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Moyenne popularité Macron : une imposture statistique

Moyenne popularité Macron : une imposture statistique
Le JDD, propriété de Lagardère ,fidèle soutien de Macron produit régulièrement son baromètre des différents instituts et en tire une moyenne pour affirmer que le président recueille en juin par exemple 40 % de satisfaction. Un calcul complètement bidon. La première raison c,’est que la majorité des sondages commandés le sont par des médias aux mains des grands financiers qui ont porté Macron au pouvoir et qui ne publient évidemment que les chiffres positifs pour leur poulain.

 

Au-delà de cet aspect politique essentiel, il y a aussi cette incohérence statistique du JDD qui consiste à additionner des résultats de sondages pour en faire une moyenne. Or le JDD n’a nullement accès  aux données individuelles de chaque sondage et sa moyenne sur les résultats relève d’une imposture statistique. Peu importe d’ailleurs car plus c’est gros et plus ça passe. On a d’ailleurs un peu de mal à comprendre comment on peut soutenir que le chef de l’État bénéficie de 40 % de soutiens dans l’opinion mais seulement 20 à 25 %  lors des présidentielles.

La levée des brevets des vaccins : une imposture ?

La levée des brevets des vaccins : une imposture ?

Dans la Tribune, Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’Essec considèrent que la levée des vaccins est une imposture populiste. Un point de vue toutefois discutable et assez proche de celui des laboratoires !

 

A ce jour, l’épidémie du Covid 19 a fait 3,26 millions de morts et a causé la plus grave crise économique depuis la crise de 1929. Grâce à la vaccination, les Etats-Unis, Israël et le Royaume-Uni sont en plein rebond. Le rebond européen devrait suivre avec un trimestre de retard. Pour ce qui est des pays émergents et des pays moins avancés le rebond sera plus tardif.

Exploit unique

Dans cette crise sans précédent, la mise au point d’un vaccin en moins de 10 mois par deux laboratoires issus de start-up, utilisant la technologie nouvelle de l’ARN messager, constitue une incroyable prouesse technologique. Elle a été suivie de deux autres vaccins à vecteur viral mis au point par deux grandes firmes pharmaceutiques traditionnelles. Cette réussite témoigne de la vitalité du système et de sa capacité de mobilisation. Les systèmes russes et chinois ont apparemment réussi également une prouesse analogue dans leurs univers respectifs avec des vaccins à vecteur viral même si des données sont manquantes pour les qualifier avec précision. La mise en production à grande échelle de ces vaccins représente un défi industriel majeur. En effet, la fabrication d’un vaccin nécessite un nombre élevé de composants – jusqu’à 290 pour l’un des vaccins — et possède des exigences normatives très élevées pour des raisons évidentes de sécurité sanitaire. Un véritable écosystème de fournisseurs est nécessaire pour assembler les centaines d’éléments nécessaires, produire le vaccin et l’emballer dans une forme distribuable. En soi, bien que très exigeant, produire un vaccin n’est pas si compliqué pour des firmes établies et dotées d’un réseau d’alliances. En revanche, produire un produit complètement nouveau dans des délais très courts à des milliards d’unités est un exploit unique. A cet égard, les piailleries de la Commission européenne lors des délais de livraison annoncés par Astra-Zeneca du fait de ses difficultés dans la production de son vaccin sont pitoyables. Elles illustrent suffisamment la profonde incompétence de ces fonctionnaires européens (excepté Thierry Breton nommé trop tardivement) en termes industriels ou leur absence totale de décence.

Alors que la vaccination est en progrès dans la plupart des pays, le combat suivant est la lutte contre les différents variants. Les laboratoires planchent sur les deuxièmes générations de vaccins, efficaces contre ces variants et planchent également sur des formes galéniques différentes. Pfizer a commencé ses tests sur un comprimé anti-covid basé sur la technologie d’inhibiteur de protéase. Plusieurs start-up testent des vaccins sous forme de spray nasal. La façon avec laquelle le virus va évoluer, s’adapter, muter, disparaître et réapparaître nécessite vigilance, innovation et disruption côté biotechnologie et pharmacie.

