Archive pour le Tag 'incendié'

Après incendie, Une autre politique de régénération des forêts

Après  incendie, Une autre politique de régénération des forêts

 

Replanter des arbres, surtout d’une même espèce ou faiblement diversifiés, n’est pas toujours le choix le plus avisé, explique dans une tribune au « Monde » Sylvain Angerand, ingénieur forestier et coordinateur de l’association Canopée, qui appelle à une remise à plat de la filière bois.

 

Avec plus de 60 000 hectares de forêts partis en fumée, cet été a marqué le retour des grands incendies en France. Un risque qui ne va faire que croître avec les changements climatiques et qui devrait nous inciter à repenser en profondeur notre politique forestière. Pourtant, l’annonce d’un grand chantier national de reboisement pourrait produire l’effet inverse et affaiblir encore davantage nos forêts en cédant au lobbying d’une partie de la filière.

L’empressement à vouloir planter des arbres est, avant tout, une stratégie de communication destinée à rassurer l’opinion publique en donnant l’illusion d’une maîtrise de la situation et d’un retour rapide à la normale. Mais c’est aussi l’aveu d’une profonde incompréhension de la part de la puissance publique des enjeux forestiers, car planter des arbres n’est pas toujours le choix le plus avisé. Surtout après un incendie, il est le plus souvent préférable de laisser la forêt se régénérer naturellement. Une option plus efficace et moins coûteuse dans de nombreuses situations.

De plus, les plantations d’arbres sont encore trop souvent monospécifiques ou très faiblement diversifiées, ce qui est pourtant indispensable pour renforcer la résistance et la résilience des peuplements face à de nombreux aléas comme les sécheresses, les tempêtes, les maladies ou encore les incendies. Même sur des sols très pauvres comme dans les Landes, où il est difficile de se passer du pin maritime, il est toujours possible d’introduire, en mélange, des feuillus comme le chêne-liège ou le chêne tauzin pour renforcer les peuplements.

L’intérêt du mélange est solidement étayé scientifiquement et, pourtant, il peine à s’imposer comme une condition aux aides publiques ou comme une règle à respecter dans les plans de gestion. Après la tempête de 2009 dans les Landes, la quasi-totalité du massif appartenant à des propriétaires privés a été replantée en monoculture avec l’aide de l’argent public.

Le constat est similaire pour les aides plus récentes du plan de relance qui, faute d’écoconditions suffisantes, ont été détournées par une partie des acteurs pour planter des monocultures, parfois en remplacement de forêts en bonne santé mais jugées peu rentables économiquement (rapport « Planté ! Le bilan caché du plan de relance forestier », Canopée, mars 2022).

Ces dérives ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat de l’abandon des pouvoirs publics à construire une politique forestière intégrant l’ensemble des enjeux. Tiraillée entre quatre ministères, la forêt ne bénéficie pas d’un portage politique fort capable de défendre et de trancher en faveur de l’intérêt général. Elle est laissée au seul jeu d’influence des acteurs, la règle au sein de la filière étant de ne surtout pas pointer du doigt les dérives de certains.

Hyper Incendie : Des conséquences très durables

Hyper Incendie : Des conséquences très durables 

 

Le biologiste Romain Garrouste, spécialiste de l’écologie et de l’évolution des insectes, explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi le ravage par les flammes du massif des Maures aura des conséquences catastrophiques. (Extrait)

 

Tribune.

 

Depuis lundi 16 août, le massif des Maures (Var) brûle et avec lui l’un des joyaux de la biodiversité méditerranéenne, la plaine des Maures, qui héberge une réserve naturelle unique en Europe : la réserve naturelle nationale de la plaine des Maures. Un incendie d’origine humaine compliqué et difficile à maîtriser dans le contexte climatique hors norme (température de 40 °C, vent apocalyptique) a traversé le massif et continue à brûler le territoire de la réserve, entre Le Cannet-des-Maures, Vidauban et Les Mayons (le village est évacué à l’heure où ces lignes sont écrites).

