Archive pour le Tag 'importation'

Moustiques: Importation record ?

Moustiques: Importation record ?

Un nombre record de cas importés de dengue, près de 1.700, a été recensé en France métropolitaine depuis début 2024, une situation « inédite » face à laquelle la vigilance doit redoubler, notamment en vue des Jeux olympiques, ont averti ce mardi 23 avril les autorités sanitaires. Des inquiétudes résumées dans un communiqué de presse du ministère de la Santé.

« Depuis le 1er janvier 2024, 1.679 cas de dengue ont été importés en métropole, contre 131 en 2023 sur la même période », a indiqué lors d’une conférence de presse le directeur général de la Santé, le Dr Grégory Emery, selon lequel « nous sommes face à une situation inédite ».

 Ces cas importés concernent des personnes ayant voyagé dans les régions du monde, notamment les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique), où circule de manière endémique ce virus transmis par les moustiques tigres (Aedes albopictus).

« Ce que nous observons dans l’Hexagone est un miroir de ce qui se passe aux Antilles, et plus largement dans la zone Amérique latine et Caraïbes », où la dengue circule depuis le début de l’année « à des niveaux jamais atteints », a noté la directrice générale de Santé publique France, le Dr Caroline Semaille.

 Avant même les JO, qui favoriseront le brassage de populations en pleine saison du moustique tigre, 2024 promet de battre le record de 2023 de cas de dengue importés en France métropolitaine (2.019).

Comme « le nombre significatif de cas importés pourrait entraîner la mise en place dans l’Hexagone de chaînes de transmission autochtones », le directeur général de la Santé a appelé à « être vigilant et à adopter les bons gestes pour limiter la prolifération du moustique tigre », par exemple en éliminant les eaux stagnantes et en évitant les piqûres.

 

Importation de sable au Sahara et en France ?

Importation de sable au Sahara et en France ?

 

 

. Quelques médias se sont faits l’écho d’une pénurie de sable. En y regardant de près, et en se penchant sur le cas de la France, on s’aperçoit hélas que si pénurie il y a, ce n’est pas à cause du manque de ressource, mais de la difficulté d’accès à celle-ci. Par Philippe Cunin, ingénieur géologue, spécialiste des minéraux industriels et des matériaux de construction.

 

Du fait des complexités administratives et juridiques, en risque donc de manquer de sable. Pour illustrer cette pénurie ubuesque Philippe Cunin  rappelle la célèbre citation de Coluche: « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs » NDLR 

A la fin du mois d’avril, le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) a publié un rapport alertant sur une crise du sable. Selon les experts à l’origine de ces travaux, il y aurait un risque de pénurie de sable qui est l’une des richesses les plus exploitées après l’eau. Le rapport en question évoque une exploitation anarchique car non réglementée et qui ne cesse de croître du fait d’une demande toujours plus importante (la consommation de sable aurait triplé en 20 ans) due à une croissance d’activités industrielles dans le secteur de la fabrication de verre, du béton et de matériaux de construction qui auraient triplé en deux décennies pour atteindre 50 milliards de tonnes par an, soit, selon les rapporteurs, « environ 17 kilogrammes par personne et par jour ».

Le géologue, les experts du BTP et de la construction doivent éclaircir ces informations préoccupantes, car de nombreux amalgames subsistent. On appelle généralement sable – naturel ou fabriqué -  des particules minérales inférieures à 2 millimètres… Les sables dits industriels sont essentiellement des sables purs chimiquement en silice, ils sont rares et servent à la fabrication évoquée du verre et ne représentent que 1% des tonnages indiqués au niveau mondial par le rapport de l’ONU cité.  Il ne faut pas confondre ce sable avec celui utilisé dans les routes et béton ni avec les granulats fabriqués à partir de roches dures. Le granulat, quant à lui, est un terme générique regroupant sables, graviers, terrestres ou marins, graves, matériaux concassés primaires ou secondaires. Il est totalement aberrant et incompréhensible que les auteurs du rapport aient maintenu en permanence la confusion y compris donc dans les usages.