Dans ce combat victorieux contre le virus, les gouvernements peuvent prendre une part importante. Les dirigeants les plus lucides du strict point de vue de la lutte contre la maladie (Donald Trump, Benyamin Netanyahou, Boris Johnson) ont agi en 2020 en finançant les recherches, en préparant l’industrialisation et en précommandant massivement des doses de façon à donner un périmètre de sécurité aux firmes leur permettant de dépenser. La Commission européenne et les nations européennes de leur côté n’ont pas cru à la capacité d’innovation rapide des entreprises de biotechnologie et pharmaceutiques et n’ont ni financé, ni préparé l’industrialisation, ni précommandé le vaccin, pour s’enfermer dans une stratégie de confinement des populations d’inspiration chinoise. A tout péché, miséricorde!

En revanche, les récentes sorties de Joe Biden, le principal bénéficiaire de l’opération Warp Speed mis en place par Donald Trump et d’Emmanuel Macron sur la levée des brevets protégeant les vaccins sont stupéfiantes d’inconséquence et de mauvaise foi, pour des raisons différentes.

Il est exact que la vaccination avance vite dans les pays riches et lentement dans les pays émergents et moins avancés. Cela signifie simplement que les dirigeants des pays riches dont Emmanuel Macron et Joe Biden accaparent les doses de vaccins pour vacciner au plus vite la population qui vote pour eux au détriment de celle qui ne vote pas pour eux. Plutôt que d’assumer cet égoïsme national, ils préfèrent blâmer les laboratoires et insinuer que le problème est la protection des brevets, donc des profits des compagnies de biotechnologie. Quand on pense à l’extraordinaire difficulté d’industrialiser la production de vaccins dans les pays riches alors que ceux-ci étaient déjà commandés et payés, on mesure l’imposture autant que la légèreté de ces prises de position.

 

La protection octroyée par le brevet sur le vaccin contre le Covid n’est pas synonyme de rente de monopole. En effet, plusieurs petites firmes innovantes ont mis au point des vaccins. Supprimer le brevet ne ferait que transférer une technologie de pointe à des concurrents dans des pays qui très probablement n’auraient pas manifesté la même largesse. Cela manifeste un souverain mépris pour le travail acharné des chercheurs notamment la percée de l’ARN messager et une volonté de les dépouiller de leur propriété intellectuelle.

Le brevet n’est pas la principale barrière

L’injustice de cette mesure à l’égard de ces firmes innovantes n’a d’égale que sa totale inefficacité. Le brevet n’est absolument pas la principale barrière à l’entrée à la production du vaccin pour d’éventuelles firmes indiennes, brésiliennes ou sud-africaines de médicaments génériques. Les vraies barrières à l’entrée sont technologiques, en termes de savoir-faire spécifiques, et capitalistiques. Produire ces vaccins, notamment les vaccins de type ARNm, exige de construire de toutes nouvelles unités complètement dédiées, avec des actifs spécifiques non redéployables. Elle impose également la maîtrise de ces technologies de pointe et une main d’œuvre hautement qualifiée. Ces opérations nécessitent des mois de travail et d’énormes capitaux et ne peuvent se résoudre d’un claquement de doigt.

Accélérer l’accès des pays pauvres à la vaccination pourrait se faire par le partage des doses, chaque pays riches donnant une dose reçue sur deux aux pays pauvres de son choix. Cette option étant hautement improbable du fait de la distance bien connue entre les discours et les actes, l’autre option est l’accélération de la production via de gros investissements industriels dans le développement de nouvelles lignes de production de vaccins et des partenariats entre industriels, les uns jouant le rôle de fournisseurs des autres. Si les gouvernements n’ont pas la volonté d’investir leur argent mais uniquement celle de négocier les prix à la baisse, au moins qu’ils laissent faire les firmes et accélèrent les processus d’autorisation d’exploitation.

L’Allemagne qui a vu naitre plusieurs start-ups leader du domaine de l’ARNm n’est pas favorable à cette mesure, car ce pays respecte ses entrepreneurs. En revanche, Emmanuel Macron est d’autant plus à l’aise à demander la levée des brevets que ni Sanofi, ni l’Institut Pasteur ne sont concernés. Médiocre vengeance.

