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5g: un affaiblissement encore plus important des batteries

5g: un affaiblissement encore plus important des batteries

La 5G apportera des progrès considérables en matière de volume et de vitesse de transmission mais elle risque d’user encore plus prés prématurément le courant des batteries. La 5G peut, dans certains cas, économiser la batterie car elle est 10 fois plus rapide que la 4G.Par conséquent, le téléchargement d’un gros fichier sur la 5G consommera moins d’énergie que sur la 4G simplement parce que cela ne prend pas aussi longtemps. Cependant, cela peut être une pente glissante, car avec des vitesses plus rapides, vous pouvez vous retrouver à utiliser plus de données, ce qui consommera plus de batterie.

Il y a aussi la question de la couverture. La 4G est presque partout aux États-Unis, ce qui signifie que votre téléphone ne passera pas beaucoup de temps à rechercher une bonne connexion. Il n’en va pas de même pour la 5G, qui n’est pas aussi répandue et robuste que la 4G. Sur n’importe quel réseau, votre téléphone utilisera plus de batterie s’il a du mal à trouver un signal fort – avec la couverture minimale actuelle de la 5G, cela est beaucoup plus susceptible de se produire.

L’essentiel est que, dans les bonnes circonstances, l’utilisation de la 5G peut consommer plus d’énergie que la 4G.

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Ukraine: Un choc économique très important pour la France ( Mathieu Plane , OFCE)

Ukraine: Un choc économique très important pour la France ( Mathieu Plane , OFCE)

 

Pour l’économiste de l’OFCE, Mathieu Plane, l’inflation en France risque d’atteindre 5 % cette année. Une mauvaise nouvelle, qui vient après le Covid, alors que l’économie française reste encore convalescente. Le taux de chômage risque de remonter, indique-t-il dans la Tribune.

 

Avec la guerre en Ukraine, à quoi faut-il s’attendre pour notre économie ?

MATHIEU PLANE- À court terme, nous le voyons déjà, il y a un effet inflation fort, dû essentiellement à la hausse des prix de l’énergie. Bruno Le Maire a raison de parler de choc pétrolier. Il y a encore quelques semaines, nous anticipions un pic d’inflation, sous l’effet de la reprise, mais ce devait être temporaire, transitoire. Ce choc était lié à une dynamique, il résultait des goulots d’étranglement sur des matériaux, des chaînes d’approvisionnement …. Aujourd’hui, avec le conflit ukrainien, nous savons que cette inflation va être plus forte encore et probablement durer. Ce qui change la donne. La première conséquence est sur le pouvoir d’achat des ménages. Car si les pensions de retraite, les minimas sociaux et le SMIC sont indexés sur l’inflation, ce n’est pas le cas des salaires. Est-ce tenable socialement d’avoir des différences qui promettent d’être importantes entre ceux qui vivent de leur travail et les retraités ?

Mais les salaires devraient toutefois augmenter…

Certes, mais plutôt entre 2 et 3 %. A priori les entreprises n’iront pas forcément au-delà … Alors que l’inflation est déjà à 3,6%….et je ne serai pas surpris qu’elle dépasse les 5 % dans quelques semaines. Il y aura donc des pertes pour le porte-monnaie des Français. C’est une situation que l’on a pas connue en France depuis des décennies. Le choc budgétaire sera important car l’Etat devra absorber cette hausse. S’il faut augmenter les pensions de quelques points à 16 millions de retraités pour atteindre 5% par exemple, ce n’est pas neutre…

Le gouvernement a promis d’aider les Français…

Certes, mais cette inflation durable va aussi poser des questions quant à notre politique économique. Le gouvernement va bientôt présenter un plan de résilience : jusqu’où va-t-il pouvoir compenser cette hausse des prix ? Comment aider les plus modestes ? En s’endettant encore ? Autre question cruciale : Que va faire la Banque centrale européenne ? Elle ne va pas pouvoir remonter les taux d’intérêt… Comment allons nous financer les dépenses dues à la guerre, même si nous ne sommes pas directement impliqués – ces dépenses pour assurer notre indépendance militaire, énergétique ? Tout ça dans un contexte où notre économie n’était pas totalement remise du choc du Covid ….