Aujourd’hui, une nouvelle soirée d’effroi et de tristesse se prépare, les équipes de la réserve sont contraintes de respecter les consignes incendies et les moyens ont été concentrés pour défendre les régions littorales où brûlent des campings et des maisons. Ce qui menace autant d’écosystèmes uniques et précieux que dans la réserve nationale, avec une réserve biologique intégrale gérée par l’Office national des forêts (ONF) au cœur du massif. Un terrible bilan se prépare, entre drames humains intolérables et catastrophes économiques et écologiques. Je connais des gens qui ont perdu leur maison aujourd’hui.

Permettez-moi de réagir viscéralement à cette catastrophe en tant que scientifique engagé dans la gestion de cette réserve et, plus largement, dans la conservation des milieux méditerranéens.

Ici, point de liste d’espèces ni d’indicateurs écologiques, juste le ressenti d’années d’efforts partagés entre les habitants, les gestionnaires et les scientifiques pour trouver l’équilibre difficile de la cogestion, entre conflits d’intérêts multiples et références culturelles éloignées voire disjointes.

Au moment où j’écris ces lignes, nous pleurons la disparition de paysages parmi les plus beaux de France, entre pins à pignons séculaires et chênes hors d’âge, où s’étiraient des vignes et quelques oliveraies, de profondes ripisylves, des dalles de grès rouge presque exotiques. La fierté de toute une région, parcourue par de superbes sentiers, le tout d’une naturalité unique et sauvage.

L’heure était pourtant au bilan de plusieurs années de ce difficile équilibre qui devait amener à de nouvelles orientations et concessions de part et d’autre, tous animés par la passion de ce territoire unique. Tout est remis à zéro, au propre comme au figuré, car la gestion future de cet espace ne pourra être dévolue qu’à un plan de sauvegarde et de restauration écologique. A inventer.

Incendie : 1000 hectares dans le Var

Incendie : 1000 hectares dans le Var

 

 

Comme au Maghreb, en Turquie, en Espagne ou en Grèce, les fortes chaleurs provoquent d’immenses incendies. La France est également touchée avec «Plus de 1000 hectares» de forêt et de garrigues qui ont été «parcourus» lundi 16 août dans le massif des Maures (Var), au nord-est de Toulon, par un violent incendie attisé par le mistral, selon les pompiers sur le terrain. «Plus de 1000 hectares ont été parcourus, mais il est encore trop tôt pour évaluer la surface réellement brûlée», a précisé à l’AFP la commandante Delphine Vienco, des pompiers du Var, lundi soir. Evoquant «un virulent incendie», la préfecture du Var avait parlé de «plusieurs centaines d’hectares parcourus» dans un communiqué plus tôt dans la soirée. Mais, il n’y avait pas eu à ce stade d’évacuation, selon une source à la préfecture.

Incendie d’une église dans le Rhône par un réseau de drogue

Incendie d’une église dans le Rhône par un réseau de drogue

Suite aux mesures antidrogue prises Le maire (LR) de Rillieux-la-Pape (Rhône), Alexandre Vincendet, un commando masqué d’un réseau de drogue a mis le feu à une église de la localité. La preuve évidemment que le séparatisme peut basculer dans la violence la plus intolérable non seulement pour des raisons culturelles ou politiques  mais aussi pour du trafic de drogue. Les auteurs cagoulés se sont servis d’une voiture enflammée qu’ils ont précipitée sur l’église. D’autres véhicules ont aussi été endommagés. Une manière de protester contre les entraves créées par le maire au trafic de drogue

«Ces actes de séparatisme sont intolérables, inqualifiables et révoltants, d’autant plus qu’ils sont gratuits», a dénoncé Alexandre Vincendet. «Désormais, il est essentiel que la Justice, elle aussi, se mette au diapason en condamnant les criminels dont nombres sont connus et qui se gargarisent de leur impunité qui n’a que trop duré», a-t-il écrit, avant d’affirmer que «JAMAIS nous ne baisserons les yeux. JAMAIS nous ne nous soumettrons».

Les pompiers, rapidement dépêchés sur place, ont été pris à partie par des jets de projectiles. Plusieurs de leurs véhicules ont été endommagés.

Amazonie: incendie record

Amazonie: incendie record

Le mois de juin marque le début de la saison sèche et ces chiffres confirment les prévisions des analystes, qui tablent sur une année encore plus dévastatrice que 2019, quand la recrudescence des feux de forêt en Amazonie avait suscité une vive émotion dans le monde entier.