Macron : l’imposture

 Macron : l’imposture

 

 

La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investis pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui,   a obtenu 24 % dont 17% des voix de gauche. Des voix qu’il a vite oubliées en menant une politique pour les riches. Aujourd’hui, c’est le retour à ce score puisqu’autour de 80 % des Français rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables d’autre chose que de ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

L’imposture macroniste

 L’imposture macroniste

 

Non seulement Macron est difficilement compréhensible  avec ses discours à prétention philosophico- économique (qui plaisent tellement aux « élites » !) mais il n’est même plus écouté par les couches populaires notamment les gilets jaunes ; Son emphase mondaine, sa dialectique évangéliste, sa posture professorale et surtout son arrogance  quasi monarchique ne passent plus. Au delà des aspects quantitatifs qui alimentent le mouvement des gilets jaunes,  c’est le mépris des classes dirigeantes qu’incarne Macron qui est rejeté.  La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investis pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui, a obtenu 24 % (mais 14% des inscrits).  Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français qui rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Pierre Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place dès son élection une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis qui l’ont soutenu et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables, qui se contentent d’ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal.

Pourquoi le macronisme est une imposture

Pourquoi le macronisme est une imposture

 

 

La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investi pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui,   a obtenu 24 % dont 17% des voix de gauche.Des voix qu’il a vite oubliées en menant une politique pour les riches. Aujourd’hui, c’est le retour à ce score puisqu’autour de 80 % des Français rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables d’autre chose que de ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

L’imposture du macronisme (gilets jaunes)

 L’imposture  du macronisme (gilets jaunes)

 

Non seulement Macron est difficilement compréhensible  avec ses discours à prétention philosophico- économique (qui plaisent tellement aux « élites » !) mais il n’est même plus écouté par les couches populaires notamment les gilets jaunes ; Son emphase mondaine, sa posture professorale et surtout son arrogance  quasi monarchique ne passent plus. Au delà des aspects quantitatifs qui alimentent le mouvement des gilets jaunes,  c’est le mépris des classes dirigeantes qu’incarne Macron qui est rejeté.  La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investis pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui, a obtenu 24 %. Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français qui rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Pierre Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place dès son élection une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables, qui se contentent d’ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

L’imposture du macronisme

L’imposture du macronisme

 

 

La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investi pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui,  l a obtenu 24 %. Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables d’autre chose que de ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

 

L’imposture du macronisme

L’imposture du macronisme

 

 

La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investi pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui,  l a obtenu 24 %. Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables d’autre chose que de ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

L’imposture du macronisme

L’imposture du macronisme

 

 

La déception vis-à-vis de Macron est d’autant plus importante que certains espéraient un véritable changement chez celui qui incarnait de fait le dégagisme et la rupture avec l’ancienne classe politique. Ceci étant, on doit relativiser la victoire de Macron,  élu comme souvent par effraction, davantage par rejet de François Hollande que par adhésion au projet macroniste On objectera que cette ambiguïté a déjà existé lors d’autres consultations présidentielles. Les élus à la magistrature suprême  se croient  investi pour mettre en œuvre un programme alors qu’ils ne sont réellement soutenus que par 20 à 25 % des électeurs. Macron, lui,  l a obtenu 24 %. Aujourd’hui c’est le retour à ce score puisqu’autour de 75 % des Français rejettent sa politique. L’atout premier de Macron,  c’était sa jeunesse, son culot et surtout le sentiment d’être sorti de nulle part. De s’être  affranchi des partis et autres groupes de pressions. Macron donnait l’impression de n’être ni à gauche ni à droite, bref ailleurs. On sait maintenant que cette élection n’a été permise que par le soutien des milieux financiers avec la médiation de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, d’Alain Minc conseiller des plus grands groupes ou encore de Jacques Attali, lui aussi conseiller des princes. Macron a rapidement oublié qu’il avait été ministre d’un gouvernement socialiste pour mettre en place une politique de droite, se hâtant  de distribuer les cadeaux fiscaux aux plus nantis et maintenant à la recherche de ressources pour boucher les trous. Malheureusement la fiscalité a tué le pouvoir d’achat et la croissance. Contrairement aux idées reçues, Macron n’a pas de compétences (ni de formation) en matière économique et il est évident qu’il manifeste une certaine distance voire une condescendance avec le champ social. Bref, Macron est un incompétent dangereux doublé d’un personnage arrogant et prétentieux que l’opinion publique ne supporte plus. Le macronisme est une escroquerie intellectuelle, ce n’est que le retour de la vielle droite avec sa horde de courtisans incapables d’autre chose que de ânonner obséquieusement la parole jupitérienne de Macron. «  J’assume,…. on ne lâche rien, ….on  maintient les réformes, ….on applique le programme. »  Autant de formules creuses qui cachent mal le vide idéologique et l’absence de connaissances des réalités. Le macronisme est une imposture et constitue sans doute aujourd’hui la plus grande menace pour le pays. Du point de vue économique, social mais aussi sociétal. Tout cela finira très mal.

