Archive pour le Tag 'importations'

Le dumping logistique qui favorise les importations chinoises

Le dumping logistique qui favorise les importations chinoises

Les plateformes chinoises comme Shein et Temu prospèrent non pas grâce à une stratégie commerciale brillante, mais par une distorsion des règles économiques, exploitant des tarifs postaux dérisoires et une logistique optimisée. Ce système a un impact profond sur le commerce local et l’environnement, menaçant ainsi l’économie européenne. Il est temps de réagir. Par Rémi Lantieri-Jullien CMO Upela (*) dans La Tribune

Le succès de plateformes comme Shein ou Temu repose moins sur leur génie commercial que sur une distorsion massive des règles du jeu. Grâce à une logistique ultra-optimisée et des tarifs postaux dérisoires, ces géants chinois inondent l’Europe de produits à bas coût, parfois vendus à perte, sans qu’aucune régulation ne vienne véritablement équilibrer la concurrence. Ce dumping logistique est un poison lent pour nos commerçants, pour notre tissu économique local, et pour l’environnement.

Derrière les prix défiant toute concurrence se cache une stratégie bien rodée. Les produits vendus sur Temu ou Shein sont proches du prix usine. Leurs frais annexes – marketing, structure, logistique – sont réduits à l’extrême. Ils bénéficient d’accords de mutualisation logistique très avantageux, du type de ceux que seules des plateformes massivement fréquentées peuvent négocier. Résultat : des prix de livraison à l’international si faibles qu’ils défient toute logique économique.

Le cœur de cette absurdité : les tarifs ultra préférentiels accordés par l’Union Postale Universelle aux pays en développement. Ironie de l’histoire, la Chine en bénéficie encore largement. Résultat : faire venir une brosse à dents ou une coque de téléphone de l’autre bout du monde coûte parfois moins cher qu’un timbre local. À cela s’ajoutent les stratégies de micro-entreposage et la fragmentation volontaire des colis pour rester sous le seuil des 150 euros, seuil en dessous duquel les droits de douane sont inexistants ou très limités.

La France ne peut plus rester passive. Les effets sont connus : nos commerçants ne peuvent plus rivaliser, les recettes fiscales échappent à l’État, et l’impact écologique de ces envois fragmentés, souvent aériens, est désastreux. À titre d’exemple, la livraison d’un même produit depuis la Chine génère un coût carbone au moins 16 fois supérieur à celui d’un produit transporté par voie maritime – un chiffre qui atteint même jusqu’à 200 fois plus lorsqu’on privilégie le transport aérien. D’un point de vue environnemental, chaque colis « à 1 euro » représente ainsi un désastre écologique considérable.

Il est temps d’imposer la vérité des prix, notamment en matière de transport. Cela passe par la fin des exemptions douanières sur les petits colis, mais surtout par une refonte des tarifs postaux internationaux. Il ne s’agit pas de fermer les frontières, mais d’exiger une équité élémentaire : à produit égal, conditions équitables. Et si cela pousse les plateformes à ouvrir des entrepôts en Europe, tant mieux : cela créera de l’emploi et permettra un meilleur contrôle.

Offrir un coût de transport loyal, c’est donner une chance aux acteurs locaux. C’est favoriser l’émergence de modèles durables. Et surtout, c’est une source de richesse et de développement pour nos économies locales, en France comme en Europe.

(*) Rémi Lantieri est diplômé de l’ISEG et de la Dublin Business School, et enseigne aujourd’hui la data intelligence à l’ISEG Paris.

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

En réaction à la surtaxe américaine à 145 %, la Chine a indiqué, vendredi 11 avril, porter ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125 %. Autant dire que les échanges entre la Chine et les États-Unis risquent d’être bloqués pendant une période avec les conséquences non négligeables sur la croissance des deux pays mais aussi au plan mondial compte tenu de l’internationalisation de l’économie.

« Les droits de douane exorbitants » de Washington « ne sont plus qu’un jeu de chiffres dénué de sens économique » et « sont devenus une farce », affirment les autorités chinoises. En février, Pékin avait décidé de porter plainte à l’OMC contre Washington.