Le site de l’Institut national de recherches spatiales (INPE), qui permet de suivre en temps réel les alertes d’incendies identifiées par satellite, n’avait jamais fait état d’autant de foyers pour ce mois de l’année depuis les 3.519 recensés en 2007.

Mais le pire est attendu pour le mois d’août: plus de 30.000 foyers avaient été enregistrés en 2019, trois fois plus que lors de ce même mois en 2018.

Les incendies de forêt en Amazonie sont pour la plupart criminels et directement liés à la déforestation, étant souvent causés par des agriculteurs pratiquant le brûlis sur les zones déboisées pour pouvoir cultiver ou faire paître le bétail.

La déforestation au Brésil était déjà très élevée cette année avant même le début de la saison sèche, avec plus de 2.000 km2 déboisés de janvier à mai, 34% de plus que sur la même période de 2019, selon les dernières données de l’INPE.

L’Institut de recherches environnementales de l’Amazonie (Ipam) estime que 9.000 km2 de forêt déjà déboisés depuis l’an dernier pourraient partir en fumée d’ici le mois d’août.

Les écologistes accusent le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, un climatosceptique notoire, de favoriser la déforestation en appelant à légaliser l’agriculture ou les activités minières dans des zones protégées.

Les spécialistes craignent par ailleurs que l’augmentation des incendies ne cause davantage de troubles respiratoires chez une population déjà touchée de plein fouet par le coronavirus.

Autre problème de taille: les pouvoirs publics disposent de moins de moyens humains et financiers pour protéger l’environnement à cause de la pandémie, qui a fait près de 60.000 morts au Brésil.

Incendie à Rouen : « Qu’on arrête de mentir aux gens »(Michel Onfray)

Incendie à Rouen : « Qu’on arrête de mentir aux gens »(Michel Onfray)

 

Sur Europe 1, le philosophe dénonce l’attitude du gouvernement et le traitement médiatique suite à l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen.

INTERVIEW

Normand de cœur (région où il a créé l’université populaire de Caen), Michel Onfray a évidemment été peiné du drame qui a touché Rouen, avec l’incendie qui a touché l’usine Lubrizol. Depuis, l’inquiétude est grande chez les habitants de la ville, qui craignent des conséquences sanitaires et environnementales désastreuses. Chez Anne Roumanoff sur Europe 1, le philosophe dénonce le traitement médiatique de l’événement et l’inaction du pouvoir politique.

« Le truc habituel du pouvoir »

« Ce qui m’a peiné, c’est surtout le traitement médiatique. Évidemment, il y a eu la mort de Chirac qui a volé un peu la vedette, mais on retrouve ce qui s’est passé avec Tchernobyl : ‘le nuage n’est pas toxique’, nous dit-on », estime Michel Onfray. L’auteur de Décadence déplore que l’attention médiatique se soit presque uniquement concentrée sur la mort de l’ancien président, et que les médias aient traité l’incendie de Rouen « comme ça en passant ».

« C’est le truc habituel du pouvoir qui nous dit qu’il ne se passe rien, qu’il faut circuler, il n’y a rien à voir », ajoute-t-il, rappelant que les sites classés Seveso représentent des  »risques industriels majeurs ».

« Quand il s’agit vraiment d’être écologiste, il n’y a plus personne »

Selon le philosophe, l’incendie de Rouen est aussi une manière de mettre en lumière un double discours politique sur l’écologie. « Qu’on arrête de mentir aux gens en disant que l’écologie est la chose la plus essentielle, quand on s’en moque complètement », fustige-t-il,  »quand il s’agit vraiment d’être écologiste, il n’y a plus personne. »

 

 

Rouen- Incendie de Lubrizol : des risques potentiels de toxicité (Frédéric Poitou, expert)

Rouen Incendie de Lubrizol : des risques potentiels de toxicité (Frédéric Poitou, expert)

Frédéric Poitou, expert judiciaire en chimie et en pollution, évoque les risques de toxicité après avoir examiné la liste des produits qui ont brulé à Rouen (Interview France info)

 

 

Franceinfo: Faut-il s’inquiéter des produits qui ont brûlé dans l’usine de Lubrizol ?