 

Fiscalité verte des carburants : une imposture

Fiscalité verte des carburants : une imposture

Une imposture parce que nombre de Français sont condamnés à cette fiscalité faute de moyens alternatifs. Faut-il rappeler que les transports collectifs sont insuffisants ou que le coût de 30 000 euros minimum pour une voiture électrique est inabordable pour beaucoup. Il existe déjà de nombreuses nuances de vert, vert  d’eau, vert kaki, vert de-gris etc., il faudra y ajouter une nouvelle nuance à savoir, le vert fiscal. Jusque-là, l’impôt n’avait pas de couleur mais l’ingénierie fiscale investit dans l’esthétisme coloré. En plus des impôts classiques,  il y a désormais la fiscalité dont l’objectif serait de nature écologique. C’est ce qu’affirme le gouvernement à propos de  la fiscalité sur le carburant. On pourrait comprendre cette augmentation si le produit de l’impôt était effectivement affecté à la transition environnementale ;  par exemple financer les transports collectifs ou encore transformer le concept et l’utilisation du véhicule individuel. Malheureusement cet impôt ira rejoindre les autres dans le trou abyssal du  budget. Pour donner une légitimité à cette fiscalité verte, le gouvernement va distribuer quelques primes à l’achat les véhicules moins polluants. Le gouvernement exclut en effet de transiger sur cette fiscalité verte, en dépit des questionnements suscités par la nouvelle hausse des taxes sur les carburants prévue en 2019, mais promet de revaloriser les aides aux particuliers. Pour ce faire, Bercy prévoit notamment de faire participer les constructeurs au financement du renforcement programmé de la prime à la conversion écologique, destinée à aider les Français à s’équiper en véhicules moins polluants. “Une bonne politique, c’est de garder son cap. Nous ne ferons pas de retour en arrière”, avait assuré le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, tout en disant entendre “les remarques et les inquiétudes des Français.” Depuis le début de la discussion des textes budgétaires à l’Assemblée mi-octobre, les critiques de l’opposition, de droite comme de gauche, se sont notamment cristallisées sur l’aspect “punitif” de la montée en charge de la fiscalité écologique pour le pouvoir d’achat, dans un contexte où les cours du pétrole sont déjà élevés. Notons qu’en plus le gouvernement prélève encore davantage lorsque les cours sont élevés grâce à la TVA. En outre le budget 2019 prévoit d’augmenter les taxes sur le gazole de plus de 6 centimes d’euros par litre, et celles sur l’essence de près de trois centimes, une hausse que le gouvernement a tenté de relativiser, par rapport par à celle liée à l’envolée des cours du pétrole.