En attendant, notre économie a crée plus de 700 000 emplois l’an dernier…

Oui, selon l’Insee, 700.000 postes ont été créés en 2021, dans le privé, c’est considérable. Certes, il y a un effet rattrapage après des destructions importantes en 2020, mais personne ne s’attendait à un tel chiffre. C’est véritablement une bonne surprise. Cela représente 390.000 emplois de plus qu’avant la crise, en 2019. Dans le secteur privé, c’est 1,6 % de plus qu’avant la crise. Et dans le même temps, le niveau d’activité, lui, est resté relativement faible : 0,5 % de plus dans le privé. La comparaison de ces deux chiffres illustre une perte de productivité de notre économie. Perte très marquée dans certains secteurs comme la restauration, la construction… qui ont créé de nombreux emplois, sans retrouver leur niveau d’activité d’avant crise.

Comment expliquer cette perte de productivité  ?

Plusieurs éléments peuvent être avancés. Tout d’abord, la durée du travail. Nous n’avons pas retrouvé les niveaux de 2019, car l’économie est encore convalescente. Il y a eu dans certains secteurs, le maintien du chômage partiel, mais aussi des temps partiels, des pertes d’heures supplémentaires aussi…. On peut aussi penser que ces créations d’emploi ont été encouragées par des aides à l’embauche, comme les primes pour les jeunes, pour les apprentis. Autant de dispositifs qui ont stimulé les recrutements, de façon parfois un peu artificielle. `

Autre explication, l’économie est encore affectée par les mesures sanitaires : concrètement, par exemple, il faut plus de monde dans un restaurant qu’avant, pour vérifier les pass sanitaires, espacer les tables, les services etc… Il y a une désorganisation des entreprises du fait aussi des absences à cause du covid, des cas contacts, etc. Autrement dit, pour produire autant qu’avant, ou réaliser le même service, il faut plus de personnel. Enfin, dernière suggestion, comme les chefs d’entreprise ont du mal à recruter, ils préservent leurs emplois, ceux qu’ils n’auraient pas forcément gardés en pariant sur l’avenir. Par exemple, dans l’hôtellerie, un jeune qui arrive en fin de CDD, le patron se dit  » je le prolonge le temps que la saison estivale arrive car je sais que le marché est tellement tendu, que ce sera difficile de trouver du personnel… »

Le niveau d’emploi peut-il être préservé avec la guerre ?

Hélas, il y a peu de chances…Dans ce contexte, les entreprises risquent de moins investir, d’être plus frileuses dans les embauches. Alors qu’il passait en dessous de 8%, le taux de chômage risque de remonter. Le gouvernement le dit : il va y avoir des incidences sur la croissance, qui va ralentir. Comme les prix vont augmenter, la consommation promet de chuter. Nous allons moins dépenser. Par crainte de l’avenir, les Français risquent d’aller moins au restaurant, de moins sortir, de limiter leurs achats, d’agir avec prudence … Et donc l’activité promet de faiblir.  D’où la stagflation probable. Enfin, il faut s’attendre aussi à des effets sur l’épargne. Les ménages qui en possèdent vont certainement piocher dedans pour maintenir leur niveau de vie, et accuser les hausses de prix. Mais, ceux qui le pourront vont aussi mettre de l’argent de côté du fait de la guerre. Une chose est sûre, il est très difficile de faire des prévisions. Tout va dépendre du comportement des ménages, de celui des entreprises, des réactions des banques centrales… Du contexte politique, aussi. Dans cinq semaines à peine, il y aura l’élection présidentielle. Mais cette guerre, en plus d’être un drame humain, sera aussi aussi un choc économique

Ecole: vecteur important de la diffusion de la pandémie

Ecole: vecteur important de la diffusion de la pandémie

 

 

L’envolée des statistiques n’est sans doute pas sans lien avec la rentrée scolaire. Officiellement on aurait enregistré près de 50 000 cas de contamination d’élèves et plus de 5000 cas de contamination chez les enseignants. Des chiffres très sous-estimés mais déjà suffisants pour montrer que l’école diffuse largement le virus. Alors que les enfants et enseignants sont très touchés par l’épidémie de Covid-19 depuis la rentrée, le virologue membre du Conseil scientifique, Bruno Lina,  explique que le variant Omicron est plus facile à transmettre, y compris auprès d’enfants qui étaient « moins sensibles » jusqu’ici. Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les pouvoirs publics ont choisi la stratégie de diffusion du virus en espérant une immunité collective avant les élections présidentielles, soit un pari très risqué.