Sommet UE-Chine. Face à la politique de guerre commerciale de Donald Trump, le président chinois, Xi Jinping, a appelé l’UE à la rescousse. « La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale », a-t-il souligné à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

Trump taxe de 20% sur les importations européennes

Trump taxe de 20% sur les importations européennes


Finalement Trump Va frapper les importations américaines de taxes variant de 10 à près de 50 %. Un véritable séisme qui risque de faire plonger la croissance mondiale et sans doute d’abord celle des États-Unis. La conséquence immédiate sera le plongeon des bourses mondiales mais surtout la montée en flèche d’une inflation aux États-Unis qui va plomber le pouvoir d’achat et l’activité. Pour l’union européenne le taux retenu pour l’instant est de 20 %.

Le pire c’est que Trump aux connaissances économiques assez approximatives reconnaît que la faiblesse de la balance commerciale américaine n’est pas dûe aux droits de douane mais à la délocalisation effectuée par les États-Unis eux-mêmes. Une délocalisation sans doute freinée par les droits de douane mais qui va continuer car le phénomène est structurel. Il faudra des années voir des dizaines d’années pour redresser la barre de l’industrie américaine.

L’union européenne sera durement touchée avec des taxes autour de 20%. Et Trump de critiquer tous les pays avec lequel les États-Unis commercent «On importe aujourd’hui tous nos ordinateurs, nos téléphones, nos puces. La Chine produit toujours plus de puces. Alors que c’était un secteur que l’on dominait complètement auparavant!»

«Nous avons perdu 90.000 usines durant le mandat», assure Donald Trump qui veut œuvrer pour le pouvoir d’achat du peuple américain. Mais qui va pourtant plomber ce pouvoir d’achat avec l’inflation.

Automobile : droits de douane 25 % pour toutes importations aux USA, une folie

Automobile : droits de douane 25 % pour toutes importations aux USA, une folie


Une vraie folie de Trump qui va taxer par exemple jusqu’à 127 % les importations de voitures électriques et appliquer un droit de douane supplémentaire de 25 % aux autres. De quoi déstabiliser l’industrie automobile mondiale y comprise aux États-Unis. Les conséquences pourraient être dramatiques.Trump s’appuie sur le déficit commercial des États-Unis mais en oubliant que la balance des services est largement en faveur des Américains.

Du coup, il faut s’attendre à une vague mondiale d’augmentation des droits de douane qui risque de faire plonger la croissance partout. Après l’acier et l’aluminium, en attendant le bois de construction ou le cuivre, le président américain Donald Trump a ajouté mercredi un nouveau secteur d’activité à sa liste, en annonçant des droits de douane sur le secteur automobile à hauteur de 25% sur «toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis».

Si elles sont fabriquées aux États-Unis, il n’y aura absolument pas de droits de douane», a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche. «Ceci vient s’ajouter aux droits de douane déjà existants sur ces biens», a précisé un conseiller.

Le taux jusqu’ici appliqué était de 2,5%. Cela signifie que les voitures importées seront désormais taxées à 27,5% de leur valeur. Dans le cas des voitures électriques chinoises, déjà taxées à 100% depuis août 2024, cela amènera les droits de douane à 125%. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le secteur de l’automobile, qui a déjà été secoué par les précédentes annonces en la matière.

Trump: Annonce de droits de douane de 25 % sur les importations européennes.

Annonces de droits de douane de 25 % sur les importations européennes.

Preuve sans doute que Macron n’a pas obtenu grand-chose de la part de Trump: le président américain a annoncé mercredi, à l’occasion de la première réunion de son cabinet à la Maison-Blanche, que les produits européens feront l’objet «prochainement» de 25% de droits de douane. 

 

«Nous avons pris la décision, et nous l’annoncerons prochainement, ce sera 25%», a assuré le chef de l’État, soit le niveau auquel les produits canadiens et mexicains devraient également être taxés à partir de début avril. L’UE, par la voix de la Commission européenne, assure qu’elle réagira «fermement et immédiatement»«L’UE protégera toujours les entreprises, les travailleurs et les consommateurs européens contre les droits de douane injustifiés», a-t-elle affirmé dans un long communiqué.