Fiscalité verte des carburants : une imposture

Fiscalité verte des carburants : une imposture

Une imposture parce que nombre de Français sont condamnés à cette fiscalité faute de moyens alternatifs. Faut-il rappeler que les transports collectifs sont insuffisants ou que le coût de 30 000 euros minimum pour une voiture électrique est inabordable pour beaucoup. Il existe déjà de nombreuses nuances de vert, vert  d’eau, vert kaki, vert de-gris etc., il faudra y ajouter une nouvelle nuance à savoir, le vert fiscal. Jusque-là, l’impôt n’avait pas de couleur mais l’ingénierie fiscale investit dans l’esthétisme coloré. En plus des impôts classiques il y a désormais la fiscalité dont l’objectif serait de nature écologique. C’est ce qu’affirme le gouvernement à propos de  la fiscalité sur le carburant. On pourrait comprendre cette augmentation si le produit de l’impôt était effectivement affecté à la transition environnementale ;  par exemple financer les transports collectifs ou encore transformer le concept et l’utilisation du véhicule individuel. Malheureusement cet impôt ira rejoindre les autres dans le trou abyssal du  budget. Pour donner une légitimité à cette fiscalité verte, le gouvernement va distribuer quelques primes à l’achat les véhicules moins polluants. Le gouvernement exclut en effet de transiger sur cette fiscalité verte, en dépit des questionnements suscités par la nouvelle hausse des taxes sur les carburants prévue en 2019, mais promet de revaloriser les aides aux particuliers. Pour ce faire, Bercy prévoit notamment de faire participer les constructeurs au financement du renforcement programmé de la prime à la conversion écologique, destinée à aider les Français à s’équiper en véhicules moins polluants. “Une bonne politique, c’est de garder son cap. Nous ne ferons pas de retour en arrière”, assure le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans un entretien au Parisien dimanche, tout en disant entendre “les remarques et les inquiétudes des Français.” Depuis le début de la discussion des textes budgétaires à l’Assemblée mi-octobre, les critiques de l’opposition, de droite comme de gauche, se sont notamment cristallisées sur l’aspect “punitif” de la montée en charge de la fiscalité écologique pour le pouvoir d’achat, dans un contexte où les cours du pétrole sont déjà élevés. Notons qu’en plus le gouvernement prélève encore davantage lorsque les cours sont élevés grâce à la TVA. En outre le budget 2019 prévoit d’augmenter les taxes sur le gazole de plus de 6 centimes d’euros par litre, et celles sur l’essence de près de trois centimes, une hausse que le gouvernement a tenté de relativiser, par rapport par à celle liée à l’envolée des cours du pétrole.

Fiscalité verte : La couleur de l’imposture

 

 

Il existe déjà de nombreuses nuances de vert d’eau, vert kaki vert,-de-gris etc., il faudra y ajouter une nouvelle à savoir, le vert fiscal. Jusque-là, l’impôt n’avait pas de couleur mais l’ingénierie fiscale investit dans l’esthétisme coloré. En plus des impôts classiques il y a désormais la fiscalité dont l’objectif serait de nature écologique. C’est ce qu’affirme le gouvernement à propos de  la fiscalité sur le carburant. On pourrait comprendre cette augmentation si le produit de l’impôt était effectivement affecté à la transition environnementale ;  par exemple financer les transports collectifs encore transformer le concept et l’utilisation du véhicule individuel. Malheureusement cet impôt ira rejoindre les autres dans le trou abyssal du  budget. Pour donner une légitimité à cette fiscalité verte, le gouvernement va distribuer quelques primes à l’achat les véhicules moins polluants. Le gouvernement exclut en effet de transiger sur cette fiscalité verte, en dépit des questionnements suscités par la nouvelle hausse des taxes sur les carburants prévue en 2019, mais promet de revaloriser les aides aux particuliers. Pour ce faire, Bercy prévoit notamment de faire participer les constructeurs au financement du renforcement programmé de la prime à la conversion écologique, destinée à aider les Français à s’équiper en véhicules moins polluants. “Une bonne politique, c’est de garder son cap. Nous ne ferons pas de retour en arrière”, assure le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans un entretien au Parisien dimanche, tout en disant entendre “les remarques et les inquiétudes des Français.” Depuis le début de la discussion des textes budgétaires à l’Assemblée mi-octobre, les critiques de l’opposition, de droite comme de gauche, se sont notamment cristallisées sur l’aspect “punitif” de la montée en charge de la fiscalité écologique pour le pouvoir d’achat, dans un contexte où les cours du pétrole sont déjà élevés. Notons qu’en plus le gouvernement prélève encore davantage lorsque les cours sont élevés grâce à la TVA. En outre le budget 2019 prévoit d’augmenter les taxes sur le gazole de plus de 6 centimes d’euros par litre, et celles sur l’essence de près de trois centimes, une hausse que le gouvernement a tenté de relativiser, par rapport par à celle liée à l’envolée des cours du pétrole.

« Stagnation séculaire » : une imposture (Xerfi Canal)

« Stagnation séculaire » : une imposture (Xerfi Canal)

 

Une analyse Xerfi  diffusée dans de La Tribune considère le concept de   »stagnation séculaire «comme une imposture. Reste qu’on ne peut cependant ignorer la montée de l’endettement mondial (autour de 200% du PIB) qui explique une perspective de croissance molle pour longtemps.

