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L’impopularité de Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

L’impopularité  de Macron : l’arrogance et l’incompétence sanctionnées

Après 18 mois, les résultats de Macron sont catastrophiques et  les sondages sanctionnent non seulement l’arrogance de Macron mais aussi son incompétence. Le bilan est globalement très négatif :reprise du chômage, atteinte au pouvoir d’achat, croissance en berne et déficits qui repartent à la hausse ;   La descente aux enfers s’accélère donc  pour Macron qui perd quatre points, à 21% de bonnes opinions, un plus bas depuis son élection, dans le baromètre de novembre de l’institut de sondages YouGov pour Le HuffPost et CNews diffusé au début du mois. Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois,  le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constituent les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même du parlement et des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. A 21 % de popularité la question de la légitimité de Mâcon se pose nécessairement. Non pas la légitimité juridique car son élection ne peut être remise en cause mais sa capacité à diriger un pays qui le rejette à plus de 70 % et n’espère rien gouvernement sur les questions centrales à 80 % et plus.

Sondage : niveau d’impopularité historique pour Valls

Sondage : niveau d’impopularité historique pour Valls

La descente aux enfers continue pour Hollande mais aussi pour le Premier ministre. Un premier ministre qui ne joue plus son rôle de fusible et tire  même désormais Hollande vers le bas. En cause évidemment l’absence de résultats économiques et sociaux qui s’ajoutent à une relative paralysie du pouvoir. Le retrait de la loi sur la déchéance de nationalité, les aléas autour de la loi travail sont les derniers des exemples des contradictions du pouvoir. On reproche surtout de plus en plus à Manuels Valls une attitude martiale en décalage avec les décisions concrètes. En outre il semble bien que Manuel Valls ait  été dessaisi de son image de réformiste par Emmanuel Macron. Manuel Valls atteint donc un nouveau record d’impopularité en avril à 22% d’opinions favorables, tandis que la cote de confiance de François Hollande reste au plus bas malgré une progression d’un point (18%), selon un sondage Elabe publié jeudi. Deux ans après sa nomination à Matignon, la cote du Premier ministre est en recul d’un point par rapport à mars et s’érode au total de 14 points depuis décembre, selon l’observatoire politique Elabe pour Les Echos et Radio classique. A 18% (+1), la cote de François Hollande reste proche de son record d’impopularité du mois dernier. Cette très légère hausse s’observe notamment auprès des sympathisants du Front de gauche (+4), sans doute sensibles à l’abandon de la déchéance de nationalité et aux reculs sur la loi Travail, mais le président baisse d’autant chez les sympathisants socialistes, précise Elabe en soulignant que « la confiance accordée au chef de l’Etat apparaît durablement minoritaire » chez ses électeurs de 2012. Les personnalités politiques bénéficiant de la meilleure image restent Alain Juppé (47%) et Emmanuel Macron (38%), même si le maire (Les Républicains) de Bordeaux et le ministre de l’Economie, qui a lancé mercredi son mouvement transpartisan « En marche! », reculent chacun de cinq points en un mois.

Sondage Hollande : inversion de la courbe d’impopularité. ?

Sondage Hollande : inversion de la courbe d’impopularité. ?

 