  »Vous avez besoin de moins de virus pour développer la maladie. Dans ces conditions, des personnes qui étaient probablement moins sensibles au virus, comme les enfants, aujourd’hui, deviennent capables d’être affectées de façon très efficace », a développé le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique.
Covid:  vecteurs importants de la diffusion de la pandémie dans santé Covid dans santé
« Les enfants, comme énormément de la tranche d’âge de moins de 40 ans, participent de façon très importante à la diffusion du virus (…) on le voit car il y a de la transmission entre enfants et parents, et quelquefois, des foyers de transmission dans les écoles », a ajouté Bruno Lina.
  »Il est environ 80% plus transmissible », a-t-il détaillé à propos du variant Omicron, rappelant qu’il arrive à contourner les réponses immunitaires de ceux qui ont un schéma vaccinal incomplet, et que plus il se diffuse, plus son taux d’infectiosité augmente. « Malgré cette transmissibilité accrue, toutes les mesures d’hygiène sont efficaces », a insisté Bruno Lina.

Jeudi, le taux d’incidence a dépassé en France les 2000 pour la première fois. En tout, une personne sur 50 a été testée positive sur les sept derniers jours.

Mutation vers la voiture électrique : un impact important sur l’emploi

 

 Mutation vers la voiture électrique : un impact important sur l’emploi

 

Quand vous abandonnez une technologie pour une autre [le thermique pour l'électrique], qui utilise sept fois moins de composants que pour la fabrication d’un moteur et qui nécessite trois fois moins d’ouvriers, évidemment ça a des conséquences sur l’emploi », détaille sur notre antenne Luc Chatel, président de la PFA. ( Organisation qui regroupe l’ensemble des constructeurs ) : de ce faite 100 000 emplois seraient menacés dans la filière

Certains métiers « vont disparaître dans la forge, dans la fonderie, dans la mécanique. D’autres vont se transformer et émerger », assure Luc Chatel. Concrètement, il souhaite que l’Etat aide les « entreprises qui vont rencontrer de grandes difficultés, dans la sous-traitance notamment ».

Selon celui qui fut porte-parole du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy, « ce ne sont pas les industriels de l’automobile qui ont décidé du jour au lendemain de faire des batteries« .

La France « a un rôle à jouer dans l’automobile du futur », croit l’ancien politique. Pour cela, le pays doit attirer de grands projets industriels pour revenir dans la course, plaide le président de la PFA. A l’heure actuelle, l’Europe compte 25 projets de giga factories dont dix en Allemagne et « seulement un en France », selon Luc Chatel.

Sondage vaccins : le doute toujours important chez les Français

Sondage vaccins : le doute toujours important chez les Français

Une enquête internationale, codirigée par YouGov et l’Imperial College London’s Institute of Global Health Innovation (IGHI), a révélé que les Britanniques étaient les plus disposés à recevoir un vaccin COVID-19, à 78%, suivis du Danemark à 67%. À l’inverse les Français doutent toujours. La France avait la proportion la plus élevée de répondants qui déclaraient ne pas se faire vacciner, à 44%, mais a vu doubler la proportion de ceux qui étaient fortement d’accord pour se faire vacciner, de 15% en novembre à 30% en janvier. La faiblesse de la proportion relevée en France par rapport à d’autres pays peut revenir de la mentalité du jeu critique de l’opinion française sur beaucoup de sujets mais aussi des contradictions d’un pouvoir sur la question sanitaire générale

En Australie, au Japon, en Corée du Sud et à Singapour, la volonté de se faire vacciner a diminué depuis novembre, le Japon étant le moins préparé, suivi de Singapour.

Depuis avril 2020, les chercheurs ont interrogé plus de 470 000 personnes dans le monde. Cette enquête la plus récente s’est déroulée du 4 au 24 janvier.

Il a révélé que la plupart des gens font confiance aux vaccins, les deux tiers exprimant une confiance forte ou modérée et seulement 12% ne déclarant aucune confiance. Il a également révélé que les deux tiers des personnes pensent que se faire vacciner est important pour leur santé.

Le rôle important de la pub dans la transition

Le rôle important de la pub dans la transition

Par son poids sur les imaginaires, la publicité pourrait constituer un levier majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique, estime l’universitaire Thierry Libaert. A condition d’opérer sa révolution. (Tribune dans le monde)

Tribune. 