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

 

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’il prévoyait d’appliquer des droits de douane «d’environ» 25% sur les automobiles importées aux États-Unis, se donnant jusqu’au 2 avril pour décider s’il les imposerait ou non.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse à Mar-a-Lago (Floride), Donald Trump a assuré que «ce sera d’environ 25%», ajoutant vouloir néanmoins «donner le temps» aux constructeurs automobiles «pour qu’ils aient des usines ici» et ainsi «qu’ils n’aient pas de droits de douane».

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Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Agriculture : des prix planchers qui vont encourager les importations

Agriculture :  des  prix planchers qui vont encourager les importations 

 

Si augmenter le revenu des agriculteurs est indispensable, il convient alors de soutenir le changement d’habitudes alimentaires des plus précaires, touchés par l’inflation, affirment, dans une tribune au « Monde », les économistes Philippe Delacote et Fabrice Etilé.

 

Résoudre la question de la juste rémunération des agriculteurs est une condition sine qua non à une sortie de la crise dont souffre le secteur agricole. En effet, de nombreux exploitants sont pris en étau entre des coûts de production en hausse, des normes environnementales nécessaires, mais de plus en plus contraignantes, une vulnérabilité accrue aux aléas environnementaux et une pression à la baisse sur les prix des denrées agricoles.

Pour faire face à ce dilemme, et malgré l’opposition de la majorité présidentielle, une proposition de loi portée par le groupe écologiste a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale, le 5 avril, qui instaure la mise en place de prix planchers pour les agriculteurs, l’objectif étant de lutter ainsi contre le pouvoir de marché de la grande distribution et de l’agro-industrie. Cette mesure suscite un intense débat ; on évoque notamment ses effets pervers supposés sur la compétitivité internationale ou une éventuelle prime à l’intensification qu’elle pourrait impliquer.

Une donnée importante est trop souvent mise de côté dans cette équation : la hausse des inégalités et les difficultés de nombreux ménages à se nourrir correctement. On estime en effet que 20 % des Français éprouvent des difficultés à manger trois fois par jour. La crise inflationniste et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement déclenchées par les tensions géopolitiques ont eu un double effet sur le budget alimentaire des ménages : les prix alimentaires ont encore augmenté de 7 %, en 2023, après une hausse de 13 %, en 2022, alors que la hausse des dépenses contraintes, notamment l’énergie, a réduit la part du budget disponible pour l’alimentation.

Cette baisse du revenu disponible se traduit par un ajustement à la baisse de la qualité alimentaire des achats, notamment pour les fruits et légumes, mais également une diminution des achats de viande, et un recours accru au hard-discount. Ce choc de revenu amène les distributeurs, appuyés par les pouvoirs publics, à accroître la pression à la baisse des prix payés aux industriels et aux coopératives, répercutée en dernier ressort sur les agriculteurs.

Dans ce contexte, l’instauration de prix planchers risquerait d’accentuer la vulnérabilité d’un grand nombre de ménages qui seraient contraints de se diriger vers des produits importés à moindre coût et aux normes environnementales moins exigeantes.

UE : pédale douce sur les freins aux importations agricoles d’Ukraine

UE : pédale douce  sur les freins aux importations agricoles d’Ukraine

La Commission européenne a proposé en janvier de prolonger les exemptions de droits de douane sur les produits agricoles ukrainiens jusqu’en juin 2025. Elle a toutefois complété cette mesure par un mécanisme d’urgence permettant de rétablir des tarifs sur la volaille, les oeufs et le sucre si les importations de ces catégories de produits dépassaient les moyennes observées en 2022 et 2023.

L’avoine, le maïs et le miel ont depuis été ajoutés à cette liste et le calcul de la moyenne a été élargi pour prendre aussi en compte le deuxième semestre 2021, soit une période durant laquelle des droits de douane étaient encore appliqués.