Un petit rebond de Hollande maintenant à 15%, (auusi de Valls). Sans doute un effet des événements du Proche et Moyen Orient qui ont tendance à resserrer l’unité des Français. , auusi le fait qu’il pouvait difficilement tomber pus bas. Notons que 80% des personnes interrogées demeurent conte la politique économique du gouvernement. Ce n’est pas vraiment un rebondissement spectaculaire, selon le baromètre YouGov du mois d’octobre réalisé pour Le HuffPost et Itélé.  A en croire cette étude réalisée entre le 24 et le 28 septembre dernier, le couple exécutif semble avoir atteint le fond du trou après un mois de septembre calamiteux. Certes, les avis favorables à l’action de François Hollande (15%) ne progressent guère d’un mois sur l’autre. Mais le chef de l’Etat est parvenu à apaiser la détestation de ses détracteurs, comme en témoigne le glissement de 6 points des avis « très défavorables » vers une opposition plus modérée. Ce glissement est plus palpable encore avec son premier ministre, dont la cote de popularité était en chute libre depuis son arrivée à Matignon en avril dernier. Manuel Valls récolte 24% d’avis favorables (+2 points en un mois) et voit la part des avis défavorables baisser de 3 points. Bonne nouvelle pour le chef du gouvernement. Cette progression est particulièrement sensible dans son propre camp où il retrouve une majorité d’opinions favorables qu’il avait perdue le mois dernier. « Le premier Ministre a su convaincre sa famille politique. Il gagne auprès d’elle 9 points d’opinions positives (les sympathisants PS déclarant 57% ce mois-ci, contre 48% le mois dernier), mais redore aussi son image auprès de la droite : les sympathisants UMP et FN le créditent chacun de 4 points d’opinions positives supplémentaires) », relève l’institut YouGov.  Si les frappes ordonnées contre l’Irak et le réflexe de solidarité nationale après l’assassinat d’Hervé Gourdel ont probablement contribué à l’amélioration de l’image du président et de son premier ministre, l’efficacité du gouvernement et de ses choix politiques continue à faire l’objet du même rejet. Et il y a fort à parier que la perte du Sénat (intervenue après ce sondage) impactera tout aussi négativement la prochaine vague de notre baromètre. 82% des personnes interrogées continuent à mettre en cause sa gestion de l’économie, 73% dénoncent l’incompétence des ministres et 69% estiment que la ligne défendue par l’exécutif manque de clarté. Comme un écho aux nouvelles annonces de réduction des dépenses alors que les déficits et la dette ne cessent de s’emballer.

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Sondage Hollande : impopularité historique

Sondage  Hollande : impopularité historique

Dans le  dernier baromètre BVA pour L’Express-Orange-France Inter, rendu public ce lundi soir. François Hollande atteint un record historique d’impopularité tandis que la popularité de Manuel Valls augmente à la suite de l’affaire Leonarda. Celle du FN aussi.  L’affaire Leonarda donne des ailes à la popularité de Manuel Valls et plombe celle de François Hollande et Jean-Marc Ayrault.De mémoire de sondeur, on n’avait jamais vu président aussi impopulaire… François Hollande attend un record historique avec 26% de bonnes opinions (-6 points), d’après le dernier baromètre BVA pour L’Express-Orange-France Inter, rendu public ce lundi soir. « Jamais, en 32 ans de mesures, un président n’était tombé en dessous de 30% de bonnes opinions », note BVA.   Cette plongée, après une très légère et très courte embellie, s’explique par une mauvaise rentrée en matière d’emploi, un message brouillé sur la « pause fiscale »… mais surtout l’affaire Leonarda, après laquelle cette enquête d’opinion a été menée. « François Hollande a semblé incapable de trancher » lors de son intervention télévisée qui n’a satisfait personne alors qu’il espérait contenter tout le monde, note ainsi Céline Bracq, directrice adjointe de BVA.    La cote de popularité de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault suit le même chemin avec 25% de bonnes opinions seulement (-4 points) mais sans pulvériser le record historique, toujours détenu par Alain Juppé, tombé à 20% de bonnes opinions après les grandes grèves de 1995.  A l’inverse, cette séquence médiatique a profité au ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui dispose de 70% de bonnes opinions. Une moyenne que l’on retrouve à peu près chez les sympathisants de tous les partis politiques, alors que la polémique sur les Roms avait surtout fait progresser sa popularité à droite: cette fois même les sympathisants de gauche le soutiennent majoritairement, dans l’affaire Leonarda. Seule exception: à la gauche du PS, les mauvaises opinions sont majoritaires à son égard (59%).  Manuel Valls, souvent présenté comme le « ministre préféré des Français » est par ailleurs celui dont les sondés souhaitent le plus voir l’influence grandir dans la vie politique nationale (58%, +9 points). Derrière lui, le « Sage » de l’UMP, Alain Juppé perd 1 point, à 51%. Les deux centristes bientôt « mariés », Jean-Louis Borloo et François Bayrou, le suivent avec 44% et 37% respectivement. Le ministre de l’Intérieur n’est pas le seul à tirer son épingle du jeu dans le dernier baromètre: le FN lui aussi progresse. L’image du parti bénéficie de 28% de jugements positifs… faisant désormais jeu égal avec le PS, par exemple. Marine Le Pen obtient 30% de cote d’influence (+4 points), un niveau inédit pour la présidente du Front national. Sa nièce, Marion Maréchal Le Pen elle aussi, progresse beaucoup avec 43% de cote d’influence. Une progression que Gaël Sliman, directeur général de BVA, met en lien avec les priorités des Français. « Si les préoccupations majeures des Français consacrent toujours l’emploi comme priorité n°1, elles montrent une poussée spectaculaire des préoccupations liées à la fiscalité (26% et 17 points de hausse en un an) et à l’immigration (19% et 10 points de hausse en un an). » Des thématiques qui « servent la présidente du FN sans qu’elle n’ait (presque) rien à faire ou dire ».