Frédéric Poitou: Globalement, il y a des sources importantes de molécules carbonées et d’hydrocarbures, beaucoup de métaux et des acides inorganiques. Et avec la température qui s’était élevée lors de l’incendie et des explosions, ce sont les conditions requises pour former des dioxines. C’est un cocktail d’un ensemble de molécules et de constituants. Ce n’est pas la peine de chercher quelle est la toxicité de chacun puisqu’on trouve des produits inflammables, explosifs, auto-inflammables. Donc si on regarde les produits un par un, on n’a pas une vue synthétique. Globalement l’ensemble des stocks de produits qui étaient listés sont de 5 000 tonnes de produits qui en combustion génèrent des dioxines.

Pour vous, la nocivité de ces produits qui ont été mélangés et ont brûlé est évidente aujourd’hui ?

Ce serait très surprenant qu’il n’y ait pas de toxicité. Les dioxines sont formées dans les phénomènes d’incinération et on les retrouve à la sortie des incinérateurs. Comment voulez-vous qu’avec une telle source de produits chimiques et de métaux en combustion pendant plusieurs jours on n’ait pas de formation de produits toxiques. Je pense que cela va être vérifié lorsqu’on va analyser les suies, les suies de dépôts et les particules fines qui ont été émises. Maintenant, toutes les substances sont retombées puisqu’elles sont accrochées aux particules fines. Donc on peut aussi imaginer qu’à la date d’aujourd’hui, l’air prélevé n’est plus vraiment nocif, mais il est nocif par exposition à tout ce qui est retombé sur les sols de la banlieue rouennaise et dans les champs agricoles. Les dioxines ont une persistance longue, plus de 12 ans.

En tant qu’expert, que pensez-vous de la gestion de cette crise ?

Je pense que la communication préfectorale a franchement été désastreuse, à commencer par ce préfet qui disait : quand n’y a pas de traces il n’y a pas de risque. Ca n’est vraiment pas sérieux. Mais après, ce sont les stratégies du gouvernement. La communication est liée aussi aux circonstances, au site et au devoir de ne pas affoler les populations. Je connais bien Rouen, c’est une ville dont il n’est pas très facile de sortir s’il y a des alertes chimiques. Il y aurait eu des embouteillages terribles sur les ponts qui traversent la Seine. Moi je pense que le préfet était un petit peu léger.

La préfecture a aussi parlé de 160 fûts qui posaient problème, dont pouvaient émaner des vapeurs de mercaptan et d’hydrogène sulfuré. Comment peut-on détruire ces fûts ?

D’abord il peut y avoir une destruction chimique et puis une destruction par incinération. Mais ces fûts-là finalement sont ceux qui sentent très mauvais, mais ce ne sont pas nécessairement les plus toxiques en réalité. Ce sont ceux qu’on utilise pour parfumer, identifier les gaz qui eux sont inodores, on rajoute quelques doses de mercaptan pour qu’on les sente donc ça sent très mauvais. L’usine Lubrizol avait déjà été affectée par ce phénomène-là il y a quelques années, mais ce n’est pas le plus toxique.

Incendie Rouen : 112 communes sinistrées

Incendie Rouen : 112 communes sinistrées

 

Alors que le préfet continue de banaliser la situation de la catastrophe de l’usine de Rouen dans le même temps un arrêté a été publié pour considérer que les exploitations agricoles de 112 communes du département étaient sinistrées. En clair, les produits agricoles et certains produits d’élevage sont  interdits à la commercialisation. Le problème, c’est qu’on ne sait pas exactement quelle est la nature des produits qui ont été brûlés et les conséquences sanitaires que cela peut entraîner non seulement sur les cultures mais aussi sur les hommes. Notons que la contamination pourrait avoir concerné d’autres territoires puisque le nuage a notamment traversé la Belgique ! En général malheureusement la contamination par de telles catastrophes ne s’arrête pas strictement aux limites géographiques définies administrativement.

 

Le lait, les œufs, le miel, les poissons d’élevages ainsi que les productions végétales et les aliments pour animaux sont concernés par cette interdiction. Les produits végétaux qui n’ont pas été récoltés avant le jeudi 26 septembre – le jour de l’incendie – ne doivent pas l’être, indique un communiqué de la préfecture. Quant aux récoltes qui ont potentiellement été exposées aux suies ou aux fumées, elles doivent être consignées.