 

Tout, ou presque, aura été essayé en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Des mécanismes de financement innovants ont été créés, des innovations technologiques ont été encouragées, de nouveaux circuits basés sur l’économie circulaire ont été mis en place. Tous les leviers semblent avoir été actionnés. Tous sauf sans doute le plus important ; celui qui prend racine dans notre cerveau, notre imaginaire.

Lors de la première session de la convention citoyenne pour le climat, en octobre 2019, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, saisie d’une question relative aux priorités d’action en matière de lutte contre le dérèglement climatique, évoquait la question publicitaire en secteur prioritaire. Les préconisations de la convention, présentées le 21 juin 2020, firent l’effet d’une bombe dans le milieu publicitaire, habitué aux critiques de greenwashing et à quelques actions contre les panneaux publicitaires.

Ici, c’était le cœur même du métier qui était attaqué. La convention citoyenne demande l’interdiction des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre, des panneaux publicitaires dans les espaces publics, et l’apposition d’une mention sur toutes les publicités : « En avez-vous vraiment besoin ? La surconsommation nuit à la planète. » Elément nouveau, la remise en cause ne provenait pas d’un mouvement antipublicitaire, mais d’une représentation de la population française.

L’attaque est forte, et sans doute excessive : il est paradoxal de demander à la fonction publicitaire de remplir sa mission de promotion des produits et services, et, dans le même temps et sur le même support, de demander au consommateur potentiel d’y réfléchir à deux fois avant son éventuel achat. La question de fond est posée en termes simples : la lutte contre le dérèglement climatique, et au-delà la transition écologique, est-elle compatible avec un modèle publicitaire dont la fonction est l’incitation permanente à la consommation ?

La critique est double. Elle s’adresse d’abord, et logiquement, au cœur même de la fonction publicitaire, c’est-à-dire l’incitation à la vente. Imparable sur le fond, puisqu’il s’agit de la mission même de la publicité, dont la rémunération s’effectue de plus en plus sur la base d’indicateurs de résultats des ventes réalisées à la suite des opérations menées. Elle est toutefois plus insidieuse lorsqu’elle porte sur les effets indirects, ceux qui touchent précisément à notre imaginaire.

BCE : un achat encore plus important d’actifs pourris

BCE : un achat encore plus important d’actifs pourris

En termes techno, la Banque centrale européenne (BCE) a demandé d’étudier  la possibilité pour l’institut d’émission d’acheter des obligations d’entreprises à haut rendement dans le cadre de ses efforts pour protéger les économies de la zone euro des dégâts provoqués par la pandémie de coronavirus, a appris Reuters auprès de quatre sources. En clair ,il s’agit d’acheter davantage d’actifs pourris qui relèvent de la catégorie spéculative.

Ajouter de la dette d’entreprises récemment dégradées en catégorie spéculative par les agences de notation à ses achats, dont le montant atteint déjà 1.100 milliards euros pour cette année, aiderait la BCE à baisser les coûts de financement pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire.

Mais cela augmenterait également le risque de pertes en cas de défauts des émetteurs et pourrait valoir de nouvelles critiques à l’institution de Francfort, dont un programme d’achat de dette souveraine vient d’être jugé partiellement anticonstitutionnel par un tribunal allemand.

Des membres des équipes de la BCE ont été chargés d’étudier le pour et le contre d’éventuels achats de dette privée à haut rendement et de présenter leurs conclusions aux décideurs monétaires de la banque centrale, ont précisé les sources.

De nombreux décideurs de la BCE sont réticents mais une majorité pourrait se dégager sous la pression grandissante des marchés après la récente décision de la Réserve fédérale américaine, selon les sources.

La Fed a en effet annoncé le mois dernier qu’elle achèterait de la dette d’émetteurs ayant récemment quitté la catégorie investissement (“investment grade”) pour atterrir dans l’univers du “high yield”.

L’un des arguments en faveur d’achat de “high yield” par la BCE est le fait que le stock des obligations “investment grade”, que la banque centrale peut déjà acheter dans le cadre de programmes existants, est appelé à se réduire, la récession pesant sur le bilan des entreprises, notamment dans des pays comme l’Italie. Le problème évidemment et c’est que cela risque avec les autres mesures d’augmenter considérablement la taille du bilan de la banque centrale et à terme de créer des inquiétudes sur la parité de l’euro.

La mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

La  mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

 

 

Une annonce bien tardive de la part du gouvernement français qui sans doute tente désespérément de faire écho à la déclaration tonitruante de Trump  à propos de la mort du chef de Daesh en Syrie. On sait que Macron a pris ombrage des propos du président américain indiquant  clairement que la France, pourtant membre de l’alliance théoriquement, n’avait pas été informée de l’opération visant à détruire Baghdadi. Du coup on ressort un peu tardivement une information relative à la mort d’un  supposé chef djihadiste important, le Marocain Ali Maychou qui a été tué au Sahel par l’armée française le mois dernier d’après  la ministre des Armées Florence Parly.

“Le 9 octobre, la France a éliminé le numéro deux du groupe RVIM au Sahel, rattaché à Al-Qaïda. Ali Maychou, leader religieux, recruteur et cerveau de plusieurs attentats d’ampleur était un artisan de la haine”, a écrit la ministre sur Twitter.

Selon les propos tenus à l’AFP par la ministre dans l’avion qui la ramenait d’une tournée au Sahel, Ali Maychou, de son vrai nom Abou Abderahman al Maghrebi, a été tué au Mali dans la nuit du 8 au 9 octobre lors d’une opération menée en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain.

L’état-major des Armées a précisé que le chef djihadiste avait été tué lors d’une opération héliportée essentiellement française dans la région de Tombouctou, à la suite d’un “renseignement”.

L’identité de la victime a été confirmée à 100%, a-t-il ajouté.

Le RVIM est l’acronyme de Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, autre nom donné au GSIM (groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à Al Qaïda et dirigé par le chef touareg malien Iyad ag Ghali.

La France avait déjà annoncé en février avoir éliminé un précédent numéro deux du RVIM, Yahia Abou Hamman.

La ministre des Armées a réaffirmé l’engagement de la France à aider ses partenaires africains à lutter contre la recrudescence des attaques djihadistes au Sahel, mardi à Bamako, troisième étape d’une tournée qui l’a menée au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. Une annonce sans doute aussi pour tenter d’éteindre les fortes de interrogations sur l’opportunité d’une présence française au Sahel et sur son efficacité.

Le terrible attentat perpétré par Daesh qui a fait 54 morts dans le nord-est du Mali doit évidemment nous interroger sur la situation particulièrement gangrénée au Sahel. par ailleurs au Burkina , cinq gendarmes et au moins cinq civils ont été tués lundi matin lors d’une attaque contre le détachement de gendarmerie de Oursi (province de l’Oudalan, nord). Cette fois il s’agit de victimes maliennes et burkinabaises mais régulièrement on compte aussi des victimes parmi les forces internationales et les forces françaises en particulier. Au Mali, au Burkina Faso au Niger Daesh  se montre de plus en plus agressif et présent. Les attaques contre des objectifs militaires ou civils se multiplient. Il faut bien constater une certaine impuissance des forces internationales et en particulier de la force Barkhane qui paraît actuellement bien mal adaptée pour lutter contre le terrorisme. Pire, cette force est de plus en plus critiquée par la population locale qui constate aussi l’impuissance totale des autorités publiques, leur corruption et leur irresponsabilité. La France est en train de s’enliser dans un conflit dont elle risque de porter la responsabilité pour n’avoir pas su impliquer davantage les acteurs locaux. De ce point de vue il serait temps de réexaminer une situation qui devient particulièrement dangereuse et de réadapter la stratégie.

Au moins 53 soldats et un civil ont en effet été tués lors d’une attaque contre un poste de l’armée dans le nord-est du Mali, a annoncé le gouvernement malien samedi, dans l’une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années contre l’armée dans le pays. Le groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué l’attaque dans la soirée, via son organe de propagande Amaq. “Des inconnus lourdement armés ont attaqué vers midi. L’attaque a commencé par des tirs d’obus… Puis ils se sont retirés vers le Niger”, a déclaré à Reuters le porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré.