Gouvernement : une impopularité récurrente

Gouvernement : une impopularité récurrente

 

Hollande et le gouvernement veulent  être jugé sur leurs résultats, or précisément les résultats sont mauvais, pas étonnant que les sondages soient détestables et les  élections aussi. « Tous les sondages montrent que mois après mois, le couple exécutif s’enfonce dans une impopularité record », note Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’Ifop. « Il y a un état d’exaspération absolu, l’opinion a un regard impitoyable. L’électorat socialiste ne va pas voter, ceux du FN et de l’UMP sont excessivement remontés, avec une très forte envie d’en découdre. La combinaison des deux fait les résultats spectaculaires auxquels on assiste en ce moment », dit-il. François Hollande voudrait trouver le bon ton face aux électeurs douchés par les hausses d’impôts, sentiment d’insécurité et autres annonces de licenciements chez Alcatel ou Gad, telle est la question. Depuis qu’il a proclamé, le 14 juillet, « la reprise est là », François Hollande tente de se tenir à la ligne d’une embellie économique à même de relancer son quinquennat.Mais ce discours ne fait pas obstacle à la montée du Front national, annoncé en force aux municipales et en tête aux européennes, devant l’UMP et le PS, dans un récent sondage Ifop. »L’embellie est à peine naissante, elle n’est pas encore confirmée », tempère un conseiller du président. « Depuis 1983, date à laquelle il a commencé à prospérer, le Front national se nourrit de la désespérance sociale, de la désindustrialisation, de la défiance vis-à-vis du politique », ajoute-t-il. « Il faut redonner confiance et espoir, le sentiment que la politique peut servir à faire reculer le chômage et améliorer la situation du plus grand nombre ». Un autre proche du chef de l’Etat renchérit: « Les municipales vont se jouer sur le bilan des maires sortants et sur une ambiance économique. Ce qui va compter c’est l’inversion de la courbe du chômage et le sentiment d’une reprise ». « Nous ne sommes pas là simplement pour être les mécaniciens de la machine économique. On est là aussi pour s’identifier à un projet de société », a dit le président de l’Assemblée nationale à Bondy, lundi, en marge d’une visite du Premier ministre. En attendant, malgré le léger mieux constaté dans les dernières statistiques, près des deux tiers des Français -64% dans un sondage CSA pour RTL- ont le sentiment que l’économie ne redémarre pas. Ils sont 84% à ressentir le « ras-le-bol fiscal », leitmotiv de la rentrée lancé par le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, lui-même. « Aujourd’hui, c’est la politique par la preuve. Tant qu’il n’y a pas de résultat tangible en matière d’économie, de sécurité, d’immigration, de prise en considération de tout un électorat populaire, le FN aura de beaux jours devant lui », note Jérôme Fourquet. « Il faut des résultats économiques visibles, sachant qu’il y a un délai de latence entre l’embellie et ses retombées politiques ». Le ressentiment est aussi personnel, avec des cotes de popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault à des niveaux planchers, à moins de 30% de satisfaits. Conséquences sur le terrain, le chef de l’Etat doit compter avec les interpellations, revendications et huées de ses concitoyens lors de ses déplacements en région.