Il s’agit de trouver un fragile équilibre entre le soutien économique nécessaire à l’Ukraine et l’intérêt du secteur agricole européen

 

(Rédigé par Philip Blenkinsop, version française Bertrand Boucey, édité par Nicolas Delame)

Elevage français: Un déclin qui favorise les importations

Elevage français: Un déclin qui favorise les importations

Comme l’industrie, l’élevage français de volailles ( et de porcs) pourrait presque disparaître s’inquiète les chambres d’agriculture dans un rapport. En cause la compétitivité de la filière, les contraintes imposées qui finalement profitent surtout à l’importation massive de l’étranger. La majorité des produits de la filière sont importés et le plus souvent non soumis aux obligations économiques, sanitaires et sociales.

D’après le service Etudes économiques et prospective des Chambres d’agriculture, La filière d’élevage est très menacée du fait en particulier de la hausse des produits d’alimentation du bétail.

« Les éleveurs porcins n’ont jamais connu un prix du kilo aussi élevé », note ainsi l’un des auteurs du Les cheptels français bovins, porcins et ovins ne cessent de se réduire. Résultat: la production diminue depuis quatre à cinq ans, amenuisant l’offre de produits animaux, et ce alors que « la demande, malgré une petite diminution, se tient plutôt bien », constate Thierry Pouch.

« La situation est d’autant plus préoccupante que, depuis les années 1980, on assiste aussi à une diminution incessante des effectifs d’éleveurs, complète l’économiste. On est passé de 175.000 éleveurs laitiers en 1988 à 35.000 en 2020. »

Sur la même période, le nombre d’exploitations est passé de 1,017 million à 389.000. La concentration des élevages, notamment laitiers, n’a donc pas empêché la décapitalisation.

Si aujourd’hui la France est toujours autosuffisante en produits laitiers, elle l’est de moins en moins en viande bovine, et ne l’est plus en viande de volaille. Désormais, 55% de la consommation intérieure est satisfaite par les importations, rappelle le rapport.

En cause aussi, l’inflation des produits alimentaires; selon l’Insee, le prix des produits alimentaires a encore bondi de 11,1% le mois dernier sur un an, et ceux des viandes vendues en grande distribution de 9,4 %. La vente de produits bio s’écroule littéralement.

Marché Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Marché Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains experts, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Voitures Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Voitures Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains experts, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Automobile : Le boom des importations chinoises en France

Automobile : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains expert, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Ukraine : Des conséquences sur les importations de blé en Afrique

 Ukraine : Des conséquences sur les importations de blé en Afrique 

 

 

Traditionnellement cultivés en Afrique, mil, sorgho, fonio, maïs et orge sont délaissés au profit du blé. Le continent devrait davantage les exploiter pour éviter les risques de pénurie alimentaire engendrés par le conflit russo-ukrainien, explique Njoya Tikum, du bureau sous-régional du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans une tribune au « Monde ».

 

La crise ukrainienne provoque de graves problèmes d’approvisionnement de blé à l’Afrique mais aussi le renchérissement des arrêts alimentaires importés comme le riz. NDLR

Les céréales ukrainiennes s’acheminent lentement par cargos vers le monde, depuis l’accord du 22 juillet entre Moscou et Ankara visant à établir des couloirs de navigation sécurisés. Mais ces 20 à 25 millions de tonnes de blé et de maïs bloquées dans les ports de la mer Noire vont-elles suffire à combler la pénurie provoquée en Afrique par le conflit russo-ukrainien et la sécheresse qui sévit ?

Des chiffres sont martelés partout, comme si la dépendance à l’égard du blé russe et ukrainien – 30 % de la production mondiale – relevait d’une fatalité. Certes, la situation est alarmante. Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique est confrontée à une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes métriques de denrées alimentaires, en particulier de blé, de maïs et de soja importés. Cette situation se révèle encore plus dramatique pour certains pays, tels que l’Egypte – qui importe jusqu’à 85 % de ses besoins en blé de la Russie et de l’Ukraine.