Il a ajouté que le nombre de victimes restait encore provisoire alors que les cadavres étaient en cours d’identification. L’armée a opéré une opération de ratissage dans le secteur avec le soutien des forces internationales, notamment des troupes françaises de l’opération Barkhane et des casques bleus de l’ONU.“Les renforts dépêchés sur place ont trouvés 54 corps dont un civil, 10 survivants et trouvé des dégâts matériels considérables”, avait déclaré plus tôt dans la journée Yaya Sangaré sur Twitter. Par ailleurs, l’Elysée a de son côté annoncé dans un communiqué le décès d’un militaire français de l’opération Barkhane. Le militaire, qui appartenait au 1er régiment de Spahis de Valence, a succombé à ses blessures après le déclenchement d’un engin explosif au passage de son véhicule blindé près de la ville de Ménaka.

La mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé”, a souligné dans un communiqué Florence Parly, la ministre française des Armées.

 

SONDAGE. Pour 62% des Français, le pouvoir d’achat plus important que la transition énergétique

SONDAGE. Pour 62% des Français, le pouvoir d’achat plus important que la transition énergétique

. Selon le sondage de l’Ifop réalisé pour le JDD*, ils sont 62% à considérer que la politique à mener pour ces prochaines années doit être de  »donner la priorité au pouvoir d’achat, quitte à aller moins rapidement sur la transition énergétique ». A l’inverse, 33% estiment que la transition énergétique passe avant une amélioration du pouvoir d’achat – les 5% restants des personnes interrogées ne se prononçant pas.

Alors que la journée d’action des « gilets jaunes » a réuni près de 283.000 manifestants en France, cette demande de pouvoir d’achat est partagée par majoritairement par l’ensemble des sondés, avec quelques nuances. Ce constat divise davantage les moins de 35 ans (51 contre 47%) que les autres (67-27% chez les 35 à 64 ans), les catégories dites supérieures (54-42%) que les classes populaires (71-25%). Sur un spectre politique, les sympathisants de gauche et d’Emmanuel Macron sont également davantage partagés que ceux de droite, peu sensibles sur la question de la transition énergétique (80% des sympathisants LR et 85% de ceux du RN donnent ainsi priorité au pouvoir d’achat, contre 50% pour les macronistes et insoumis). Sans grande surprise, seuls les proches d’EELV pencheraient en grande majorité pour la transition énergétique. En outre, les Français appuient l’idée selon laquelle le mouvement des gilets jaunes dépasse nettement le motif de contestation originel : la hausse du prix du carburant. Si 89% des sondés jugent ce mouvement ainsi, ils sont presque autant pour le qualifier de bien d’autres manières : 85% considèrent ainsi que cette mobilisation a également lieu « contre l’excès d’impôts et de taxes », 83% jugent qu’il s’agit « d’un mouvement de colère contre les élus et le personnel politique » et 81% estiment que c’est « une mobilisation plus générale contre la politique menée par Emmanuel Macron (18% affirment au contraire que ce n’est pas cela). Enfin, pour un peu plus des deux tiers, il s’agit aussi d’un « mouvement qui fait entendre la voix des territoires contre le pouvoir central ».

 

* L’enquête a été réalisée par téléphone du 16 au 17 novembre 2018, auprès d’un échantillon de 963 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Le déficit commercial : encore plus important

Le déficit commercial : encore plus important

Le trou des échanges extérieurs s’est approfondi au premier trimestre. Finalement, on tourne toujours autour de 60 milliards de déficit sur un an. Pendant ce temps l’Allemagne compte   environ 250 milliards d’excédents commerciaux  et aux 300 milliards pour la balance des paiements courants. En cause évidemment le manque de compétitivité notamment de l’industrie française mais aussi l’absence d’une vraie politique industrielle enfin un tissu de PME peu structuré et peu attiré par les marchés international à l’inverse de l’Allemagne. Politique industrielle et structuration du tissu de PME ne semblent pas les priorités du gouvernement qui estiment que la libéralisation à elle seule  permettra de combler son déficit de compétitivité mais aussi de qualité. Après trois trimestres consécutifs relativement stables, le déficit commercial a augmenté au cours du premier trimestre pour s’établir à 15,8 milliards d’euros. Selon les chiffres communiqués par les douanes ce vendredi 4 mai, ce déficit reste néanmoins inférieur à celui du premier trimestre 2017 (19 milliards). Sur douze mois, le déficit cumulé atteint 59,2 milliards d’euros, contre 62,7 milliards pour l’année 2017, précise le communiqué. Le déficit commercial s’est encore creusé de 25% ces deux dernières années, au point de peser sur le PIB d’environ 0,6 point par an. Le solde commercial s’est également dégradé en raison de la hausse du pétrole mais aussi des moins bonnes exportations du secteur manufacturier. La contraction s’explique également par des contre-performances dans l’aéronautique « et, dans de moindres proportions, de la baisse des ventes de la plupart des autres produits manufacturés. « Le montant trimestriel des livraisons aéronautiques décroît fortement en raison de difficultés temporaires de production. Le solde aéronautique se dégrade de 1,6 milliard au premier trimestre, soit quasiment l’équivalent du creusement du déficit commercial. »