 

« La crise de 2008 a fait ressurgir les doutes sur la soutenabilité de la croissance à long terme, et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire : un enlisement dans une croissance molle, voire nulle. Dans ce cas, l’amélioration actuelle ne durera pas. Première question à se poser : la machine à créer de la croissance est-elle véritablement cassée ? Pour répondre à cette question, il faut partir non pas simplement du PIB, mais du PIB par personne en âge de travailler (par convention les 15-64 ans) pour éliminer l’effet démographique. C’est avec cet indicateur qu’il est possible de détecter s’il y a un ralentissement irréversible des moteurs endogènes de croissance. Pour les États-Unis, aucune véritable rupture de tendance n’est décelable. Cette dernière traverse les épisodes d’emballement de bulle et de décélération. In fine, la période post-2008 n’apparaît pas si atypique. Au Japon, le constat est le même. L’accident de 2008 est bien perceptible, comme aux États-Unis, mais la vraie rupture de tendance est celle des années 90. C’est encore plus vrai en Allemagne où aucune inflexion n’est constatée. Et même pour la France, retardataire, il est bien aventureux de diagnostiquer une véritable rupture. Aucune grande cassure manifeste n’apparait donc dans le top 4 des pays avancés, au regard de la longue période. Un constat d’autant plus remarquable lorsque l’on sait la difficulté de plus en plus grande à mesurer le volume des services nouveaux, la progression de la qualité, d’où notre propension à sous-estimer le PIB. Alors que s’est-il réellement passé en 2008 ? Il faut remonter aux fondamentaux de la crise, donc placer le projecteur du côté des États-Unis, pour bien comprendre que c’est d’abord une purge de bilans. L’économie américaine a connu un grand cycle de montée de l’endettement à partir des années 80, alors qu’il avait été d’une grande stabilité durant les 30 années précédentes. Dans l’ordre d’apparition, les entreprises, puis les ménages. Leur endettement dérive sur longue période et atténue les effets d’accordéon du cycle financier des entreprises jusqu’en 2007. Et c’est la violente inversion de ce cycle long à partir de 2007, ajoutée au désendettement des entreprises, qui déstabilise gravement la croissance américaine. Mais sur un délai assez court finalement, car très vite l’Etat va prendre le relais de la sphère privée,  évitant le grand trou d’air de la demande, et permettre ainsi à la croissance de se caler autour de 2%. C’était la condition pour assainir les bilans privés. C’est évidemment la grande différence avec l’Europe qui, sous commandement allemand s’est infligée une cure d’austérité publique sans précédant au moment même où la demande privée faisait défaut. En bon élève, l’Allemagne annonce dès juin 2010 un plan de rigueur drastique, le plus rigoureux depuis l’après-guerre : 86 milliards d’euros sur 4 ans, l’équivalent de 3,5% de son PIB. L’impact est récessif, mais moins que dans les autres pays européens car les ménages comme les entreprises sont moins endettés et la purge a été plus rapide. Dans le Sud de l’Europe, l’effort est parfois titanesque, voire délirant : 28,4 milliards pour la Grèce, une amputation de près de 13% de son PIB. Dans les autres pays du Sud, Espagne, Portugal, Italie, les coupes représentent au moins 6% du PIB de chaque pays. En France l’effort parait insignifiant, et c’est pour cela que la croissance a mieux résisté. Ce sont bien ces tours de vis budgétaires (synchrones qui plus est) qui ont cassé la croissance en Europe. D’ailleurs une fois les épisodes lourds de consolidation budgétaires passés, la croissance est repartie. Purge des bilans privés après une longue phase d’endettement, erreur totale dans la conduite de la politique économique en Europe ont un temps fait dérailler la croissance. Mais cette phase est terminée, faisant de la stagnation séculaire une théorie qui stagne.

  • (voir article Endettement mondial: croissance molle durable comme conséquence)

»L’imposture Le Pen, une grande bourgeoise» (Hamon)

»L’imposture Le Pen, une grande bourgeoise» (Hamon)

 