La communication effectuée par les auteurs du rapport est fort dommageable pour la compréhension des enjeux. C’est ainsi qu’ils citent en exemple l’augmentation des travaux routiers ; or ce sont bien des granulats que l’on utilise en grande quantité pour faire ce genre de travaux et non du sable de silice. De même, les différentes industries utilisatrices de sables sont mentionnées avec un manque de précision : par exemple pour l’asphalte, on met moins de 5% de sable, mais 90 à 95% de « gravillons » ; pour l’électronique, ce n’est pas du sable siliceux mais essentiellement du quartz en roche ou en galets qui est cuit pour produire du silicium métal ; pour le Bâtiment on fait du béton où le « vrai sable » représente environ 20 à 30% du mélange, le reste étant à base de ciment, de gravillons et d’eau. Il n’y a finalement que l’industrie verrière citée dans le rapport qui utilise dans la formulation du verre effectivement 80% de « sable industriel » ou « silice »… Pourquoi entretenir cette confusion qui laisse à penser que ces 50 milliards de tonne sont du sable ? En l’absence de ces distinctions, le rapport donne une image faussée et on ne peut produire le bon diagnostic. Cela renforce les a priori négatifs dans l’esprit du public. D’autant plus que les réserves en roches dures calcaires, granits, et roches métamorphiques destinées aux granulats sont pratiquement illimitées, même si y accéder relève du parcours du combattant.

Et comme on va le voir, ce risque de « pénurie de sable » mais aussi de granulats existe bel et bien, mais c’est pour une toute autre raison.

Une autre imprécision diffusée par les médias qui ont repris le rapport est qu’il y aurait une extraction anarchique du sable partout dans le monde, y compris en Europe et donc en France. Il est impératif de corriger cette fausse nouvelle. Notre pays est le troisième producteur européen de silice avec 50 carrières qui extraient environ 6,5 millions de tonnes de sable siliceux par an, ce qui représente 1,4% de l’extraction minérale totale en France pour une superficie infime de notre territoire de 0,002%. Si l’on compare aux aires protégées qui seront de 30% d’ici 2030, cela donne une idée du caractère insignifiant. S’il y a un jour pénurie de sable dans notre pays, ce ne sera pas dû à l’absence de réserve mais aux nombreuses restrictions et contraintes pour obtenir une autorisation d’extraire. Un véritable mille-feuille réglementaire encadre l’activité, et il en va de toutes les matières premières minérales qui sont soumises au code forestier, code rural, code de l’urbanisme, code de l’environnement, code du travail…

Le point fondamental est que cette activité dépend de la géologie, et donc la localisation géographique est très ciblée ; or, le sol français est régi par une bonne trentaine de zonages plus ou moins contraignants. En voici quelques-uns regroupés en trois grandes catégories :

- Les zonages liés aux milieux physiques (protection géologie, milieux aquatiques, climat etc),

- Les zonages liés aux milieux naturels, au paysage, au patrimoine (protection des paysages, ZNIEFF, ZICO, ZPS, APPB, réserves naturelles, PNR, protection aux abords des monuments historiques etc.),

- Les zonages liés aux milieux humains (préservation des surfaces agricoles et forestières, zonage des PLU, SCoT, etc.)

Tout récemment s’est ajoutée donc la mise en place de la SAP (Stratégie d’aires protégées) : 10 % stricte et 30% au total d’ici 2030 de la surface nationale… Pour rappel, les carrières toutes roches confondues ne représentent que 0,1 % !

Les contraintes sont nécessaires qu’il s’agisse de nature, d’urbanisme ou d’archéologie, chaque carrier en conviendra, mais la juste proportion a disparu laissant place à un déséquilibre important entre protection et accès à la ressource minérale, malgré la restitution de sites naturels exemplaires.

Le lecteur comprendra qu’une exploitation anarchique du sol et des ressources sur le territoire français est totalement impossible. Toute ouverture de carrière nécessite la mobilisation d’équipes pendant des années qui se consacrent aux démarches techniques, administratives et foncières. Les études spécifiques (hydrogéologie, écologie, hydraulique, bruit, agriculture, climat, transport, etc.) permettent de répondre à la principale préoccupation du carrier qui reste la préservation de l’eau, des sols, de la faune et de la flore, de l’air et aussi bien entendu de la ressource. Les autorités compétentes effectuent des contrôles fréquents et n’hésitent pas à mettre en demeure des sites, si jamais la réglementation en vigueur n’est pas respectée, ce qui est compte-tenu du professionnalisme des exploitants, très rare. Enfin, à tout cela s’ajoute une véritable gageure : la maitrise foncière qui relève de longues négociations avec les propriétaires. Avec une telle liste de précautions, il va sans dire que la France malgré ses réserves géologiques risque bien de manquer de matières premières : la vision à 20 ans pour approvisionner nos propres industries n’existe pas et le scénario de l’importation de silice commence déjà à se produire. Et quand on aura rapatrié notre industrie pharmaceutique, celle-ci aura toujours besoin de sable pour faire des fioles de vaccin par exemple…