Renault : accord important en Iran

Renault : accord important en Iran

 

Renault a annoncé lundi avoir signé un accord de création d’une coentreprise en Iran pour la production 150.000 véhicules par an. Comme annoncé en septembre 2016, l’accord prévoit également un centre d’ingénierie et d’achat pour favoriser le développement de fournisseurs locaux.  Un important accord pour Renault. Le constructeur automobile français a signé lundi un important accord en Iran afin de produire dans un premier temps 150.000 voitures par an par an dans ce pays via une co-entreprise qui fera l’objet d’un investissement de 660 millions d’euros. Cette nouvelle capacité viendra s’ajouter aux capacités déjà existantes dans le pays de 200.000 véhicules. Détenue à 60% par Renault, l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel (20%) – un organisme public iranien – et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh en détenant chacune 20%, la co-entreprise sera installée à Saveh, à environ 120 kilomètres au sud-ouest de Téhéran, dans une usine déjà existante qui sera développée et modernisée. Les premières voitures ainsi produites seront vendues d’ici un an et demi, a précisé Mansour Moazami, le patron de l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel. La seconde phase du projet commencera en 2019 et durera trois ans. A terme, la production des deux modèles Symbol et Duster atteindra 300.000 voitures par an. Selon les termes de l’accord, 30% des véhicules

Grève et inondations : un coût important pour la croissance et l’emploi

Grève et inondations : un coût important pour la croissance et l’emploi

 

Alors que la France sort à peine la tête de l’eau en matière de croissance et d’emploi, les grèves et des inondations pourraient bien tuer la fragile dynamique observée au premier trimestre. Il est  difficile d’évaluer les conséquences des grèves et des inondations, il y a les conséquences directes c’est-à-dire les pertes financières constatées suite à ces deux événements. Pour les assurances par exemple le coup des dommages pourrait atteindre de l’ordre 1 à 2 milliard. Autre exemple la SNCF aurait déjà perdu 300 millions du fait des grèves. Mais il faut prendre en compte aussi toutes les conséquences indirectes ; exemple : les détournements du pétrole par les ports étrangers du nord  de l’Europe ou encore les ruptures d’approvisionnement qui ont ralenti la production des entreprises. Les deux événements conjugués déjà évoqués pourraient geler la dynamique de croissance, c’est-à-dire coûter de l’ordre de 0,2 % minimum PIB et environ 200 000 emplois.  D’après la Banque de France,  se pourrait en effet qu’on assiste à un tassement pour les deuxième,  troisième et quatrième trimestres après un premier trimestre relativement dynamique qui affichait une progression de 0,6 %. Du coup l’acquis  de croissance est d’ores et déjà de 1,1 % et la Banque de France ne prévoit pour l’ensemble de l’année 2016 qu’une hausse de 1,4 % du PIB. En cause le tassement de la croissance mondiale depuis le deuxième trimestre également des causes spécifiques à la France notamment les grèves et les inondations. Des grèves qui pourraient coûter entre 0,1 % et 0,3% et la suppression jusqu’à 300 000 emplois. Concernant les inondations, Selon une étude de l’OCDE publiée début 2014, les effets d’une crue comparable à celle observée en 1910 seraient les effets suivants : 5 millions de personnes seraient directement affectées ; 1,5 million de personnes seraient privées d’électricité ; 5 millions de personnes seraient affectées par des coupures d’eau ; 1,3 million de personnes seraient privées d’eau potable. Le coût des dommages matériels s’élèverait entre 3 et 30 milliards d’euros – une fourchette très large – et 400.000 emplois seraient directement affectés, ce qui se traduirait par un recul du PIB compris entre 0,1 % et 3 % sur cinq ans.

