Archive pour le Tag 'inadmissibles'

Carburants : les marges inadmissibles des distributeurs

Carburants : les marges inadmissibles des distributeurs

Les prix des carburants est exagérément élevé d’après l’association de consommateurs CLCV. Cette dernière accuse les distributeurs d’avoir engrangé des « marges brutes explosives » ces quatre derniers mois. « un record historique » pour les marges des distributeurs depuis le début de l’année, dépassant les 25 centimes au litre. Or, en se référant à la moyenne annuelle de 2018 à 2021, l’association estime que cette marge brute se situe en général aux alentours de 15 centimes le litre.

Selon la CLCV, les distributeurs opèrent actuellement un rattrapage de leurs marges après les pertes encaissées l’an dernier. Après le déclenchement de la guerre en Ukraine et la crise énergétique qui a suivi, les distributeurs avaient en effet décidé de ne pas répercuter l’intégralité de la très forte hausse des cours du brut. Leurs marges brutes avaient chuté à des niveaux très faibles et ont même parfois été négatives, comme en septembre et en octobre.

Après avoir connu « un bref retour à la normale en décembre », ces marges sont brutalement remontées à partir de janvier 2023, déplore la CLCV, qui évoque des marges brutes atteignant 29 centimes le litre pour le gazole en avril. Or, en parallèle, les prix du brut ont fortement reculé, oscillant autour de 70-75 dollars le baril.

« S’il s’agissait probablement d’une opération de reconstitution de marges après avoir effectué des gestes pour le pouvoir d’achat cet été, ces marges explosives ne sont désormais plus justifiées. Les prix à la pompe doivent diminuer de 10 centimes », estime l’association.

Aide à domicile : des conditions sociales souvent inadmissibles

Aide à domicile : des conditions sociales souvent inadmissibles

 

Avec le vieillissement de la population, médias, politiques et experts comptent sur le développement de l’aide à domicile pour rendre acceptable la vie des personnes âgées . Le problème ,c’est que les confusions sociales sont inadmissibles. En effet non seulement les salaires sont assez dérisoires mais les conditions de travail sont particulièrement pénibles. Des tâches souvent ingrates qui demandent beaucoup d’abnégation et même d’amour. Des horaires de travail impossibles : le matin tôt, le soir tard, les samedis dimanches et jours de fête. En outre dans beaucoup de cas des temps d’attentes qui ne sont pas rémunérés et une prise en charge trop partielle des temps et frais de déplacement. Un quart seulement des aides à domicile estiment que leur rémunération est à la hauteur de leurs efforts, contre 35% pour les autres salariées, selon une étude de la Dares publiée vendredi, alors qu’un grand nombre d’entre elles vont voir leur salaire augmenter à partir de ce vendredi.

209.000 aides à domicile du secteur associatif intervenant chez les personnes âgées et handicapées bénéficient vendredi d’une hausse salariale de 13% à 15% (mais pas les 160.000 employés du privé).

Disponibles pour les autres, les aides à domiciles ont, pour la moitié d’entre elles, l’impression de ne pas l’être pour leurs proches, avec des journées longues et des horaires atypiques, selon cette étude sur les « risques pyscho-sociaux chez les salariées de l’aide à domicile ».

Dans ce secteur féminin à 95%, les salariées ont « un temps de travail très morcelé », des temps de repos réduits. Trois-quarts d’entre elles sont à temps partiel. La moitié n’ont pas les mêmes horaires tous les jours et 15% ne connaissent pas leurs horaires une semaine à l’avance. Elles sont davantage amenées à travailler le weekend et les jours fériés, et 29% n’ont pas 48 heures de repos consécutives, selon la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques du ministère du Travail.

« Malgré un sentiment d’isolement et une absence de soutien de la part des collègues, les salariées de l’aide à domicile se sentent soutenues par la hiérarchie et reconnues dans leur travail », relève néanmoins la Dares. « Elles reçoivent plus fréquemment que les autres salariées le respect et l’estime qu’elles méritent pour leur travail et se sentent moins souvent traitées injustement ». « La satisfaction dans le métier est très liée à la qualité de la relation qui peut s’instaurer avec le personne aidée ».