 

Sondage : Hollande-Ayrault : nouveau record d’impopularité

Sondage : Hollande-Ayrault : nouveau record d’impopularité

 

François Hollande et Jean-Marc Ayrault atteignent ce mois-ci un nouveau record d’impopularité, avec respectivement 63% (+5) et 59% (+8) des sondés qui désapprouvent leur action, selon le « tableau de bord » mensuel Ifop-Paris Match publié mardi.Seuls 37% des personnes interrogées (-4 points en un mois) déclarent approuver l’action du président de la République (30% l’approuvent « plutôt », 7% « tout à fait »). En revanche, 33% ne l’approuvent « pas du tout », et 30% « plutôt pas ». Il s’agit de la plus mauvaise performance de François Hollande dans ce baromètre depuis son élection en mai dernier. Si 58% des Français jugent que le chef de l’Etat « défend bien les intérêts de la France à l’étranger », cela n’influence pas leur opinion globale, 37% seulement estimant qu’il « mène une bonne politique économique »

Hollande : le cercle vicieux : austérité-impopularité

Hollande : le cercle vicieux : austérité-impopularité

 

Le couple exécutif subit un effondrement de sa popularité, au risque d’être incité à freiner les réformes structurelles et de nuire à la signature de la France que la rigueur budgétaire a permis de protéger. La volonté affichée par le gouvernement de réduire les déficits publics s’est jusqu’ici révélée payante sur les marchés financiers, lui permettant de bénéficier de coûts de financement à des plus bas record pour la France.Le choix de recourir principalement aux hausses d’impôts pour respecter l’engagement de ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut fin 2013 se révèle en revanche coûteux politiquement. « Il y a un vrai malus à l’austérité budgétaire dont souffre le gouvernement », note Pierre-Olivier Beffy, responsable des études économiques d’Exane BNP Paribas, en soulignant qu’avec une amélioration de plus de 35 milliards d’euros du solde budgétaire pour l’année prochaine, ce gouvernement est en train de faire davantage que le précédent. « Le choc fiscal a aiguisé l’insatisfaction à l’égard d’un exécutif auquel l’opinion reprochait déjà de n’avoir pas répondu à ses attentes primordiales en termes d’emploi et de pouvoir d’achat » renchérit Frédéric Dabi, de l’institut de sondage Ifop. Il relativise toutefois sa chute de popularité, évoquant une phase de stabilisation après un fort recul. François Hollande enregistre le taux d’adhésion le plus faible d’un président sous la Ve République après moins de six mois de mandat, sur fond de cafouillages gouvernementaux à répétition et de flottements autour du thème de la compétitivité en plein ralentissement de la croissance. »Le gouvernement est un peu pris dans un cercle vicieux : d’un côté il met volontiers en avant ses faibles coûts de financement sur les marchés et justifie les hausses d’impôts par la nécessité de les préserver. Mais de l’autre, les augmentations d’impôt sont très impopulaires et risquent de l’empêcher de faire les réformes nécessaires pour la croissance », juge Nicolas Bouzou, économiste du cabinet Asterès. A l’issue des dernières adjudications de dette à moyen et long terme de la semaine dernière, le taux moyen de financement (toutes maturités confondues) de la France est tombé à un nouveau plus bas record de 1,93% selon les dernières données de l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Etat. Les perspectives de croissance comme les réformes structurelles sont toutefois perçues comme déterminantes aussi bien par les investisseurs internationaux, qui détiennent près des deux tiers de la dette publique négociable française, que par les agences de notation. »Si la France n’est pas capable de faire des réformes, les investisseurs vont commencer à s’inquiéter et c’est là qu’on pourrait avoir des problèmes, beaucoup plus que sur le 3% de déficit », prévient Philippe Gudin de Vallerin, chef économiste Europe de Barclays.

 




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