 

Loi travail: un clivage de plus en plus important entre syndicats réformistes et radicaux

Loi travail: un clivage de plus en plus important entre syndicats réformistes et radicaux

Le clivage entre syndicats réformistes et syndicats radicaux était déjà évident mais avec la loi travail cette opposition devient sans doute définitivement inconciliable. Reste à savoir quelle stratégie risque de triompher auprès de l’opinion publique. Une opinion publique certes opposée de façon assez majoritaire au texte initial mais qui en même temps souhaite un changement assez fondamental en matière de dialogue social y compris concernant la loi travail.  La CGT a estimé par la voix de son numéro un Philippe Martinez que la mobilisation contre le projet de loi travail et la journée de grève prévue le 31 mars sont « plus que jamais d’actualité ». Le secrétaire général de la centrale syndical a dénoncé les « effets d’annonce » du gouvernement et annoncé que son syndicat allait   »discuter avec les autres organisations (syndicales) pour pouvoir concrétiser ce rendez-vous important » du 31 mars. Le secrétaire général de Force ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly a une nouvelle fois réclamé lundi le retrait du projet de loi réformant le code du travail, n’étant pas satisfait par les modifications au texte présentées par Manuel Valls.  »Je viens de confirmer au Premier Ministre, au nom de FO, faute de suspension, la demande de retrait du projet de loi », a indiqué sur son compte Twitter le patron de Force ouvrière, alors que la réunion des partenaires sociaux à Matignon était toujours en cours.  Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a salué les annonces de Manuel Valls de réécriture du projet de loi travail, « potentiellement » porteur de « progrès pour les jeunes et les salariés », à la sortie de la réunion de Matignon.  »Si les annonces se manifestent dans l’écriture du projet de loi, la CFDT considère que nous avons fait avancer ce texte », a-t-il ajouté. La centrale va se prononcer sur ces annonces lors de son bureau national « mercredi et jeudi », a-t-il précisé. La présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, s’est réjouie sur Twitter du fait que « l’unité de toutes les organisations syndicales permet(te) le retrait du barème d’indemnisation des prud’hommes qui devient indicatif ».  »L’unité syndicale réformiste fait bouger les lignes », ajoute-t-elle dans un autre message sur Twitter, « mais (ce n’est) pas tout pour CFE-CGC » qui réclame le « retrait du référendum » d’entreprise. La centrale syndicale a déclaré qu’elle déciderait le 21 mars si le projet de loi Travail « a suffisamment bougé ». L’Unef, premier syndicat étudiant de France, appelle les « jeunes à continuer la mobilisation. »  »Est-ce que ce gouvernement avec ce projet de loi travail a répondu aux aspirations des jeunes? On est profondément convaincus que non. Évidemment, on appelle les jeunes à continuer cette mobilisation », a déclaré William Martinet de l’Unef. Alexandre Leroy, président de la Fage, deuxième syndicat étudiant, a pour sa part jugé que la nouvelle mouture permettait « la poursuite du dialogue » et n’a pas appelé à la mobilisation.

(Avec AFP)

Croissance Chine : recul important de l’industrie

Croissance Chine : recul important de l’industrie

 

À nouveau, l’industrie du secteur manufacturier recule en Chine c’est évidemment le signe d’une demande internationale très faiblarde. Lorsque l’usine du monde ralentit sa production cela constitue un indicateur avancé de l’atonie de l’économie mondiale. Cette baisse résulte en effet surtout d’une diminution des commandes extérieures. Le même phénomène est d’ailleurs constaté au Japon. L’activité du secteur manufacturier a en effet  subi en juillet une contraction plus marquée qu’estimé initialement, la plus forte depuis deux ans, sur fond de baisse des commandes, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI a reculé à 47,8, son plus bas niveau depuis juillet 2013, après 49,4 en juin, alors qu’une première estimation l’avait donné à 48,2. Il marque ainsi un cinquième mois consécutif de contraction de l’activité. Les nouvelles commandes sont repassées dans le rouge en juillet après avoir augmenté en juin et la production a diminué pour le troisième mois d’affilée, son sous-indice revenant à 47,1, au plus bas depuis trois ans et demi. L’enquête de Markit montre aussi que la détérioration des conditions d’activité a conduit les entreprises du secteur à réduire leurs recrutements et leurs prix.  La croissance du secteur manufacturier est restée nulle en juillet, montre l’indice PMI manufacturier officiel publié samedi. Il ressort à 50,0 pour juillet après 50,2 en juin. Les analystes s’attendaient à ce qu’il demeure au même niveau.

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