Tarifs du gaz: Des hausses inadmissibles

 Tarifs du gaz: Des hausses inadmissibles

Selon François Carlier, délégué général de l’ association de consommateurs, , « c’est un problème de coordination européenne ». Un problème à résoudre sur « le long terme » estime-t-il. En attendant, à court terme, « l’État pourrait faire un geste fiscal ». ( France Info, extrait)

 

Les tarifs réglementés du gaz vont à nouveau augmenter à partir du 1er octobre, à hauteur de 12,6%, a annoncé lundi 27 septembre la Commission de régulation de l’énergie. Ils avaient déjà bondi de près de 9% en septembre, près de 10% en juillet. « C’est un vrai problème de coordination européenne« , explique François Carlier, délégué général de la CLCV, une association de consommateurs. « On nous a plus ou moins imposé en France la libéralisation du secteur de l’énergie mais la vraie régulation de ces marchés n’a pas suivi, tant pour le gaz que pour l’électricité. » Il appelle, comme le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, à « revoir l’organisation de ces marchés. »

franceinfo : Comprenez-vous cette nouvelle hausse annoncée par la Commission de régulation de l’énergie ou bien cela commence-t-il à faire trop ?

François Carlier : Jusqu’à cet été, c’était pour le gaz un rattrapage des fortes baisses qu’il y a eu en 2020, un rattrapage avec le redémarrage de l’économie et de la vie d’une certaine manière. Donc ça pouvait se comprendre, ça s’équilibrait. Là on va bien au-delà. C’est vrai un souci de ces marchés de gros, de gaz mais aussi d’électricité, qui quand même dysfonctionnent quelque peu. Il y a des variations tout à fait extrêmes. À partir du moment où l’on a fait la libéralisation du secteur de l’énergie, ce n’est pas pour avoir des marchés qui fonctionnent comme ça.

On voit que c’est quand même un vrai problème de coordination européenne. Ailleurs, dans d’autres pays d’Europe, ils ont considéré qu’il allait y avoir la transition énergétique et qu’il y aura moins de gaz, et donc qu’il n’y avait pas forcément besoin de renforcer les capacités de stockage et les stocks. Or, on nous a plus ou moins imposé en France la libéralisation du secteur de l’énergie.

Quel type de geste fiscal le gouvernement devrait-il mettre en place ?

L’État pourrait faire un geste fiscal sur le taux de la TVA. S’il prend un taux moindre de TVA, je pense qu’il doit s’en sortir à peu près et ça permettrait d’amortir une partie de la hausse. Donc une baisse temporaire de la TVA serait, à court terme, le seul vrai gros geste qui pourrait être fait et qui me paraît à peu près bien. On n’a jamais vu ça en France. Pour l’instant, on n’a jamais joué sur la fiscalité du gaz et de l’électricité. Mais là, c’est vrai qu’on est dans une situation qui est assez extrême. Il ne s’agit pas à long terme de faire porter sur le budget de l’État la flambée des marchés de l’énergie, je pense que ce ne serait vraiment pas une bonne politique. Je pense qu’il faut revoir ce système de libéralisation. Mais à court terme, pour le pouvoir d’achat, là c’est la seule arme qui existe et qui tient juridiquement.

Le chèque énergie ne suffit pas ?

Non, ça ne suffit pas. C’est un geste bienvenu qui amortit la hausse. Pas toute la hausse mais celle pour les ménages à revenus très modestes, ce qui est essentiel. Maintenant, c’est à peine 15% des Français. Et la crise des « gilets jaunes » en 2018 avait bien montré que la flambée des prix de l’énergie touche toutes les classes populaires et moyennes. Et donc après, il y a un enjeu global de pouvoir d’achat.

Sait-on combien de ménages sont concernés par cette hausse ?

Oui, à peu près 5-6 millions de ménages sont concernés. Mais comme de toute façon il va y avoir une grande augmentation du prix de l’électricité, probablement en janvier, et que l’électricité n’a jamais baissé donc ce n’est pas un rattrapage, il y a globalement une forte croissance de la facture d’énergie pour tous les ménages, même ceux qui ne sont pas au gaz, qui va se situer souvent entre 200 et 300 euros à l’année, parfois plus, et donc qui va réduire le confort budgétaire des gens.




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