Benoît Hamon a surtout ciblé la candidate du Front national, « Mme le Pen, c’est d’abord l’imposture démocratique », a dit Hamon en meeting à Lille, la qualifiant de « grande bourgeoise qui se prétend femme du peuple ». « Le Pen a pris les mots de la gauche, ne la laissons pas prendre l’avenir des travailleurs de ce pays. Le Pen, c’est la candidate des rentiers de la vieille France, ». Effectivement  Marine Le Pen qui se présente en candidate du peuple est en réalité une millionnaire qui a dissimulé son patrimoine.   Les Le Pen sont soupçonnés d’avoir sous-évalué leur patrimoine détenu en commun, notamment leur propriété de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Au total, cela représenterait plus d’un million d’euros pour Jean-Marie Le Pen et plusieurs centaines de milliers d’euros pour sa fille. Selon le JDD, le fisc leur réclame près de 3 millions d’euros. Si Jean-Marie Le Pen est la cible principale de Bercy dans cette enquête, la présidente du FN risque tout de même une peine allant jusqu’à trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et de dix ans d’inéligibilité. Pour différentes élections, le Front National et accusé d’Escroquerie, recel d’abus de biens sociaux, faux et usage de faux. Le Front national est soupçonné d’avoir mis en place des pratiques frauduleuses pour financer ses campagnes électorales depuis 2011. Dans le viseur des enquêteurs : un système de vase clos entre le FN, Jeanne – le micro-parti de Marine Le Pen – et la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de la présidente frontiste. Riwal est soupçonnée d’avoir vendu des kits aux candidats investis par le FN, contenant des tracts et des affiches, à des coûts largement surfacturés. Ces kits, imposés à tous les candidats frontistes, leur étaient fournis via le micro-parti Jeanne, qui leur prêtait l’argent nécessaire à cet achat avec un taux d’intérêt de 6,5%. Comme le veut le code électoral, tous les frais de campagnes sont ensuite remboursés par l’Etat si le candidat obtient plus de 5% des voix. Les candidats remboursaient alors Jeanne, en incluant des intérêts. Le micro-parti de Marine Le Pen gagnait alors environ 1 000 euros par kit, selon Les EchosA cela, s’ajoutent les bénéfices de Riwal dûs à la surfacturation des kits au préjudice final de l’Etat. Pour parler clair, le FN a vendu ses investitures et réalisé des bénéfices sur les remboursements de l’Etat. Notons aussi que la justice soupçonne les Le Pen d’avoir détourné à leur profit une partie des fonds du micro parti du FN pour l’achat de biens immobiliers dont sont propriétaires Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen. Il y a également l’affaire des les emplois fictifs du Parlement européen, Parlement européen qui a mis en demeure Marine Le Pen de rembourser 330 000 €. D’autres affaires encore comme l’emprunt du FN à une banque russe et jamais remboursée! Certaines de ses affaires traînent depuis cinq ou six ans. Nous, nous sommes les candidats des emplois de la France de demain », a-t-il ajouté. « Dans d’autres pays, on appelle cela la mafia. En France, on appelle cela le FN », a accusé Benoit Hamon.

Fillon : posture ou imposture ?

Fillon : posture ou imposture ?

 

 

À juste titre sans doute certains s’interrogent sur le changement de posture assez radicale de François Fillon. En effet l’ancien gaulliste de gauche plutôt mesuré pour ne pas dire effacé  à revêtu la tunique ultra libérale et  anti sociale. Peut-être conviction ou par nécessité de se distingué encore davantage de Sarkozy et de Juppé. «La cohérence, la constance et la crédibilité sont de notre côté. Fillon a le programme le plus radical mais aussi le moins réalisable. Il a longtemps prôné la suppression de 600.000 fonctionnaires, maintenant il dit 500.000 alors qu’au total il n’y aura que 570.000 fonctionnaires qui partiront à la retraite pendant le quinquennat. Sa promesse est donc impossible à réaliser», enfonce le juppéiste Pierre-Yves Bournazel. Encore plus véhément, Jean-François Copé a été l’un des premiers à se lâcher. Lundi sur BFM-TV, il lançait: «On a beaucoup parlé de Sarkozy et on a oublié un petit détail: en ce qui concerne François Fillon, cette idée d’avoir cette posture… c’est en fait une imposture!» Jeudi, dans Valeurs Actuelles, il a tapé encore plus durement: «François Fillon a fondé toute sa carrière politique sur le concept de gaullisme social, un gaullisme de gauche (…) Le même nous explique qu’il est désormais devenu ultralibéral! Pas un modèle de constance, vous en conviendez». De son côté Bruno Lemaire critique aussi la position de Fillon : «Quand je pense que certains de mes concurrents proposent une augmentation de la TVA… Eh bien ce n’est pas la peine de se débarrasser des socialistes si c’est pour faire la politique des. Socialistes et augmenter les impôts», a-t-il lâché lundi lors d’un meeting à Saint-Denis

 

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