Cependant, pour prendre du recul, d’autres chiffres tout aussi importants méritent d’être rappelés. Ainsi, en Côte d’Ivoire, le manioc représente la deuxième culture après l’igname, avec une production de 6,4 millions de tonnes par an. Une abondante ressource pour fabriquer du pain – ce que les autorités encouragent, même si les consommateurs estiment le produit local de moindre qualité.

De ce point de vue, une évolution des mentalités est essentielle afin de promouvoir des habitudes alimentaires moins extraverties. Le Togo n’a pas attendu le conflit en Ukraine pour décider, fin 2019, de l’incorporation de 15 % de céréales locales dans la préparation du pain. L’Egypte, de son côté, recommande aux boulangers la fabrication du pain à base de patate douce.

Le sort de l’Afrique sur la question de la sécurité alimentaire ne se joue pas dans l’actuelle crise des importations de blé. Le continent ne devrait plus cultiver de nouvelles dépendances, mais plutôt ses propres céréales. Mil, sorgho, fonio, manioc, maïs et orge représentent des bases alimentaires dans nombre de pays au sud du Sahara. Elles sont parfois délaissées pour des produits importés jugés meilleurs, dans ce qu’il faut bien considérer comme un effet de la mondialisation, mais aussi d’une forme d’aliénation postcoloniale.

Le Sénégal importe environ 600 000 tonnes de blé par an contre 100 000 dans les années 1980, en raison d’une mode qui fait fureur dans les villes : le sandwich, rebaptisé « pain-thon » au pays de Senghor. Pas moins de 8 millions de baguettes de blé sont consommées chaque jour pour une population de 16 millions d’habitants.

Empreinte carbone Europe: Les importations aussi largement responsables

Empreinte carbone Europe. Les importations aussi responsables

 

Un nouveau rapport de l’Insee pointe que les Européens émettent 1,5 fois plus de gaz à effet de serre par habitant que la moyenne mondiale indique le Figaro. 

Une part importante des gaz à effet de serre émis pour la consommation des Européens est émise sur d’autres continents. D’après la dernière étude de l’Insee sur le sujet, un tiers de l’empreinte carbone de l’Union européenne est dû à ses importations.

L’empreinte carbone a pour objectif de mesurer la quantité de gaz à effet de serre émise pour répondre à la consommation des habitants en additionnant, par pays, les émissions liées à la production intérieure, les émissions directes des ménages mais aussi celles liées aux importations. Un calcul qui permet de ne pas se focaliser seulement sur la production sur le territoire national.

En 2018, cette empreinte carbone européenne a atteint 4095 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui équivaut 11 tonnes par Européen, contre 21 aux États-Unis et 8 tonnes en Chine. C’est plus d’une fois et demi la moyenne mondiale. Cependant, «rapportées à leur PIB, leurs émissions de GES européennes sont inférieures à la moyenne mondiale», nuance l’Insee. Le poids économique de l’Union européenne sur la scène mondiale, en parité de pouvoir d’achat, est de l’ordre de 16% alors que son empreinte carbone représente 10,5% des émissions mondiales.

La France se caractérise, elle«par un mix énergétique, et, par ricochet, une production dans son ensemble mois carbonée que ses partenaires, notamment l’Allemagne », précise l’Insee. Cependant, malgré cette particularité, pour atteindre la neutralité carbone en 2050 avec une réduction de ses gaz à effet de serre de 55% en 2030, une baisse de ses émissions de 5,5% sera nécessaire chaque année de 2031 à 2050. «La marche est haute», prévient le rapport en précisant que le rythme de baisse a été de 1,7% entre 2005 et 2021.

De manière générale, l’Insee rappelle qu’au niveau mondial, les émissions de gaz à effets de serre ont augmenté de moitié (+49%) entre 2000 et 2018. Mais cette hausse est inégalement répartie puisqu’elles ont diminué de 6% sur le territoire européen tandis qu’elles ont triplé en Chine. Un fort écart qui s’explique notamment par le fait que les pays occidentaux sont davantage tournés vers une économie de service, moins émettrice de gaz à effet de serre.

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