 

« Les parcelles concernées sont les parcelles agricoles situées sur les communes (…) sur lesquelles des retombées de suies de fumées consécutives à l’incendie de l’usine Lubrizol ont été identifiées », précise le document, qui évoque « une suspicion de contamination liée à ces retombées. » La préfecture précise que « le non-respect » de ces mesures « est passible de sanctions », précise le communiqué.

 

Voici la liste 112 communes, par ordre alphabétique : Argueil, Beaubec-la-Rosière, Beaussault, Beauvoir-en-Lyons, Bierville, Bihorel, Blainville-Crevon, Bois-Guibert, Bois-Guillaume, Bois-Héroule, Boissay, Bosc-Bérenger, Bosc-Bordel, Bosc-Edeline, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Bosc-le-Hard, Bosc-Mesnil, Bosc-Roger-sur-Buchy, Bouelles, Bradiancourt, Brémontier-Merval, Buchy, Cailly, Catenay, Claville-Motteville, Compainville, Conteville, Cottévrard,Criquiers, Critot, Dampierre-en-Bray, Déville-lès-Rouen, Doudeauville, Elbeuf-sur-Andelle, Ernemont-sur-Buchy, Esclavelles, Esteville, Estouville-Ecalles, Flamets-Frétils, Fontaine-en-Bray, Fontaine-le-Bourg, Fontaine-sous-Préaux, Forges-les-Eaux, Fry, Gaillefontaine, Gancourt-Saint-Etienne, Grainville-sur-Ry, graval, Grumesnil, Hancourt, Handricourt, Haussez, héronchelles, Hodeng-Hodenger, Houppeville, Illois, Isneauville, La Bellière, La Chapelle-Saint-Ouen, La Ferté-Saint-Samson, La Hallotière, La Rue-Saint-Pierre, La Vieux-Rue, Le Héon, Le Mesnil-Lieubray, Le Thil-Riberpré, Longmesnil, Longuerue, Massy, Mathonville, Maucomble, Mauquenchy, Ménerval, Mésangueville, Mesnil-Maugier, Mont-Saint-Aignan, Montérolier, Mogny-la-Pommeray, Nesle-Hodeng, Neubosc, Neuville-Ferrières, Nolléval, Notre-Dame-de-Bondeville, Pierreval, Pommereux, Préaux, Quincampoix, Rébets, Rocquemont, Roncherolles-en-Bray, Ronchois, Rouen, Rouvray-Catillon, Saint-Aignan-sur-Cailly, Saint-Georges-sur-Fontaine, Saint-Germain-des-Essourts, Saint-Germain-sous-Cailly, Saint-Martin-du-Vivier, Saint-Martin-Osmonville, Saint-Michel-d’Halescourt, Saint-Saëns, Saint-Saire, Sainte-Croix-sur-Buchy, Sainte-Geneviève, Saumont-la-Poterie, Serqueux, Servaville-Salmonville, Sigy-en-Bray, Sommery, Vieux-Manoir et Yquebeuf.

Massacre de l’Amazonie: la France complice ?

Massacre de l’Amazonie: la France complice ?

C’est un peu la question sur franceinfo  de Marie-Benoît Magrini, économiste à l’INRA de Toulouse et animatrice du réseau de recherches sur les légumineuses. Lundi, Emmanuel Macron a reconnu dans son allocution télévisée sur France 2 que la France avait une « part de complicité » dans la déforestation de l’Amazonie, notamment via la culture du soja que la France importe pour l’élevage.

 Est-ce que la France contribue effectivement à la déforestation dans le monde et notamment au Brésil en important du soja ?

Marie-Benoît Magrini : Aujourd’hui la France importe trois millions de tonnes de tourteaux de soja. Les tourteaux c’est la partie sèche de la graine qui reste après avoir extrait l’huile. Le tourteau est très riche, très concentré en protéines et donc sert à alimenter les élevages, les animaux qui ont besoin de cette richesse en protéines pour se développer. On a beaucoup d’élevage en France et en Europe, et comme on produit très peu de soja, conséquemment on doit en importer. La France aujourd’hui, même s’il y a une petite progression, ne produit que 400 000 tonnes de soja, donc ça ne suffit pas à satisfaire les besoins.

D’où vient la dépendance de la France pour ces besoins en soja ?