Hélas, tous ces arguments peinent à être entendus du grand public qui cède plus facilement aux messagers qui annoncent des catastrophes et blâment sans nuance les industriels. Or, on ne travaille pas avec les mêmes normes sur les rives du Gange qu’en proximité de la Forêt de Fontainebleau. Voici une nuance que ne fait pas le rapport de l’ONU, et c’est bien dommage car les médias qui ont repris l’histoire n’ont pas pris la peine de vérifier. Quant aux propositions préconisées par les auteurs du rapport, elles ne font que déplacer le problème en laissant croire que certaines solutions n’auraient pas d’externalités négatives : ainsi ils évoquent la possibilité de privilégier la construction en bois. Pourquoi pas, mais si demain tout le monde se met à avoir une maison en bois, l’ONU ne va-t-elle pas devoir faire un nouveau rapport pour dénoncer les risques liés à la déforestation, à l’épuisement des sols etc.? Et puis a-t-on déjà construit des routes en bois et des flacons en écorce de sapin ?

Il est temps de revenir au bon sens… sinon le trait d’humour d’un célèbre humoriste français risque bien de se transformer en prophétie [1].

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[1] Vous aurez reconnu le bon mot de Coluche « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs ».

Importation d’électricité !

Importation d’électricité !

 

 

Suite aux divagations des écolos bobos qui ont imposé la fermeture de la centrale de Fessenheim et freiné le nucléaire, la France sera contrainte de continuer à importer de l’électricité dès lundi. Notons que parallèlement on va aussi prolonger des centrales à charbon. Un vrai bilan catastrophique sur le plan énergétique mais aussi environnemental.

L’importation sera «élevée» lundi et pourrait atteindre 73.000 MW vers 09h00. La production nationale devrait être de seulement 65.000 MW au même moment, mais la France devrait pouvoir importer jusqu’à 11.000 MW pour passer ce cap, selon RTE, qui estime que la situation pourrait toutefois être «tendue».

«RTE n’envisage toutefois pas de coupure d’électricité lundi matin, sauf si des aléas devaient survenir ce week-end», précise l’entreprise, qui actualisera ses analyses dimanche.

Le système électrique français est sous tension cet hiver en raison notamment de la faible disponibilité du parc nucléaire, liée à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. Actuellement, 27 réacteurs nucléaires sont indisponibles sur 56. La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) vient en outre de fermer, même si elle pourrait éventuellement être remise en fonction l’hiver prochain.

Birmanie: Aung San Suu Kyi , quatre ans de prison pour importation de talkies-walkies !

Birmanie: Aung San Suu Kyi , quatre ans de prison pour importation de talkies-walkies !

L ’ancienne dirigeante de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, a été condamnée à quatre ans de prison supplémentaires . Elle a été reconnue coupable d’importation illégale de talkies-walkies. En décembre, la cheffe de l’opposition avait déjà été condamnée à deux ans de prison pour avoir enfreint les restrictions sur le coronavirus.

Près d’une dizaine de procédures judiciaires visent l’ex-dirigeante, placée en détention depuis le coup d’Etat militaire du 1er février dernier et qui encourt au total une peine d’emprisonnement supérieure à 100 ans. La dirigeante déchue, âgée de 76 ans, nie toutes les accusations à son encontre. Ses partisans dénoncent des procédures judiciaires sans fondement, destinées à mettre fin à sa carrière politique et à permettre ainsi à l’armée de renforcer sa mainmise sur le pouvoir.

 

Embargo russe : Poutine interdit l’importation de produits agricoles américains et européens

Embargo russe : Poutine interdit l’importation de produits agricoles américains et européens

 La Russie va interdire l’importation de tous les produits agricoles américains et des fruits et légumes de l’Union européenne en réplique aux dernières sanctions que lui ont imposées les pays occidentaux pour son rôle dans la crise ukrainienne, rapporte mercredi soir l’agence de presse Ria Novosti en citant les autorités sanitaires. « Tous les produits alimentaires qui sont produits aux USA et livrés en Russie seront interdits. Les fruits et légumes en provenance de l’UE seront frappés par cet embargo total », a déclaré Alexeï Aleksinko, porte-parole de l’agence de sécurité sanitaire (VPSS) cité par l’agence Ria Novosti. Cet embargo marque une intensification de la guerre économique que se livrent les deux blocs sur fond de tensions en Ukraine. La Russie est le premier importateur mondial de fruits et légumes européens. En 2011, elle représentait 21,5% des exportations de légumes européens et 28% des exportations de fruits. En 2013, l’industrie agroalimentaire américaine a exporté de son côté pour 1,5 milliard de dollars de produits alimentaires vers la Russie, qui est notamment le deuxième marché d’exportation des volailles américaines derrière le Mexique. L’an passé, 276.000 tonnes de volailles américaines ont été vendues en Russie, soit 8% des exportations du secteur, d’après les données du département américain de l’Agriculture.




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