclusive », empreinte d’une louable intention, est une fâcheuse erreur.

La féminisation concerne une personne singulière. Le sexe de Mme Martin, traduit par le genre grammatical, détermine la forme féminine, aisément construite, de la profession qu’elle exerce. Durant des siècles, Mme Martin était boutonnière, estuveresse, marchande, comme elle fut écrivaine ou ambassadrice jusqu’au XVIIIe siècle.

Les professions ou fonctions « éminentes » ayant été fermées aux femmes, les formes féminines tombèrent en désuétude ou reçurent un emploi conjugal. Le mot « ambassadrice » est défini par la première édition (1694) du dictionnaire de l’Académie française comme « dame envoyée en ambassade » ; par la deuxième (1718) comme « la femme d’un ambassadeur ».

Quand les femmes obtinrent (tardivement) l’accès à ces professions, le féminin étant conjugalisé, on eut d’abord recours au masculin, au risque du barbarisme (« Mme l’ambassadeur » ; « L’ambassadeur est sortie ») ou de l’incongruité (« L’ambassadeur est enceinte »).

Des cas où expliciter la mixité est inutile voire inconvenant

En deux générations (tout de même ; et les polémiques furent violentes), l’affaire était réglée : le mouvement de féminisation, issu du Québec, était généralisé, le féminin devenu la norme pour des professions et fonctions occupées par des femmes (« L’ambassadrice représente son pays »), l’Académie française enfin convaincue, la langue rendue à son libre fonctionnement.

Cette lutte féministe avait servi et illustré la langue française. Tout autre est la question du pluriel. Quand un groupe humain est fait de femmes et d’hommes, il n’est point nécessaire, en général, d’en signaler la composition sexuelle : « Les Hollandais surveillent leurs digues » vaut pour toutes les personnes habitant les Pays-Bas.


Dans ce cas, expliciter la mixité est inutile, surprenant, voire inconvenant : « Les Hollandais et les Hollandaises surveillent leurs digues » laisse entendre que ce soin féminin n’était pas attendu. Que l’expression de la mixité soit requise ou souhaitée est à l’appréciation du locuteur (« Les Hollandais et les Hollandaises sont des adeptes de la musculation et partagent les tâches domestiques ») ; elle s’exprime avec les moyens de la langue, principalement par réduplication.

Société-Écriture inclusive : «danger mortel»

 

Société-Écriture inclusive : «danger  mortel»

 

 

 

Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

Écriture inclusive : «danger mortel»

Écriture inclusive : «danger  mortel»

 

 

 

Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

L’écriture inclusive en question

L’écriture inclusive en question

La proposition de loi du 23 mars visant à interdire le langage inclusif de tous les documents des services publics reviendrait, entre autres, à refaire nos cartes d’identité – qui suivent déjà ce système à travers le « né(e) le » –, relève Eliane Viennot, professeuse de littérature française, dans une tribune au « Monde ».

L’« écriture inclusive » a surgi dans le débat public à l’automne 2017, après la découverte de quelques points médians dans un manuel scolaire par des activistes qui avaient obtenu le retrait des ABCD de l’égalité. Jusqu’alors, on parlait plutôt de langage non sexiste, ou non discriminant, ou épicène, ou égalitaire – le point médian n’étant qu’un des moyens, à l’écrit, d’abréger les doublets (« lycéens et lycéennes » devient « lycéen·nes »). Autrement dit, un détail.

Pendant une quarantaine d’années, c’est un autre volet de ce langage qui avait fait débat : la « féminisation des noms de métiers et de fonctions ». Terminologie erronée et trompeuse, puisque le français possède tous les noms voulus pour parler des activités des femmes et qu’il faut juste les retrouver, après des siècles d’ostracisme : autrice, chirurgienne, défenseuse (des droits), écrivaine, lieutenante, maîtresse (des requêtes), pharmacienne, professeuse, rapporteuse (de lois)… Bataille presque gagnée, de nos jours, après la reddition de l’Académie dans son rapport du 28 février 2019.

 

Durant le même automne 2017, un autre pilier du langage non sexiste a fait du bruit, avec la parution du manifeste « Nous n’enseignerons plus que le masculin l’emporte sur le féminin » sur le site Slate.fr. Signé par 314 personnes chargées d’instruire enfants ou adultes, il rappelait que le français est équipé pour résoudre le « conflit » entre les termes féminins et masculins appelant un adjectif commun : l’accord de choix (avec celui qui semble le plus important) ou l’accord de proximité (avec celui qui est le plus proche).

Faire reculer le masculin générique

Le langage inclusif exige encore qu’on en finisse avec l’usage du mot « homme » pour désigner l’humanité – qui est aussi composée de femmes, d’enfants, d’intersexes… donc d’humains. Changement que l’Etat français aurait dû admettre dès 1948, lorsqu’il signa la Déclaration universelle des droits humains de l’ONU, dont le titre enregistrait l’immense progrès du XXe siècle : l’accès des femmes à la citoyenneté.

Le dernier objectif est de faire reculer le masculin dit « générique » – version républicaine et pseudo-scientifique du « genre le plus noble » cher aux amis de Richelieu. C’est lui qui est visé avec la pratique des doublets, abrégés ou non. Faut-il dire « Françaises et Français », « citoyennes et citoyens », « téléspectatrices et téléspectateurs » ? C’est oublier qu’en français, le masculin joue le même rôle que le neutre dans d’autres langues. « Français », « citoyens » et « téléspectateurs » désignent indifféremment les deux sexes, écrivait Alain Peyrefitte dans Le Figaro du 23 juin 1984.

Société–Écriture inclusive : une loi contre le péril mortel de la langue

Société–Écriture inclusive : une loi contre  le péril mortel de la langue

 

 

 

Un projet de loi a été déposé mardi par une soixantaine de députés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive dans tous les documents administratifs Après la féminisation forcenée et souvent ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par des représentants de l’assemblée après l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

On pourrait ajouter un autre argument, fondamental celui-là, à savoir les difficultés croissantes des élèves pour s’approprier déjà la langue officielle et la baisse générale des connaissances du primaire à l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités au même rétabli des épreuves de dictée !

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