C’est le résultat d’un long processus historique qui démarre après la Seconde Guerre mondiale. Avec les États-Unis, on s’est accordés pour qu’ils poursuivent le développement de leur culture de soja, et qu’ils exportent le soja vers l’Europe pour développer nos élevages. On était dans une situation de pénurie alimentaire et les importations de soja étaient le choix de la facilité à l’époque. Ce n’est que depuis le début des années 2000 que l’Europe cherche à développer ses cultures dont le soja. Mais le problème c’est qu’en l’espace de quelques décennies, on a créé un écart de compétitivité avec l’Amérique qui fait qu’aujourd’hui la culture de soja en Europe n’est pas aussi compétitive que la culture aux États-Unis ou au Brésil. Si on veut développer des cultures européennes et françaises pour nos élevages, il faut aussi que le consommateur soit prêt à payer un supplément de prix pour de la viande nourrie par des protéines locales.

Et si la France s’y met de façon intensive, est-ce qu’on n’aurait pas les mêmes conséquences qu’ailleurs dans le monde ? Faudrait-il couper des arbres ?

Non, aujourd’hui en France on a quand même un assolement (ndlr : l’assolement est un procédé de culture par succession et alternance sur un même terrain, pour conserver la fertilité du sol) important. L’enjeu c’est d’arriver à diversifier ces assolements. Si on ne se met à cultiver que du soja, on va avoir des problèmes de gestion des bioagresseurs et d’autres maladies possible. En France il y a d’autres plantes très riches en protéines, comme le pois, la fève, le lupin et on peut aussi se tourner vers des légumes secs. Toutes ces plantes riches en protéines n’utilisent pas d’engrais azoté donc elles permettent aussi de réduire les gaz à effet de serre, et toute diversification des cultures permet aussi de réduire l’usage des produits phytosanitaires. Il y a un double enjeu écologique d’arriver à redéployer ces cultures riches en France et en Europe, à la fois pour réduire notre dépendance aux importations de soja mais aussi pour diversifier nos assolements et avoir une agriculture plus durable.

Incendie Amazonie : « Bolsonaro menti « (Macron)

Incendie Amazonie : « Bolsonaro menti «  (Macron)

 

 

 

La guerre semble ouverte entre le président brésilien et le président français à propos de la responsabilité concernant les dramatiques incendies de l’Amazonie. On sait en effet que le président brésilien porte une lourde responsabilité dans ces incendies qui vont permettre de libérer d’immenses zones pour les reconvertir à l’industrie agricole. Le pire c’est que le président brésilien a accusé les O.N.G. d’être responsables de cette situation. Macron a réagi avec une certaine violence à cette situation en indiquant que dans ces conditions il refusait que la France ratifie le futur accord commercial Mercosur, un accord commercial entre l’union économique et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.-Peut-être aussi une manière pour Macron de se racheter vis-à-vis du traité CETA, lui, ratifié récemment par l’assemblée nationale. Un accord commercial avec le Canada très critiqué par le monde agricole pour les distorsions de concurrence qu’il introduit dans les désaccords commerciaux (conditions de production, conditions sanitaires, conditions environnementales). La France a accusé vendredi le président brésilien Jair Bolsonaro d’avoir “menti” à Emmanuel Macron sur ses engagements climatiques lors du sommet du G20 et annoncé “dans ces conditions” son opposition au projet de traité de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne.

“Compte tenu de l’attitude du Brésil ces dernières semaines, le président de la République ne peut que constater que le président Bolsonaro lui a menti lors du Sommet d’Osaka”, a dit une source de la présidence française à la veille de l’ouverture du sommet du G7 de Biarritz. “Les décisions et propos du Brésil ces dernières semaines montrent bien que le président Bolsonaro a décidé de ne pas respecter ses engagements climatiques ni de s’engager en matière de biodiversité”, a-t-elle ajouté. “Dans ces conditions, la France s’oppose à l’accord Mercosur en l’état.”En juin à Osaka au Japon, les pays membres du G20 dont le Brésil fait partie, ont conclu un accord sur le climat, à l’exception des États-Unis comme lors des deux précédents sommets.

Incendie de Notre-Dame : « Une récupération politicienne indécente de Macron » (Éric Ciotti)

Incendie de Notre-Dame : « Une récupération politicienne indécente de Macron » (Éric Ciotti)

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La surexploitation politique de l’incendie de Notre-Dame par Macron est fortement critiquée par Eric Ciotti dans le JDD. Il est clair en tout cas que Macron aura consacré une bonne dizaine de jours exclusivement à cette affaire en profitant pour mettre sous le tapis des réponses aux grand débat nationale qui ne sont pas à la hauteur. Eric Ciotti.  (LR) dénonce une « récupération politicienne indécente ». (Extrait)

 

«  Que pensez-vous de la réaction et des mots d’Emmanuel Macron depuis l’incendie de Notre-Dame?
Sa réaction s’assimile à une récupération politicienne indécente. Le soir de l’incendie, le président de la République a été dans son rôle et a tenu des propos de circonstance mais dès le lendemain, on a vu pointer derrière son discours la stratégie politique. Il était normal qu’il renonce à son allocution sur les annonces liées au mouvement des Gilets jaunes le soir de l’incendie, mais la décaler de 10 jours démontre clairement qu’il veut profiter des circonstances pour, une fois de plus, gagner du temps. Les propos en off, totalement déplacés, de son entourage et de certains ministres tels que rapportés dans la presse renforcent ce sentiment de malaise. Ils sont indignes. Nous sommes face à un drame national qui a ému la nation toute entière, et on voit la cour se réjouir à haute voix et ne penser qu’aux bénéfices électoraux! Les Français ne sont pas dupes. Ils voient qu’il n’y avait aucune sincérité dans le trop plein de communication que nous avons subi cette semaine. Comme souvent, Emmanuel Macron en a trop fait.

Quand il dit vouloir reconstruire une cathédrale « plus belle encore » en cinq ans, vous n‘applaudissez pas?
Évidemment, je soutiens totalement cette ambition de reconstruction, mais lorsque j’ai entendu Brigitte Macron dire que la cathédrale allait « revivre peut-être plus haute », j’ai eu le sentiment d’une exploitation qui manquait d’une totale humilité [...]

 

 

Incendie d’une résidence du sulfureux Richard Ferrand

Incendie d’une  résidence du  sulfureux Ferrand

 

Une réaction républicaine des huit présidents de groupe de l’Assemblée nationale ont «condamné  unanimement, et avec la plus grande fermeté, les actes de violences, d’intimidations et les dégradations commises à l’encontre des représentants de la Nation». «Après l’incendie criminel du domicile du président de l’Assemblée nationale en fin de semaine dernière, une nouvelle étape a été franchie», estiment-ils.  Si l’incendie au domicile de Richard Ferrand est effectivement d’origine volontaire, il est alors totalement condamnable et s’inscrit dans la stratégie mortifère de certains leaders des gilets jaunes. S’il faut combattre Richard Ferrand, c’est  sur le plan des idées et pour l’affaire de corruption dans laquelle il est impliqué. On se souvient que le tribunal de Brest avait enterré l’affaire notamment aux motifs de la prescription de certaines infractions. Pas vraiment un blanchiment!  Justement. L’association Anticor avait dénoncé la prescription des faits qui ont permis de classer sans suite le dossier. L’association a donc  déposé plainte à Paris pour relancer l’enquête sur le chef de file des députés LREM. Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée. Elle vise à obtenir la désignation – quasi-automatique – d’un magistrat pour enquêter sur l’affaire du bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », avait déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Devenu chef du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale après avoir dû quitter son poste de ministre de la Cohésion des territoires, il s’était félicité de la décision du parquet de Brest, estimant avoir été « lavé de tout soupçon ». Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné le 24 mai dernier, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne  et dont la valorisation atteindrait de leur de 800 000 € aujourd’hui. Notons que pour l’instant l’affaire est toujours enterrée !

Un incendie «volontaire» chez le sulfureux Richard Ferrand

Un incendie «volontaire» chez le sulfureux Richard Ferrand

 

Si l’incendie au domicile de Richard Ferrand est effectivement d’origine volontaire, il est alors totalement condamnable et s’inscrit dans la stratégie mortifère de certains leaders des gilets jaunes. S’il faut combattre Richard Ferrand, c’est  sur le plan des idées et pour l’affaire de corruption dans laquelle il est impliqué. On se souvient que le tribunal de Brest avait enterré l’affaire notamment aux motifs de la prescription de certaines infractions. Pas vraiment un blanchiment!  Justement. L’association Anticor avait dénoncé la prescription des faits qui ont permis de classer sans suite le dossier. L’association a donc  déposé plainte à Paris pour relancer l’enquête sur le chef de file des députés LREM. Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée. Elle vise à obtenir la désignation – quasi-automatique – d’un magistrat pour enquêter sur l’affaire du bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », avait déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Devenu chef du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale après avoir dû quitter son poste de ministre de la Cohésion des territoires, il s’était félicité de la décision du parquet de Brest, estimant avoir été « lavé de tout soupçon ». Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné le 24 mai dernier, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne  et dont la valorisation atteindrait de leur de 800 000 € aujourd’hui. Notons que pour l’instant l’affaire est toujours enterrée !

Encore un bus incendié volontairement

 

Encore  un bus incendié volontairement

 

Comme on ne compte plus le nombre de bus dégradés, attaqués ou incendiés ;  le bus de la Courneuve brûlé volontairement ne fait que l’objet de quelques lignes dans la presse. Un acte délibéré contre un moyen de transport pris pour cible en tant que représentant de l’État. Ce qui n’empêchera pas les autorités et notamment Manuel Valls de déclarer qu’il n’y a pas de zone de non-droit en France ! Un bus de la RATP a été incendié dans une cité de Seine-Saint-Denis hier soir par au moins deux personnes qui avaient au préalable fait descendre les passagers et la conductrice, a-t-on appris de sources concordantes. Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 21H30 dans une rue de la cité des 4.000 de La Courneuve, les auteurs, deux ou trois individus selon les sources, « sont montés dans le bus, ont menacé la conductrice et les quelques passagers qui s’y trouvaient avec un bidon d’essence, avant de les faire descendre et d’incendier le véhicule », a détaillé une source policière. Aucun blessé n’était à déplorer selon cette source, qui a ajouté que le bus était « détruit » et qu’un véhicule situé à proximité avait également pris feu.  Les individus étaient « cagoulés » selon une source proche de l’enquête. « Ils n’ont rien dit d’autre qui pourrait expliquer leur acte », a-t-elle précisé.
La situation était calme samedi vers 23H00 dans cette ville de banlieue parisienne, où « des patrouilles ont été envoyées en renfort », a indiqué la source policière. La RATP « condamne fermement cet acte et assure la conductrice de son soutien », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’entreprise. Le moins que l’on puisse faire et dire !

Gauchisme : le siège de la CFDT à Bordeaux incendié

Gauchisme : le siège de la CFDT à Bordeaux incendié

On sait que plusieurs sièges de la CFDT y compris le siège central à Paris ont déjà été victimes de dégradations. Mais cette fois il s’agit de l’incendie du siège régional à Bordeaux. Le résultat évidemment d’une stratégie gauchiste qui radicalise les positions et favorise un climat de haine et de violence.  Une curieuse conception de la démocratie quand l’insulte et la violence prennent  le pas sur le débat normal dans un pays civilisé. Les gauchistes sont certainement déçus d’avoir perdu la partie car la répétition des mobilisations concernât la loi travail n’a conduit qu’à l’impasse et d’une certaine manière discrédite encore un peu plus les organisations irresponsables. Le siège régional de la CFDT situé à Bordeaux a en effet été incendié dans la nuit de mercredi à jeudi, rapporte 20 minutes ce jeudi. Des feux de poubelles disposés devant le bâtiment seraient responsables.  Selon le quotidien, cet incendie n’a fait aucune victime. En revanche, les dégâts matériels sont conséquents. La police judiciaire a été saisie de l’enquête. Cet incendie intervient dans un contexte bien particulier, puisque les éboueurs mènent actuellement une grève.  « Le fait que cet incendie soit volontaire ne fait aucun doute. Nous ne sommes pas vraiment surpris quand on voit ce qui s’est déjà passé ailleurs dans d’autres villes dans un climat social tendu », a indiqué à Reuters un porte-parole de la CFDT. Le siège national de la CFDT, à Paris, a ainsi été la cible d’une attaque jeudi dernier et celui de la CGT, situé à Montreuil, en banlieue parisienne, a été attaqué samedi dernier.

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